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Cdt. Aspen Vegas
Respect diplomatique : 339 11/12/1019 ETU 14:52 |
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Score : 13
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Floston jouissait de son faste et de sa démesure. Léthé s’était suicidée en direct, mais sur Floston la vie continuait. La Capitale avait échoué dans les mains d’Alexia pour quelques heures plus tard être reprise par Alderak, mais sur Floston, la planète qui ne dort jamais, rien n’avait changé. Le possesseur de la cruelle Capitale semblait en rade financière au point de demander 13 leems à tout le monde, mais sur Floston l’argent des jeux et des casinos coulait à flot : rien n’avait changé. Rien… ou presque…. Parce que Floston c’était fait pillé, et du genre violent (cf lien). C’était Gros le Tarba qui était à l’origine de l’affront : il avait son acolyte Sale pour faire le sale boulot. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fut moche. Enfin c’était Sale qui avait fait ça moche. Un gosse, un pauvre stagiaire avait été trouvé ouvert en deux de la tête au nombril parce que… juste parce que : une sale affaire. Mais dans quel monde vit-on ? Un monde d’hypocrisie et de faux semblant, voilà dans quel monde avait dit Marine à la suite de cette attaque. Alderak : on nous gonfle toujours avec cet Alderak. Mais jamais il n’a touché aux moindres cheveux d’un habitant de Floston, jamais il n’a ouvert un gosse en deux de la tête au nombril. Le chaos et la peur s’était infiltré par Tarba, par le voisin systémique co-natif avec qui l’on aurait au contraire dû s’entendre. Ce même Tarba qui était le premier à gueuler que j’a n’a plein l’cul (cf lien) quand lui-même se prenait une attaque d’un autre. Hypocrite de merde était son slogan : il se l’appliquait très bien. Aspen Vegas n’avait pas été vu depuis son émission en direct de la Capitale, mais tous savaient où le trouver : il était simplement chez lui, à la recherche de nouvelles idées, parce que oui… maintenant on fait quoi ? Il n’était pas sorti de son appartement privé depuis plusieurs jours, et si Marine savait qu’il y avait là-dedans suffisamment de vivres en tout genre, légaux et illégaux, pour tenir une vie, elle doutait d’une présence féminine sur les lieux, et cela ne la rassurait pas. Aspen sans koutchi, c’était comme Dora sans Babouche ou Alderak vous offrant la Capitale, voilà qui était intriguant. Show must go on comme elle disait : elle avait donc bossé dur sur la suite du Clash for Cash jusqu’au jour de l’attaque. Ce fut le déclic qui la poussa à aller le chercher et l’extirper de force de son antre. Il était temps de faire un point avec le présentateur vedette sur la situation, et accessoirement de retrouver son regard qui se pose sur elle et qui la faisait trembler d’envie rien que d’y penser. Elle avait donc la pinède on fire autant que la boule au ventre lorsqu’elle toqua à la porte du présentateur. M. Vegas ? …. Silence … M. Vegas ? Il y a eu une attaque… Il faut que je vous parle. Mmmhh Marine ? (la voix semblait hésitante). Heu… Awww-wwwaaiiiii… heu…. Je suis au courant là oui. Heu… mais je suis occupé là… C’est green, tu repasses plus tard ? Mais M. vegas ? Hum… Je mange une glace là… Bruit étranges... Heu… j’ai fait de la gym… ahhh heu bah oui non… du koutchi !! Vegas semblait ailleurs… mais les excentricités du présentateur n’étaient plus à présenter. Bon… Il faut que l’on parle de cette attaque…. On le rase le type ? Tu as avancé sur la préparation de la suite du C4C ? Marine fut surprise du changement brutal de sujet du présentateur. Que se passait-il derrière cette porte ? Le C4C, oui… J’ai avancé. Avec Léthé et Raynes disparus, il nous ne nous reste plus que 4 demi-finalistes là. On pourrait peut-être s’y mettre à cette demi-finale d’ailleurs ça ferait du bien au moral de tout le monde non ? J’avais pensé à 10Ma de leems pour les gagnants du tour t’en penses quoi ? Pas de réponse… Bon… bah j’y vais alors hein... Je repasserais pour en parler. Je vous glisse l’affiche que j’ai fait faire sous la porte, vous me donnerez votre opinion d’accord ? Pas de réponse… (lien vers l'affiche glissée sous la porte*) Bon, j’y vais hein ? …. Bah je pars alors… voilà, je pars… Marine eut le fantasme d’une porte qui s’ouvre, d’un Aspen chaud comme la braise lui faisant des choses que lui seul savait faire. Mais visiblement ce n’était pas pour tout de suite. Heureusement son vrombi3000 l’attendait à la maison : 535 leems sur GalacZon.com, voilà qui avait été très bien investi ! * HRP: Un très grand merci à la personne ayant fait l'affiche : elle se reconnaîtra !
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Cdt. Aspen Vegas
Respect diplomatique : 339 12/12/1019 ETU 23:07 |
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Score : 8
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Une heure plus tôt, aux abords de la propriété d’Aspen Vegas, deux individus masqués rodaient… La propriété était entourée d’un haut mur de terre jaune, de celle qui accroche le soleil et resplendit de reflets roux. Le mur bordait un parc, dont la verdure et la luxuriance n’avait nul pareil. Par ici un arbre exotique comme l’on en trouve que sur Taboon. De ce côté une espèce endémique des hautes montagnes de Gnüll. Et là, juste là, un petit géranium. Bien-sûr, il faut vous l’imaginer tant l’image n’est pas aisée, mais c’est un parc où l’on est bien. Un de ceux qui rafraichissent en été et l’où l’on vient s’emmailloter d’une laine pour lire les soirs d’automne. Le haut portail de fer forgé dessinait les lettres V et G sur chaque montant : impossible de douter que l’on était là chez Aspen Vegas, le présentateur vedette de Floston Paradise. Si les deux individus encagoulés avaient poussé délicatement la grille, ils se seraient aperçus qu’elle n’était pas verrouillée. Mais comment pouvaient-ils le savoir eux, experts en infiltration de site protégé, que l’on engageait habituellement pour les missions à haut-risque. L’idée ne les avaient même pas effleurées tant ils avaient trouvé ce mur risible. Un peu d’équipement, leurs années d’entraînement dans les forces spéciales ainsi que leur petite stature leur avait permis de franchir l’enceinte sans aucun mal. Arrivés à la porte d’entrée de la demeure, ils découvrirent une lourde porte sertie d’or. Habituellement, tout le matériel nécessaire aurait été un petit outil de crochetage. Mais après 10 minutes d’essais intenses, le premier individu dut abandonner : il n’avait même pas trouvé la première goupille du cylindre. OK, on est chez un pro, dit-il… Le second membre de l’équipe sortit donc le grand jeu : crocheteur électronique à vibration par magnéto-induction quantique. Et comme tout ce qui avait quantique dans le nom, forcément, ça claquait comme truc ! Mais après 20 minutes d’essais intenses, le second individu dut lui aussi abandonner : la machine n’avait même pas trouvé le loquet de fermeture. OK, c’est du très haut niveau, dit-il… Ils sortirent alors un scanner 3D qui allait cartographier la surface des murs de la demeure. Le moindre rebord, la moindre moulure serait exploitée pour gravir la paroi verticale et trouver un point d’entrée par le toit, une fenêtre ou tout autre accès. C’est du moins ce qu’ils allaient faire lorsqu’une idée traversa l’un d’eux : il tourna délicatement la poignée et la porte s’ouvrit. Soit il est génial, soit complètement con pensa l’autre, mais le premier membre du commando lui glissa : dans un comX il a dit qu’il était pour le mélangisme des idées : faites le koutchi pas la guerre qu’il dit tout le temps. Un mec comme ça, ça ne ferme pas sa porte à une mélangiste qui pourrait avoir envie d’entrer. Silence, mouvement de tête, quelques signes de commandos du bout des doigts, les experts en missions hautement délicates avaient expertisé le terrain, décidé d’une stratégie et déterminé qui couvrait qui. Ils sortirent leurs armes, marchaient dos à dos mais de côté, et montèrent l’escalier de marbre central en direction des appartements privés de Vegas. ….. Ils repèrent les lieux ….. Ils montent …. Ils font une pause pour écouter les bruits environnants …. Ils arpentent le couloir jusqu’à la porte des appartements privés …. C’est un peu long certes, mais ce sont des professionnels aguerris : la précipitation peut vite faire foirer une opération comme celle-ci. Arrivés à la porte d’entrée de l’appartement privé, les deux intervenants des forces spéciales tendirent l’oreille… Aucun bruit semblait-il. Doucement, délicatement, l’un d’eux tourna la poignée de la porte : ouverte évidement, et ils allaient s’engouffrer lorsqu’un cri fort et guerrier les fit sursauter : Les deux intrus se plaquèrent aux murs, retinrent leur respiration, se regardèrent et se tinrent prêt à répliquer à quelconque garde du corps ou autre attaque…. Mais rien…. Vegas grommela dans la pièce d’à côté, et à nouveau plus aucun bruit. Le premier passa la tête : Vegas jouait à un antique jeu pour enfant, un truc sur un écran plat en 2D tout naze, son du casque à fond sur les oreilles, il avait dû arracher la prise du casque en sautillant sur son fauteuil. Quel matériel primitif ces vieux jeux… Comment ça pouvait les amuser se dit l’une des ombres noires qui avait repris confiance en leur opération. Les deux hommes s’approchèrent de Vegas par derrière, sans aucun bruit. Vegas ne semblait pas avoir conscience qu’il était sur le point de se faire attaquer : le premier assaillant cria pour le surprendre, tandis que le second fit tourner d’un demi-tour le fauteuil face à eux pour attraper Vegas.
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Cdt. Aspen Vegas
Respect diplomatique : 339 13/12/1019 ETU 20:19 |
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Score : 12
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(merci pour votre participation: voir résultats) Les deux hommes s’approchèrent de Vegas par derrière, sans aucun bruit. Vegas ne semblait pas avoir conscience qu’il était sur le point de se faire attaquer : le premier assaillant cria pour le surprendre, tandis que le second fit tourner d’un demi-tour le fauteuil face à eux pour attraper Vegas. Mais le fauteuil était vide. Seul le casque de son dépassait légèrement, retenu par une pile de coussins. A cet instant, tout bascula dans l’esprit des agresseurs qui comprirent que rien n’allait se passer comme prévu. Caché derrière la table basse, Aspen, assis au sol, donna un violent coup de toute la puissance de ses deux jambes, et la table vola dans les tibias des deux individus. On entendit un bruit sourd et un juron dans une langue inconnue. Le revirement de situation avait été si soudain. A peine le temps de comprendre ce qui s’était passé qu’Aspen était déjà sur pieds, détruisant le nez du premier, tapant au ventre le second. Il s’apprêtait à fuir, mais les deux membres des forces spéciales étaient surentraînés, et Aspen un peu rouillé par la luxure de Floston : ils encaissèrent très bien ces deux coups et étaient prêt à se battre. Comment un simple présentateur d’une planète de fête et de débauche pouvait leur tenir tête ? Simplement car ils n’avaient pas pris la peine de s’intéresser au passé d’Aspen et qui il était vraiment. Aspen Vegas, le présentateur excentrique à la peau chocolat, de son vrai nom Affoué Tshanza, était né dans la tribu des Madari. « Les derniers hommes non civilisés de Floston Paradise » comme les appelaient parfois dédaigneusement les embonpoints opulents des riches de Floston. « Les derniers entendeurs de silence » aurait-on pu traduire depuis sa langue maternelle. Floston était une planète qui ne dormait jamais, vivait au rythme du bruit de la fête et des lumières de la débauche. Les Madari vivaient dans les déserts, de rien ou presque, dénués de technologie moderne, du confort d’aujourd’hui et des attaches du monde matériel. Ils connaissaient le bruit de la nuit, la course des étoiles et l’art de la survie. A 15 ans, désireux d’un monde qui n’était pas le sien, Aspen avait fui la tribu et remporté un télé-crochet grâce à son talent pour la chanson. The sound of silence, voilà ce qu’il avait chanté en l’honneur de qui il était, lui qui connaissait le son du silence dans le monde de bruit de Floston. Une chanson qu’il n’avait plus chanté jusqu’à cette fameuse intro du C4C. Mais malgré sa voix, malgré son talent, malgré le concours et la gloire, Aspen n’était toujours qu’un enfant aux yeux des siens. Il était donc retourné quelques mois plus tard dans sa tribu suivre le rite d’initiation qui ferait de lui un homme. Au terme d’une initiation de 3 ans, Aspen avait finalement passé avec succès l’intégralité des épreuves. Il était formé à la survie, la chasse, le combat, la gestion de la peur et de la douleur. Le rite commençait par une épreuve d’endurance. Les jeunes étaient enterrés vivants dans le sable chaud du désert. Seul dépassait du sable la tête et de part et d’autre leurs mains. Durant une semaine ainsi à la merci du soleil, ils seraient interrogés par les anciens et les sages sur leur comportement, leur motivation, leur aspiration dans ce monde. Une fois par jour à intervalle régulier, les Gants du Sacrifice devaient être portés durant 10 minutes. Les chasseurs de la tribu avaient capturé au préalable des fourmis Paraponera dites balle de fusil, à la morsure réputée d’une douleur infernale. Ces fourmis étaient anesthésiées à la fumée et incorporées directement au tricot des gants, dards pointés vers l’intérieur. Imaginez seulement leur vivacité au réveil et leur envie de mordre lorsque le candidat enfilait les gants. 10 minutes suffisaient à subir une douleur que le Seigneur des Ténèbres lui-même aurait reniée. Ainsi bloqué dans le sable, il était impossible de se gratter, se débattre ou s’apaiser avant que ne reprenne au lendemain et pour les sept jours de la semaine la douloureuse épreuve. L’idée était de prouver sa virilité et sa domination sur les contraintes de l’enveloppe matérielle. A la fin de la semaine, les mains en feu, le ventre vide, n’ayant rien mangé et à peine eu droit de boire, les jeunes étaient emmenés pour un trek dans le désert. Une journée de marche éprouvante sans vivres, les yeux bandés, complètement désorientés. Parti à l’aube et arrivé à la tombée de la nuit : les anciens les menaient aux confins de leur monde, aux abords de la Grande Steppe. Là, le groupe devait survivre par lui-même et retrouver seul le chemin du village, chassant, dormant. Le but était de tester leur capacité de guerrier, de chasseur, mais aussi d’hommes de la nature et du clan. Ils devaient se soutenir, se nourrir, panser les plaies de leurs mains et s’organiser. On aurait pu penser l’ensemble fini, mais une fois le chemin du village retrouvé, les jeunes étaient conviés à une fête immense en leur honneur : on mangeait, on buvait, on dansait. Et surtout, il était venu le moment du premier koutchi de leur vie. Koutchi… Ce mot qui signifiait dans leur langue quelque chose de difficile à traduire, sensiblement « faire honneur à la femme maternelle ». Le jeune homme devait faire les corvées d’une jeune femme bien entendu consentante de la tribu qu’il affectionnait particulièrement. Il lui préparait ensuite un bon repas, une couche confortable et pour finir bien entendu il l’honorait d’un plaisir nouveau qui se devait d’être total pour elle. L’humilité et le respect des femmes était ainsi transmis, tandis qu’il était enseigné que les plaisirs de la chair leur étaient désormais autorisés. Ce n’étaient ni une honte, ni un tabou, ni un engagement d’aucune sorte. Au contraire : pour les Madari, le koutchi était un bienfait, un honneur désormais accessible que Dame Nature leur faisait. Si elle est satisfaite, la jeune femme offrirait à son amant d’un soir un bol de Nzuzi : une décoction de plante dans du lait et du sang de vache. Un breuvage hallucinogène qui ferait vomir, transpirer et expulser tout ce qu’il est possible d’expulser d’un corps. La purification du corps et de l’âme commençait tandis que l’aspirant à la majorité était embarqué dans la folie psychotrope d’un voyage intérieur qui durerait pour le reste de la nuit. Au petit matin, nu et sale, celui qui n’était déjà plus un enfant serait conduit au sommet de la Grande Falaise. Il se jetterait alors dans le vide, dans la seule oasis d’eau de cette partie reculée du monde. En sortant de ce bain, le voici propre et purifié, accueilli sur la rive par son père, sa mère et ses proches. Habillé d’un linceul immaculé le voilà qui était désormais un homme, un vrai. Aspen avait réussi l’ensemble de ces épreuves, et c’est en homme qu’il retourna à nouveau dans le monde fou de Floston. Il était désormais membre à part entière des Madari et respecté par eux en tant que tel. Il aspirait à poursuivre son rêve à lui, celui de sa vie. Un rêve de paillette et de bruit pourrait-on croire, mais aussi le rêve d’apporter de la joie, de la bonne humeur, du réconfort, du rêve et du rire, lui qui venait d’un peuple qui riait peu. Aspen était la passerelle entre deux mondes qui ne comprenait pas. Bien qu’aujourd’hui loin de sa forme d’autrefois, lorsque le casque s’était débranché en plein milieu de sa partie de jeu, quelques instants avant de se faire agresser, tout était revenu. Aspen avait entendu le son du silence, celui qui précède le danger. Et de ce silence il avait su que quelque chose clochait, qu’il n’était pas seul chez lui…. (à suivre…)
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Cdt. Aspen Vegas
Respect diplomatique : 339 16/12/1019 ETU 16:37 |
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Score : 6
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En un instant, Aspen avait compris ce qui l’attendait. Du silence, il avait déduit la présence de ses agresseurs. Il avait alors placé son casque audio au sommet d’une pile de coussin, fait comme si de rien était, et s’était caché sur la table basse. La suite, vous la connaissez : les trois hommes se retrouvaient en face à face pour un combat aux poings. Aaaahaaaaahaahaahaaaaaaaaaaaa respiration aaahahaaaaaaaaaaa ! C’était le cri le plus sur-aiguë qu’aient jamais entendu les assaillants. Désarçonnés, ils mirent une demi-seconde de plus à réagir, demi-seconde durant laquelle Aspen entama de les contourner pour fuir vers la sortie. Mais ce n’était pas assez : croche pied, Aspen tomba au sol. L’un des agresseurs se jeta sur lui pour tenter de l’étouffer tandis que l’autre préparait des serflex plastiques pour l’attacher. Aspen étouffait tandis que sa main droite tâtonnait sur le sol à la recherche de quelque chose à attraper… son casque ! De toute sa force, il l’éclata sur la tête de l’assaillant : ce fut suffisant pour réussir à se dégager. Clef de bras, le voilà qui contrôlait désormais l’un des individus et s’en servait de bouclier pour parer les coups du second. C’est ainsi qu’Aspen put se rendre compte de deux choses : leur odeur corporelle surprenant, pour pas dire qui pique. Et leur petitesse : ils étaient franchement petits en réalité. Le combat se poursuivait et l’un des agresseurs avait dégainé une arme : une sorte de taser qui immobiliserait Aspen pour de bon. Il allait tirer, lorsque quelqu’un toqua à la porte : c’était Marine (cf premier post). M. Vegas ? …. Silence … Les trois individus échangèrent un regard surpris. M. Vegas ? Il y a eu une attaque… Il faut que je vous parle. Le temps sembla s’immobiliser au milieu des coups de poings. Aspen ne voulait que Marine n’entre, de peur de ne pas réussir à se protéger et la protéger en même temps. Les deux agresseurs ne voulaient pas que Marine rentre afin que reste discret leur plan… et puis sait-on jamais si tout le staff d’Aspen était aussi formé au combat. En un instant fut tacitement conclut une sorte de trêve. Mmmhh Marine ? (la voix semblait hésitante) Heu… Awww-wwwaaiiiii… heu…. Je suis au courant là oui. Heu… mais je suis occupé là… Signe de la tête d’un agresseur en guise d’approbation. C’était ce genre de moment hallucinant où les trois hommes avaient d’un commun accord arrêté de se battre pour suivre un but commun : faire partir Marine. Un jeu de devinette et de mime s’engagea : l’un des agresseurs semblait suggérer des répliques à Aspen. C’est green, tu repasses plus tard ? Mais M. vegas ? L’agresseur avait imaginé la chose la plus crédible que pourrait faire Aspen : il mimait ce qu’il croyait être une demoiselle engagée dans un acte charnel, mais Vegas ne comprit pas… Hum… Je mange une glace là… Bruits étranges... C’était les deux agresseurs qui se regardaient… Mais il est con ?! Le second repris le mime : d’avant en arrière il bougeait son bassin, engageant de vigoureux coup de reins dans l’air. Heu… j’ai fait de la gym… Grimaces des deux hommes… un effort d'imagination Aspen ! ahhh heu bah oui non… du koutchi !! Soupir de soulagement… Bon… Il faut que l’on parle de cette attaque…. On le rase le type ? Tous trois se regardèrent… Elle ne lâchera pas l’affaire ? Change de sujet, mima un des agresseurs d’un mouvement rotatif de ses deux index. Aspen ne trouva rien d’autres qu’à dire : Tu as avancé sur la préparation de la suite du C4C ? Marine fut surprise du changement brutal de sujet du présentateur. Que se passait-il derrière cette porte ? Le C4C, oui… J’ai avancé. Avec Léthé et Raynes disparus, il nous ne nous reste plus que 4 demi-finalistes là. On pourrait peut-être s’y mettre à cette demi-finale d’ailleurs ça ferait du bien au moral de tout le monde non ? J’avais pensé à 10Ma de leems pour les gagnants du tour t’en penses quoi ? Pas de réponse… Tous haussaient les épaules… Quoi répondre ? Bon… bah j’y vais alors hein... Je repasserais pour en parler. Je vous glisse l’affiche que j’ai fait faire sous la porte, vous me donnerez votre opinion d’accord ? Pas de réponse… (lien vers l'affiche glissée sous la porte*) Aspen était toujours en joue du second. Le premier fit « chut » du bout du doigt sur sa lèvre. Bon, j’y vais hein ? Très doucement, l’individu se dirigea vers la porte d’entrée et jeta un coup d’œil à l’œilleton. Marine partait. Bah je pars alors… voilà, je pars… L’agresseur se baissa lentement, récupérant l’affiche du C4C. M. Vegas, je suis un grand fan vous permettez ? Aspen était toujours en joue, mains levées. Vas-y mais montre aussi. Surréaliste : l’agresseur déplia l’affiche et tout trois la contemplèrent et approuvèrent de la tête. Puis il sortit un stylo de sa poche intérieur de combinaison et dit à Aspen : signe. Doucement, Aspen prit l’affiche, s’approcha du mur et s’en servi de support il signa : « A mon agresseur masqué, Aspen » Puis d’un geste brusque il se retourna et lança le stylo à la gorge de celui qui tenait le taser. Ce dernier eu juste le temps d’un réflexe et tasa Aspen qui tomba comme une merde sur le sol. Blackout Le RP dont vous êtes le héros continue : https://forms.gle/DYxvdfxBvhBVaoCz5 ---- * HRP: Re-un très grand merci à la personne ayant fait l'affiche : elle se reconnaîtra à nouveau maintenant que l'on est dans le présent du précédent flash-forward !
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