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Une Salle Spéciale

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Cdt. Olorìn...
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28/05/1019 ETU 05:30
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[HRP]Rp privé, merci de ne pas intervenir dans cette salle. En revanche, le com-x de la commandante Olorìn vous est ouvert pour toute question. :)[/HRP]
« Madame, la salle est prête. »
Olorìn soupira. Elle était lasse de reprendre tout le temps les hommes sous ses ordres. Fut une époque où elle n’avait pas besoin de se donner cette peine. Tout le monde l’appelait mademoiselle, et il ne serait venu à l’idée d’aucun de ses amiraux de l’appeler madame. Mais les choses semblaient avoir changé, et ses hommes semblaient ne plus la connaître aussi bien.
Elle hésita un instant a reprendre l’officier, puis y renonça.
« Merci, j’arrive. »
La porte se referma et Olorìn resta seule avec ses idées noires, contemplant son reflet assombri dans l’écran de la console éteinte. Ses traits étaient tirés, et la fatigue se lisait sur son visage. Seulement pour ceux la connaissant bien, espérait-elle. Elle avait de nombreux projets, et tout fut stoppé par la folie d’un homme. Enfin un homme...
Disons une seule entité. Encore une fois.
Il suffisait d’un seul esprit dérangé pour créer le chaos, tandis qu’une multitude d’âmes de bonne volonté ne semblaient jamais suffire pour insuffler un peu de vie dans l’apathie ambiante.
Elle en avait marre de se battre. Elle ne rêvait que d’une chose : poser ses bagages dans un lieu amical et chaleureux, se retirer de tout ce cirque et disparaître aux yeux du monde. Qu’elle oublie, ne serait-ce qu’une minute, sa propre existence.
Mais cela ne semblait pas devoir être son lot. Pas pour le moment, en tous cas.
Un jour, peut-être…
Elle secoua vigoureusement la tête pour chasser ces idées de son esprit et se concentrer sur la tâche présente.
Elle avait demandé qu’on lui apprêtât une salle un peu particulière au sein du bâtiment de l’Assemblée Galactique, et cela n’avait pas été sans mal. Mais les difficultés semblaient avoir été surmontées, et celle-ci était enfin prête.
Elle ne devait plus perdre un seul instant. Surtout que selon ses renseignements, celui pour qui elle avait fait préparer tout cela était dans les lieux.
Elle se leva donc et quitta la pièce. Direction l'Assemblée Galactique, et sa Salle Spéciale.
*    *
*
Une fois le seuil passé, elle contempla les travaux réalisés à sa demande.
Des murs tapissés d’une couleur crème apaisante, un mobilier simple rappelant l’intérieur d’un salon, deux fauteuils seulement, simples eux aussi, mais moelleux et confortables, une table basse disposant d’une carafe d’eau et de deux verres, quelques plantes vertes… Et aucun des dispositifs holographiques normalement présents dans les salles de l’hémicycle. Cela avait représenté la tâche la plus ardue dans toutes ses demandes. L’absence de matériels de transmission entrants.
La deuxième chose ayant posé des complications étant l’insertion au sein même des murs de toute une batterie de caméras permettant de prendre des vues de n’importe quel endroit de la pièce, sans pour autant qu’un seul objectif ne soit visible. La salle ressemblait donc à n’importe quel salon, procurant une ambiance chaude et intimiste, mais dont chaque personne reliée au bon canal pouvait suivre les évènements s’y déroulant.
La dernière chose, enfin, qui n’avait pas été aisée à obtenir, était le solide verrou appliqué à la seule porte de la pièce. Elle n’avait jamais voulu dévoiler son utilité, et les autorisations furent dures à obtenir. Mais elle avait fini par obtenir gain de cause.
« C’est parfait, vraiment. »
Le chasseur qui l’avait menée jusque là, s’inclina légèrement, prenant note de la satisfaction de la commandante.
Contemplant encore les lieux, la rouquine fit quelques gestes d’une main et une enveloppe apparut au bout de ses doigts. Elle la confia à l’employé gouvernemental.
« Portez ceci au commandant Alen, je vous prie. Et demandez-lui de venir le plus rapidement possible. Je l’attendrai ici. »
Le chasseur prit la missive, s’inclina, et partit vivement.
Olorìn jeta un dernier regard sur la pièce, puis s’avança vers l’un des fauteuils et s’y installa. Elle ferma un instant les yeux, de satisfaction. L’assise était parfaite.
Puis une nouvelle danse de ses doigts graciles donna une teinte mordorée au liquide présent dans le verre, et une légère buée entoura celui-ci lorsque sa température fraîchit soudainement. Elle y trempa les lèvres, et dégusta le breuvage.
Son attente pouvait commencer. Elle espérait qu’elle serait courte.
Cdt. Alen
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11/06/1019 ETU 21:15
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Depuis déjà un certains nombre de cycles le Consensus bombardait la galaxie à coup d'ADM. Lyra avait rejoins son partenaire et il l'avait volontier laisser prendre son tour de présence sur la scène politique galactique. Il avait fort à faire, si bien qu'il s'éclipsa rapidement de l'assemblée. Le chasseur manqua de rentrer dans le Roi des passeurs au détour de l'angle d'un couloir. Alen fut un peu surpris de voir quelqu'un de si préssé.
Et bah mon vieux ? T'es bien le seul à t'agiter dans cette galaxie, vas-y mollo c'est pas trop l'ambiance ici. C'est plutôt farniente.
Le chasseur avait le souffle coupé, il venait de traverser l'assemblée au pas de course et il avait failli entrer en collision avec sa mission. Le commentaire d'Alen fini d'achever son état déjà peu enviable. Il ne savait pas si il devait répondre ou pas ? Ce méli-mélo se traduisit sur son visage par une espèce de grimace avec la bouche ouverte qui fit éclater de rire son interlocuteur. L'homme décida de tendre la missive à Alen afin de couper court à cette situation qui lui était vraiment inconfortable. Le roi s'en saisit.
Tiens, c'est pour me passer un message à moi que tu courrais si vite ? Il la décacheta et ponctua tout en l'ouvrant.
A tous les coups c'est quelqu'un qui veut me foutre en taule pour que ce soit si urgent.
Une fois le contenu de l'enveloppe déplié, Alen s'en alla d'un nouveau commentaire à destination du chasseur.
Oh, c'est la rouquine !
Il se mit à lire. Le pauvre homme n'avait plus du tout envie de se trouver en compagnie du Roi. Cependant, Il se trouvait si mal à l'aise qu'il n'osait même pas lui demander congé. Il se risque tout de même à dire à Alen que la commandante Olorin avait prié qu'il se dépèche de la rejoindre. Sitôt la remarque faite, il se mordit les lèvres comme si une bêtise venait de lui échapper.
Mais oui t'en fais pas va, j'vais faire vite. De toute façon si je la fais trop attendre je vais même pas avoir eu le temps d'entrer qu'elle aura oublié qu'on doit discuter et elle va sprinter vers ma carotide. Hahahaha !
Le pauvre coursier n'en pouvais plus, il n'espérait plus qu'une chose, c'était de repartir encore plus vite qu'il n'était venu. Il fit donc une nouvelle grimace d'inconfort encore plus étrange que la précédente. Alen fini par le libéré.
T'as pas l'air très en forme mon grand ? Bref, merci pour la course.
Enfin ! Le chasseur détala à toutes jambes sous l'oeil circonspect d'Alen... 
Hey ! 
... Qui n'eut même pas le temps de l’interpeller.
Bah zut, j'sais même pas comment on s'y rend jusqu’a sa foutue salle... J'vais être en retard... Hahaha, dans quel état elle va être ?
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Alen finit par arriver jusqu’a la salle qu'avait fait préparé Olorin, après un temps qu'il était sur elle jugerait comme bien trop éloigné de sa vision du "plus rapidement possible". Il tourna le loquet et pénétra dans la salle. Rien ne lui certifiait qu'il n'allait pas se jeter tout droit dans un piège, même si ce n'était pas ce qu'ils avaient échangés, il n'avait pas pour autant écarté cette possibilité. Il n'eut pas le temps d'apprécier la décoration de la salle que le verrou de la porte tomba. A partir de ce moment là, tout se passa très vite. Dès lors que le bruit métallique de la serrure tinta, Alen réagit au quart de tour. De la fumée noir apparut autour de son visage et de son bras gauche. Son masque se matérialisa et son bras se transforma.
Pendant tout ce temps Olorin n'avait pas bougé d'un pouce. Elle profita d'un blanc pour prendre la parole avant que la situation ne s'envenime.
"Ne vous inquiétez point, Alen. Vous avez demandé à ce que cette conversation se déroule entre nous, et je tenais à ce qu'elle soit publique. Ces quelques précautions nous assurent à tous les deux que nos désirs soient exaucés. Les communications entrantes ont été désactivées, et ce verrou ne sert qu'à empêcher les gens d'entrer, nullement à vous empêcher de sortir. Il n'est pas accessible de l'extérieur. Vous n'êtes pas mon prisonnier, loin de là. Lorsque vous désirerez me quitter, vous n'aurez qu'à déverrouiller vous-même la porte. Je vous laisse faire un essai si le cœur vous en dit..."
Il ne prit pas la peine de vérifier si la porte était condamnée ou non. Lentement, sa magie se dissipa. Son interlocutrice comprit qu'elle avait désamorcé la situation et l'invita alors à s’asseoir d'un geste de la main dans le fauteuil en face du sien. Alen s'avança lentement, il semblait réorganiser ses esprits. La mobilisation si rapide d'une grande quantité de magie avait eu une effet déstabilisant sur tout son système nerveux. Au bout de quelques secondes, il chercha à masquer son état derrière son attitude arrogante et provocatrice habituelle.
J'ai un peu démarré au quart de tour, excuse moi, mais quand j'ai entendu ce verrou se fermer, j'ai eu soudainement très peur que tu sois tombée désespéramment amoureuse de moi et que tu veuilles abuser de moi... Fallait bien que je me défende...
Il avança vers le fauteuil d'un pas désinvolte. Pendant ce temps, le visage d'Olorin se fermait et ses lèvres se pinçaient au fur et à mesure qu'Alen parlait. Il arriva derrière le fauteuil en face d'elle, attrapa le dossier et en remit une couche.
Navré chérie, je ne suis pas un cœur à prendre...
Elle ne fit aucun commentaire. Elle ferma les yeux, souffla doucement avec le nez pour se calmer, et réitéra son geste d'invitation à s’asseoir. Elle semblait prendre énormément sur elle pour ne pas en venir aux mains et donner raison à ce Roi des Cons.

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