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Cdte. Tori Lak
Respect diplomatique : 34 ![]() 07/05/1019 ETU 19:03 |
Score : 7
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- sound only - - Et qui sont ces hommes ? - Les vôtres, Madame. - Mais je veux dire… A quoi ressemble-t-ils, je vous rappelle que je ne vois pas. - Je vous prie de m’excuser, Madame, je ne m’y suis pas encore habitué. La population de votre planète mère, Frozty, semble en majorité humaine. Je vous accompagne dans votre prise de fonction de commandante de votre nouvelle civilisation…Frozty vous avez dit, pourtant j’ai bien cru renseigner « Depart », l’interrompt-elle. - Vos doigts ont dû fourcher je le crains, je lis ici en toutes lettres « Frozty ». - Qu’importe. - Madame, je vais vous poser quelques questions afin de définir conjointement les modalités de votre prise de pouvoir. Nous allons déterminer ensemble les caractéristiques de votre gouvernement ainsi que le profil vous correspondant au mieux. Considérez cela comme un test de personnalité. La femme soupire. - Tori Lak - Comment ? - C’est bien votre nom ? - Non du tout, mon nom est Ypto Mzl - Euh, Il doit y avoir une erreur, comment écrivez-vous cela Madame ? - Je plaisante… Je suis évidemment Tori Lak, comment voulez-vous qu’un non-voyant se retrouve à ma place. - Vous avez acheté le poste de commandant ? - Non. - Non ? - Non ! Je n’ai pas fait exprès. - Expliquez-vous s’il vous plait ? - Bien, J’ai joué à un jeu de hasard, je suis habile à ce genre de jeux. J’ai gagné, puis gagné, puis gagné jusqu’à ce qu’on me prie de cesser de jouer. On m’a ensuite proposé une liste de gains, j’ai tapoté au hasard puis on m’a demandé de saisir le nom de ma planète, ce à quoi j’ai exigé de retourner à ma planète de départ. - J’avoue que vous me déboussolez un peu, Madame. - Manifestement il n’est nul besoin d’une boussole pour que vous perdiez pied. - Donc vous n’avez aucune raison de gouverner cette civilisation ? - Je n’ai non plus besoin de raison mais puisque je suis là je veux bien essayer. - Soit… Poursuivons. Que pensez-vous des escadres kamikazes ? - Je préfère la lune au vent. La lune est blanche, comme mon regard. - Vos yeux sont noirs, Madame. - Je les préfère les voir blancs, dans mon monde je choisis les couleurs des choses que je ne vois pas. - Comment considérez-vous les vaisseaux marchands d’élite ? - Je crois qu’il y a méprise, comment pouvez-vous associez en une phrase « Marchand » et « Élite » ? Non ce n’est pas possible. - Eh bien… Que vous évoque un mécanoïde télépiloté ? - Voyons, comment pourrais-je piloter un outil dont je ne saurais être ses yeux, et que ferais-je de ses comptes rendus ? - Tout de même. Et une frégate corsaire ? - Je suis aveugle et non borgne. Finissons ces sottises et laissez-moi choisir moi-même mon premier conseiller. - Si c’est votre volonté Madame… Veuillez cliquer sur le profil de votre choix, le conseillé le plus adapté vos rejoindra dès lors. Bonne prise de pouvoir.
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Cdte. Tori Lak
Respect diplomatique : 34 ![]() 19/05/1019 ETU 14:49 |
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Score : 3
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Baloches qui flottent, il est à poil, il est frivole. Intérieurement, Martin rigole de ce casse-dalle, de cette nuit folle. Et maintenant il offre au vent ses roublignoles, ça les décolle, il se sent mâle. Debout, sans gestes brusques, le soleil chatoie ses beaux muscles et chatouille son membre. Martin s’étire bien haut et s’étend bien loin, fier de sa performance du soir au matin. Son regard orgueilleux domine la vallée drapée de flancs de velours et d’émeraude. Elle est sienne et la rivière éclatante qui y sillonne, c’est aussi à lui. Cette planète luxuriante lui appartient et depuis longtemps il en a fait son bon plan. Sûr de lui, conforté dans sa stature, Martin rassure Tori, allongée dans les coussins derrière lui : - Ce refuge, c’est l’endroit parfait pour s’amuser. T’es un bon coup, Tori Lak. - … - Tu ne vois rien mais ici la vue est magnifique, et je me suis éclaté ! - … - Pas toi ? Rajoute-t-il en se retournant, mains sur les hanches, imposant son allure dominatrice. Tori Lak est allongée dans l’amas de coussins, nue, fraîche et pensive. Elle laisse sa main glisser sur une draperie de satin. Yeux grands ouverts, perdus dans le lointain espace qui enveloppe son esprit, elle ne prend pas la peine de répondre. - Parlons business. Martin, détendu et assuré, fait quelques pas pour saisir une tasse fumante sur un chevet. Il en boit une gorgée et reprend. - Certaines de mes planètes t’intéressent. On a bien baisé mais tu imagines bien que ce n’est pas suffisant. Tu veux une planète, je peux te proposer de devenir l’une de mes femmes, et je te la concède. - Je t’ai baisé, l’aveugle le reprend calmement, Martin lui rétorque un rire confus, perplexe. - Hahahah, tu m’as baisé, oui si tu veux. La femme se lève. Un stigmate remonte le long de sa cuisse, parcours son dos puis s’évade sous son buste. Elle se couvre d’un tissu léger, dissimule ses atouts intimes puis en quelques pas de velours, s’approche de lui. Tori Lak est menue et silencieuse, mais elle n’est pas candide. Elle est certes aveugle mais non frigide. Elle dépose sur le torse de Martin un doigt séducteur et le laisse délicatement glisser jusqu’à son entrejambe. L’homme tressaille, jubile intérieurement à l’idée d’un dessert surprise. L’ongle crépite. - Pas une, toutes. - Euh… Pardon ? Quel jeu facile pour Tori Lak, quel abus de pouvoir. Quand elle saisit son pack, ce connard devient fébrile. La femme resserre sa prise jusqu’à ce qu’il s’assoit, elle le maitrise cela va de soi. Martin est en effroi, maintenant il chiale et a perdu de vue ce qui le rendait bestial. - J’ai dit « toutes tes planètes » Martin, toutes. Tu te débrouilles mais je ne ferais pas de toi l’un de mes hommes. Tu es trop naïf. C’est ainsi que le chat joue à la souris, et qu’aujourd’hui le domaine de Tori s’agrandit.
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