Maître des mouches | 9 | |
Aube Niflheim | 20 | |
Total : 29 vote(s) |
Pages : 1
Cdt. Aspen Vegas
Respect diplomatique : 339 08/11/1019 ETU 22:42 |
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Score : 10
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(musique) La température montait. Les clashs se faisaient de plus en plus intenses. L’attente du public de plus en plus pressante. Les phases de plus en plus blessantes. Parti du centre du ring plongé dans le noir, un point lumineux, une minuscule fusée délicate s’éleva en l’air dans un sifflement aigü. Elle semblait monter au ralenti, comme parvenant péniblement à s’arracher à la gravité ou retenue d’une invisible main. Avait-on dit que les sièges des 8000 spectateurs étaient disposés en gradins tout autour du ring ? Lorsque petite fusée explosa, tout le monde fut surpris et 8000 bouches s’arrondirent en un oO frémissant : un nuage de points verts scintillants venait de faire vibrer l’espace pour quelques secondes l’espace, scintillant d’un feu consumé trop vite. Crépitements et fondu au noir, le silence se fit. Si un skaven ou une autre créature de la nuit avait pu voir dans le noir, il aurait déchiffré un sourire de surprise sur les visages de la foule : un feu d’artifice d’intérieur. Immédiatement suivi d’un second sourire plus en coin : mouaip… ok. Comme pour faire mentir cette première impression, un concerto de sifflement se fit entendre. Se tordants sur leurs sièges et dans les couloirs, les spectateurs purent comprendre ce qui était en train de se passer. Quarante de ces petites fusées venaient d’être tirée à 360° de tout autour de la salle. Elles montaient, convergentes, et tous connaissaient la puissance de ce qui allait désormais exploser au-dessus de leur tête. Ce fut un orage, un tonnerre, un déluge de lumière, de couleur et feu. Bleues, rouges, verts, jaunes, il y en avait pour tous les goûts. Puis ce fut au tour de couleur qui n’existent même pas dans la palette humaine. Une fusée explosa formant un C flottant dans les aires, un L vint virevolter à côté, suivi d’autres formant un énorme CLASH massif ! CLAAAAASHHHH for CAASSHHHH ! Est-ce que vous êtes greeeennnnn ? On continue sans transition ou presque sur notre troisième duo de la soirée et non des moindres. Duo improbable et duellistes que tout oppose, je vous demande une salve, une holà, que dis-je une standing ovation pour ceux qui vont entrer à présent sur le ring. A ma droite. Celle que l’on veut tous voir se lâcher. Celle dont le prénom évoque la beauté d’un matin de montage. Mesdames et Messieurs, la belle et la sublime AUUUUBE Nief… Niel… Nil... mince… il sortit sa fiche… AUUBBBEEEE Nifmheim ! A ma droite et face à elle. Celui qui va débuter ce match. Ohhh non ne vous fiez pas à l’apparence de celui qui va entrer sur le ring car il possède la force du nombre et l’expérience d’une des formes de vie les plus anciennes. Ladies and Gentlement, le Maîiiiiiiitre des MOUCHES !!!
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Cdt. Maître des mouches
Respect diplomatique : 61 08/11/1019 ETU 23:15 |
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Score : 14
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TAON était prêt, c’était son idée de s’inscrire même si le maître désapprouvait ce type de frivolités. Mais, lui, TAON, souhaitait impressionner Xava Yvirtur. Il avait eu peur de se retrouver contre cette dernière, il aurait probablement choisi de l’aduler … Heureusement, il était tombé contre la machine de verre. Une gamine aussi chiante qu’un après-midi pluvieux dernière une baie vitrée. Son décodeur était prêt. Sa veste bleue, couleur Xava comme il l’appelait, était prête. Il essaya de la chercher du regard. Bon, il était prêt ! il tremblait un peu mais bon, en tant que mouche cela ne se voyait pas vraiment au final. Il allait devenir une star sur sa planète. Ça impressionnerait surement Xava après-tout ! Taon déposa son petit magnéto à ses pieds. Il balança le son, ajusta sa cravate, huila sa trompe puis déposa sur son crâne une casquette siglée d'un gros M. Il se lança enfin dans un bzzzzzzz bruyant et saccadé. https://www.youtube.com/watch?v=v9raiVssu8w (son du magnéto) « Bzz Bzz ouai ouai bzz bzz ouai bzz einh quoi bzzz ! Tu vois AUBE machin, ton nom il me les brise, impossible à retenir ! Je t’appellerai sable réchauffé, car c’est ça ton empire ? Un ramassis de sable fait en morceaux de verre ! Style, style, tu règnes en fait sur l’enclave des vers ... Après, je pardonne, T’as le profil d’une alliantiste, parfait pour toi l’autiste, Ouai, ta face elle déprime, facile pour une rime La meuf, elle se dit impératrice …. Allez fait pas de caprice, Dis plutôt que t’es une sale prédatrice, J’ai entendu que t’avais un problème avec ta mère, c’est ça ? Ça dvient là ta dégaine d’éberluée ? Genre bien dérangée ? Du style les exilés ? Et puis, ma mère par ci, ma mère par là ! Parait qu'tes conseillés, ils ont les couilles bien brisés, Avec tes soucis d’adolescente, Et tes camps scouts remplis de tentes, Devant le miroir, tes vers ils sont en bad, Ouais, parait que t’ troupes, on dirait des clochards, toi t’appelle ça des nomades ! Du style capt'ain tarba en cassonade, Pas foutu de bien conquérir, juste bon à souffrir, Du style médiagarde, pauvre petite batarde T'as besoin qu’on te passe de la pommade ? A merde sur le verre ça glisse, c'est un peu hard! Apparemment t’a aussi un souci avec une flotte perdue ? La meuf, elle n’a même pas de radar galactique ? Pas de R.S.B ? Plutôt des M.S.T ! Style Nielsen, encore moins saine, Avec ta coupe de geisha, coupe au carré, version malmenée, Tu vois ? Genre Léthée, en mal baisée .. Pourtant t’es entourée de miroirs, Pas étonnant qu’avec ta merde dans les yeux, tu perdes une flotte en papier… Certainement des chasseurs légers qui font le trottoir ? Après, t'as certainement une touche, Genre deux-museaux, même s’il louche, Le rat, c’est bon pour ce que t’as ! Alors en fait pas un plat ! t'es anxiogène, un peu comme Raynes tu me fais bien peine, c'est terminé Ton verre, je l’ai brisé, Pchiiiiitttt https://www.youtube.com/watch?v=6IWlfescGZE
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Cdte. Aube Niflheim
Respect diplomatique : 350 09/11/1019 ETU 00:05 |
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Score : 15
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Pas mal, pas mal. Oui, il fallait l'avouer, l’insecte avait du style, un bon niveau. C'était dans ces moments qu'Aube regardait l'ensemble de sa vie et se demandait quel suite de choix avait amené à cet instant précis. Peut-être aurait-dû t'elle missionner un sous-fifre. Un militaire. Les ordures, ça ils connaissaient, enfin. Il ne serait pas dit, que ce bref instant de panique lorsqu'elle avait comprit en quoi consistait un "clash" et que cette longue séquence d'apprentissage express aurait été inutile. Oui. Elle allait lui montrer à ce mange-merde. Aube fit claquer sa langue contre son palais. Okay, ça allait être à elle. Elle allait gérer. Ouais, elle allait même putain de tout défoncer. Elle ferma les yeux, inspira et. ... La foule était chauffée à blanc, comme le fer d'un canon de mitrailleuse ayant tiré toute la journée. Il fallait dire que les candidats y allaient à balles réelles. Les derniers mots de Taon et le bruit d'éclat de verre avait provoqué une envolée générale de "OoooOOOOH !" et d'autres commentaires tout aussi spirituel. Le jeu de scène s'arrêta, les lumières revinrent à la normale et, enfin, l'Impératrice de Verre entra sur scène. ... Les projecteurs de recentrèrent, de la musique retentit et... Quatre porteurs, un trône légèrement surélevé avec des marches. Au sommet du siège : Aube, pimpée pour l'occasion. Son couvre-chef avait été remplacé par une casquette de militaire, elle portait un imperméable gris d'officier, couvert de dorure et aux coutures rouges. Des bottes hautes à talon, un corser métallique et, par dessus l'ensemble, une cape pourpre particulièrement longue. Elle avait les jambes croisées, l'air ennuyée, levait les yeux au ciel, faisant mine d'applaudir son concurrent. Les porteurs approchèrent et vinrent la poster près de la scène. Comme les escaliers du siège n'atteignait pas le sol, l'un des servant vint s'étaler aux pieds de l'Impératrice qui, lasse, lui sauta dessus et franchit les limites du ring. On lui jeta un bâton de maréchal qu'elle attrapa sans même se retourner. Aube fit quelques pas, observant le public. L'impératrice se pourlécha les babines, fit rouler ses épaules en arrière puis pivota dans la direction général de son opposant. Elle souriait. "Alors le roi des mouches ont veut tâter d'l'impératrice ? On se lasse des ordures, on veut du qualitatif ? T'es venu au bon endroit mais je t'en prie reste à ta place, A chacun son milieu, toi c'est la rue moi c'est les strass. Et oui c'est ainsi, j'préfère le dire gentiment, Avec désinvolture sans aucun ressentiment. Et ouais c'est comme ça, certains ont ça dans le sang. Et quand moi je règne, toi tu squatte des excrément. Insignifiant, lénifiant, salissant et mortifère, Je dois reconnaitre ça on peut pas te contrefaire, Un insecte à la con, écrasée sur mon pare-brise, Pour en chier comme toi ça d'mande une certaine maîtrise." Elle ricana et haussa les épaules. "Alors m'a p'tite salope, on fatigue déjà ? C'est bête car... J'ai pas terminée." Clin d’œil. "Je sais, Tse-tse. Toi t'as l'habitude des charognes molasses, des vrais ordures bien pourries et juteuses. On est ce qu'on mange j'imagine. Enfin allons, t'en fais pas ma grande, quelques couplets et tu pourras retourner fouiller les poubelles et te noyer dans l'eau des chiottes. Enfin tu feras gaffe mon gros loulou, Marine de la prod a foutue tu tue-mouche partout en te voyant. T'es tellement insignifiant, personne a pensé à lui dire que tu participais." Elle renifle, s'époussette les épaules et fait tomber sa lourde cape au sol, ainsi que son manteau. Les épaules dégagées, elle révèle des bras nus, une poignée de médailles militaires et des ceintures de munition. "Enfin reprenons. On se dit ça ? Super." Désormais la gestuelle était agressive, vindicative. "Alors viens mon petit ! Essaye donc de m'provoquer, Allez, ouvre ta gueule : essaye donc de me faire chier. Je suis Impératrice, pour toi c'est « Sa majesté », Et si ce soir on joue, sache que j'ai pipé les dés. Mon truc à moi c'est l'or, la puissance la démesure, La famille Nifelheim marque l'histoire d'sa signature. J'suis une bombe humaine, un kamikaze caractériel. Oui j'vais t'crâmer les ailes et y'aura rien d'accidentel. Alors approche soit gentil et même si j'ai l'air sévère, Ça durera pas longtemps j'vais disperser dans l'univers. Tu rampera à mes pieds l’Église te dressera calvaire, Et quand j'en aurai marre j'te finirai au baygon vert." |
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