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> Arrivée sur la Capitale
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459 
16/05/1019 ETU 23:59 
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Score : 6
Détails
De mémoire, la dernière fois que Lyra avait pris des vacances, ça remontait à... en fait, elle n'avait aucun souvenir d'avoir jamais "pris" de vacances. Avant d'être reine, pour autant qu'elle s'en souvienne, sa vie avait une longue période de liberté quasi totale, ponctuée de quelques contraintes imposées par le protocole. En revanche, depuis qu'elle était reine, tout son temps était concentré à la gestion de son royaume, les affaires politiques, les recherches et le progrès de sa civilisation... Elle s'y était habituée et ne le ressentait plus comme un fardeau mais vivre l'Apocalypse avait fait déborder le vase. Elle avait tenu le coup, et encaissé, encore, pour installer les survivants et leur offrir une place dans cette Galaxie. Les galathéens étaient habitués à un certain train de vie, à une certaine prospérité, et elle avait travaillé dur pour que son peuple retrouve un certain standing. Elle avait tenu pour Alen, aussi. Puis, une fois son peuple installé, Alen réveillé, elle avait lâché prise. Alen avait souhaité aller seul à la Capitale, il voulait la préserver au cas-où les choses évoluaient mal. Et Lyra n'avait pas insisté. Elle avait confié tous les dossiers à ses conseillers, et ils se contentaient de suivre les affaires en cours. C'était le calme plat de toute façon, et la machine administrative ronronnait dans un rythme régulier. C'est à peine si les quelques incursions brigandes venaient pimenter le quotidien. Les radars surveillaient, les usines fonctionnaient, les scientifiques faisaient un peu de veille, les conseillers suivaient les affaires de la Capitale... et Lyra s'en foutait. Mais alors, elle s'en fichait royalement. Elle avait installé un transat sur la terrasse de son nouveau palais, et elle passait le plus clair de son temps à ne rien faire. Juste profiter du soleil, d'un petit verre de vin, des lectures variées, un peu de musique. Et elle ne tolérait aucune perturbation. Démuni par tant de calme, même le vieil Arthus avait fini par céder et avait lui aussi tiré une chaise longue sur la terrasse. Lyra avait remonté ses lunettes de soleil et avait failli protester en le voyant s'allonger en maillot de bain à côté d'elle - et s'était finalement ravisée. Trop la flemme. Et après tout, il pouvait faire une pause lui aussi. Elle avait continué de répondre à quelques com-x, pour ne pas perdre la main. Ce n'était plus au même rythme, mais elle se gardait bien de dire à ses interlocuteurs qu'elle était en vacances. Elle avait prétexté quelques affaires urgentes dans son nouveau Royaume, et tout semblait passer inaperçu. Au bout d'un moment, tout de même, le repos se transforma en ennui. Elle avait fait le tour de sa playlist, fini le dernier roman, et elle commençait doucement à en avoir assez de ne rien faire. Alors petit à petit, elle avait repris pied. Elle avait parcouru les derniers sujets à l'Assemblée, arpentait à nouveau les couloirs de son Palais et se remettait à jour sur les derniers potins. Et petit à petit, l'ennui se transforma en frustration. Cette pause lui avait fait du bien mais il était temps de remontrer sa tête. Elle attendait juste le bon moment. Elle attendait un message. Qui arriva peu de cycles après. Lyra avait souri en en prenant connaissance. A croire qu'ils étaient connectés, même à une telle distance... Elle avait immédiatement remballé son communicateur, enfourné quelques affaires dans une valise et mis les voiles vers la Capitale. Le voyage était long mais elle en avait profité pour se préparer mentalement à une nouvelle plongée dans la vie politique. Tout ça lui paraissait tellement loin... elle ressentait un mélange d’appréhension et d'excitation à l'idée de mettre enfin un pied sur la Capitale. Pour se détendre et s'occuper l'esprit, elle avait longuement cherché la bonne tenue pour sa première apparition en personne et avait finalement opté pour une petite robe noire. C'était sobre, simple, et la couleur sombre du tissu atténuait un peu le teint halé de son bronzage. Elle avait remonté ses longs cheveux en un chignon haut - c'était un peu plus chic que son éternelle natte, et plus approprié dans le contexte. Enfin, le vaisseau galathéen se posa sur la Capitale. Lyra passa les formalité d'usage, bien moins contraignantes et poussées qu'en Paradoxe, à son grand étonnement. Visiblement, on ne craignait pas grand chose ici. Elle se trouva donc rapidement dans les couloirs de l'Assemblée, Ajay trottinant sur ses talons. Arrivée devant l'entrée de l'hémicycle, Lyra entrouvrit discrètement les portes et se faufila à l'intérieur. Balayant les lieux du regard, elle repéra rapidement Alen et se dirigea vers lui. Il était plongé dans une discussion avec Nela et ne semblait pas l'avoir remarquée. Arrivée à sa hauteur, elle se laissa tomber dans le fauteuil à côté de lui et lui adressa un sourire radieux lorsqu'il se retourna vers elle, surpris. " Bonjour, mon amour. Le voyage était un peu long, je suis pas fâchée d'arriver. " Elle le regarda dans les yeux et son sourire s'élargit. " Alors, j'ai raté quelque chose ? " |
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478 
27/05/1019 ETU 17:10
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Score : 5
Détails
Alen ne l’avait pas entendue arriver. Elle se déplaçait à pas de loup. La réflexion le fit sourire et il se dit qu’il ne devrait pas tarder à voir le bout de la queue du loup, le vrai cette fois. Ajay arriva peu après sa compagne et il vint dire bonjour à Alen comme à son habitude. Alen avait pris l’habitude au contact de Lyra et des Galathéens à considérer leurs partenaires comme leur équivalent. Il prit donc le temps de flatter généreusement l’encolure du grand loup avant que ce dernier aille saluer Nela qui se trouvait dans le siège d’à côté. Bonjour mon ange, lui répondit-il accompagné d’un franc sourire. Je suis content de te voir. Cette assemblée bien trop terne vient de s’illuminer. Le sourire de la jeune femme se fit encore plus grand et elle ricana. Sa position et son attitude lui donnaient un petit côté… Mallicieuse. Il la regarda encore quelques secondes comme il aimait souvent le faire avant de se résoudre à répondre sa question. Je voulais faire un petit peu le point avec toi et voir ce que tu en pensais de… Ceci. Il désigna d’un geste du menton le cœur de l’hémicycle et il changea de ton et d'attitude en un instant. Regarde-les s’agiter comme des abeilles autour d’un pot de miel. Ils voulaient tous m’enfermer par peur de se retrouver à vivre à mes côtés, et regarde, il a suffi que le gouverneur propose la capitale pour que les mouches décident de changer d’âne. Je ne vais pas m’en plaindre, au contraire. Seulement, c’est quand même très révélateur d’un état d’esprit général, chacun pense à sa petite personne et à son profit. Tu n’en a pas un qui va chercher à protéger la galaxie de la menace que je représente selon eux avant ses intérêts personnels. Alors oui je suppose que le sujet va revenir sur la table quand le nouveau gouverneur galactique va prendre ses fonctions, histoire de se faire mousser. Il ricana. C’est toujours la même rengaine avec les gouvernements, toujours la même rengaine avec les dirigeants. Le commandant Lee a l’air d’être relativement différent des autres. Je pense que cet homme est profondément altruiste, il ne semble pas se soucier uniquement de sa petite personne. De ce que je peux savoir, il a eu un rôle de régulation et du coup tout le monde s’est empressé de profiter de cette situation pour se renfermer sur ses petites possessions au sein de leur civilisations respectives, cherchant je suppose à jalousement conserver ce qu’ils prennent pour des acquis, sans chercher à évoluer, sans chercher à repousser leurs limites pour le développement de leurs espèces, sans chercher à servir un but plus grand que leur petite personne… Il fit silence avant de conclure. C’est pathétique. Il se leva doucement et déposa tendrement un baiser sur les lèvres de Lyra avant même qu’elle ait pu lui répondre. Je te laisse, j’ai des affaires à régler. Prends le temps de te faire ta propre opinion, mais a part le commandant Lee qui semble à peu près éclairé, avec les autres tu perdras ton temps. Il s’éloigna dans l’allée, laissant sa compagne, Nela et Ajay derrière lui. Fais-moi signe quand tu quittes la capitale que l’on fasse le voyage retour ensemble. Il lui fit un clin d’œil complice et il quitta l’assemblée avec un sourire aux lèvres qu’elle ne connaissait que trop bien.
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459
29/05/1019 ETU 22:27
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Score : 3
Détails
Elle garda le regard posé sur lui alors qu'il quittait l'Assemblée, accrochée aux derniers instants de sa présence dans ces trop courtes retrouvailles. Ce n'est que lorsqu'il disparut derrière les grandes portes de l'hémicycle que Lyra se résolut à détourner le regard. Dans un soupir, elle se réinstalla sur son siège, pensive, les yeux dans le vague. Un sentiment de crainte diffuse, malheureusement trop familier, s'installait à nouveau en elle. Il avait des affaires à régler. Lyra se mordilla nerveusement l'ongle du pouce. Ils ne s'étaient pas vus depuis plusieurs cycles, elle avait traversé la moitié de la Galaxie... pour se retrouver à nouveau seule. Elle se renfrogna, balayant l’hémicycle d'un regard sombre. Alen avait l'esprit ailleurs, et les différentes rumeurs et projets dont elle avait eu vent dernièrement n'étaient pas pour la rassurer. La dernière fois qu'elle avait laissé un peu de distance s'installer entre eux, ils avaient frôlé la catastrophe. Pas question de refaire la même erreur une deuxième fois. Lyra se redressa et sembla alors seulement se rappeler de la présence de Nela à ses côtés. Elle lui adressa un sourire chaleureux avant de se lever. Elle posa doucement sa main sur le bras de la jeune fille. Fais attention à toi, Nel. Et garde un œil sur lui, s'il te plait. Préviens moi si tu vois quelque chose d'inquiétant. Elle marqua une courte pause, serra les mâchoires avant de poursuivre, comme pour elle même. Moi aussi, j'ai quelques petites affaires à suivre. Contournant les sièges pour rejoindre l'allée, elle se dirigea vers la sortie aussi furtivement qu'elle était entrée. Ajay adressa un dernier salut à Nela par un petit coup de museau affectueux, avant de se faufiler entre les sièges à la suite de Lyra. |
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