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Cdt. Lyrwö Koha
Respect diplomatique : 20 09/12/1019 ETU 04:20 |
Score : 7
Détails
*Accoudé a une épaisse rembarde en haut de la tour dëgraukayoo , Lyrwö avait les yeux absorbé dans la lecture des graphiques du jour plus que dans la contemplation de la complexité de l'architecture zwzertaienne qui n'avait vraiment aucun sens, et c'est ce qu'il appréciait en temps normal. Cet amas sans charme et compact de monumentale bloc de béton imbriqué s'étendait sur des milliers de kilomètres depuis qu'ils s'étaient éveillés, et la vitesse d'expansion de cette difformité était exponentielle. Le grand soleil était rougeoyant ce soir, occultant complétement son frère dans une lumière orangé qui rendait le ciel d'un rouge ocre, strié de jaune. Au bout de plusieurs longues minutes, il sembla détacher son esprit de l'appareil et releva enfin les yeux, les posant quelques instants sur le paysage avant d'exploser l'engin dans un geste parfaitement controlé. Le fracassant a ses pieds et le faisant rebondir par dessus la rembarde dans une chute de plusieurs centaines de mètres. Semblant tout a fait maitre de ses émotions il se tourne de quart, un coude posé tandis que l'autre fouille dans la poche de sa veste, a la recherche d'un gros briquet de metal armé d'une pierre noire qu'il actionne avant d'en porter la flamme a sa gueule. Après quelques taffes, il se tourne vers le centre de la terrasse qu'il fixe quelques instants, avant de s'y diriger pour tirer un des fauteuils disposé autour d'une lourde et basse table en marbre noir posé sans aucune raison sur cette improbable terrasse carré au sol orné d'un H blanc refletant l'orangé du ciel. Plusieurs vases de cristal contenant des liquides ambré trône dans un meuble a roulettes en bois sur le coté de celle ci, et lyrwo se sert un verre de l'une d'elle avant de s'afaller, l'air las* Cette impulsivité ne te quittera jamais mon ami. Me titille pas avec tes conneries de rhétoriques frérot. J'ai plusieurs dizaines de décades au compteur maintenant, et t'étais bien content de la trouver sur la porte de Tannhäuser ma putain d'imp... *Il laissa passer de longues secondes puis bu une gorgée avant de reposer le verre et de taper la cendre sur la table* Excuse moi, j'ai toujours détesté la vitesse lumière, chaque fois ce truc me fous les nerfs. Puis me coltiner 25 putains de bidasses pire que des groupies, tu les aurais vu, pas un seul avec des tripes. Des autographes qu'y voulait... Y z'ont tous gagné 8 ans sur pläindtroo a aller casser des cailloux, ça va les endurcir. *Il tire une longue bouffée, puis, la recrachant vers le ciel, il y pointe le doigt, penchant la tête vers son interlocuteur* Je sais. Je m'en occupe. Maintenant, on devrait rentrer, j'entend les faiseurs de monde arriver, cette éphémère paradis va finir imbriquer sous 1329 tonnes de béton d'ici quelques heures et j'ai pas envie d'être là... Faut ramener les bouteilles, et d'ailleurs, ce monde n'en a plus pour longtemps j'crois, l'autre con en blouse blanche dis qu'l'orbite va finir par s'modifier avec nos conneries et que d'façon c'est bien fait pour notre gueule parcqu'il sait qu'on les ramenera pas et qu'on les fait trimer pour rien, qu'y a même pas de grand horloger ahah qu'y sont cons. Et qu'toi d'façon tout l'monde sait qu'tu veux nous faire sign... Ta gueule.
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