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Cdt. G. Host
Respect diplomatique : 197 18/10/1021 ETU 13:17 |
Message édité -
Score : 10
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Une autre salle avait été ouverte dans laquelle chacun pouvait s'asseoir. Les paramétrages de celle-ci permettaient de voir que l'administrateur avait opté pour des couleurs sobres, allant du bleu nuit au gris anthracite. Une modeste estrade venait habiller le lieu, agrémentée d'un unique pupitre nimbé d'un halo de lumière jaune. Sur le mur derrière cette scène, un message inscrit en bleu apparut : QU'EST CE QUE LE PROJET SANATORIOM ? La directrice Host se matérialisa au pupitre de l'estrade, observant les curieux qui étaient venus trouver réponse à cette question. Disparue la femme timide venue faire ses présentations il y a peu : aujourd'hui Genola évoluait sur son terrain à elle, et cela se voyait. Habillée de sa traditionnelle blouse blanche, elle avait maintenu ses cheveux blonds en un chignon qui lui donnait le plus strict des airs. Son regard bleu avait pris des teintes acier sous l'éclairage local, et nulle trace sur son visage ne venait trahir une quelconque inquiétude. Exit Genola, place à la Directrice Host. Une voix venue du passé vint résonner en elle : "Il est temps, mała myszka, montre leur qui tu es vraiment. Comme à la danse : rythme, grâce, équilibre." "Tak, Mama" Prenant une profonde inspiration, elle sourit à la foule et débuta son discours : "Initié par les équipe médicales issues du monde entier, le projet Sanatoriom fête aujourd'hui son 103e anniversaire. Une longévité qui n'est due qu'au constant dévouement de son personnel soignant, de ses agents administratifs et personnels connexes en charge de la bonne marche de cette honorable institution. Pour eux, je vous demande des applaudissements." Elle enjoignit le geste à la parole, applaudissant sincèrement les petites mains quotidiennes qui orbitaient quotidiennement autour d'elle. "Sanatoriom, un nom quelque peu provocateur que je n'ai pas choisi, dit-elle dans un léger sourire. Mais aussi un nom qui porte en lui toute l'essence de notre travail, et un but qui depuis plus de 100 ans demeure incorruptible : celui d'apporter à chaque peuple, humain ou xenos, une solution humaniste concernant les maladies psychiques de ses patients. Aujourd'hui, ce ne sont pas moins de 2.5 milliards d'âmes qui sont laissées au bons soins de notre centre, et la promesse galactique nous ouvre aujourd'hui un nouveau défi à prendre au corps : celui d'apporter la quiétude de l'âme à tous les peuples en leur proposant les services experts de Sanatoriom, afin que tous puissent connaître une société sans crimes, sans folie, sans souffrance !" Quelques applaudissements épars se firent entendre. Host continua sur sa lancée. Nous le savons : le chemin accompli est immense. Mais plus immense encore est la tâche qui se trouve devant nous : il nous faut en effet réinventer Sanatoriom afin que ses usages correspondent aux coutumes, aux cultures, aux civilisations de chacun ici présent. Notre but est de cerner les vecteurs de troubles dans vos sociétés, en embrassant tout les champs de la science connue : biologie, chimie, psychologie, sociologie, science cognitives, la liste continue et montre à quel point ce projet ne sera pas chose aisée. Mais nos équipe sont présentes, déterminées à porter le message de la sanité partout ou il sera nécessaire de le porter. Nous savons que parmi vous il y a des proches, famille, amis, qui connaissent des troubles mentaux qui les amènent à douter du bien fondé de leur existence. Qu'ils se rassurent : Sanatoriom peut les aider. Et je vous le dit : il ne sera pas un jour de chômé tant que votre satisfaction envers notre travail ne sera pas complète ! Elle marqua un temps d'arrêt. Toutefois, si le but est noble et réalisable selon ces convenances, ramenons ce projet à son immanente réalité : la tâche devant nous est immense, et ne saurait être supportée par les seuls fonds de notre actuel comité directoire. Sanatoriom fonctionne sur investissements privés, mais si jusqu'à présent ces financements ont permis de supporter les frais d'une unique planète-hôpital, l'expansion à l'échelle galactique demandera une force économique que nous ne sommes actuellement pas en phase de soutenir seuls. C'est pourquoi nous nous tenons à disposition de celleux qui seraient interessé.e.s par cet altruiste projet. Nous sommes disposés à travailler en toute transparence, vos comités de vérification seront d'ailleurs les bienvenus afin d'observer les pratiques innovantes de notre institution. Cette présentation touche désormais à sa fin, je reste disponible par COM-X si vous souhaitez poser des questions, et tiendrais une permanence holo dans ce salon pour une durée indéterminée. Merci de votre attention, boncycle a tou.t.es. Joignant le geste à la parole, l'hologramme se dématérialisa et vint rejoindre la foule. |
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Cdt. Denior’back
Respect diplomatique : 352 18/10/1021 ETU 13:23 |
Score : 11
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Votre altesse sérénissime, votre altesse sérénissime, il faut impérativement que vous écoutiez cette retransmission. Un nouveau projet totalitaire vient de voir le jour, il émane de cette civilisation soit disant scientifique dont le général Host est le porte parole. Vite votre Sainteté, vite. T’as jamais entendu parlé des replays mon bon rajelsker ? Au pire, je peux le faire après ma sieste. Quoi, j’ai encore dit une connerie. Ah oui, c’est vrai je me suis réincarné et je suis pape et je ne dois pas parler comme cela. J’arrive mon fils, j’arrive. Denior s’installa donc devant son écran et écouta avec intérêt les propos relatifs au sanatorium. « Effectivement ça recommence. Quand ce n’est pas dans des camps, c’est dans des cliniques. Tout pour contrôler la naturelle bonté humaine. 2,5 milliards de malades, mon c... oui! Des gens induits en erreur certainement mais des malades certainement pas. Je ne suis pas revenu par hasard en effet. Je vais me les faire avec leur théorie fumeuse et leur écriture inclusive à la noix. Ça va pas être long. rajelsker, prépare ma papavobile »
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Cdte. Nora
Respect diplomatique : 31 19/10/1021 ETU 16:38 |
Score : 7
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ça y est g tous lu enfin hihi mais je voudrait Savoir alors si votre Santoriom il pourras m'aider pour améliorer le Crime de la Civilisation parce que g facile 20% qui son perdues avec tous sa !! mes Salutations Madame et en tous cas je vous applaudit pour tous ce que vous faite pour la galaxie !! |
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Cdt. Anudar
Respect diplomatique : 374 19/10/1021 ETU 16:59 |
Score : 7
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Assis à sa chaise de commandement, Anudar étudie avec soin l'intervention de la Directrice du Sanatoriom et celles de ceux qui en ont pris connaissance. Une réponse lui semble s'imposer, aussi se met-il à rédiger le message ouvert suivant : "Chère Directrice Host, L'Ecouménê a pris connaissance de votre projet avec le plus grand intérêt. Notre domaine scientifique de prédilection touche plutôt à ce que nous appelons les sciences de la matière - vivante ou non - et celles de l'esprit nous sont moins familières. Les lois de notre Intégration visent à augmenter la stabilité d'une société où l'espérance de vie ordinaire dépasse le demi-millénaire. Toutefois, elles impliquent l'émergence de maux pour nous difficiles à traiter, dont en particulier la dépression et l'hyperactivité. Nous serions curieux de savoir ce que votre psychologie nexialiste pourrait proposer en termes d'accompagnement individuel pour les malades, les traitements collectifs nous semblant exclus pour un certain nombre de raisons que je ne désire pas évoquer dans ce cadre."
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Cdt. G. Host
Respect diplomatique : 197 19/10/1021 ETU 22:03 |
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Score : 7
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Genola attendait cette intervention. Si une personne ici pouvait comprendre l'ampleur du projet, c’était bien le Basileus. Etait-ce un sourire qui venait de se réfugier sur un coin de la bouche de la scientifique ? Le temps ne permit pas de s'en assurer. Se tournant vers Anudar, elle lui adressa un profond regard ou l'estime se mêlait au défi. Ce n’était pas le premier rodéo de la jeune femme, il allait s'en rendre compte. Que l'Intégration se rassure, Basileus : les méthodes du Sanatoriom peuvent offrir une réponse à ces maux sans souffrir d'un manque d'éthique. Notre peuple est, lui aussi, passé fut un temps par ce stade d'hyperactivité socio-cerebrale pré-singulariste. Si les méthodes furent barbares en leur temps (usage de chimie neuro-inhibitrice et marquage au bracelet des individus dans des centres dit "de soin" qui se révélèrent être des mouroirs d’État), les mœurs médicales et les processus sont aujourd'hui en phase avec un respect véritable de l'intégrité physique de la personne : en effet, tout l'enjeu du soin est misé sur une cartographie rigoureuse des schèmes traumatiques ayant amené le Patient à son état de déraison. Nous appelons "déraison" tout comportement dépassant de plus de 23% le seuil de compatibilité sociale acquise (ou CSA). Ce qui m'amène à parler des Variations Epsylon, des ondes cérébrales spécifiques qui portent en elle des enjeux plus que prometteurs. Une frise chronologique vint s'afficher sur le mur principale de la salle. Si celle-ci n'avait rien de commun à celles des cultures des autres Commandants spectateurs, on y distinguait sur son ensemble une nuée de points rouges qui ne trahissaient, malgré l'écart historique et culturel, d'aucun doute : la frise était parsemée de ces points reliés entre eux par des lignes indiquant le temps des conflit majeurs de la société évoquée. Il y en avait partout. Avant de batir Sanatoriom, oserai-je dire que notre culture revient de loin ? Oui. Certains poussèrent des exclamations en voyant les nombreuses images de guerre qui défilaient désormais sur l'écran principal. Conflit Nurio-Ptotéen. Grande Guerre de Starsos. Bataille des Décanales. Purge de Saint Cristobal. Plan H. Printemps Rouge. Sacrifice de Melagis. Au delà du coût humain et de la terrible cicatrice posée sur notre histoire, savez vous ce que toutes ces guerres et événements sanglants subis par mon peuple ont de commun ? La réponse planait dans chaque image tel un spectre mortifère. Les tenues des soldats par bien trop similaires d'une époque sur l'autre, la technologie militaire qui n'évoluait que pour arborer à chaque fois les mêmes couleurs, les visages des dirigeants qu'au premier coup d’œil on aurait pris pour différents mais qu'un regard avisé aurait pu reconnaitre vieillissant au fil des images exposées. Ils se sont produit durant un même quinquennat. Ainsi la terrible réponse s'imposait d'elle même. Nous n'avons pas construit Sanatoriom par altruisme. Nous l'avons construit car elle était l'unique clé de notre survie. Effet dramatique ou simple pause dans sa démonstration, le silence prit possession de la salle alors que les images terminaient de montrer charniers et gueules cassées, la dernière image montrant un militaire en tribune vociférant son amour de la patrie à la foule. Ses traits rappelaient curieusement.. Suite au dernier conflit Potemo-Starsiste, un groupe de scientifique prit la décision de s'exiler avec leurs familles sur une des lunes de notre planète mère pour y bâtir un laboratoire d'étude du comportement humain. Si les premières années furent difficiles, ces braves prouvèrent que la hardiesse de leur choix fut récompensée. En effet, l'atmosphère apocalyptique de notre planète-mère fut un ciment fédérateur qui fit que chaque corps de recherche s'échina à matérialiser de manière définitive un "Plus jamais ça" équivoque. Cette maxime fut même au départ le fronton du premier bâtiment du Sanatoriom, souvenir encore vivace d'un traumatisme qui ne devait plus être. Genola avait repris ses notes avec une nonchalance que beaucoup jugèrent impertinente sur le moment. Alors que la frise chronologique habillait de nouveau le mur bleuté de la salle, les points rouges, reliés par des lignes toutes aussi sanguines, avaient maintenant pris une toute autre signification. Une courbe sinusoïdale s'afficha, avec en abscisse le cours du temps en année, et en ordonnée les coûts humains dûs aux violences diverses. C'est alors qu'un génie de son temps, le docteur Abeenezer Marley -la voix de la jeune femme trahit une certaine émotion à cette évocation-, fit une découverte majeure dans le champs de la génomique humaine : il isola l'ensemble des gènes de la violence. La photo d'un homme, la quarantaine, portant lorgnons et posant d'une mine sévère pour l'holo-graphe s'afficha. Derrière lui trônait la figure artistique d'un gène Mao-A, dit "le père de la violence". Cette découverte permit une meilleure compréhension de ce qui faisait défaut à notre peuple, et permit par la porosité des sciences de faire plusieurs bonds en matière de bio-chimie, de bio-anthropologie, et de bioscience cognitive, mon domaine d'étude. Les images montrèrent alors une base lunaire ou Patients et Soignants œuvraient ensemble dans des travaux divers, allant de l'éducation aux tâches manuelles, de la conduite d'engins à la spéléologie. Tous portaient le même bracelet : un anneau de métal arrondi qui venait s'enrouler en deux boucles autour du poignet. Ce bracelet n'est pas une chaîne. Il n'est pas un inhibiteur, il est un avertissement. Toute personne dépassant le seuil des 23% CSA bascule en Patient et voit son bracelet l'avertir. Ensuite, il doit trouver l'aide d'un Soignant référent pour apaiser son trouble. Une simple règle coexistentielle, qui mène au bonheur de chacun. Le futur se trouvant dans l'autre, si vous pouvez me permettre cette naïve poésie. La démonstration se termine avec le symbole de Sanatorium : une flèche inclinée vers le ciel filant à travers les étoiles. Bien sûr ces explications n'ont l'intention que d’être didactiques, et tout ceci n'en constitue que le préambule. Aussi pour les détails, vous demanderai-je de passer en COM-X ou de venir diner sur Sanatoriom même, ou un banquet à lieu actuellement. J’espère toutefois que des éléments de réponses, ou mieux, de questions, vous furent à tous et toutes apportés. La présentation avait pris fin, et Genola prit un verre d'eau de l'endroit ou elle projetait, car elle avait beaucoup parlé. |
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Cdt. Denior’back
Respect diplomatique : 352 19/10/1021 ETU 21:53 |
Score : 7
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Denior écoutait avec attention les discussions entre le Basileus et le docteur horst. Tout ceci était passionnants. Décidément les enfants de Thomas n’avaient pas fini de le surprendre. Enfant de Thomas ou de Prométhée, ils avaient toujours eu une volonté de démiurge, sorte de masochisme ultime. Denior devait il leur expliquer une nouvelle fois que la perte de foi et la croyance absolue en la science étaient justement la cause de ces conflits si dévastateurs dont ils voulaient se prémunir? Mais comment les blâmer. Ceux qui s’étaient engagés au service de la Foi n’avaient ils pas failli encore plus souvent que ceux qu’ils étaient sensés protégés. De ces iniques défaillances, Denior pouvait il se relever et convaincre ? Devait il combattre sans l’Eglise? Mais pour l’instant, pour ce moment précis, c’est le risque ultime du nihilisme qu’il fallait combattre ? Connaissaient ils Huxley et le meilleur des mondes ? Il faudrait peut être leur faire lire
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Cdt. Union Uranienne
Respect diplomatique : 58 20/10/1021 ETU 00:43 |
Score : 5
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- Qu'avons-nous en ce moment à l'Assemblée galactique ? - Commissaire Praya, nous avons la quête du Basileus Anudar au sujet de sites archéologiques Elladiques perdus dans la Galaxie. En bref, il souhaite une collaboration intergalactique pour pouvoir procéder à des fouilles sur différents mondes afin de retrouver des reliques anciennes de sa civilisation. - Ah ! Cela peut être intéressant... Mais pour des raisons de sécurité évidentes, le Bureau pour la Sécurité de l'Etat ne le permettrai pas de toute façon... - Sinon, j'ai une conférence sur le Codex Ultime. Un prêche qui s'adresse à tous les non-croyants pour leur conversion à l'église de Dieu... - Non, sans façons. La propagande religieuse ne m'intéresse pas. Si on les encourage, bientôt ils vont sonner à notre porte pour nous demander de financer leur secte... - Hmm... Une poule qui cherche un chasseur de primes ?... Je vois... Alors j'ai un sujet qui va certainement te plaire compagne Sukapatana ! Un colloque mené par la Directrice Genola Host au sujet d'un projet portant sur la bio-génétique, le projet "Sanatoriom". Elle cherche des investisseurs qui seraient intéressés à financer son projet. - En effet, ça attire ma curiosité. Envoie-moi les détails voir si ça en vaut la peine. Tu peux disposer chère compagne, merci à toi. La jeune assistante, vêtue de l'uniforme des travailleurs administratifs du Parti, s'inclina devant Praya et lui envoya doucement un baiser de la main avant de sortir du bureau. La décoration de la pièce était sobre, mais les matériaux utilisés étaient de très bonne facture. L'immense portrait du Leader Chéri trônait glorieusement au centre du mur qui se trouvait face au bureau de Praya. Penchée sur son holocom, elle écoutait la rediffusion de l'intervention de la directrice. A la fin, elle hocha tout simplement la tête et resta pensive quelques instants. En effet, ce sujet l'intéressait au plus haut point. La Commissaire saisit une feuille de papier vierge, griffonna à la va-vite quelques phrases et entra en communication avec quelqu'un. L'échange fut bref, mais Praya semblait de plus en plus enthousiaste. Elle coupa la communication et bondi de son fauteuil pour se placer au milieu de la grande pièce qui lui servait de bureau personnel et ordonna la transmission vers l'assemblée Galactique. Bonsoir à toutes et à tous, Madame la Directrice Host. Avant tout, l'Académie des Sciences de l'URPU souhaite un bon anniversaire au projet Sanatoriom. Sur Urania, nous savons qu'une telle longévité est un signe de grande prospérité. Nous même allons bientôt fêter les 470 ans de la Grande Révolution Homonationaliste. C'est pourquoi au nom de notre chère Académie Scientifique, je tenais à vous gratifier de notre plus grand respect. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis La Commissaire Générale du Parti Homonationaliste Uranien, attachée diplomatique officielle, Praya Sukapatana. Au nom de l'Union des Républiques Populaires Uraniennes, votre projet nous intéresse beaucoup. Notre chère et grande nation scientifique est elle même à la pointe de la technologie bio-génétique. Nos connaissances sur les différentes particularités du génome humain nous ont permis un renouveau sans précédent sur notre propre avenir. En effet, cela va faire des siècles que sur Urania nous n'avons plus recours à la procréation biologique, traditionnelle chez toutes les espèces vivantes. Ou plus communément dit, à la reproduction sexuelle entre deux personnes de sexe opposé. Selon nos propres moeurs, cela nous paraît contre nature. Face à cela, il nous était urgent de trouver un moyen de conserver une natalité stable et un renouvellement de notre population permettant d'assurer notre avenir. C'est ainsi que les premiers travaux sur les techniques de fécondation embryonnaires in vitro ont débuté. Non sans échecs malheureusement. Il nous fallait trouver une méthode sûre pour que le développement des embryons et des foetus puisse se faire aussi bien que de manière naturelle. Et après des décennies d'efforts, nos ancêtres parvinrent enfin à finaliser le développement de nos premiers bébés. Mais cette méthode n'était pas parfaite, malgré l'arrêt total des naissances prématurés. Les cellules sélectionnés pour la fécondation avaient autant d'imperfections que dans la nature. C'est alors que les recherches sur le génome humain débutèrent. Cela nous prit plus d'un siècle de recherches, mais nos grands scientifiques ont réussi à créer une banque génétique parfaite. Ainsi, nous avons éradiqué les risques de maladies infantiles, les risques de handicap à la naissance et même pu allonger notre propre longévité de quelques décennies... Désormais, nos enfants ont une plus grande résistance face à certaines maladies comme le cancer. Développés une certaine immunité face à certains virus ou bactéries. Les maladies d'Alzaimer et de Parkinson sont désormais sur notre liste des maladies disparues et ne sont plus que présentes dans les cahiers d'histoires de nos enfants au même titre que la peste. Mais au delà de ces découvertes majeures, nos scientifiques sont capables aussi de modifier l'ADN pour définir quels seront nos traits physiques à la naissance. Cela nous a permis aussi de faire disparaitre toute forme de racisme, étant donné que le concept de race n'avait plus lieu d'exister. Tout cela a conduit notre population à vivre plus sereinement et à affronter l'avenir avec plus d'espoir. Et comme je vous l'ai dit, cela va bientôt faire 470 ans que cela dure... Néanmoins... Jamais nos scientifiques ont été capables d'influer sur les gènes ayant trait aux émotions... Le fait que vos scientifiques aient pu isoler les gènes de la violence est tout simplement incroyable ! Même une société génétiquement parfaite comme la mienne a évidement ses dysfonctionnements. Nous avons pu réduire le crime et augmenter notre satisfaction moyenne, mais les maux psychiques et les tors de la nature humaine sont restés inchangés... Je n'ose imaginer ce que pourrait être une société sans violences, sans mensonges et sans vices car je ne suis pas le genre à avoir de telles idées utopistes... Mais si ces découvertes sont applicables, cela pourrait bel et bien devenir une réalité... Praya resta quelques secondes silencieuse, tentant de contenir son enthousiasme. Plus de peur ni de tristesse ? Qu'en serait-il de l'amour ? Etait-il possible de changer tout cela ? Qu'en serait-il de ce qui fait l'humanité au final ? Mille et une questions affluaient dans l'esprit de la Commissaire. Mais chaque choses en son temps, il allait falloir qu'elle gère ses émotions et commencer par le début. Donc, Directrice Host, vous recherchez des financements ? Je peux vous proposer mieux encore, un concorde Scientifique entre notre Académie Scientifique et vous. Si cette offre vous intéresse, l'URPU est entièrement disposé à en discuter avec vous Directrice Host.
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Cdt. Anudar
Respect diplomatique : 374 20/10/1021 ETU 12:32 |
Score : 4
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Les propos de la Directrice Host appelaient une réponse, en des termes explicites, de la part du Basileus. Anudar prit donc le temps de la réflexion avant de composer son propre message. "Chère Directrice Host, nous comprenons que le dispositif de modération que vous offrez à la Galaxie présente plusieurs avantages méritant qu'on s'y intéresse de près. Ma première observation sera tout à fait positive : au contraire d'autres dispositifs plus agressifs, ce modérateur n'occasionnerait aucune docilité artificielle chez ses porteurs, sa modération incitant à recourir aux services de santé mentale - et à ce titre, il éviterait l'un des premiers écueils - celui du respect du libre-arbitre, cher à ceux qui augmentent leur vie d'une dimension spirituelle." Ses pensées, d'un coup, s'égarèrent en direction de Denior... "J'ai toutefois deux objections à formuler, que vous saurez je l'espère lever. Si je comprends bien, chaque bracelet serait en réalité le terminal d'un réseau d'intelligence artificielle chargé d'évaluer l'état mental de chaque porteur, à chaque instant : au-delà du caractère intrusif de la technologie que l'on peut toujours discuter - puisque le bracelet peut être en effet retiré à tout instant - je m'interroge quant aux éventuelles conséquences d'une erreur de programmation ou même, ce qui serait pire, d'un piratage par des individus malveillants. Les citoyens entraînés à se rendre toutes affaires cessantes chez leur psychiatre à la première notification de leur bracelet pourraient, en temps de guerre, être appelés à déserter le front par l'ennemi. La seconde objection sera moins terre à terre : vous parlez, si je comprends bien toujours, d'une machinerie à même de corriger les troubles comportementaux perturbant la sphère sociale. Toutefois les troubles mentaux qui préoccupent certains des miens sont le plus souvent sans symptômes sociaux gênants ou répréhensibles. A moins que ces bracelets modérateurs puissent être modifiés à cette fin, nous ne pourrions en avoir qu'une utilisation limitée..."
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Cdt. Denior’back
Respect diplomatique : 352 20/10/1021 ETU 13:17 |
Score : 5
Détails
Denior écoutait avec une attention profonde les discussions parlementaires. Le Basileus lui était agréable mais il ne put s’empêcher de réagir à l’Exposé sur les émotions tant il contrariait les siennes. Ce qui est surtout la pire des erreurs est de modérer les émotions. Quid de votre humanité si vous modérez vos émotions? L’émotion, instinctive je le reconnais, certains diront reptilienne, ne peut et ne doit être réduite par quiconque que celui qui les ressent. Sans émotion pas d’interactions sociales ou affectives, pas de progrès. Mon frère éprouvait la colère et chassa les marchants du Temple, marquant ainsi son humanité. Votre projet n’est que le reflet de votre peur d’être des hommes, des êtres d’émotions et donc des êtres d’amours Il ferma son connecteur empourpré mais apaisé
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Cdt. Anudar
Respect diplomatique : 374 20/10/1021 ETU 14:22 |
Score : 3
Détails
"L'une des vertus cardinales selon nous est la sophrosunê, sourit Anudar. Il est évident que parler de tempérance allait nous intéresser..."
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