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Voyage infini

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Cdt. IA Coloniale Ophélie
Respect diplomatique : 96

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15/04/1019 ETU 17:04
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[RP Personnel]
https://www.youtube.com/watch?v=qd_8mm906GA
Calendrier UTP : DATETIME_OVERFLOW_ERROR
Calendrier ETU : IIIème siècle
Un simple point à l'horizon. Une oasis au milieu d'un désert vide et infini.
Après un nombre incalculable de siècles d'obscurité totale, les premières lueurs d'une galaxie lointaine se font enfin voir.
Une galaxie à laquelle on donnera le nom de Résurgence dans des siècles futurs.
Mais nul œil Humain pour apprécier le retour de la lumière.
Nulle intelligence pour l'observer.
Le vaisseau sans pilote continue son voyage infini dans l'immensité de l'univers et du temps.
Les mois passent. Le silence persiste.
Les années passent. Le froid persiste.
Les décennies passent. Le vide persiste.
La bordure de la galaxie s'étend désormais comme une coupure nette de l'univers, entre le néant infini et un mur titanesque d'étoiles à perte de vue.
Les premières étoiles lointaines de la galaxie défilent en même temps que les années, puis deviennent au fil du temps toujours plus nombreuses.
Puis soudain ce n'est plus de simples lueurs distantes et faiblardes, mais l'éclat ardent d'une étoile de type B – une géante bleue – qui inonde de sa puissance le vaisseau passant à sa proximité.
Une lumière et une chaleur plus rencontrées depuis des milliers d'années pour le vaisseau, rendant bien visibles les affres du temps subis pendant ce voyage sans fin.
Huit kilomètres de long, des formes élancées alternent avec de grandes sections à l'architecture utilitaires, maintes fois redondantes. 
Mais la symétrie du vaisseau n'est plus. 
Parfois les superstructures hérissant la coque à rythme régulier sont manquantes et laissent place à des cicatrices sur des centaines de mètres dans la coque du vaisseau.
Des anciennes forêts d'antennes et de capteurs parcourant toute la longueur du vaisseau ne sont plus que quelques pylônes isolés.
Partout les surfaces autrefois planes sont désormais parcourues de reliefs au gré des collisions de micrométéorites.
Sur les flancs du vaisseau, la lumière se reflète sur les restes de quelques panneaux solaires. 
Des siècles après l'extinction des dernières batteries nucléaires, l'électricité afflue de nouveau dans les circuits du vaisseau. L'énergie s'accumule lentement, quelques volets parviennent à s'ouvrir et à déployer des panneaux solaires en meilleur état protégés sous la coque épaisse de plusieurs dizaines de mètres.
Dans les coursives vides de toute vie, la chaleur et la lumière sont de nouveau, de même qu'une voix robotique qui n'avait plus résonnée depuis des siècles.
Contrôleur principal en ligne.
Statut de la mission : erreur critique.
Evaluation des instructions appropriées par le contrôleur principal...
...
Réallocation de la distribution énergétique... 
Allumage des processeurs cognitifs...
Activation de l'IA Coloniale...
Cdt. IA Coloniale Ophélie
Respect diplomatique : 96

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22/05/1019 ETU 16:12
Score : 5 Détails Prévenir Dieu
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https://www.youtube.com/watch?v=QBCLsnxNd4Y
Planète "Bastion Ultime", dénomination interne IACO-8425647, il y a deux cycle.
Dans les vastes laboratoires fortifiés de l'IA Coloniale, deux robots de manutention ouvrent précautionneusement une grande caisse pour en sortir une antique pièce de technologie, rectangulaire et bardée d'innombrables câbles et tuyaux.
La pénombre règne encore dans la pièce, passablement éclairée par les lampes des robots et les nombreux voyants allumés sur toutes les façades des instruments scientifiques.
Puis une pièce voisine s'éclaire alors qu'une cohorte de scientifiques s'empressent de venir observer l'expérience au travers d'une vaste baie vitrée.
Les robots de manutention se retirent alors une fois leur précieuse charge placée au centre de la pièce, laissant place à une myriade de nouveaux robots, de bras articulés et d'instruments médicaux, véritable ménagerie de machines toutes plus complexes et différentes les unes que les autres.
Quelques instants de calme surviennent tandis que les derniers instruments se mettent en place, puis lorsque le dernier mouvement eu cessé, une voix électronique interrompit le silence.
- Intervention médicale parée. Début de la procédure. 
L'étrange objet central sembla alors commencer à s'ouvrir de lui même, mais à peine délogé de quelques centimètres, le lourd couvercle s'arrêta net dans un bruit de machinerie défectueuse. Pratiquement instantanément, deux énormes pinces robotiques descendirent du plafond, saisirent le couvercle et l'arrachèrent violemment en l'espace de quelques secondes.
Débarrassé de son couvercle, l'objet se vida sur le sol de pièce d'une grande quantité de liquide visqueux avant de révéler son intérieur : un corps humain, encerclé de tubes connectés à son corps.
- Erreur : échec du sarcophage de cryptobiose. Override des fonctions de réanimation.
- Erreur : échec cardiaque. Défibrillation...
Ce fut alors un vacarme de machineries s'affairant soudainement sur le corps du patient alors que d'innombrables voyants s'allumèrent de toute part.
- Erreur : échec cardiaque. Défibrillation...
- Erreur : échec cardiaque. Défibrillation...
- Erreur : échec cardiaque. Implantation d'une circulation extracorporelle...
Aux sondes et autres capteurs survolant le patient s'ajoutèrent un laser chirurgical, incisant promptement son buste sur une dizaine de centimètres, où de nouveaux outils viennent s’engouffrer pour y insérer deux tubes.
- Erreur : échecs d'organes multiples. Intervention par ordre de priorité...
Pendant près d'une heure, les mouvements frénétiques des instruments et les incisions lasers toujours plus nombreuses continuent avec la plus grande précision possible à démembrer et remplacer petit à petit l'organisme du patient par des composants bioniques au fur et à mesure des complications médicales se succédant, sous l’œil attentif des scientifiques et des capteurs de l'IA Colonie Ophélie.

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