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Cdt. Denior Actarii
Respect diplomatique : 672 16/04/1020 ETU 11:25 |
Score : 7
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« - Votre Sainteté, ça y est, la guerre a vraiment commencé, ils se battent pour le contrôle du gouvernement et la possession de la planète capitale. Que devons nous faire? - Crois tu que nous possédions des unités de combat en mesure d’empêcher quoique se soit Anthemis? - Mais sa Sainteté a bien d’autres moyens, Aetius. Nos armées ne sont rien. Sa Sainteté est le grand Denior. - Oui, je suis le grand Denior, et il est bien fatiguant d’être le grand Denior, bien fatiguant d’avoir eu raison et de ne pas avoir été écouté. Mais tel est mon destin, leur parler, leur parler comme au premier jour, leur dire des mots pleins de sens là où ils ne verront et n’entendront que des paroles et encore des paroles. Parfois je suis las de cette destiné bien trop lourde. Mais je suis un Guépard, un Samouraï. Je ne joue pas de mélodie en sous sol et je ne pleure pas sur les granges brûlées. J’agis en plein soleil comme un toubib, un professeur, tu as raison Anthemis, je vais agir non en aventurier mais en Casanova, un Casanova sur le retour peut être, usé sans doute, mais toujours présent et avec le soutien des euphoriens nous y arriverons parce que c’est Notre Histoire. Je proposerai à cette assemblée un traitement de choc, me confier le pouvoir pour les sauver. Pour l’instant allez prier et préparer mon vaisseau personnel, je me rends à l’Assemblée
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Cdt. Denior Actarii
Respect diplomatique : 672 16/04/1020 ETU 11:57 |
Score : 4
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Denior s’installa dans le peacefigther, dans son bureau, les photos de Prehm Abba, d’Athinéa et d’Alencadros à ses côtés. La bibliothèque lui donnait la sérénité nécessaire pour préparer sa prise de parole. Tant de questions restaient en suspend, quelle stratégie adopter, quels mots employer, quelle attitude adopter. Le projet politique était simple, mais tout ce qui est simple est compliqué à mettre en œuvre et il n’avait plus les moyens matériels et humains qui étaient les siens sur Espérance. Il n’avait même pas les moyens de vivre dans vivre dans un cadre matériel qui lui convienne. Son palais n’était à ses yeux qu’une bicoque pour lui qui dans un autre temps et une autre galaxie avait construit un Palais nommé Versailles, élever une muraille de milliers de kilomètres. Mais pourquoi fallait il que qu’il ait en lui cette ambivalence, cette délite qui le poussait à agir comme Gandhi, qu’il avait bien connu et à vouloir vivre à Venise qu’il avait tant chéri. Pourquoi aimait il la solitude à Mycénes et la foule bouillonnante sur les artères de Pékin. Mais ça c’était avant, il y a des milliers d’années. |
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Cdt. Denior Actarii
Respect diplomatique : 672 19/04/1020 ETU 17:41 |
Score : 3
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Les choses avaient passablement évolué depuis le départ de la Nouvelle Euphor, Optimisia. Denior avait ressenti qu’il devait s’adapter, sans doute était il temps mais il ne maîtrisait pas tout. Une grande partie de sa destinée lui échappait comme toujours et il se laissait guider mais cette fois, les signes étaient moins flagrants, lissant plus de place à l’interprétation, à l’improvisation. Pas sûr que cela soit pertinent se disait Denior, Il avait profité du voyage vers le lieu de la conférence pour se reposer mais à son réveil, sans pour autant être plus fatigué, il ressentait son corps de façon plus pesante. Bon, il n’avait plus 20 ans, c’est vrai et sa réincarnation avait eu lieu dans le corps du premier Denior un peu vieilli donc à près de 50 ans, si quand tu te réveilles tu n’as mla nul part, c’est que tu es mort. Donc Denior était bien vivant. Vivant mais bizarre. Pas mentalement, seulement physiquement. Mentalement, ce serait même beaucoup mieux car il était serein, apaisé, comme assuré de la présence de Dieu et de la force de son message. Mais côté corps, c’était un peu plus lourd. Enfin on verra bien, on interrogera le médecin au retour. il se leva et se rendit aux toilettes. Ses mains avaient un peu boursouflées, c’est sans doute le cœur. Je n’ai pas fait de long voyage galactique depuis 2000 ans tout de même. Après la satisfaction de ses besoins naturels, il alla machinalement se laver les mains et celui qu’il vit dans la glace lui expliqua tout: » Jean Paul, je suis dans le corps de Jean Paul. Ça fait combien de temps déjà. Alors, le message est clair. L’arrogance, c’est fini. La compassion, voilà le message. Et c’est reparti pour la souffrance physique mais bon, c’est pour la paix. Et puis maintenant, cela va s’implifier le costume » Votre sainteté, nous arrivons.
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