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Cdte. Solveig
Respect diplomatique : 29 15/10/1019 ETU 02:19 |
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9 ans plus tôt Solveig ! Tu peux sortir... Sorts mon enfant. Mais l’adolescente resta enfermé de l'autre côté de la porte. Ma douce enfant, tu dois te montrer forte, Sora est une famille unis. VOUS LES AVEZ TOUS TUE ! Solveig... Des hommes meurent tous les jours, la maladie, la famine et parfois à cause des guerres. ILS N'AVAIENT RIEN FAIT ! Ils voulaient conquérir mon trône ! Nous devons tout faire pour que Sora ne tombe jamais entre les mains de ce genre d'individu ! ILS NE VOULAIENT PAS VOTRE TRÔNE ! Ils te voulaient toi ! ILS ÉTAIENT PACIFISTES ! Mais avec toi, tout le monde est pacifiste Solveig ! Les dirigeants ne sont pas tous des êtres aimables ! Ça... Je l'avais remarqué... Vous ne voulez que le chaos et faire couler le sang des civilisations sans défense. C'est comme ça qu'un Roi doit régner ! Il doit protéger son peuple des dirigeants extérieurs, et les tuer s'ils deviennent trop encombrants ! JAMAIS ! Jamais je ne tuerai un êtres doté d'une âme et d'une conscience ! Ne parle pas trop vite ma fille. Solveig fixait le mur, elle entendit les pas, de son père s'éloigner et elle se dirigea vers la fenêtre et cria. JE LE DÉTESTE ! Solveig.... Elle se redressa comme si elle avait entendu une voix. Qui est là ! Solveig.... Je répète qui est là ! Elle regarda dans la pièce, mais elle était seule, elle ne comprenait pas, pourtant elle avait l’impression que quelqu'un lui murmurait son prénom en boucle. Son regard se perdit sur les flammes qui dansaient au loin, et elle repensa aux dires de son père. " Ils te voulaient toi ! ". Mais de quoi voulait-il parler ? Elle connaissait Émeraude depuis l'enfance, jamais il ne l'aurait attaqué ! Non, il cherchait encore une excuse pour justifier ses crimes. Cette voix n'arrêtait pas de l'appeler, mais il était impossible pour elle de savoir d’où elle provenait. Des cris se firent entendre en direction des flammes, des cris de douleur à en déchirer le cœur. Elle prit son courage à deux mains, sauta par la fenêtre et courra en direction des flammes. Plus elle se rapprochait, plus la voix dans sa tête augmentait de volume. Elle se stoppa et regarda avec horreur le champ de bataille, elle faisait face à une scène horrifique. Les combattants de Sora prenaient plaisir à torturer le peuple d’Émeraude, ils étaient tous la, enchaînés à subir des actes abominables. Ils avaient tous perdu leurs éclats verdoyants et elle avait peur de les voir s'éteindre. Elle se précipita vers les hommes de son père qui étaient sur le point de s'attaquer a un groupe d'Elraux et s'interposa. Arrêtez ! Sur ordre de la... Un des hommes la repoussa violemment à terre en riant. Tu n'as pas d'ordre à nous donner, seul le Roi à le droit de nous dire quoi faire ! Tu parles à la fille du Roi... Pardonnez-nous mademoiselle... Et alors ! MADEMOISELLE est peut-être de sang royal, mais elle ne me gouverne pas ! Son père devrait la recadrer, sinon je vais m'en occuper moi-même ! Ce n'est pas une mioche de 15 ans qui va faire la loi chez moi ! Solveig se releva et fit demi-tour, elle devait trouver un autre moyen d'aider ce peuple qui souffrait. Où était Émeraude, elle ne l'avait pas vu dans le groupe, était-il sur le champ de bataille avec les autres cadavres ? La voix dans sa tête s'intensifiait au fur et à mesure qu'elle s'approchait de la zone de combat, d’où venait cet appel ? Après plusieurs minutes, elle s’engouffra dans une des anciennes mines qu’exploitaient les Sorains en essayant de suivre le volume de la voix. Il faisait noir, mais elle pouvait distinguer au loin une faible lumière verte. Elle se dirigea vers la lueur espérant trouver une réponse. Les ténèbres régnaient en ces lieux, mais en se rapprochant elle arrivait maintenant à distinguer d’où cette lumière provenait. ÉMERAUDE ! Elle s'agenouilla au prêt de son ami qui semblait mort, pourtant la voix dans sa tête criait toujours autant son nom. Elle le secoua plusieurs fois, mais sans succès, elle ne connaissait pas très bien cette race et elle n'avait jamais prit la peine d'en apprendre plus sur eux. Si elle avait été plus curieuse avec Émeraude, aurait-elle réussi à le sauver ? Solveig.... ÉMER... Le savoir, c'est le pouvoir... Tu ne peux pas gagner une guerre simplement grâce à tes connaissances ! Alors il faut user diplomatie... Être diplomate ne sert à rien quand tu as quelqu'un comme mon père en face de toi ! Dis moi comment t'aider.... Je ne peux pas te laisser comme ça. Il est déjà trop tard.... Mon corps est mort depuis plusieurs heures. Quoi, mais de quoi tu me... Elle regarda attentivement les pierres qui avaient fusionnés avec ma tête de l'homme et remarqua que sa lumière, qui était normalement d'un vert aveuglant était sur le point de s'éteindre. La voix qu'elle entendait était depuis le début dans sa tête et elle n'en était jamais sortie. Comme je te l'ai dit... Le savoir, c'est le pouvoir.... Tu dois prendre la pierre... Quoi ? Je ne vois pas le rapport ! Car elle ira parfaitement avec la couleur de tes yeux.... Je ne vois toujours pas le rapport avec le savoir ! Prends là et tu verras... Tu dois faire tes propres choix et ne laisses jamais les autres décider qui tu es.... Je te le promets. Elle récupéra sur le visage de son ami la pierre verte qui avait fusionner avec lui et se recula. Émeraude ? Solveig baissa la tête, était-ce fini ? Son père avait-il gagné cette guerre ? Elle ne pouvait pas laisser le peuple de son ami se faire détruire sans rien dire, elle serra dans sa main gauche la pierre et se dirigea vers la sortie. Elle repassa sur le champ de bataille à toute vitesse empoignant sur son chemin une lance de sa main droite qui de toute évidence n’appartenait pas à son peuple. Que comptait elle faire avec ça, elle n'en savait rien, elle n'avait pas réfléchit à la suite des événements mais elle savait qu'elle devait les protéger, même si c'était contre son propre peuple. À force d'essayer de trouver des solutions elle se trouvait maintenant à quelques mètres des homme de Sora et d'Elraux. Elle hocha la tête à la vue de ce spectacle magnifique. Des milliers de lumières verte scintillaient dans l'obscurité, comme si des lucioles étaient venues se poser à l’intérieur des pierres des Elraux. Elle accrocha délicatement la pierre sur son collier comme si c'était la chose la plus précieuse quelle possédait. Je vous ordonne de les relâcher ! Les Elraux avaient relevé la tête et ils la regardaient tous, ou regardaient-ils la pierre ? Ça elle n'en savait rien. L'homme qui l'avait poussé se dirigea vers elle l'air menaçant, qu'allait il faire ? Il était presque à sa hauteur... Elle ferma les yeux et transperça à l'aide de sa lance la poitrine de l'homme, elle entendit des cris et elle s'attendait au pire, ce ne fut que plusieurs minutes plus tard qu'elle décida d'ouvrir les yeux. Ce qu'elle voyait n'avait pas de sens, les hommes de son père étaient maintenant à terre et se noyaient dans leurs sangs, et les Elraux s'étaient tous agenouillés en face d'elle. Qu'avez-vous fait ! Nous apprenons et prenons exemple sur vous mademoiselle. Je rêve... |
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