Présentation du projet Sanatoriom

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Cdt. G. Host Respect diplomatique : 197 20/10/1021 ETU 20:44

Score : 5 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 5 message remarquable : 0 humour décapant : 0 role play intéressant : 0 Combien de fois avait-elle entendu ces mises en garde et discours plein de prévenance ! Qui plus est de la part d'hommes pensant s'établir en donneurs de leçons face à une "simple" femme. Elle fut heureuse de voir que la seule intervenante de ce colloque suive la voie de l'enthousiasme, ce même enthousiasme qui l'avait poussée a présenter le projet en Assemblée plutôt qu'en comité restreint, sur Sanatoriom. J'entends les leçons que j'ai l'habitude de recevoir quand il est question de ce projet, et comme je l'ai mentionné, tout ceci n'est que préambule. La complexité du projet porté depuis plus de 100 ans par les pères de notre renouveau civilisationnel ne peut être résumée en quelques minutes, ni même en plusieurs heures. Je serais honnête avec vous Basileus, : il y a eu des temps errances, des fausses pistes, et aujourd'hui encore, le produit de ce projet manque a certains égards de solutions incontestables. Mais nous essayons, continuellement, d'améliorer le quotidien des peuples et de proposer une sécurité inégalable jusqu'alors envers les citoyens. Ceux-ci en ont pleinement conscience, et sont animés d'une "Foi" en Sanatoriom qui permet à chacun de dormir sur ses deux oreilles. Évidemment qu'elle l'avait fait exprès. Après tout la salle du grand Denior était toute proche, et la rencontre encore vivace dans l'esprit de la jeune femme. Son coté joueuse impertinente s’était permis un trait d'esprit que les spectateurs et intervenants du Codex Papal ne manquèrent pas de remarquer. Quelques rires se firent entendre, plus pour saluer ce fin langage que pour moquer quiconque dans cette salle. Elle leva toutefois les yeux au ciel en signe manifeste d’exaspération. Une exaspération amusée, plus mue par l'habitude de la répétition que par l'imposante présence de ses détracteurs. Que sa Sainteté repasse mon intervention : nous n'inhibons pas les émotions. Au contraire, celles ci font pleinement parti du processus de reconnaissance de la déraison. La joie, l'amour, la colère, et tout le champs du spectre émotionnel sont des choses que nous refusons de mettre en cage. Nous sommes humains, trop humains pour certains, mais jamais il ne nous viendrait à l'idée de renier notre nature au nom de notre culture. Puis, revenant vers le représentant de l'Intégration : J'ai volontairement éludé vos questions Anudar, car pour comprendre véritablement ce gouffre que nous sommes sur le point de franchir, il faudrait que je vous envoie les résultats de mon équipe de recherche sur les fameuses Variations Epsylon que j'avais évoquées lors de mon introduction. Ce temps viendra, mais pour l'heure j'aimerai concentrer l'intention du débat sur la recherche de sponsors, le nerf de la tâche s'offrant à nous ne pouvant souffrir d'un manque de moyens financiers.

Cdt. G. Host Respect diplomatique : 197 26/10/1021 ETU 09:32

Message édité - Score : 4 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 4 message remarquable : 0 humour décapant : 0 role play intéressant : 0 La salle d'exposition etait restée ouverte, comme dans l'attente de nouveaux visiteurs. La Directrice Host y faisait parfois de discrets retours, afin de voir si d'autres curieux s'etaient intéréssés au projet du Sanatoriom. Repassant les archives des conversations passées, elle se sentit coupable d'avoir tant botté en touche quand l'Evèque romain et le Basileus avaient souhaités mettre ses thèses à l'épreuve. Le manque de temps surement l'avait fait répondre d'un air mi-agacé, mi-impatient. Elle se promit de corriger cette erreur : Bonjour à nouveau, merci d'avoir bien voulu patienter durant cette petite pause. Alors que nous avons fait l'historique de Sanatoriom et amorcé les méthodes de soins de nos Patients, j'aimerai maintenant aborder un sujet qui m'est cher puisque c'est le thème central des recherches que je porte en collaboration avec diverses équipes doctorales depuis maintenant 9 ans. Ce projet m'a été validé par le regretté Abeenezer Marley, ancien Directeur de Sanatoriom, qui plus qu'un mentor, fut un père spirituel pour moi. Prenons le temps, chers spectateurs et honorés collègues, de lui rendre hommage. Les membres de Sanatoriom se mirent en rang, en silence. L'image du vieil homme sévère apparut de nouveau sur les écrans. Chaque membre de chaque corps médical observa le défunt aîné, l'air grave. Dans les yeux de tous, on pouvait y voir une forme de crainte, du respect, et même parfois, du chagrin. Le silence dura une minute, ponctué par les discrets chuchotements des spectateurs, et lorsque la lumière revint, des applaudissements se firent entendre. Merci pour lui. Comme mentionné, je reviens sur les questionnements de mes deux confrères Commandants, car d'une part celles-ci se justifient quant aux interrogations de sûreté de notre procédé, d'autres part car nos réponses pourront, je l'espère, générer une initiative de financement dont, je le rappelle, nous manquons cruellement. Elle reprit ses notes : cette fois ci, elle avait prévu une bouteille d'eau. Les bracelets CSA sont des dispositifs biométriques qui analysent continuellement les marqueurs biochimiques du corps du Patient. Ceux ci sont reliés à un serveur central, lui même relié à deux serveurs backup qui assurent un suivi constant des Patients en cas de maintenance ou de panne du premier. La communication entre bracelets et serveurs se fait par l'intermédiaire d'un réseau de super-antennes formant une grille de couverture englobant l'ensemble du territoire sujet : ces antennes peuvent être installées au sol ou, si le relief rend la chose trop difficile, placées en orbite géostationnaire afin d'optimiser en tout temps, tout lieu la captation du signal. Le risque de piratage mentionné par le Basileus existe, c'est certain, et nous avons parfois même rencontré des bugs dans l'algorithme régissant ce procédé. Toutefois, nous avons sécurisé la transmission de ces données via un dispositif blockchain nous permettant d'assurer un haut niveau de fiabilité à l'ensemble du processus. Chaque semaine, une partie du code de l'algorithme est isolé pour être retravaillé -souvenez vous, les serveurs backup- afin de contrôler si celui-ci est en adéquation avec les innovations existantes. Oui, nous avons des bataillons de codeurs soutenus par des programmeurs compétents, qui vérifient, analysent, nettoie et consolident le dispositif de façon permanente. Quelque mains timides se levèrent parmi l'équipe de Sanatoriom en place. Concernant le statut du dispositif CSA durant les temps de conflit, cette question, et vous m'excuserez Basileus, est un contresens : Sanatoriom vise a éviter les conflits par l’intermédiaire de notre technologie, aussi je ne vois pas pourquoi nous devrions nous inquiéter d'une telle éventualité. Notre société est un Éden de paix depuis de nombreuses années, acceptant un taux de crimes violents inférieur à 3% sur la population mondiale. Les patients les plus extrêmes -ceux dont le taux de déviance dépasse les 23% plusieurs fois dans un temps limité- sont rapidement isolés par les services de Sanatoriom afin d'analyser leurs anxiétés et les résoudre d'une façon efficace, scientifique et respectueuse de la condition du vivant. Toutefois je crois comprendre ou vous souhaitez en venir en exposant l'idée de la guerre. En effet, si notre société présente les caractéristique d'une utopie réalisée, je ne vous ai pas menti en mentionnant le fait que nous revenons de loin. La guerre a longtemps fait parti de l'ADN de notre peuple, et certains de nos plus vénérables membres sont même d'anciens soldats à même de témoigner de ses atrocités. Sachez que les bracelets CSA ne sont en aucun cas inamovibles, et si conflit il se doit d'avoir, nous saurons faire un temps le sacrifice de ces bracelets afin de retrouver la juste vindicte nécessaire pour trouver réparation. Pour répondre ainsi au sieur Denior, notre humanité n'est qu'occultée dans ses vices les plus profonds, mais jamais reniée. D'ailleurs, c'est ce que nous tous avons su faire lors de notre découverte de l'Assemblée : nous entendre plutôt que de nous sauter a la gorge alors que nous n’étions que peur et curiosité les uns envers les autres. Genola saisit sa bouteille et la vida de moitié. Enfin, elle classa de nouveau ses notes, amorçant son épilogue : J'espère avoir pu répondre à vos questions, et reste disponible comme à l'accoutumée pour plus de détails. La prochaine partie portera sur les Variations Epsylon : certains d'entre vous ont déjà pu avoir un aperçu par COM-X de ces découvertes fascinantes portant sur les ondes cérébrales. Mais avant tout, je vous invite à vous rafraichir et a discuter de façon plus informelle durant cet entracte. Merci de m'avoir entendue.

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