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Oeil pour œil

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Cdt. Olorìn...
Respect diplomatique : 599

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04/05/1020 ETU 12:23
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Une petite troupe de chasseurs furtifs atterrit sur le spatioport de la Capitale Galactique. Les sas s’ouvrirent et une petite troupe de personnages hauts en couleur en sortit. Certains portaient des blousons de cuir façon Hell’s Angels d’un autre temps, d’autres déambulaient sur des monocycles dont le cadre avait été peint avec des flammes, d’autres encore arboraient des maquillages de clowns outranciers. Des hommes, des femmes, des jongleurs et acrobates… Une vraie troupe de cirque. Représentant une petite quinzaine de personnes en tout.
La rampe du furtif principal se déploya, et Olorìn apparut en haut des marches, vêtue d’un tailleur mauve pour l’occasion et une canne d’apparat à la main. Un immense sourire accroché aux lèvres, elle descendit sur le tarmac, prenant son temps et admirant le paysage alentours, sa canne tournant entre ses doigts agiles.
Une fois au sol, la petite troupe hétéroclite se mit en branle vers l’Assemblée, guidée par la jeune femme.
*    *
*
Arrivés devant le bâtiment, un garde arrêta tout ce beau petit monde.
« Je vais vous demander de bien vouloir circuler, je vous prie.
- Nan, atta, t’as pas compris. Je suis Olorìn, commandante du secteur 1, et j’ai toutes les raisons du monde d’être ici.
- Je sais qui vous êtes, et je ne vous refuse pas l’entrée. Mais l’Assemblée Galactique n’est pas une plaisanterie, ni un chapiteau. Vos... gens, vont donc devoir rester à l’extérieur. Protocole oblige.
- Maintenant, c’est moi qui les mets en place, les protocoles. »
Le garde ricana.
« Avec tout le respect que je vous dois, je ne crois pas, madame, non.
- Mademoiselle, d’abord. Pis t’es mignon, tu sais ? T’as pas encore eu l’info, c'est ça ?... »
Au même moment, le garde porta une main à son oreille, regarda la commandante d’un air suspicieux et s’écarta de quelques pas. Il sembla avoir une brève conversation tandis que la jeune femme admirait les sculptures ornant la façade. Puis le garde finit par revenir, l’air contrit.
« Bien, maintenant que t’es au courant, j’peux avancer ? Avec mes gardes personnels ?
- Je suppose.
- Faudra faire quelque chose pour ton costume, mon grand. Tout ce noir, c’est d’un austère… Allez, viendez les gens. »
Et la commandante se mit en marche, suivie par ses quelques mercenaires.
*    *
*
Elle finit par arriver devant la salle de la statue.
L’engouement pour cette nouveauté était passé depuis longtemps et le nom de Cassandre n’était plus sur beaucoup de lèvres. Sauf peut-être sur celles du peuple d’Oriande, toujours transi devant la représentation divine, et dont le peuple patientait tranquillement et en bon ordre pour avoir la possibilité de toucher, qui un bout de pied granitique, qui le socle de l’imposante statue.
Un circuit avait été aménagé pour éviter les bouchons, et comme elle s’y attendait, Olorìn n’y vit presque que les sujets d’Éléonore.
D’un signe de la tête, elle indiqua à ses hommes de se déployer à travers la salle, ce qu’ils firent sous le regard intrigué et perplexe de quelques oriens occupés à admirer les splendeurs de la salle.
Une fois ceux-ci en place, la magicienne donna le signal. Et ce fut un concert de tirs de blasters au plafond. La foule paniqua et des cris retentirent.
C’est alors qu’Olorìn fit un signe pour avoir le silence et prit la parole.
« Ahi,  trestoute la gent ! Je vos mant de issir. La feste en iert fenie... »
Les citoyens regardèrent, surpris, la jeune femme. Éléonore se tourna également vers elle. Voyant le peu de réaction de la part des visiteurs, Olorìn haussa le ton.
« Ne entendistes a moi ?!!! Fors de çaenz !!! »
La salle commença à se vider doucement, tandis que la commandante s’adressait à ses sbires.
« Vous décampez aussi. Vous restez à la porte et vous empêchez tout ce beau monde d’entrer.
J’veux être seule. »
Puis, se tournant vers la reine, montrant d’une main la porte :
« Dame Éléonore... »
Et elle entreprit de la mener vers la sortie.

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