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C4C: Ruby vs Harley Quinn

Ruby vs Harley Quinn, qui passe au next level du C4C ?

Ruby7
Harley Quinn13
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Ce vote a pris fin le : 15/11/1019 ETU 23:21

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Cdt. Aspen Vegas
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10/11/1019 ETU 23:21
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(Musique plus que suggérée, mais imposée cette fois pour la lecture)
Perdue dans le noir le plus complet, descendant depuis le haut des gradins, une simple lueur, petite bougie fragile et vacillante, descendait en direction du ring. Une petite blondinette, jeune demoiselle pas bien grande d'à peine 10 printemps était concentrée sur la flamme de sa bougie. La lueur vacillait dans ses yeux verts émeraude, accrochant ses boucles blondes au passage.
A l'autre bout de la salle, comme un exact opposé pourtant si similaire, une autre lueur s'alluma. Un petit garçon cette fois, cheveux noir coupés court et bure blanche. Il tirait la langue délicatement sur le côté, en grande concentration, faisant de son mieux pour ne pas tomber dans les marches malgré l'obscurité.
Une autre, puis une autre et encore une autre.... De multiples petites flammes de bougies s'allumaient une à une dans la salle.
Il ne fallut pas longtemps pour que des dizaines, puis des centaines d'enfants ne descendent lentement les marches, donnant aux spectateurs l'illusion féerique de cinq dragons de lucioles se rejoignant en étoile par les cinq allées menant au ring.
A mesure, les colonnes pointillistes se resserraient, comme attirée l'une à l'autre par les lumières, suricates pris dans des phares. A mesure aussi une très pâle lumière s'éclairait faiblement au centre du ring, inondant le carré d'une lueur bleue irréelle qui se détachait de la noirceur de la nuit. Comme par une nuit éclairée d'une invisible lune, de la fumée lourde baignait le sol, illustrant les prémices d'une aube qui se lève. En son centre, un chanteur, à peine éclairé, s'époumonait. Il avait les yeux fermés par la passion de celui qui ne ressent que l'instant, la main crispée à son micro de métal. Un micro monté sur un grand pied que l'on finit par mieux distinguer : c'était la canne de Monsieur Vegas.
Aspen lui-même était en train de chanter. Cela n'était pas arrivé depuis si longtemps que seuls les plus anciens se souviennent que c'est ainsi qu'il avait originellement connu la notoriété, par un quelconque télé-crochet de Floston, lui l'enfant parti de rien, aujourd'hui devenu pharaon volant au-dessus des chars.
Sa voix grave et puissante s'élevait en notes gracieuses qui montaient vers le ciel. Il chantait, il criait un amour impossible. Son visage était tendu et sa voix bien plus grave et douce qu'à son habitude. Ses mots transperçaient le silence.
Il était le son du silence,
il était le silence du bruit dans la nuit.
Il était le lien invisible qui tantôt attire tantôt divise la passion amoureuse.
Il était l'élan, l'écho, la chair qui souffre de ceux qui s'aiment mais doivent se battre.
Il était les deux prochaines participantes, leur amour, leur envie et leur combat.
Les lucioles à présent avaient atteint le ring. Les enfants, un à un, déposèrent leurs lumières sur les bords du ring. Inondées de la fumée qui les recouvraient, elles formaient petit à petit une ligne, déchirant un carré d'où les bougies - orange et chaleur du jour - s'opposaient à la fumée - bleue et froide de la nuit.
Telles des dizaines de morceaux déchirés d'un puzzle étrange, les lumières venaient s'assembler pour souligner, magnifier ce ring devenu scène. Et Aspen chantait de plus en plus fort.
Des dizaines de lumières encore se tenaient dans les allées. Et alors que le bord du ring n'était plus qu'un trait continu de feu, on pouvait se demander ce que deviendrait le reste des bougies. Ce ne fut que lorsque que l'on comprit que de petits sacs de papiers de riz se déployaient dans les allées que l'on put anticiper la suite. Les dizaines, les centaines, les milliers de bougies restantes s'élevaient à présent dans les airs, emplissant l'immense dôme de la salle de milliers d'étoiles éphémères. Au même moment, de synthétiques flocons, points diffus cotonneux, étaient lâchés par les machinistes du haut du toit. Ils se déversaient sur les spectateurs, maculaient leurs épaules tandis que s'élevaient les lanternes.
Le feu montait, la neige descendait.
La chaleur s'élevait, la froideur sombrait.
Dualité étrange ainsi mise en image des deux participantes qui allaient suivre.
Alors que la musique finissait, Apsen esquissa un sourire, une goutte de sueur perlait sur son front.
Comment prendre la parole désormais ? Il aurait aimé prolonger ce moment un peu... juste un peu... Mais tout cela n'était pas à propos de lui, mais des deux candidates qui s'apprêtaient à entrer sur scène. Deux grandes dames qui lui avaient fait l'honneur de participer et qui avaient eu la malchance de tomber l'une contre l'autre.
Mesdames et messieurs... L'amour et la passion va se déchirer ce soir. Les amantes de toujours, ces femmes qui ont vécu tant de vies et de galaxies, ce soir vont s'opposer pour votre divertissement. Tremblez pour elles et ressentez l'épreuve qu'à été leur préparation de ce moment redouté.
A ma droite, l'espionne devenue folle. La multiple et complexe, la belle et l'ingénue, Harleeeeeeyyyyyy Quiiiinnnn !!!
A ma gauche. Elle ouvrira ce match crève-cœur. Nous connaissons sa sœur jumelle Olorin, mais pour nous une inconnue encore en Unité. La ravissante et fougueuse RuuuuBBBYYYYY !!!
Cdt. Olorìn...
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11/11/1019 ETU 17:41
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Dans les coulisses, Ruby était vautrée dans un des fauteuils de sa loge, à regarder passer les différents concurrents sur un petit écran retransmettant l’émission. Et tous avaient un très bon niveau, la faisant douter sur sa propre prestation. Même Mediagarde arriva à la surprendre par la qualité de son texte. Puis un léger coup fut donné à la porte de sa loge.
« Dans 15 minutes. »
La jeune femme soupira, se leva et entreprit de se changer.
Dix minutes plus tard, la commandante était prête à entrer, attendant qu’un technicien lui donne le signal de départ. Dans cette attente, son regard survolant les spectateurs, un mouvement tout en haut d’un des gradins attira son attention. Elle saisit les jumelles pendues au cou d’un des régisseurs présents non loin, et tira sur la sangle, faisant taire d’un geste les protestations de son propriétaire.
Tout en haut, quelques spectateurs retardataires prenaient place derrière le public. En costume et l’air pas tibulaire mais presque, Ruby reconnut sans peine les miliciens issus de la civilisation d’Olorìn, sans doute envoyés par Aegnor. Elle en repéra un, puis deux, fit le tour de la salle du regard et en trouva une vingtaine. Sans doute venus exprès pour elle. En tous cas, peu de chances qu’ils soient là pour le show…
La magicienne lâcha les jumelles et sourit. Après tout, puisqu’ils voulaient du spectacle, elle allait leur en donner. La salle s’éteignit et la magicienne se concentra sur le ring. Qu’est-ce qu’Aspen avait pu inventer pour les présenter ?… Lorsque les premières notes se firent entendre, Ruby  se concentra sur le chanteur au milieu du ring. Magnifique voix grave, belle prestance… Faudrait peut-être qu’elle tente de trouver sa loge après le spectacle… Mais tout cela ne lui disait pas où se trouvait Aspen.
« Pardon, Madame... »
Elle se retourna, prête à enguirlander l’impolie qui la dérangeait juste avant son show et précisant que c’était Mademoiselle (ç’en devenait pénible…), mais ne vit rien. Il lui fallut baisser la tête pour apercevoir un bout de chou lui arrivant à la taille, blondinette à la natte appliquée, et piétinant sur place de trac.
Le tableau toucha la magicienne et elle se rangea sur le côté sans un mot, laissant la file de gosse passer devant elle, chacun tenant sa bougie consciencieusement. Elle suivit la procession des yeux lorsque son regard tomba à nouveau sur la scène, un peu plus illuminée que tout à l’heure. Elle reconnut enfin Aspen. Et retrouva la parole.
« Bordel... »
Les lèvres entrouvertes, figée dans son costume trois pièces, Ruby n’arrivait pas à détacher les yeux de la scène qui s’offrait à ses yeux. Des serpents de lumière descendant les escaliers, convergaient vers l’artiste qui captivait toute une salle par la simple émotion transparaissant dans sa voix.
Comme tout le monde, elle suivit les bougies qui s’envolaient vers le plafond, d’où se déversaient des milliers de flocons.
Puis la voix s’éteignit, et celle que tout le monde connaissait retentit dans le micro.
Aspen l’appelait. C’était son tour.
Va passer après ça, toi…
Elle souffla un bon coup, ferma les yeux une demi-seconde et fit le premier pas. Celui qui coûtait le plus.
Vêtue d’un costume noir masculin ajusté à ses formes, elle pénétra dans l’arène d’un pas sûr, retrouvant la confiance dont elle avait besoin et qui l’avait abandonnée un temps pendant la féérie précédente, la tête haute sous son chapeau noir. Elle rejoignit le centre du ring en quelques enjambées, ses pas crissant sur la fausse neige tapissant la salle, embrassant du regard la foule massée sur les gradins. Un sourire fleurit sur son visage.
En pénétrant sur cette pseudo scène, elle constata avec plaisir que les musiciens étaient déjà là et n’attendaient plus qu’elle. Elle posa une dernière fois son regard mauve sur les membres du public, adressa à tous un grand sourire et chaussa des lunettes noires. Elle balaya d’un ample geste du bras le plateau et la neige fut comme soufflée, débarrassant l’espace du moindre flocon. Un discret mouvement de la main, et la batterie commença son morceau. Deux hommes vêtus de noir comme elle la rejoignirent sur scène au rythme de la musique. Une courte chorégraphie suivit, terminée par un salto de l’un des deux danseurs, ceux-ci terminant au pied de Ruby, debout et droite comme un i.
Le tout devant une salle silencieuse et sans réaction. Après le show d’Aspen, cela était peu étonnant. Après une telle intensité émotionnelle, elle devait juste faire kitsch…
Les trois artistes se regardèrent dans un silence gêné. Ruby était légèrement décontenancée, s’attendant à une réaction plus enthousiaste… Elle se tourna vers les musiciens, et d’un signe de tête leur fit signe d’enchaîner. Puis à voix basse, elle donna la mesure de la manière la plus classique qui soit…
« One, two... One, two, three, four... »
Et la musique redémarra de plus belle, les éclairages s’intensifiant d’un coup. Les deux danseurs repartirent de chaque côté de Ruby, celle-ci s’avançant à l’avant scène, prenant enfin la parole.
« We're so glad to see so many of you lovely people here tonight, and we would especially like to welcome all the representatives of Aegnor' Law Enforcement Community who have chosen to join us here in the Floston Paradise Palace at this time. We do sincerely hope you'll all enjoy the show, and please remember people, that no matter who you are, and what you do to live, thrive and survive, there are still some things that make us all the same.
You, me, them, everybody, everybody. »
Les deux danseurs jusqu’à présent muets, prirent le relais et la place des chanteurs, tandis que Ruby se mettait en retrait et suivait parfaitement leurs quelques pas de danse, les accompagnant également d’un harmonica chromé qu’elle avait fait apparaître de nulle part. Après quelques couplets, les hommes en noir revinrent à l’arrière scène tandis que Ruby reprenait la parole.
« You know people when you do find special somebody, hold that man, hold that woman, love him, please him, squeeze her, please her, signify your feelings with every gentle caress, because it's so important to have the special somebody to hold, to kiss, to miss, to squeeze, and please ! »
La magicienne se tut, revenant près des musiciens, les accompagnant elle-même à l’harmonica et laissant les deux chanteurs terminer leur chanson. Elle ne les rejoignit que vers la fin, pour exécuter quelques pas de danse avec eux, et tous trois finirent un genou en terre, tête baissée et main sur le chapeau. Les lumières s’éteignirent également, laissant la salle dans le noir complet, excepté le rond de lumière sur la commandante et ses deux comparses.
Elle se leva, et adressa un sourire épanoui à la salle, tout en faisant quelques pas en avant, le rond de lumière la suivant et laissant les deux chanteurs absorbés par le noir.
Sa voix retentit à nouveau, grave et chaude, dans le silence revenu, tandis qu’elle rangeait ses lunettes noires dans la poche de sa veste.
« Et tout ça tombe très bien parce que j’ai des tonnes d’amour à revendre. »
Elle ôta son chapeau et l’envoya voler dans le public, secouant légèrement la tête et passant une main gracile dans ses cheveux. Une cascade rouge se déroula sur les épaules de sa veste noire.
« Alors, j’en profite, j’en distribue un max autour de moi. »
Elle enleva sa veste d’un élégant mouvement d’épaules et la tint d’une main légère.
« Et ma régulière me fait tout un flan pour ça. »
La veste se dématérialisa dans les airs.
« Alors, je sais que tu m’écoutes Harl’, et ce message s’adresse à toi. Tu d’viens méga chiante, Choupinette. »
Un simple claquement de doigts et ses habits masculins disparurent progressivement, laissant apparaître dessous une robe moulante, d’un rouge légèrement plus foncé que celui de ses cheveux. Descendant jusqu’aux chevilles et fendue haut sur la cuisse, de fines bretelles nouées derrière la nuque, la tenue la magnifiait et mettait ses courbes en valeur. Juchée sur de hauts talons, elle continua sa harangue.
« T’es dev’nue hyper coincée du cul, et j’t’ai connue plus libre que ça. Sors un peu la tête du trou où tu l’as foutu (et c’est une image, hein…) et amuse-toi plutôt avec moi, merde. Parce que j’te jure qu’tes scènes commencent à m’les briser (et c’est une image aussi…). »
Elle se tourna vers les musiciens, invisibles dans le noir, et leur adressa un clin d’œil.
Le signal de départ était donné, et la batterie fit retentir ses premières notes.
« J’fais qu’m’amuser, prendre du plaisir, mais... »
La musique s’intensifia et Ruby commença à chanter, tête levée, et regard plongé dans celui de son public, accompagnée par quelques guitares électriques.
« Faut’ à tant d’amour présent en moi
Harley, ma puce, tu d’viens lourd’ !
Léger sourire complice...
Toujours à traquer mes émois,
Aux cris d’mes sens, tu es sourde.
Elle balaya la scène d’une main.
« Et tes cris n’ont sur moi aucun sens, tu l’sais bien...
Mais contre mes jouissanc’,
J’ai lutté en vain !
Elle avait baissé les mains, les avaient fermé en poing...
...et les ramenaient maintenant devant ses yeux, ouvrant lentement les mains...
« Tant de pouvoirs au bout des doigts,
...observant ses doigts qui prenaient une teinte rougeâtre.
Et la luxure suivant tous mes pas,
Tu le savais, qu’mes sentiments,
F’raient ton tourment.
Ruby abaissa brutalement les mains, et les lumières jaillirent dans la salle, remplaçant d’un coup l’obscurité à laquelle tout le monde s’était habitué.
« Libérée, Délivrée,
J’existe pour en profiter !!
Elle releva les mains, paumes tournées vers le ciel.
Libérée, Délivrée,
Harley, faudrait t’dégivrer...
Un sourire mutin aux lèvres, les pupilles mauves pétillantes, elle tourna lentement sur elle-même, embrassant chaque regard que ses yeux croisaient...
« Je compte bien, pleins de lits, visiter.
Viens me retrouver...
L’amour est pour moi
Le prix de la liberté.
Elle regagna le centre du ring...
« Le nombre de mes conquêtes
Devraient pas te faire peur.
...dont la partie centrale s’éleva lentement.
Quels que soient leur sexe ou leur tête,
C’est toi qu’j’ai au fond du cœur.
« Lâche-moi la grappe, ne t’en fais pas,
Quoiqu’je fass’ notr’ amour survivra.
La plate-forme s’arrêta.
Ta jalousie ne sert à rien...
Lâch’-moi, putain !!!
Elle éleva les mains à mi-hauteur et tout en chantant...
« Libérée, Délivrée !!
...deux jets de flammes jaillirent de ses paumes, s’enroulant autour de la salle...
Le plaisir te prend dans ses bras.
...prenant la forme de deux amantes entrelacées...
Libérée, délivrée,
...tandis que deux boules de flammes continuaient de danser au creux de ses paumes.
Surtout ne râle pas.
Elle suivit des yeux l’étreinte passionnée des deux silhouettes louvoyant entre les lanternes japonaises, sans pour autant y mettre le feu, mais les ravivant au contraire à leur passage
Oui, c’est ça !
Son sourire s’épanouit.
Dépêche-toi !
Offre-toi un extra…
Elle referma les mains l’une contre l’autre, fusionnant entre ses doigts les deux boules ardentes qu’elle garda au creux de ses paumes réunies, tandis que les amantes de flammes disparaissaient dans une dernière étreinte.
« Faudrait te décoincer, ouvrir ton horizon.
T’étais beaucoup plus délurée au début d’notre liaison...
Léger clin d’œil.
Maint’nant au moindre écart je me fais engueuler.
La colonne au centre du ring commença à redescendre...
Je ne changerai pas,
Alors me fais pas chier !
...puis arrivée tout en bas…
...et tout en chantant une dernière fois le refrain...
« Libérées, Délivrées,
...la jeune femme tourna sur elle-même, paumes ouvertes, deux geysers de flammes illuminant la scène.
Désormais ensemble on peut s’marrer.
Tout autour du ring, des feux de bengale se déclenchèrent au rythme de sa rotation.
Libérées, délivrées,
On va pouvoir flirter !
On y va !
Vers des nuits emplie
De sensuelles douceurs…
Toute la scène, ainsi que les gradins, étaient illuminés par les flammes produites par Ruby.
L’érotisme est pour moi le seul sel de la vie. »
Lorsque la dernière note retentit, tout s’éteignit d’un coup, feux de bengale, flammes et projecteurs, laissant la salle dans l’obscurité la plus totale.
Puis la lumière revint peu à peu, mais la scène était vide. Les musiciens avaient disparu, Ruby également, ne restaient dans l’air qu’une odeur d’ozone et une légère fumée douceâtre, seules témoins de son passage sur les lieux.
Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981

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12/11/1019 ETU 04:30
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Oups. Difficile de passer après ça. Surtout après ces derniers mots. Harley utilisa ses mains pour s'aérer et chasser de son esprit les images qui lui venaient en tête. Son visage était rouge, un mélange de colère et d’excitation. Quelques secondes plus tard la jeune femme se décida finalement à avancer vers la scène d’un pas décidé. L’infirmière était vêtue d’un hoodie rouge et noir ainsi que d’un jean moulant. Ses cheveux blonds étaient cette fois-ci détachés et tombaient le long de ses épaules. Finalement la jeune femme atteignit le centre de la scène. Elle fit signe aux musiciens de commencer leurs musique et attrapa le micro pour elle-même, bien qu’elle attendit 20 bonnes secondes avant de commencer à chanter.
Eh bien voici déjà mon premier problème :
Tu sais très bien que je t'aime,
Comment tu veux, j'te joues des tours ?
Franchement continue à tout faire pour.
Mais sérieusement les gars,
Vous pensiez vraiment que j'allais rater ça,
Juste pour finir plantée là,
Et vous laisser admirer les dégats ?
Eh bien j'ai une bonne nouvelle pour vous !
Harley est là pour vous traîner dans la boue !
Mon flow est tellement sublime,
Qu'il fait que des unanimes.
Ici c'est moi qui fait la loi.
Parce que regarde toi,
T'es juste une p'tite magicienne,
J'me demande quand même,
Pour que malgré mes deux gros atouts,
Tu leurs fasse des yeux doux.
Je te vois déjà en train de baver,
Mais c'est déjà terminé.
Je suis Harley,
Reine des forfaits.
Oh et fait peu connu : dope du micro !
A côté t'as l'air d'un gros charlot !
T'as la force de bouger les objets,
Moi je fais tout ce qu'il me plaît,
J'suis la véritable incarnation du mal !
N'en déplaîse à tous ces mâles.
Toi t'es occupée à tes petits tours,
A faire du feu pour mettre au four,
Pendant que je moi je vais festoyer,
A écraser le roi sur l'échiquier.
J'ai détruit les galaxies,
Tandis que toi sous le lit,
Tu te caches d'un insecte inoffencif,
Qui n'est pas du tout aggressif.
J'ai une liste longue comme le bras,
Alors que toi t'as fais quoi ?
T'as donné des discours jusqu'au trépas,
Du coup c'est ça... ton exploit ?
Stop, me fait pas rire !
J'ai même pas réussit à sourire !
C'est bien moi la reine,
De toute cette haine.
Je dance, je virevolte,
Comme une désinvolte !
Il n'y a aucune raison de continuer,
Parce que ce combat est terminé.
Ni une, ni deux, la jeune femme qui s'était déplacée tout du long de son show se retrouvait à seulement quelques pas de la sortie. Elle jetta le microphone dans la foule en signe de cadeau et elle espérait intérieurement à toucher la tête d'Aspen. Malheureusement elle savait ses espoirs vains. Finalement Harley se dirigea vers la sortie.

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