Cdt. Séphira
Respect diplomatique : 84 31/07/1020 ETU 13:58 |
Score : 3
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*encore sous la colére le seau d'eau jeté dans la chambre, Eli resta un instant surprit la bouche ouverte, devant un Babou debout sur ses jambes. Il parlait! il vivait! Et ce, malgré la fiole cassée! Il regarda faire Babou et s'approcha du lit ensuite quand celui ci tomba inanimé dessus. Le Séphirain était médecin chez les siens, il regarda les paupiéres de Babou, pris sa tension, et lui retourna une petite paire de giffles pour le réveiller.. Eli ne parla pas : il se contentait de geste : pas trés bavard la mâle aux oreilles pointus. Il observa le petit être d'un regard attendrit *
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Cdte. Yulia Ulan-Sternberg
Respect diplomatique : 85 31/07/1020 ETU 23:41 |
Message édité -
Score : 4
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« Faites place ! De l'air, de l'air pour le malade ! » La voix puissante d'un homme habitué à diriger. Autoritaire mais pas agressif, Nazar Illich Naumenko fit un grand geste de bras. L'officier, vêtu d'un élégant manteau et coiffé d'une casquette, venait de débarquer d'un ascenseur donnant sur la salle, manifestement guidé par une troupe de garde babous, il était à la tête de trois soldats, quelques hommes et femmes habillés de robes colorées, de serviteurs, et accompagné par une asiatique à la peau blême, maladive, dont le visage était couvert de peinture tribale. La gourou Chan So-Hyon. Celle-là leva les mains en signe d’apaisement et fit signe à l'officier de se calmer. Il obtempéra. « Conformément aux promesses de la Khatan, nous sommes ici pour aider monsieur… L'ancien gouverneur. » Vague grimace : la nouvelle concernant la passation de pouvoir avait été rendue publique une fois l'escorte urghan enfoncée dans les sous-sols planétaires. Au fond de lui, Nazar craignait que le nouveau gouvernement ne l'empêche de partir une fois Babou soigné. À côté de lui, Chan repris d'une voix guillerette. – Et nos rituels préparatifs ayant été menés publiquement personne ici n'ignorait vraiment que nous allions venir, inutile de nous attarder sur ce point, oui. Nazar ?… – S’il vous plaît : veuillez vous écarter, nous allons procéder à l'exorcisme. C'est une tâche compliquée... – Qui ne doit en aucun cas être perturbée. Tout à fait. » Les soldats et Nazar se placèrent aussitôt autour du lit où était installé Babou, formant un petit cordon de sécurité. De leur côté, les prêtres avaient entamé l'installation de tout un matériel chamanique, déballant minutieusement encensoirs, statuettes et stèles hors de caisses jusque-là portées par des genres de serviteurs dont les traits humains avaient laissés place à d'étranges mutations irisées. Chan, installée devant le lit, avait joint les mains, doigts sur la paume de l'autre, au niveau de son cœur. Elle commençait déjà à chuchoter des incantations. « Hm. » Désormais elle ne parlait plus une langue commune, cependant l'urghan ancien avait été ajouté aux bases de données galactiques dès l'ouverture du secteur sept, ce qui rendit la plupart de ses paroles traductibles. « Une mauvaise énergie. Quelque-chose… » Elle marqua un temps. « Ils ont déjà essayé de le soigner et cela n'a pas fonctionné. Il y a des magies, ici, hérétiques. Ennemies. » L'un des prêtres approcha, inclinant la tête. « Est-il trop tard ? – Pas encore, le Roi veille. – Louons sa protection. – Chérissons ses louanges. » Elle n'ajouta rien. Désormais le lit était entouré de tapis de sol en poil dru. Un autel avait été placé à côté de Babou et les prêtres, munis d'encensoirs qu'ils faisaient lentement osciller, entamèrent un chant guttural et atonal, un drone unique et grave. La pièce s'emplissait peu à peu de fumée odorante. Chan So-Hyon semblait satisfaite. Elle ferma les yeux et murmura, très vite, pour elle-même, une incantation qui s'amplifia inexplicablement. La voix susurrée de la femme maladive devint rapidement un chant largement audible, témoignant d'une puissance qui ne pouvait pas appartenir à la gourou. Pas dans son état de santé. « J'en appelle au Seigneur des Secrets. Au Seigneur des louanges, au Seigneur des terreurs, au Seigneur des nuits et du jour. J'en appelle aux lunes, j'en appelle aux étoiles, j'en appelle à la peur de nos aînés, aux caresses de nos mères, aux cris des ancêtres. J'en appelle au Roi en Rouge, j'en appelle à lui qui veille. J'en appelle à la chair, qui est malléable, à l'esprit, qui est malléable, à la mémoire, qui n'existe pas, aux souvenirs, qui n'existent plus. » Elle prit une large inspiration. L'air s'était opacifié, plein d'une fumée aux airs de brume qui, à force d'emplir la salle, cachait tout ce qui aurait pu être vu. Ne restait que le son. Désormais la voix de la gourou était réverbérée dans l'infini, des chants lointains s'y joignaient. – J'en appelle à toi, Ô Khatan ! J'en appelle à toi, gardienne des secrets, gardienne des louanges, gardienne des terreurs ! J'en appelle à ton maître, Ô Khatan ! J'en appelle à lui ! » Et criant soudainement. « J'en appelle à celui qui Soigne ! Celui qui Maudit ! Celui qui Sauve ! Ô, Discordia ! » Des cris et rires suivirent la dernière incantation. Et à tous les prêtres de reprendre en cœur. Ô, Discordia. « Ô Discordia ! » Ils reprirent à nouveau. La brume s'opacifiait toujours et encore. Peu à peu, elle quitta le jaune sale de l'éclairage néon, se dirigeant vers des teintes inexplicables, écarlates. La femme inspira, put à peine entamer un dernier « Ô Discordia ! » avant d'être, brutalement, interrompu par une déflagration puissante. L'espace d'un instant, tous les spectateurs purent clairement discerner des paysages surréalistes, comme projetés sur la fumée. Des landes immenses, entourant un cratère. Une forteresse insensée perchée au sommet d'une pyramide noire. Des millions de figures, encapuchonnées, rouges, traversant l'espace et le temps. Et un ciel, ressemblant à un amalgame putréfié de chair. Des yeux immense perchés comme des nuages, fixant le monde, et au sein de leur pupille, des labyrinthes blancs épurés. L'image passa, la femme poussa un rugissement de douleur, les prêtres tinrent bon, répétant toujours et encore leurs formules magiques. Une nouvelle déflagration, ce fut comme si quelque-chose d'inexplicable, à la fois énergie et chair, avait été projeté hors de Chan pour pénétrer Babou, lui fouettant le corps dans un grondement terrible. Et d'un coup, d'un seul, tout redevint normal. L'écran de fumée se dissipa, les encensoirs, éteints par un courant d'air. Les prêtres, le tapis, l'autel, tout était comme avant. Babou sur son lit, comme si rien ne s'était passé, et Chan oscilla quelques instants, du sang plein la bouche et le nez, avant de tomber à genoux, hoquetant. Nazar brisa aussitôt sa formation pour attraper la gourou, s'assurant qu'elle allait bien. La femme eut un nouveau hoquet, écarquilla les yeux, et l'officier lui pressa le ventre d'un geste expert, lui faisan cracher un épais caillot de sang. Elle avala aussitôt une grande gorgée d'air. Puis, d'un ton guilleret quoi qu'endolori, celui d'une personne s'apprêtant à sombrer dans l'inconscience avec la certitude d'avoir bien fait : « Il a répondu. C'est fait. » Nazar ne dit rien, se forçant à acquiescer avant de pivoter vers les membres de l'escorte Urghan. « Nous partons. » Puis, pour tous ceux qui n'en étaient pas, avec un peu d’amertume : « Le spectacle est terminé. J'espère que vous en avez eu pour votre argent. » |
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Cdt. Séphira
Respect diplomatique : 84 01/08/1020 ETU 15:01 |
Score : 3
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*Tandis qu'il auscultait son patient, une sorte de tribu vint se placer autour du lit, lui demandant de se mettre à l'écart. Eli fronça les sourcils et observa d'un air indifférent les gens faire leurs rituels inutiles. Oui inutiles en ce cas précis car pour lui Babou était juste quelqu'un qui avait eu un choc et qui, trop stressé par ses responsabilités avaient fait de grosses bêtises; Sa tension était trop faible d'ailleurs et c'est ce qui avait sans doute provoqué cette perte de connaissance. Réveillé par le seau d'eau apparemment, il avait été quelque peu surpris déjà, et quand il avait vu sur sa tablette les derniers ordres qu'il avait passés probablement dans un état second, il avait eu une émotion trop forte qui lui avait fait perdre connaissance. Eli avait récupérer la tablette dans le seau et avait lu ce que le petit être avait vu, durant l'exorcisme. Le Séphirains avait donc compris le stress reçu violemment. Il reposa la tablette sur un meuble prêt du poilu et lui repris de nouveau la tension, encore un peu faible, il sorti de sa mallette de médecin qui ne le quittait jamais, le nécessaire pour lui faire une petite injection d'un anxiolytique. Ainsi Babou pourra se détendre et dormir un peu plus détendu pour se réveiller plus serein. Il tenta donc l'injection d'un produit des plus naturels à base de plantes, puis recouvrit la peluche vivante d'une couverture qu'il trouva à proximité et avança un petit fauteuil près du lit s'asseyant pour le veiller.*
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Cdt. Plucifer
Respect diplomatique : 92 02/08/1020 ETU 22:43 |
Score : 3
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La salle était pleine de monde, ce qui ne manqua pas de surprendre le petit démon qui venait d'apparaitre, flottant largement au dessus d'un Babou endormis. Étrange, Le patron est pourtant venu. Enfin il doit juste dormir, sinon il ne m'aurait pas envoyé ici. Mais la sieste rendait sa mission plus compliquée, comment donner un objet avec des instructions si la personne n'est pas éveillée? Cela dit, il y avait bien des gardes qui pourraient faire l’intermédiaire. Ceux qui l'avait déjà vu purent reconnaitre Gary, qui descendait du plafond, un pendentif rouge à la main. Devant les gardes, il commença à s'expliquer. Salut les Babou, mon patron est très occupé du coup il peut pas venir lui même donner ça à votre Babou. Y'aura surement des réglage à faire mais le pire effet secondaire c'est d'avoir une voie bizarre donc euh... Il remarqua la total incompréhension dans les yeux du Babou garde du corps. Gary sortit donc une feuille et un crayon pour dessiner le pendentif et avec des flèches et des Babou bâton, tenter de faire comprendre ce qu'il voulait dire. Ce qui amusa le Babou sans pour autant être sur que l'objectif était atteint. Il plaça donc le pendentif dans la main du Babou, désigna Babou de la tête et fit appel à tout son savoir sur la langue Babou Ça Babouctor! Ça, donner à Babou quand Babou finit sieste! Et je m'en vais! Babou! Euh Salut! Et le diablotin disparu laissant toutes les personnes présentes perplexe.
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Cdt. Babou
Respect diplomatique : 321 02/08/1020 ETU 23:50 |
Score : 3
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Babou ouvrit les yeux, il se sentait bien, en réalité il ne s'était jamais senti aussi bien. Autour de lui tout avait changé, il ne reconnu que les quelques Babou qui gardaient son lit. Il dévisagea longuement le Séphirain aux oreilles pointues puis sans un mot, il saisi sa tablette pour regarder l'état de sa civilisation. Baabaaaboubaaa ??? Un des gardes s'approcha de lui avec un grand verre d'eau et une petite boîte. Babou bu d'une traite et ouvrit le coffret dans lequel se trouvait : Un pendentif démonique, une clé de communication avec des polyglottes urghan, une banane, une plume de corbeau gravée de coordonnées, un drone Dadocien, une noix de coco, un appareil jaune fluo avec des paillettes, un cache-oeil, un drone Borg, une pierre éponge sous vide imbibée d'un liquide doré, une salière, un artichaut déshydraté, et une défense de pachyderme. Babou englouti l'artichaut et la banane et enfila le pendentif. Douloureuses Salutations, Babou retira rapidement le pendentif et le remis dans le coffret Babou !.. Toujours assis sur le bord de son lit, il essayait de communiquer avec le Séphirain Baboubaa, Babou babou babou babou babou babou babou babou babou ba babou babou babou. Babou babou Babou ! Babou babou babou babou ?
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Cdt. Dadoci
Respect diplomatique : 139 03/08/1020 ETU 05:15 |
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Score : 3
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Le drone s'activa quelques minutes après. En apparence, ça ressemblait à une boule de métal blanc, doté d'un écran bleu, d'un compartiment arrière, et de deux bras articulés qui reposaient pour le moment mollement sur les cotés. Son écran vira au bleu vif, et le drone émit quelques bips avant de s'envoler dans les airs, planant en silence au dessus du sol, légèrement au dessus de Babou grâce à quelque dispositif anti-grav. De son écran, un petit laser parut qui parcourra Babou quelques secondes, puis le drone afficha un V vert. Il se rapprocha de Babou pour se mettre à sa hauteur visuelle, et afficha une suite d'images: Une représentation de Babou et d'un individu humanoïde. Un logo sonore doté d'une flèche partant de sa bouche, interrompue par un signe d'interdiction. Une représentation du drone penché sur un Babou endormi. Puis une représentation d'un Babou différent, doté d'un oeuil mécanique qui changeait de couleur et d'une oreille métallique. Ce même Babou apparut ensuite à nouveau à coté d'un humanoide, et des flèches directionnelles étaient échangées entre eux, cette fois sans sigle d'interdiction. Enfin, le visage de Dadoci apparut, sauf que il ne ressemblait plus au visage rouge qui apparaissait sur les écrans des navires pendant les combats, mais le visage bleu calme d'ordinaire. Puis il laissa la place à un Babou normal, une flèche le conduisant au Babou amélioré, et un grand point d'interrogation. Ayant fini son message, le drone alla se poser sur une table et se mit en veille, attendant une réponse.
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Cdt. Séphira
Respect diplomatique : 84 03/08/1020 ETU 21:08 |
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Score : 2
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*Quand le sous-fifre du nouveau Gouverneur entra dans la pièce Eli ne fit pas un geste, le regardant et observant faire. Il écouta sans mot dire se gratouillant le menton. Puis, après son départ, Babou ouvrit enfin les yeux et le Séphirain se rassit plus droit sur le fauteuil ou il s’était quelque peu affalé. Il sourit légèrement à la peluche vivante le laissant l’observer. Il observait son patient voir comment il se sentait et s’il bougeait correctement dans l’espace, de la pièce s’il avait des mouvements coordonnés, naturels. Et fut vite rassuré que tout semblait aller pour le mieux. Il ne laissa paraitre aucune surprise sur son visage quand babou tira des tas de choses du coffret. Puis ce dernier s’adressant à lui Eli lu sur les lèvres et dans le regard, comme dans les expressions le bonjour et fit une légère révérence de la tête pour répondre également aux salutations. Il était très attentif et finit par comprendre ce que lui disait le chanteur ensuite. Il comprit que Babou le remerciait d’avoir veillé sur lui et lui demandait ce qu’il pouvait faire pour lui en retour. Eli mit une main sur son cœur, puis croisa sa seconde main et fit un geste de respect pour ajouter d’un geste comme tranchant l’air de sa main, que c’était naturel et qu'il avait fait ça également parce qu'il est médecin : montrant sa trousse. Puis il sorti de sa poche dévoilant la photo de sa sœur Kali : montrant ainsi que c’était elle qui l’avait envoyé. Ensuite il montra le pendentif et la lumière de la chambre faisant ensuite le geste du ciseau qui coupe avec les doigts: cherchant à dire que le nouveau gouverneur faisait des changements tout seul n’aimant pas la lumière. Car oui, le poilu l’aura vite compris, autant Kali avec les antennes dans ses oreilles, et le wifi comme lui blaguait souvent Chirin à son époque, autant Eli son frère jumeau, était sourd. Le malentendant fit d’ailleurs ensuite signe qu’il devait partir, si Babou se sentait bien. C'est alors qu'apparut un drone et Eli resta un peu le temps de voir ce qu'il se passait....*
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Cdt. Babou
Respect diplomatique : 321 17/08/1020 ETU 03:13 |
Score : 1
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Babou avait observé le drone, d'abord interrogatif puis amusé. Il venait de décider quelque chose mais voulait garder cela secret. Il s'était ensuite levé et avait raccompagné le Séphirain à son vaisseau en le remerciant de nouveau longuement. Babou, après avoir récupéré ses affaires et les nombreux Babouctor potentiels, quitta lui aussi la capitale galactique. Il devait retrouver Claude, le responsable de la perte de la capitale. Il devait aussi reprendre en mains sa civilisation. Babou déborde d'énergie, aux commandes de son vaisseau en direction de son secteur natal, il observe la beauté du vide intersectoriel. Il se remémore le chemin parcouru et se projette dans l"avenir à construire. Une larme perle sur sa joue pour se perdre sur le gris bleuté du sol en osmium. Il pense à sa famille, il pense aux Babou. Une nouvelle goutte scintille jusqu'au tableau de bord qui indique une arrivée imminente. Un sourire éclaire son visage, il en est maintenant convaincu, les Babou seront fiers de lui.
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