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Le Crépuscule de la Fourmilière

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Cdt. Kitziliik
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25/11/1018 ETU 22:37
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https://www.youtube.com/watch?v=OCeCDGICgQw
Dans un des logements diplomatiques attenants à l'assemblée galactique, quelques lumières seulement franchissaient les volets pour éclairer l'office attribué à la fourmilière Tikiliikik. Le mobilier avait été entassé dans un coin du bureau, et dans la pénombre sommeillaient paisiblement quelques Tikiliikiks à même le sol, sur de la terre volée à quelques jardins publics.
Alors que seule la vie nocturne agitée de la capitale galactique éclairait jusqu'alors l'intérieur, une nouvelle source de lumière blafarde vint réveiller les créatures. Un transmetteur holographique s'était activé, affichant la tête démesurée d'une reine Tikiliikik. A cette vue, Kitziliik se leva d'un bond pour répondre au message.
< Ici est Kitziliik, votre fidèle prince, grande reine Vzilitzik ! Depuis tant de cycles, les fourmilières du premier ciel sectoriel sont devenues silencieuses ! Où en est la guerre ?! Pourquoi n'avons nous plus de nouvelles ?! >
La transmission n'était pas chiffrée, si ce n'est par la difficile langue des Tikiliikiks à base de sons aigus obtenus par les frottements entre leurs pattes et leur exosquelette. Les Tikiliikiks ignoraient totalement que des linguistes de multiples nations étaient parvenus à déchiffrer leur complexe langue, même si ce ne fut pour découvrir qu'au final la plupart des communications internes à la fourmilière se résumaient à voir des Tikiliikiks agiter des bouliers relatant de l'évolution des stocks de ressources, de vaisseaux et de populations d'esclaves Humains; jusqu'à ce que ces communication s'interrompirent totalement il y a peu.
< Prince Kitziliik, ta fidélité fut grande, tes descendants furent puissants et intelligents. Mais rien de ceci ne fut suffisant face à nos ennemis. >
< Impossible, ma reine ! Nous avions remporté la guerre ! La fourmilière de Lee se tenait entre nos mandibules, prête à être écrasée ! >
< Le grand ciel-univers a été prévisible, comme toujours. Les autres races qui nous sont alliées ont été faibles, tandis que les Humains ont fait preuve d'une perfidie sans limite !
Comme à chaque fois où il était possible de triompher des Humains, nos alliés ont refusé de nous suivre ! Cette fois ci, ce fut la race des Bentusis qui nous ont forcé dans un cessez-le-feu que Lee a tout aussi vite trahi ! >
< Les Tikiliikiks ne peuvent être vaincus ! Comment Lee pourrait triompher désormais de la puissante fourmilière Tikiliikik ! >
< Nous ne sommes plus en guerre uniquement contre la fourmilière de Lee. Il s'agit de tous les perfides Humains désormais ! La fourmilière de Lee a reçu de la part du second ciel sectoriel de nouveaux engins rapides, de nouvelles armes terrifiantes, des ressources en quantités illimitées, en échange de sa soumission !
Face à une telle force, la reine Straztevos Jurmuno et toute la fourmilière Humaine de Klao ont été balayées en l'espace de deux cycles !
Il n'est plus nul endroit dans le ciel sectoriel où les forces innombrables de Lee puissent encore être contestées alors même que la victoire était notre quelques cycles avant !
Même nos plus invincibles fourmilières sont tombées en l'espace de quelques cycles sous le poids de leurs assauts répétés ! >
< Mais ma reine, les Tikiliikiks sont trop forts ! Cela ne peut être la fin de notre race ! Tzakzalil ne peut tomber ! Lee s'y est déjà perdu à maintes reprises, nul ne peut devenir maitre de ses milliers de fourmilières ! >
< Nul ne le peut, si ce n'est avec les ressources du second ciel sectoriel tout entier ...
Il ne s'agit plus uniquement que de notre race, prince Kitziliik. Toutes les races du grand ciel-univers seront submergées tôt ou tard. Les races de notre ciel sectoriel seront défaites et exterminées les unes après les autres ...
Victimes de leurs propres faiblesses au moment où elles auraient pu agir en une fourmilière unie !
Victimes de toutes les traitrises des Humains qu'elles n'ont su ou voulu voir !
Jusque dans le troisième ciel sectoriel, la reine Born s’apprête elle aussi à faire face à son extermination ...
Prince Kitziliik, la médiocre et perfide Humanité l'a emporté. Il ne restera bientôt plus qu'eux pour parcourir le grand ciel univers ... >
Cdt. Kitziliik
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25/11/1018 ETU 22:55
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https://www.youtube.com/watch?v=Mqmbz8W1-tA
< Ma reine, il faut avancer ! Les galeries supérieures sont déjà investies par les Humains ! >
Sur Tzakzalil, fourmilière-monde natale des Tikiliikiks, le siège durait depuis d'innombrables cycles. Petit à petit, le contrôle de l'espace du ciel-système Reifhalfa avait été perdu, puis des autres fourmilières-mondes, pour qu'enfin les forces de Lee parviennent à poser le pied sur l'infernale planète jungle. Un à un, les continents tombaient, les fourmilières par milliers étaient détruites, jusqu'à ce que l'autrefois grande fourmilière Tikiliikik ne se batte désormais plus que pour le contrôle de ses dernières galeries sous la surface de Tzakzalil.
< Reine ! Il n'est plus possible de passer par les champignonnières ! Les cavernes aux esclaves Humains aussi se sont effondrées ! >
Plus grande que cinq soldates Tikiliikiks mises bout-à-bout, la reine avançait aussi rapidement que possible dans les artères principales de sa fourmilière encore en état d'être parcourues. Son exosquelette en avait même perdu plusieurs plaques à force de frottements sur les parois les plus étroites, les virages serrés et autres poutres permettant à tout l'édifice sur des kilomètres de profondeur de ne pas s'effondrer.
< Nous ne pouvons retourner dans la chambre royale ! Les tunneliers doivent déjà en avoir perforé les parois ! >
< Reine ... Où pouvons nous encore aller ?... Que devons nous faire, ma reine ?... >
La peur s’emparait des princes composant l'escorte de la reine. Affamés et acculés dans leur fourmilière depuis de nombreux cycles, la situation semblait désormais désespérée même pour le plus obstiné des Tikiliikiks.
< La fourmilière est perdue ... Il nous faut aller à la surface, et en refonder une nouvelle ! nul ne peut vaincre les Tikiliikiks ! >
La reine n'avait aucune confiance en son plan davantage prévu pour remonter le moral de son escorte, mais c'était la dernière chose possible avant une inenvisageable reddition aux Humains.
Pendant plusieurs minutes le groupe remonta des centaines de mètres de galeries, en vue de rejoindre une sortie secrète éloignée du dôme de la fourmilière, infesté d'Humains.
< Arrière ! Les Humains sont devants ! >
L'obscurité absolue des tunnels avait été rompue soudainement par les puissants projecteurs d'une machine mécanisée quadrupède. immédiatement, une grande volée de flammes embrasa les galeries sur des mètres, consommant le peu d'oxygène présent dans l'atmosphère déjà étouffante.
< Sauvez votre reine ! Exterminez les Humains ! >
Plusieurs soldates et princes se jetèrent dans les flammes dans le vain espoir de ralentir l'implacable machine, d'autres se précipitèrent sur les poutres des parois pour écrouler le tunnel. Alors que la reine se précipitait en sens inverse, la machine s'était ruée dans le tunnel en massacrant et carbonisant toute résistance, mais pas assez vite pour empêcher un fatal éboulement.
                                                   ⁂    ⁂    ⁂
- Je ne comprend pas, vous voulez aussi incriminer les Bentusis et les autres peuples de notre ciel sectoriel ?
Kitziliik ne fit pas attention à la question de son esclave traducteur. La marche vers le bâtiment de l'assemblée galactique était lente et hésitante comparée à d'habitude. Il ne fit pas attention également aux changements récents sur la capitale galactique depuis à peine quelques heures, l'ignorant même totalement du fait de sa préoccupation pour la chute de la fourmilière-monde Tzakzalil.
- Ne devrions nous pas annoncer également la mort de la reine Vzilitzik ?
A cette question, le Tikiliikik se figea totalement. Sa reine pouvait elle être déjà morte en cette heure ? Qu'allait-il advenir de lui ? Qu'allait-il advenir de sa race toute entière maintenant ?
Une rage absolue se saisit du Tikiliikik. Il s’élança à toute vitesse dans les rues du quartier diplomatique, laissant sur place le traducteur, en quelques bonds passa le perron de l'assemblée. Une fois en intérieur, le Tikiliikik se figea ne nouveau. Si loin de Tzakzalil, que pouvait-il faire ? Que pouvait-il faire dans cette froide assemblée où comme d'habitude il n'y aurait personne ou tout au plus quelques émissaires sous forme holographique ?
Puis soudain la vue de Kitziliik s'arrêta sur la grande statue de Miloris Crendraven baignant le hall de sa lumière dorée, autour de laquelle quelques ouvriers d'Azure commençaient les préparatifs pour la déboulonner de son emplacement.
- Zlikiztik Vilzil Kziiiiir !!!
La rage de la créature était plus féroce que jamais, après une dernière injure intraduite, une grande ruade au milieu du groupe d'ouvrier et un dernier bond propulsa le Tikiliikik au sommet de la statue. Il ne fallu que quelques secondes aux gardes déjà suspicieux de son entrée brutale pour brandir leurs armes et l'abattre d'un feu nourri.
Au pied de la statue désormais couverte d'hémolymphe, gisaient les restes difformes de chitines et d'articulations de Kitziliik. A côté de lui, la tête de la statue de Crendavren avait roulé, décapitée d'un grand coup de mandibule.
                                                   ⁂    ⁂    ⁂
https://www.youtube.com/watch?v=2qOdAU7USfw
Pour la première fois depuis des décennies, le vent soufflait sur l'exosquelette de la reine Vzilitzik, lui apportant des sensations quelle avait oubliée depuis, tout comme celui de l'air non vicié des profondeurs des galeries. Elle qui n'avait pas vu la lumière du jour depuis la fin de son voyage nuptial, elle avait le privilège de pouvoir une dernière fois voir la surface de Tzakzalil.
Mais où étaient passés les grands arbres qui autrefois obscurcissaient toute vision au point de laisser même que passablement passer la lumière ?
Où était passé le grand dôme de sa fourmilière, qui autrefois imposait sa domination sur toute la fourmilière-monde par sa hauteur de quatre cent mètres et hérissé des plus impressionnantes défenses ?
Où étaient passés les créatures qui peuplaient si nombreusement la forêt et dont elle avait prit tant de plaisir à savourer la chair toutes ces années ?
Où étaient passés les cris des grands prédateurs aériens qui pouvaient brusquement enlever une soldate ou même une jeune reine d'une seule attaque en piqué ?
Tout n'était plus que débris et cadavres calcinés. La vue verdoyante de la surface ne révélait désormais plus que le noir des suies et des cendres. Même le ciel autrefois obscurci par la canopée était désormais recouvert par les fumées des incendies précédents.
De l'imposant dôme, il ne restait plus que quelques pans écroulés et constellés des impacts des bombes nucléaires tactiques. Dans les restes aplanis de l'entrée de la fourmilière, une nuée d'Humains et de machines s'activaient pour déblayer des entrées toujours plus grandes pour pouvoir porter le coup final jusque dans les galeries les plus profondes.
Abattue par la vision de désolation de son monde, sans nul arbre sous lequel se réfugier, la reine resta figée sur place. Une minute n'était pas encore passée depuis que la reine avait eu l'occasion de sortir à l'air libre, que les nouveaux prédateurs envahissant le ciel de Tzakzalil repéra la grande créature. D'un grand aéronef patrouillant dans le ciel, une roquette fut tirée et en l'espace de quelques instants, la position où se trouvait la reine fut oblitérée.
L'Histoire de la planète Tzakzalil avait commencé un nouveau chapitre il y a des milliers d'années lors d'une grande explosion, celle des moteurs nucléaires du vaisseau colonial Lysstyrke Stjerne. De leurs destructions donneront une fabuleuse évolution aux formes de vie de la planète.
Aujourd'hui, sous un tapis de bombes atomiques se terminait enfin un autre chapitre de l'Histoire tout aussi douloureux.
Qui sait, peut-être l'Histoire pourrait continuer pour ce monde, composée de créatures encore plus extraordinaires issues de ce nouveau chamboulement nucléaire.
Mais ce serait une nouvelle Histoire, dans quelques milliers d'années,
Lorsque l'encre des précédents chapitres se sera effacée.
Cdt. Lee
Respect diplomatique : 594

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25/11/1018 ETU 23:26
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{Ambiance musicale conseillée: https://www.youtube.com/watch?v=lcDZBjM0vDg}
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Il y déjà plusieurs cycles de cela....
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La nuit était déjà bien avancée et le ciel dégagé laissait apparaître les étoiles, seulement voilées par cette épaisse fumée de fin de guerre. Non loin, dans son dos, résonnait les fraquas des détonations. Les explosions se succédaient à un rythme effrenné, illuminant le ciel de rouge et d'or, parfois de bleu et de vert aussi, faisant crépiter la lumière comme d'innombrables flashs. Les cris des femmes et des enfants se distinguaient clairement du bouquant ambiants pourtant important. Mais Lee n'entendait rien... Devant lui, le cadavre encore brûlant d'une fourmi aux pattes recroquevillé par le feu, autodafé improvisé par ses troupes, figée dans une agonie éternelle. Dans sa main droite, son arme de poing, un flingue plastronique à énergie négative. Dans sa main gauche, une bouteille de whisky ambré - irlandais bien entendu. Son visage, sa chemise, son veston habituel étaient maculés de sang et de boue. Il avait les traits sombres d'un homme au bord de la mort, qui avait lutté pour survivre.
Dans le ciel, les crépitements s'étaient intensifiés, le ciel entier s'embrasait à présent d'un feu d'artifice immense tandis que les voix chantantes des peuples enfin libres retentissaient enfin. Par-delà l'espace, sur toutes les planètes de la fédération, les voix des femmes et enfants, des chorales improvisées des soldats chantaient à l'unisson pour célébrer une victoire finale et définitive. Les explosions des feux d'artifices avaient remplacé celui des bombardements. Passée l'euphorie des premiers jours de la conquête spatiale, presque immédiatement ensuite, le peuple avait souffert d'une guerre subie, d'une évolution dictée par les impératifs de productions et de batailles... Enfin ils allaient pouvoir construire, échanger, développer avec leurs voisins dans une ambiance de paix : du moins l'espéraient-ils !
{https://www.youtube.com/watch?v=gYf1EeSQCz4}
Lee pour sa part, ne prenait pas part à ces célébrations. Ses yeux étaient rivés sur les quelques flamèches qui rongaient encore le cadavre devant lui. Cela avait-il duré une minute ? une heure ? une nuit ? Mais enfin les flammes ne furent plus et la légère fumée émanant du cadavre n'était plus que le souvenir se dissipant de ce qu'avait été cette chose: un être vivant, un être pensant - fourmi-soldat ou une ouvrière comment savoir ? - d'un peuple désormais disparu.
De la bouteille d'une main, Lee arracha le bouchon de ses dents et s'enfila une impressionnante rasade. Il avait lutté pour sa survie, il avait lutté pour son peuple, il avait lutté pour ses idées. Pour lui ce soir n'était pas une fête : il était l'artisan de la destruction d'une civilisation, l'homme par qui un peuple s'était éteint. Lui qui était homme de paix avait été le truchement de la mort qui s'était abattu sur ses ennemis.
Tu t'es bien battue, fourmi... murmura-t-il - insensible aux cris de liesse alentours. Puisses-tu toi aussi connaître la paix, où que tu sois par-delà les étoiles.
C'est à ce moment qu'un bruit de fourmi derrière lui le fit sursauter. Il se retourna, et vit ce qui devait être autrefois humain, un esclave fourmi ayant survécu, qui frottait ce qui semblait être des extensions métalliques accrochées à ses avants-bras. A peine vêtue de haillons, l'être squelettique le dévisageait suppliant, cherchant visiblement à articuler des sons qui lui avaient été interdit toute sa vie :
Ai.. Aidez.. moi - fut prononcé dans un souffle.
Mon Dieu s'exclama Lee s'approchant de l'esclave fourmi.
Je croyais qu'ils vous avaient tous tués dit-il doucement en déliant délicatement les extensions des bras de l'esclave. Et alors qu'il procédait, son regard croisa celui à peine encore allumé de l'esclave et il constata étonné c'est une femme...
Son spleen habituel se métamorphosa en un instant en une sourde tristesse... Il tomba en pleurs, attrappant l'humaine dans les bras.
Je ne suis qu'un humain au final... Je ne suis qu'un humain... Ne m'en veux pas...
Cdt. Bentusi
Respect diplomatique : 120

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26/11/1018 ETU 16:26
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Espace
"C'est fini."
"Pas de la façon que nous avions prévue."
"Pas de celle que nous souhaitions."
"Leur potentiel était des plus élevés."
"Leur agressivité aussi."
"Ils sont en voie d'extinction, désormais."
"Nous allons recueillir les survivants qui souhaiteront se joindre au Protectorat."
"Leur hostilité naturelle devrait être jugulée par leur instinct de survie."
"Nous devrons faire fi de leur avis en cas de résistance."
"Quel gâchis!"
"Nous avons notre part de responsabilité, cette fois."
"Ils étaient incontrôlables. Ils n'avaient pas notre vision de l'avenir."
"Notre expérience."
"Ils n'ont pas saisi l'occasion que nous leur avons donnée."
"D'autres ont su en tirer parti."
"Et précipité leur chute."
"Elle était presque inévitable, nous avons fait notre possible."
"Ce n'était pas suffisant."

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