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Cdt. Howard Karringan
Respect diplomatique : 207 20/01/1020 ETU 15:05 |
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Score : 12
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Partout sur Lemuria, dans le reste du secteur 3, et bientôt dans la plupart des secteurs, une annonce était parvenue dans toutes les villes. Cela faisait près de trois cycles, et des billions de jeunes travailleurs et travailleuses pouvaient avoir pris connaissance de cette nouvelle offre d'emploi, d'une campagne de recrutement sans précédent dans la galaxie : "Citoyens du secteur 3, Le gouvernement galactique à besoin de VOUS. En prévision du lancement du nouveau Conseil Galactique, nous avons besoin d'établir les conditions d'une gouvernance forte. C'est l'opportunité pour vous de mettre à profit vos compétences au service de l'avenir d'Unité : nous recrutons en effet les nouveaux agents de communication gouvernementaux ou "G-Com". Ces emplois de fonctionnaires sont exceptionnels : défrayés pour voyage dans toute la galaxie, vous serez les agents administratifs du nouveau pouvoir. L'application des futures lois votées au Conseil ne pourront se faire sans vous : sans le maillage que vous apporterez, l'administration ne sera qu'un mot. Grâce à vous, les lois votées pourront être appliquées partout et en toute circonstance. Pour Unité, pour le Conseil Galactique, votre engagement est attendu. Contactez sans hésiter le pôle 'G-Com' d'Unité" Rapidement, un nombre important de citoyennes et citoyens reçurent des uniformes et l'équipement de base de l'agent territorial "G-Com". Les plus diplômés d'entre eux partaient rapidement en direction de toutes les capitales galactiques des commandants d'Unité, prêts à représenter la loi chez tous les dirigeants et les aider à appliquer les futurs décrets gouvernementaux. Beaucoup de jeunes habitants trouvaient ici l'opportunité d'une mission nouvelle, d'un emploi qui donne plus de sens à leur activité. Petit à petit les nouveaux visages de ces jeunes agents font leur apparition, pleins d'espoirs et animés par un sens du devoir commun, ils revêtent les uniformes officiels et l'équipement technologique leur permettant de rapidement donner aux administrations locales les clés pour appliquer les politiques à venir. A la fois représentants du gouvernement et chargés du contrôle administratif, ils forment un réseau d'individus susceptibles d'incarner le pouvoir sans qu'aucun territoire... ou presque, ne puisse éviter la législation. Les hors-la-loi, comme leur nom l'indique, échappent à ce contrôle. La contrepartie est que l'accès physique ou holographique leur est refusé sur Newdeun. Lorsque la situation politique change, les dirigeants qui sont reconnus comme citoyens auront pour devoir de recevoir les agents gouvernementaux. Les nombreux candidats qui étaient les moins diplômés, ou ayant connu une longue période de chômage, reçoivent pendant plusieurs cycles une formation sur mesure. Howard suivait de son bureau les dossiers de suivi de cette nouvelle campagne. Le coût financier de tout cela était sans précédent, et il avait par ailleurs pris le risque d'en assurer la coordination avant même les résultats du référendum. La décision collective de porter le projet de gouvernance était donc un véritable soulagement. Il songeait désormais à ces millions de personnes, à ces fonctionnaires d'un nouveau genre, qui allaient bientôt sillonner l'ensemble de la galaxie et aller à la rencontre des administrations des différents commandantes et commandants. Le jeu en valait la chandelle, car c'est à cette seule condition que les décisions prises par les représentants désignés au Conseil Galactique pourraient s'appliquer. Mais progressivement, toute personne qui reconnaît l'existence du Gouvernement pourra à la fois profiter de ces initiatives et les consulter depuis le panel dédié. Dès lors le très vieil adage reprend du galon : "Nul n'est censé ignorer la loi". Pour autant, afin d'y parvenir il faudra convaincre la nécessité de soutenir le gouvernement, de gagner plus de légitimité pour pouvoir aller plus loin dans les marges de manœuvre données au Conseil Galactique. C'est désormais ce défi qu'Howard devait relever. Que le Conseil, la galaxie et toutes les volontés individuelles, devront relever, ensemble // HRP : Ce bref sujet vise à illustrer la mise en place de la nouvelle mécanique des "Décrets gouvernementaux" lors de la dernière mise à jour. Je vous invite si ce n'est déjà fait, à consulter le lien que Dieu nous a envoyé à ce sujet, pour mieux en saisir le fonctionnement : |
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Cdt. Grizb
Respect diplomatique : 19 22/01/1020 ETU 11:05 |
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Score : 10
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Grizb apparu sur un écran et pris la parole pour commenter la politique d'Howard Karringan. Il surveillait sa montre tout en parlant dans l'attente d'un évènement crucial pour la suite des évènements. Une gouvernance forte, des décrets qui touchent tous les commandants. Devoir renoncer au droit à la parole à l'Assemblée si l'on désobéit. Félicitations Howard ! Vous êtes, si j'ai bien compris lorsque j'ai lu rapidement les archives, le premier dans l'histoire des gouvernements galactiques à proposer ce genre de méthodes. Fermes, fortes, efficaces n'est-ce-pas ? Donnez un tant soit peu de pouvoir à un prétendu démocrate et il vous prendra le bras ! A moins qu'il ne vende la peau de l'ours, je ne me souviens jamais... Soudain la montre siffla et vibra, annonçant au lapin que ce qu'il attendait était enfin prêt. Il continua son allocution tout en versant le contenu d'une casserole dans un égouttoir, de l'eau qui bouillait encore quelques secondes avant ainsi que des spaghettis en tombèrent. La cuisson des pâtes était terminée. Pourriez vous me rappeler, puisque je viens d'arriver, en quoi vous êtes légitime à prendre quelque décision que ce soit ? De ce que j'ai compris vous n'avez jamais été élu, n'avez jamais conquis la capitale. Vous tirez votre pouvoir du hasard qui a bien voulu jeter son dévolu sur vous. Et vous parlez beaucoup trop. Pour ne rien dire. Pressez vous, agissez ! De mon côté je ferai ce qu'il faut pour ne plus entendre parler de ces sornettes dans mon petit coin de galaxie. En réalité je l'ai déjà fait il y a bien longtemps. Un bon quart d'heure voyez vous.
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Cdt. Howard Karringan
Respect diplomatique : 207 22/01/1020 ETU 12:03 |
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Score : 9
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Commandant Grizb, J'entends votre méfiance "naturelle", mais elle est dans le cas présent parfaitement injustifiée. Si vous avez pris le temps de lire les archives galactiques, alors prenez aussi le temps de lire ce qui a été voté récemment concernant le Conseil Galactique. Cela vous conduirait probablement à reformuler vos attaques, lesquelles pourraient être justes, tandis qu'elles sont en réalité mal informées. Je vais essayer d'apporter des précisions. Je ne suis en effet pas "légitime à prendre quelque décision que ce soit". Par conséquent, je n'ai pas pris la décision arbitraire de régner et d'imposer, selon mon bon vouloir, des décisions à tous les Commandant. Non, au contraire, j'ai délégué à Aube Niflheim le soin de réunir un Conseil galactique, composé de représentantes et représentants (et dont la composition sera évolutive - tout cela sera précisé bientôt), qui se chargera de mettre au débat (ici à l'Assemblée) un ensemble de questions, proposées par ces mêmes représentants. Dans ces conditions, tout le monde à droit à la parole. Il ne s'agit donc pas de "mon" pouvoir, mais de celui du Conseil Galactique, de l'ensemble des commandantes et commandants d'Unité qui souhaitent s'impliquer dans la vie politique et citoyenne. Vous y êtes donc convié également. Mon rôle actuel est simplement de veiller à ce que cette mise en place se déroule bien, à mener des consultations et à appliquer les décisions prises collectivement (et non pas quelque loi qui me passerait en travers de la tête). Enfin, concernant les "hors-la-loi", je n'ai rien inventé : cela fait longtemps qu'en décidant de se positionner de la sorte vos perdez votre accès à l'Assemblée. J'ai simplement choisi de le rappeler, pour les personnes qui souhaiteraient "désobéir" sans en connaître une des conséquences. Mais avant d'aller vers cette désobéissance et l'individualisme facile, peut-être ces personnes pourraient au moins prendre le temps d'exprimer leurs opinions, voir se positionner comme "Opposants", car oui tout citoyen a encore et aura toujours ce droit. J’espère avoir pu vous apporter les précisions nécessaires, et sur cette base, parvenir à poursuivre nos discussions plus sereinement. Je saurai en tous cas être prompt au dialogue, puisque visiblement vous aimez les choses qui vont vite ! Au plaisir, Howard Karringan.
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Cdte. Magicka
Respect diplomatique : 75 23/01/1020 ETU 14:58 |
Score : 8
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Bonjour commandant Grizb, Vous avez soulevé une remarque intéressante en mentionnant la légitimité du gouvernement à prendre les mesures qui feront le futur d'Unité. J'ai conscience d’être une commandante que l'on qualifierai de "jeune" tant ma connaissance de la politique à l'échelle galactique est neuve, mais grâce aux effort bienveillants de la Commandante Aube Niflheim, j'ose ici prendre parole pour soutenir le propos. En politique, il est connu de faire attention à ce que l'on dit, ce que l'on fait, sous peine de voir le moindre de nos propos décortiqués ardemment par le camp détracteur. Chaque faiblesse dans le discours et l'acte sont en effet des lésions dans le corps d'un projet, et il n'est pas inutile de rappeler qu'en matière d'ennemis, quand il y sont lésions, ils sont nombreux... Visiblement très amusée par ce trait d'esprit, Magicka reprit son discours : Nourri par cet démarche relevant du cas d'école, concentrons nous sur ce qui fait en définitive le cœur d'opposition du commandant Grizb face au gouvernement : La légitimité. Un concept que j'ai pu, en parcourant les nombreuses holo-archives de l'Assemblée, voir revenir comme une éternelle marée, sorte d'anti argument d'autorité, comme si la science et le politique devaient par les mêmes canevas etre déconstruit et remontés pour prouver une validité, une viabilité qui poserait problème dans l'argument. En effet, s'il est demandé de prouver par la méthode scientifique la véracité d'un théorème, en politique il est impossible de réellement anticiper le bien fondé d'un projet politique. Bien entendu nous avons les sondages, les statistiques, les prévisions d'experts (que je n'ai vu nulle part d'ailleurs dans cette Assemblée), mais comprenons vite et bien que nous ne pouvons pas user d'une méthode scientifique pour exprimer la légitimité d'un gouvernement. Les faits parlent d'eux même : oui, le gouvernement est tombé au mains d'Howard Karringan par un procédé hasardeux et dénué de toute logique scientifique. Mais. Mes correspondances récentes avec d'autres entités par-delà l'espace m'ont indiquées que ce processus ne s'est pas fait par un total hasard. Il y avait au pouvoir une autre instance, antérieure au Président Karringan qui avait souffert d'une opposition suffisante pour que la capitale tombe aux mains des opposants à ce pouvoir. Je n'ai que trop peu d'informations sur ce gouvernement de naguère, mais le fait parle de lui-même : l'opposition fut plus forte que le gouvernement. Voila qui devrait exciter votre nature contestataire, commandant Grizb, car vous trouverez là les germes de ce qui fait la stabilité du gouvernement en place : il est issu d'une révolution. Or, dans toute révolution, il y a des partisans, des opposants, et surtout, dans le cas qui nous intéresse, des figures fortes. Voyez vous ou je souhaite en venir ? Howard Karringan faisait parti de ces figures, de cette avant-garde qui osa prendre les risques pour s'opposer au précédent pouvoir. L'Histoire aujourd'hui lui donne raison, et vient conclure mon raisonnement : vous dites qu'Howard Karringan n'a aucune légitimité légale envers le gouvernement, et vous avez dans les faits, raison. Mais il a réussi avec ses alliés à obtenir une légitimité morale suffisante pour renverser le pouvoir du gouvernement, et ce, sans verser la moindre goutte de sang. Voila les faits. Je laisse chaque personne ici présente juger dans la balance de son coeur laquelle de ces deux légitimité est la plus pertinente pour l'avenir d'Unité. Merci de m'avoir entendue. |
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Cdt. Cap'taine Tarba
Respect diplomatique : 362 24/01/1020 ETU 03:42 |
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Oah. Ch't'arrête tout d'suite : nan. Nan, pas du tout. Nan. Genre violent comment tu t'gourres. Mais en vrai t'peux pas savoir pasque t'as pas eu l'même assès aux 'vén'ments qu'moi ou d'aut'. Mais comme j'veux pas faire l'vieux con d'paternaliste j'vas t'raconter 'pis t'en fais c'que tu veux. Moi ma concusion reste la même : l'Howard c'est un coup d'bol et rein d'aut'. Un coup d'bol qu'y s'avère qu'y l'avait un projet d'politique mais qu'on l'a découvert après. Pasque l'chang'ment d'régime précédent s'est pas fait pour un projet d'politique. En fait c'était même pas un chang'ment d'régime. C'tait un chang'ment d'individu. Au commenc'ment y'avait Cassandre. Mais Cassandre c'personne, c'est une statue qu'répète des trucs en bouque, 'pis é l'envoie un signal aussi et ceux qu'y l'reçoit y s'aperçoit qu'en vrai y sont pus tout seul dans l'nivers. Et comme Cassandre c'personne, 'lors y'a un connard qu'y s'est dit : "nan la vérité j'vais aller péta l'Capitale pisqu'é l'est à personne". L'connard qu'a péta c'qu'on n'appelle l'Capitale (l'panète d'l'Assembée en vrai) avant l'Howard, c'est l'Alderak. Et l'Alderak c'est un putain d'seigneur des ténèb'. L'genre de mec qu'plein d'gens z'avaient cont'lui soit d'la gniaque, soit d'la trouille, soit d'les deux. Un distributeur de douleur, une machine à souffrance, un automate à cruauté. T'm'étonnes qu'le mec, les gens y z'ont voulu qu'y gicle l'pus vite possibe ! Sauf que cureus'ment, l'Alderak... avait rein fait. 'Fin j'veux dire rein mis d'en place t'vois. À part la déco viteuf', en tout cas moi perso j'pas vu passer ni d'projet d'grand royaume d'les ténèb', ni d'la tyranie d'galattique, ni quoi. Même pas un p'tit discours ou quoi. 'Lors c'est p'têt' qu'y l'a pas eu l'temps hein, on sait pas, c'est toujours facile d'dire "ouiiiii mais l'espérieeeeence et pis l'bonzhoooomme et pis" allez ta gueule là, c'qu'y s'est pas passé t'peux pas l'certifiquer, c'tout, nique ta daronne là. Du coup y'a eu d'l'opposition et y l'a giclé, fin d'l'histoire. 'Fin presque, pasque ç'ui qu'a eu l'capitale, c'est... même pas l'Howard y m'semb' ? Ch'crois c'tait une meuf là 'vec une putain d'grande gueule qu'on aurait dit moi mais en pus polie, Alessia Nilsen ch'ais pas quoi. 'Pis que c'est c't'Alessia qu'y l'y a filé à l'Howard sans rein d'mander d'à personne. P'têt' que j'me plante, mais t'jours c'est-il qu'c't'Alessia là, ou l'Howard si j'me plante et qu'y l'a eue direct sans 'termédiaire, bah c'est tombé sur eux... à la roulette russe. Ça aurait pu tomber sur moi. Ou même sur quéqu'un qu'était pas d'opposant, genre un ou une neutre. Pasque c't'Assembée est zarbe et qu'y s'passe des trucs... chelous. Mais ça mont' une chose. Ton "avant-garde qu'y prend des risques", c'est du bidon. Y'a eu l'Deux-Museaux qu'a gueulé cont' l'Alderak, 'pis ch'crois l'Nahpokt, mais qui d'aut' ? Flemme d'chercher là tout d'suite mais à mon avis t'vas pas trouver grand-chose. Et même, seul l'Howard y saura m'dire s'il était opposant ou neutre à c't'époque ; et même s'y l'était opposant, y lui a suffit d'se positionner bien en silence quand y l'a senti l'vent tourner. En tout cas j'l'a même pas vu ouvrir sa gueule. Ton "renversement d'régime", c'est du bidon. Y'a pas eu d'régime. Y'a pas eu d'ouvoir. Y'a eu un mec qu'a foutu la trouille à tout l'monde par simp' contact du r'gard, et par réputation, qu'a rein mis d'en place, p'têt' par temps, p'têt' par désintérêt pour nos gueules. Et la trouille a conduit à changer d'personne d'manière 'tomatique et 'léatoire. Les voilà, les faits. T'piges mainnant pourquoi y'a c't'idée qu'le mec avant son vote d'mes couilles là y l'avait aucune légitimité ? Ch'comprends t'as envie d'à tout prix d'justifiquer un projet en quoi tu crois et la personne qu'y l'porte mais fais-le sans raconter n'import'nawak stplize. Pé sur toi. |
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Cdte. Magicka
Respect diplomatique : 75 24/01/1020 ETU 15:59 |
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De la surprise. La surprise de voir un tel être se voir ouvrir les portes de l'Assemblée, qui plus est pour y proférer un langage aussi primaire qu'exotique. "Voila qui est bien ma veine." pensa-t-elle. Magicka reprit donc la parole : Bien, bien, bien. Il semblerait que je doive faire preuve de pédagogie car un mâle a souhaité remettre en question mon argument sans chercher a en comprendre la portée. Un cas d"école qui relève, cette fois-ci, d'un autre genre. Tout d'abord, vous laissez entendre que je puisse entretenir une forme de vassalité avec Howard Karringan. Évidemment, une femme nouvellement portée au pouvoir politique se doit de chercher rapidement un mentor pour se faire chaperonner dans la vaste arène politique ! Car il est connu que la capitale ne fut pas entre les mains d'une dénommée Alexia Nielsen après que le renversement politique soit avéré. Je reprend vos propos, et d'ailleurs vous remercie de fournir les compléments d'informations qui manquaient à ma tête de linotte. Entre les tâches domestiques et la politique, je ne sais pas pourquoi je m'attarde sur des choses aussi futiles que la reconnaissance morale d'un gouvernement galactique ! Sachez que l'histoire m'a placée en ces lieux pour accompagner ce que je vois comme une formidable opportunité pour notre Galaxie. Qui ici peut se souvenir de son éveil sans éprouver le fantastique frisson d'un infini horizon de possibles qui s'ouvre alors que nos vaisseaux sillonnent pour la première fois l'espace ? Qui se souvient de ce premier rapport nous plaçant chacun à bord de notre centre de commandement, impérator, roi, président, théurge, magnat commercial ? Si chacun peut se choisir un rôle dans cette Galaxie, le mien sera d'accompagner les projets jugés pertinents et réalisables afin d'apporter le meilleur au plus grand nombre. Sachez aussi que nous n'avons jamais communiqué avec le gouvernement autre part qu'en ces lieux, appliquant le désir de transparence qui meut nos deux entités sur une même ligne. Ceci étant dit, gardez bien au chaud vos théories me plaçant comme une ingénue assistant à son premier concert de politique, et réfléchissons ensemble,merci. Pédagogie, ai-je dit. Je pense que votre vision des choses vient d'une approche trop genrée de l'Histoire d'Unité. Quand vous citez Alderak, Deux-Museaux, Howard Karringan, je citerai plutôt des figures de l'ombre, telles Louise Parcimonia, Shae, Sybille au voile noir, voire même Alexia Nielsen, qui fut la seule à réellement porter sa voix dans l'Assemblée. Je vous accorde que la parole possède son importance dans notre vaste univers, l'Assemblée étant la preuve matérielle de la puissance de cette parole. Mais l'acte, mon bon monsieur, l'acte impose sa marque dans le corps d'Unité plus que n'importe quelle envolée lyrique -si tant est que le lyrisme puisse vous toucher un jour-. Et il serait fallacieux d'établir qu'Alderak fut seul artisan de sa prise de l'Assemblée, que Deux-Museaux fut seul lorsqu'il proclama son opposition, qu'Howard Karringan fut l'unique fondateur du gouvernement naissant. Suis je en train de supposer que l'histoire véritable fut portée au final par des inconnu(e)s ? Peut-être. Mais je soulève un point important dans l'établissement de cette histoire : le mythe se forge par celui qui l'écrit. Et je questionne aujourd'hui celui qui cite Alderak, Deux-Museaux et Howard Karringan, alors que le Conseil est tenu par l'Impératrice Aube Niflheim, une commandante qui tôt encore, avouait son impuissance face à ceux qui voulaient la voir plier genou. Alors que les scores d'influences répertoriés par l'Assemblée placent Louise Parcimonia en tête de la Galaxie. Alors que le choix d'Alexia Nielsen de nommer Howard Karringan au gouvernement se révèle plus que porteur sur le long terme. Chacun voit sa définition de l'avant-garde, mais l'idée matricielle demeure que l'avant-garde se pose comme figure d'innovation, de refus de l'immobilisme et d'insoumission face à des schème sclérosés et dénués de toute actualité. En ce sens, Howard Karringan, et tout ce qui le précéda dans sa révolution, furent (et sont encore) des souffles d'oxygène pour Unité. Et je ne vois pas ce qu'un "commandant" peinant à redonner gloire à sa faction perdue puisse trouver à redire à cet élan nouveau. Je reste d'ailleurs disponible pour vous aider si vous avez besoin d'aide à ce sujet. |
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Cdt. Cap'taine Tarba
Respect diplomatique : 362 24/01/1020 ETU 16:42 |
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Woah. Woah, woah. La vérité jamais on m'avait fait passer pour un gros con d'macho d'merde pour gagner un débat, encore pus quand c'est même pas un débat mais une discussion. C'ma premère fois et ch'ais pas comment trop l'prend'. En fait j'le prends très mal pasque nul'part j'a r'mis en cause ta place, nul'part j'a r'mis en cause t'conviction, et nul'part j'a mis en cause l'fait qu't'es une meuf. Et faire com'si c'tait l'cas c'est putain d'misérable. Ton homme de paille c'est du foin... arh arh ! Chez moi dans mes vaisseaux on fait pas ça et on rigole pas 'vec ces sujets. On les z'appelle pas quand y s'agit que d'rhétoricage et d'débats d'idées, d'à moins qu'la condition d'meuf d'la personne é soit mise d'en cause pour la disqualifiquer. Pasque c'est grave et important. C'est bein pour ça que ch'te 'cuse pas d'classisme pasque ch'us un pirate, ou d'espécisme pasque toutes les meufs que tu cites c'est des z'humanoïdes. Et surtout, les concernées é t'ont rein d'mandé. 'Lors ch'ais pas si c'est com'ça qu'on fait chez toi sur ta panète mais t'arrêtes tout d'suite, t'arrêtes, hein ! T'portes l'sujet sur un truc que j'm'en fous, c'est pas d'ça que ch'cause. Tes concusions j'en n'a rà n'a bat', j'veux pas t'faire changer d'avis, et d'ailleurs j'a eu tort d'filer les meinnes. C'est pas un débat et mes z'idées sont nourries, pensées, pesées au poids d'mes principes et d'la valeur concrète d'ce genre de con'ries (gouvernement, tout ça), ch't'a pas d'mandé d'faire la maîtresse de 'cole, et moi nan pus, j'disais, j'veux pas t'faire changer ton avis. Tout c'que ch'fais c'est d'pointer qu'tes faits d'l'historique z'étaient faux pour qu'tu dis pas d'la merde. J'voulais 'porter des z'éléments concrets à ta réffexion, t'sais, com'ça s'passe quand des gens y discutent. Après si t'as envie d'avoir une histoire fausse, penser tes convictions 'vec des mythes putôt qu'des faits... bah t'es lib'. T'es lib' de pas ajouter d'trucs d'à ta réffexion, hein, c'est pas grave d'être une ignare. ... 'Fin si, quand c'est c'genre d'personne qu'y va participer d'au conseil, c'est grave d'être une ignare. |
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