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Cdte. Gomeïsa
Respect diplomatique : 120 21/03/1022 ETU 10:02 |
Score : 2
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-Base d’Ulm, quartier général Républicain- "Stowell !" L’homme en question se leva en courant et se mit au garde-à-vous devant un jeune officier. "A vos ordres mon lieutenant !" "Vous rassemblez votre section et on y va !" L’homme dénommé Stowell retourna vers son groupe, qui ramassa ses équipements. Trois heures plus tard, ils étaient déposés par quelques hélicoptères au sommet d’une colline à une trentaine de kilomètres de la capitale. Leur mission était de construire une position fortifiée à proximité directe du centre ennemi, de Chorus, afin de disposer d’informations visuelles précises notamment. Les rebelles avaient bien compris cela, et avaient tenté de repousser une première fois la section de Stowell. Une vingtaine de rebelles s’étaient élancé sur les pentes du mont Tran, et la section de Stowell s’était payé le luxe de les repousser mais surtout de contre-attaquer en prenant les mortiers ennemis afin de les installer dans leurs propres positions. Rapidement, d’autres appareils héliportés arrivèrent, amenant avec eux des hommes et du matériel. Les rebelles semblaient désorganisés mais les Républicains restaient prudents. En effet, l’un des groupes d’assaut avait été massacré la semaine passée lors d’une attaque contre une cité rebelle apparemment peu défendue, attaque qui s’était révélé un piège dans lequel aucun des membres du groupe d’assaut n’avait survécu. Le lieutenant ainsi que quelques hommes étaient cependant passés de vie à trépas. Deux jours après leur arrivée sur le mont, des troupes rebelles venues de la capitale furent aperçues, et les républicains, bien arrimés sur leurs positions, leur déversèrent un déluge d’artillerie, de mortiers, et d’armes plus légères et d’antichars contre les rebelles qui durent se replier après une quinzaine de minutes d’assaut, laissant plusieurs centaines d’entre eux sur place. Stowell et ses hommes furent cependant surpris d’entendre sur leurs arrières des moteurs de véhicules blindés. Ces véhicules entourèrent le mont et un véhicule de commandement monta la crête et s’arrêta aux premières lignes républicaines. Lorsque la porte s’ouvrit, tous les républicains à proximité se mirent au garde-à-vous. En effet, l’Amiral Verinus, secrétaire d’Etat à l’Amirauté et général en chef des armées républicaines arrivaient sur place. Il alla au devant du sous-lieutenant Stowell, le salua dans les formes et écouta le rapport détaillé des derniers événements. Après cela, il lui dit : "Votre base avancée sera la porte d’entrée sur la capitale. Si j’en crois nos rapports d’espionnages, ils n’ont plus beaucoup de ravitaillement. On attaque la capitale demain, et on oblige leur gouvernement à déposer les armes sur Chorus." "Et le colonel Verrachea Amiral ?" "Il défend nos positions à l'Est, et occupe les armées rebelles afin de les maintenir loin d'ici."
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Cdte. Gomeïsa
Respect diplomatique : 120 22/03/1022 ETU 16:02 |
Score : 1
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-Croiseur Bombardier Ionique Liberator, Secteur II- Le commodore Starsky, qui commandait la flotte de bombardiers étaient quelque peu inquiet. En effet, il avait été nommé voilà deux semaines commodore de la seule flotte lourde de Chorus. Il avait appris que peu de temps après son départ, les centres spatiaux avaient été détruits par les colons républicains, ce qui avait mis un terme à la construction d’une seconde flotte. Depuis, il avait dû naviguer de façon à éviter les flottes de l’Amiral Verinus. Ils avaient été aperçus par quelques corvettes, mais des tirs bien placés avaient détruits ces corvettes. La flotte du commodore en avait été sensiblement affaiblie, non pas tant ses croiseurs que ses bâtiments de combats rapprochés. Ces pertes s’étaient cependant révélées efficaces puisqu’il avait pu échapper aux contrôles dans le Secteur 0 et partir dans le Secteur 2. De là, il s’était fait passer pour une flotte de Silla, et avait hissé leur pavillon. Il avait même reçu les salutations d’un commandant koirien à ce titre, ce qui l’avait rassuré dans son rôle. En entrant dans le système 9, l’antre même du pouvoir des colons, il avait dû se retenir et retenir ses capitaines de vaisseaux de lancer le feu sur les flottes ennemies, jusqu’à ce cycle. "Commodore Starsky, une communication de Chorus à votre attention." "Je monte lieutenant Hutch" Le commodore quitta ses appartements et arriva au centre de communication. Là, il fut mis en présence du général Teld, qui commandait les armées chorusiennes. "Commodore, j’ai lu vos rapports successifs sur vos actions et l’état de votre flotte. Comme vous le savez, aucun autre bâtiment ne pourra vous être affecté, nous ne disposons plus de possibilité de construction, et la seule autre flotte dirigée par le vice-amiral Terch a été fortement réduite voilà trois cycles. La capitale est actuellement sous le feu de l’invasion des républicains et les quartiers est et sud sont déjà tombés. Il semblerait qu’ils tentent d’encercler la capitale, et les airs sont totalement sous leur contrôle." Le commodore demanda : "Et par la mer général ?" Le général lui répondit : "Nous disposons de quelques sous-marins qui restent à quai afin de pouvoir évacuer Sa Majesté en cas de défaite. Le reste de la flotte est emprisonnée dans la baie de Kalung par la flotte républicaine. Nous avons perdu notre porte-avion et deux croiseurs entre autre. Un troisième a pu être sauvé de peu et a été échoué afin d’éviter de couler. Il protège ainsi l’entrée de la baie ce qui a permis de sauver temporairement la flotte. Nous tenons aussi les territoires autour et nos anti-aériens sont pour le moment assez efficace contre l’aviation ennemie, même s’ils ont réussi à couler deux transports et une frégate." Le commodore accusa le coup, les pertes devaient être terribles, et il se demanda s’il existait encore des possibilités de victoire. Mais avant d’avoir pu poser une nouvelle question, le général reprit : "Sa Majesté vous donne l’ordre d’ouvrir le feu sur nos ennemis. Tous nos ennemis. Pas de quartier commodore. Il est également possible que vous soyez en solo le temps que nous stabilisions la situation, dans ce cas, faites comme si vous étiez le vice-roi de Chorus en Secteur 2." Le commodore et le général se regardèrent un moment et le commodore répondit : "Bien monsieur." Alors la communication fut coupée.
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Cdte. Gomeïsa
Respect diplomatique : 120 29/03/1022 ETU 14:42 |
Score : 2
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- Assemblée de la République Koirienne, 9h04 - L'assemblée frémissait d'une colère et d'une impatience peu vue jusqu'à présent, "du moins pas depuis leur arrivée en Souvenir" pensa GomeÏsa. Sa présence même en disait long, puisqu'il ne lui était pas permis d'accéder à l'Assemblée à moins d'y être convoquée par les députés à l'issue d'un vote. Le président de l'Assemblée, Sir Lord Custhom, finit par calmer l'ensemble des représentants. Il attendit quelques secondes supplémentaires avant de parler dans son micro : "J'appelle à l'ambon Dame Gomeïsa, représentante de la République Koirienne à l'universel." Dame Gomeïsa entra sous un demi-silence. En effet, quelques députés l'applaudirent poliment au centre droit de l'hémicycle. Elle se plaça à l'ambon et prit la parole : "Aimables représentants de la République, je ne vous ai jamais vu aussi nombreux. Je sais combien votre attention est retenue par la situation dans le Secteur XIV, tout comme je suis impliquée dans le Secteur V dans la chasse des Brigands. Cependant, vous m'avez fait demander afin de vous expliquer les récents événements survenus dans le système de la capitale. A l'heure où nous parlons, les rebelles de la planète 0.0.2.2, qui avaient tenté de prendre le contrôle illégitimement de la planète sont dénués de chaîne de commandement. Leur roi autoproclamé a été appréhendé ainsi que son Etat-Major qui s'enfuyaient vers leur zone de repli. Leurs quelques poches de résistance ne survivront plus que pour quelques cycles tout au plus. Cependant, avant d'en arriver à cette victoire finale, ils avaient eu le temps de construire, selon des récentes sources, près de 100 CBI sur la planète qu'ils avaient réussi à faire passer hors du Secteur 0. Ils ont déjoué notre surveillance et s'en sont pris à notre flotte, entraînant la destruction d'une quinzaine de milliers de nos soldats, marins, officiers et officiers supérieurs. Cette flotte rebelle a été détruite et les familles ont été reçu au palais l'ensemble de mes ministres et moi-même pour des hommages." Le président, qui voyait que Gomeïsa en avait terminé, reprit la parole : "Nous vous remercions pour vos éclaircissements Dame Gomeïsa" La concernée quitta l'estrade et sortit de l'assemblée, revenant au palais. Plus tard dans la journée, elle apprit qu'un vote de défiance à son encontre s'était soldé par un non-lieu. Elle était reconduite dans toutes ses fonctions.
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