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Révolte aux tritium et deutérium

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Cdte. Gomeïsa
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10/01/1022 ETU 18:44
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[HRP] RP privé mais permettant d'interagir en demandant par Com-x à Gomeïsa
Le lieutenant Evert qui commandait le centre de contrôle de la base centrale du 0.0.2.2 en était à son deuxième jour de permanence sur les trois qu'imposait le rythme. Sa journée avait bien débutée lorsqu'il avait appris la cessation des hostilités entre la République Koirienne et l'Eglise de Denior et son capitaine, qui avait passé la nuit aux commandes, en avait débouché un whisky qu'il gardait pour un jour de fête comme celui-ci. Tout comme son capitaine, Evert n'était pas un homme de combat assoiffé de sang, mais plutôt de sociologie et d'anthropologie et d’ontologie. S'en était suivi la vérification des instruments, le rapport matinal des tours de contrôle des bases planétaires qui elle-même avaient reçu les rapports des défenses et des installations militaires sur l'ensemble de la planète. Il était 10h50 désormais et la journée promettait d'être aussi calme que les précédentes, et ce, malgré les rumeurs, à son sens hautement fantaisiste de quelques sous-lieutenants qui faisaient mentions de vols dans les entrepôts d'armes récoltés sur la planète ralliée voilà une dizaine de cycles, et de détournements de quelques vaisseaux routiers d'approvisionnements. Selon eux, quelque chose se préparait, mais son capitaine laissait faire arguant qu'il était courant de voir des mafias s'installer en volant du matériel militaire et que la police koirienne finirait par les découvrir, et alors les choses se tasseraient. Il pensa à l'avenir et notamment à la visite surprise que la représentante Gomeïsa devait faire prochainement sur cette planète, ce qui n'arrivait que rarement.
Il s'assit dans son siège et prit dans le tiroir du bureau où il se trouvait un petit libre orange de Bernard Klasen intitulé Habiter, Une philosophie de l'habitat, et reprit la lecture où s'en était arrêté la veille, soit à la page 53 où l'auteur faisait mention de la question de l'Être social vis-à-vis de son habitat. Plusieurs heures passèrent ainsi tandis que la routine se passait normalement entre lecture, rapports, visite d'autres lieutenants, etc...
En fin de journée, alors que le lieutenant Evert finissait le chapitre 4 de son livre, un bruit lui fit lever la tête. Une explosion avait retentit au-dehors et déjà, plusieurs hommes s'empressèrent d'aller voir depuis les fenêtres blindées ce qu'il se passait. Evert se leva et alla voir également. De la fumée s'élevait d'un bâtiment et Evert reconnut ce dernier, c'était un dépôt d'armes et de munitions. Il contacta immédiatement les postes présents.
"Alpha 1 à Charlie 4, Alpha 1 à Charlie 4 répondez ! Que se passe-t-il ?"
"Ici Charlie 4, nous sommes attaqués par des forces supérieures en nombre et en armement. Les sentinelles ont été éliminées et nous sommes confinés dans le réduit de communication. Les rebelles ont la main sur l'ensemble du stock, envoyez des renforts !"
Evert fit un signe à l'un des caporaux présents qui le regardaient et qui enclencha immédiatement un bouton.
"Alerte Rouge Secteur 4, Alerte Rouge Secteur 4, ceci n'est pas exercice, Alerte Rouge Secteur 4, Alerte Rouge 4, ceci n'est pas un exercice !"
"Charlie 4, tenez bon, ils arrivent"
"A vos ordres mon lieutenant mais ce sera diffic.....Aaaaaah !"
Un grand bruit semblable à une explosion retentit au même moment, et Evert s'éloigna de la source de son par réflexe. Un grésillement se faisait maintenant entendre et il coupa la communication. Dans la foulée, une autre communication retentit.
"Ici Tango 4, nous sommes sur les lieux, plusieurs embuscades, je répète plusieurs embuscades. Nous décrochons et établissons un périmètre à la limite du point 2 du Secteur 4. Demande de renforts lourds, j'ai vu un tank."
Les sous-officiers et soldats regardèrent fixement le lieutenant Evert attendant sa réaction.
"Demande de renforts lourds, j'attends confirmation centre de contrôle"
Mais Evert venait de voir arriver un missile droit sur le centre de commande, et s'éteignit en pensant à Lisa, sa femme, et ses filles, Louise et Camilla.
Plusieurs heures après, la capitale de la planète sous contrôle des rebelles, comprenant la plateforme spécialisée, les centres de commandements et les réseaux de communications, le chef des rebelles s'installait dans le palais du gouverneur qui avait réussi à fuir par une simple navette de transport avec l’État-major militaire. Il entra dans la salle de communication et récupéra le livre des codes de la République Koirienne. Il délégua quelques hommes à l'espionnage des communications koiriennes permettant ainsi de connaître leurs déplacements anticipés. Puis il alluma le projecteur holographique et atterrit directement à l'Assemblée. Chef Rebelle
"Commandants et commandantes de la Galaxie Souvenir ! Aimables représentants ! Je suis Chorus, la voix de la rébellion et vous annonce la prise de la planète où je me trouve. L'ignominie de nos tortionnaires successifs nous ont poussé à prendre les armes et à prendre l'indépendance ! J'engage la guerre contre ces immondices que sont Gomeïsa et Denior afin que leurs sangs lavent les souillures qu'ils ont proféré à cette terre ! Rejoignez-nous et vous serez les amis et alliés de CHORUS. Restez à l'écart et nous vous regarderons de loin. Attaquez-nous et vous en subirez les conséquences par votre sang ! GLOIRE A CHORUS !"
La communication s'arrêta sur l'instant, laissant les quelques personnes présentes médusées, la majorité des présents étant à la réception du Prince Jalai. La représentante à l'Assemblée de la République Koirienne était figée sur sa place, puis, revenant à elle, fit signe à un majordome, lui demanda l'enregistrement et l'envoya précipitamment à l'Assemblée Koirienne où certainement, ils démentiraient la perte de la planète.
Cdte. Gomeïsa
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11/01/1022 ETU 09:18
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-Centre opérationnel B ; 8h38-
Le colonel Verrachea se présenta à la tente du gouverneur, Lord Smolt et se rendit immédiatement auprès de son lit sur lequel il gisait. Sa mort quelques minutes plus tôt de la faute d'un tir d'artillerie ayant laissé des séquelles avait plongé l'armée koirienne dans le désarroi. Il se recueillit un instant, puis fit un signe de de la tête à deux femmes qui commencèrent à préparer son corps à l'enterrement. Verrachea resta du début à la fin, regardant les gestes précis s'affairer. Une fois terminé, on amena un cercueil on y déposa le corps du gouverneur qui fut emmené vers un carré de terre que l'on avait préparé à cette intention. La garde du palais, ou ce qu'il en restait, et de nombreux hommes d'unités disparates faisaient une haie d'honneur à ce héros républicain qui avait suivi Gomeïsa depuis sa jeunesse. L'hymne de son ancien pays résonna (Hymne) et le corps fut déposé dans la terre.
Après la cérémonie, le colonel Verrachea ayant pris place dans la tente du gouverneur transformée en centre de commandement, il fit réunir les commandants et la vice-gouverneur pour leur exposer la situation.
"Bien. Donc la capitale est prise, ainsi que la ville d'Ulstor. Harnor a tenu malgré une révolte tentée, ainsi que Gy. Les garnisons sur place ont déclaré pouvoir tenir ces deux villes et leurs alentours, mais nous n'aurons pas de renforts de leur part. Le chantier spatial a également subit une attaque mais nous l'avons également repoussé et une dizaine de corvettes ioniques qui attendaient de décoller les ont pris en chasse et ont dispersé ce qui restait de leurs maigres forces."
"Qu'en est-il du complexe de haute technologie, du centre d'armement et des canons stellaires mon colonel ?"
"Nous les avons fait fermer, les moyens de production ont été détruit dans la matinée normalement. Je ne pouvais pas prendre le risque d'être bombardé par des CBI ou des canons orbitaux. Les gardes de ces deux bâtiments formeront la première et seconde brigade de gardes en remplacement des gardes du palais qui formeront la 1ère unité de troupe de choc. Les réseaux de canons stellaires sont bien tenus et protégés par de nombreux bunkers, aucun risque de ce côté-ci."
Le colonel marqua un instant de pause puis reprit.
"La question de la plateforme spécialisée tombée aux mains des rebelles m'inquiète bien plus. Je ne sais quels sont leurs moyens, mais s'ils en disposent, cela signifie qu'ils peuvent nous espionner et nous attaquer par surprise lorsqu'ils le souhaitent. Nous n'aurons pas d'aide des autres planète avant plusieurs cycles puisque nous sommes isolés dans ce système, et l'Amiral Verinus ne sera pas lui-même présent, il est aux Carnéïa, une fête religieuse de son peuple."
"Que pensez-vous de la communication du chef rebelle à l'Assemblée ?"
"Je n'en sais trop rien, ils contrôlent les deux grands centres planétaires c'est un fait, mais nous n'avons pas dit notre dernier mot. C'est une planète luxuriante, soit qui se contrôle par les hommes à pieds. Nous aurons des renforts d'ici quelques cycles et nous reprendrons la planète. D'ici là, agissons prudemment."
Il finissait à peine ces mots qu'un jeune lieutenant entra en courant dans la tente et annonça.
"Des tirs côté Est du camp mon colonel, les rebelles sont ici."
Les officiers réagirent instinctivement en sortant de la tente et en prenant leurs commandements. La bataille de la forêt de Rangun commençait.
-Pieni Koira-
Parallèlement à ces activités, le chef de l'Assemblée koirienne, Lord Custhom activa l'hologramme de l'Assemblée et se présenta devant les représentants de l'Assemblée encore présents.
"Commandantes et commandants de la galaxie, chers amis. L'une de nos planètes s'est vue entrer dans le chaos de la guerre, chaos mené par un groupe d’extrémistes aux velléités guerrières et prônant la destruction. J'invite les commandants fidèles à l'idée de paix à ne pas intervenir dans ces affaires proprement koiriennes, ou tout du moins à nous soutenir."
L'hologramme grésilla de nouveau puis s'éteignit.
Cdte. Nyalnamar Veritas
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13/01/1022 ETU 01:33
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"Excellence, ici la représentante l'Orée, des Treize Labyrinthes."
Puisque l'individu n'était pas un chef d’État, il allait de soi qu'on allait pas déranger la Nyalnamar Veritas. Celle-là avait beaucoup à faire et, de toute façon, le décorum diplomatique voulait que l'on fasse communiquer autant que possible des représentants de niveaux équivalents. Comme le régime Koirien était un allié important des Labyrinthes, et puisqu'il s'était exprimé via le président de son assemblée, ce fut l'Orée que l'on envoya. Plénipotentiaire au sein du gouvernement, officiellement membre du Grand Conseil mais dont le pouvoir et l'influence s'étendaient bien au delà grâce à l'action conjuguée du mouvement Futuriste qu'elle présidait et de la confiance de la Première Oratrice, qui était au fils du temps devenue une amie proche. La numéro deux officieuse du gouvernent Labyrinthe posa son index et son majeur sur sa bouche, puis sur son front. Une salutation respectueuse, au sein de sa culture.
"Nos armées et nos forces se tiennent à votre disposition si votre position venait à évoluer. Il va de soi qu'en attendant nous respecteront votre souhait : nos forces armées n'effectueront aucun déplacement dans la région et ne mènerons aucune opération quelle qu'elle soit sur votre territoire national. Je vous invite cependant à considérer la possibilité de fournir à nos services toute information pouvant éventuellement les intéresser. Si ces terroristes sont des malfaiteurs étrangers, des agents de l'anti-peuple ou qu'il y a un craindre que leur action ne se propage ailleurs, nous aimerions avoir la possibilité de nous préparer en conséquences.
Nous vous souhaitons beaucoup de courage, nos pensés sont avec les victimes; Vive la mort !"
Cdte. Gomeïsa
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13/01/1022 ETU 10:42
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-Pieni Koira-
C'est par hologramme interposé que Lord Custhom et l'Orée échangèrent.
"Représentante l'Orée, enchanté de faire votre connaissance. Actuellement, les rebelles contrôlent une grande majorité de la planète CHORUS, et ont pris plusieurs installations militaires d'importance, heureusement détruites par nos soins avant qu'ils ne s'en emparent. Des ilots de résistance sont disséminés ici ou là et nos forces sont en train de se rassembler avant de passer à l'offensive."
Il eut un petit air gêné et reprit :
"Actuellement, tout gouvernement civil koirien a disparu avec la mort du gouverneur des suites d'une blessure et de la vice-gouverneur par assassinat de la part des rebelles, c'est donc le colonel Verrachea qui assure la direction officielle de la planète. Il nous a fait savoir que la plateforme spécialisée a été prise intacte au début de la révolte par les rebelles et que les premiers chasseurs furtifs ont déjà décollé. Est-ce qu'ils ont la prétention d'étendre leurs révolution ? Je n'en sais rien, mais nous espérons en finir avant de connaître le fin mot de cette histoire."
-Forêt de Rangun, 13h38, camp des rebelles-
Arfîn venait d'achever un soldat républicain d'un coup de pistolet en pleine tête, finissant ainsi son travail et rentra au camp. Les rebelles avaient remporté une belle victoire sur les Républicains survivants et une fête à l'hydromel devait s'organiser le soir même. En passant devant les tentes du commandement, il entendit les chefs échanger.
"Croyez-vous qu'ils agiront ?"
"Non, s'ils s'accrochent ainsi, c'est qu'ils ne la lâcheront pas. Il faut se préparer à pire encore et accélérer le protocole H."
Arfîn continua sa route, ne pouvant pas s'arrêter devant les gardes qui déjà le regardaient de façon suspecte. Arfîn se demanda alors ce qu'était le protocole H, mais avant d'aller plus loin dans sa réflexion, il vit un bœuf entier en train de cuire et son estomac se rappela alors à son bon souvenir et il oublia la discussion qu'il avait surpris.
-Plateau d'Erspice, camp des Républicains-
Le colonel Verrachea venait d'entendre la litanie de ses commandants sur les pertes subies. 838 morts et près de 150 prisonniers aux premières nouvelles, et le colonel ne disposait plus que d'un peu plus de 1000 hommes. La situation ne pouvait pas être aussi désespérée. Il reçut alors une communication holographique.
"Colonel Verrachea, je suis le général Buonaparti, envoyé depuis le système 9, je serai sur 0.0.2.2 d'ici trois heures, merci de prévoir une aire d'atterrissage pour 500 vaisseaux."
"Mon général, répondit le colonel qui s'était raidit, nous ne disposons pas de cet espace en sécurité, nous avons de quoi en accueillir une cinquantaine à chaque fois, et c'est le maximum que je puisse faire."
"Bien, mettez en place le signal convenu"
Le colonel ameuta alors l'ensemble des troupes qui lui restaient et ils se replièrent vers le nord. Là, ils trouvèrent une bande d'une centaine de rebelles qui gardaient un astroport. Les combats s'engagèrent immédiatement, et près d'une heure après, l'astroport était contrôlé par le colonel qui divisa ses forces de façon à prévenir des attaques de n'importe quel côté.
Cdte. Gomeïsa
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17/01/1022 ETU 10:48
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-Astroport d'Ulm, quartier général des Républicains-
Le colonel Verrachea avait reçu les renforts durant deux cycles, permettant non seulement de repousser trois tentatives des rebelles de reprendre l'astroport, mais aussi d'installer un centre de commandement pleinement opérationnel. Le général Buonaparti s'y était installé et avait immédiatement envoyé trois colonnes de troupes afin de récupérer les monts alentours. Ces colonnes permettaient d'accrocher les troupes ennemies avec l'une, et de les contourner en coupant leurs lignes de communications avec la seconde et de les attaquer par derrière avec la troisième. Rapidement, la totalité des provinces du Nord tombèrent dans les mains du général. Cependant, ils s'aperçurent que les rebelles reculaient en bon ordre laissant le terrain libre. Ils n'eurent guère le temps de comprendre puisqu'au lendemain d'une victoire permettant la reprise d'un gros bourg, une flotte de plus de deux cents chasseurs Arkh fondirent sur les troupes républicaines, laissant sur place près de 2 000 morts. Dans la foulée, les rebelles lancèrent l'assaut dans le bourg.
Le colonel Verrachea courait à la barricade du quartier sud prêter main-forte aux soldats qui commençaient à ployer sous les balles. En arrivant sur les lieux, sa garde personnelle et lui se rendirent compte des dégâts. Seuls cinq hommes tenaient encore, tandis qu'une trentaine de cadavres et près d'une vingtaine de blessés jonchaient le sol. Il parla aussitôt dans sa radio :
"Demande d'un poste de secours quartier sud de toute urgence, nombreux hommes à terre. Demande de renforts urgente !"
Puis il s'installa à la barricade et reprit le commandement au sergent en charge des quatre soldats encore en vie. Il fit envoyer son tireur d'élite sur la toit de la maison à sa gauche et arrosa avec les autres les positions ennemies afin de couvrir son déplacement et sa discrète installation. Quelques minutes plus tard, ils virent arriver derrière eux un canon anti-char et quatre hommes ainsi qu'un infirmier et deux brancardiers qui commencèrent à évacuer les corps en commençant par les blessés. Près d'une quinzaine de minutes plus tard, la situation était stabilisée sur cette barricade de par l'efficacité du tireur d'élite, qui avait tué de nombreux officiers, désorganisant les attaques des rebelles qui furent repoussés, assauts après assauts, par la pugnacité des républicains sur place sans qu'ils ne subissent trop de pertes. Les rebelles avaient toutefois finis par repérer le tireur d'élite et l'avaient arrosé, le forçant à quitter son repaire et à trouver une nouvelle cache. Ils avaient également envoyé un véhicule blindé mais le canon anti-char avait fait son office et le véhicule blindé permettait maintenant aux Républicains de s'assurer une nouvelle protection et leur avaient ainsi permis d'avancer leur barricade. L'arrivée inopinée d'une cinquantaine d'homme par l'ouest avait enfin permit de relâcher pleinement la pression qu'ils subissaient depuis bien trop longtemps. Le général Buonaparti, à la tête de cette attaque, avait placé le colonel à la tête de cette troupe fraîche et était reparti commander l'ensemble. Verrachea  allait maintenant d'un bon pas par l'extérieur du bourg sur les arrières des rebelles, fauchant tous ceux qui tentaient de leurs barrer la route. Ils avaient réussi à prendre d'assaut le site de réparation des véhicules rebelles, faiblement gardé, et les avaient tous détruits à l'exception de deux véhicules réparés. A cela s'ajouta la mise à feu de l'ensemble du carburant, paralysant à coup sûr la troupe sur place.
Les rebelles commençaient à perdre pied dans le bourg, certains groupes étant encerclés et d'autres fuyant vers le sud-est.
Cdte. Gomeïsa
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19/01/1022 ETU 09:58
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-Bourg d'Ulm, camp des prisonniers Rebelles A-
"Va te faire foutre !"
Un soldat rebelle venait de crier dans le camp en se précipitant sur un de ses comparses qui venait de l'offenser. Une bagarre commença, et dégénéra rapidement en pugilat avec une vingtaine d'autres. Rapidement, une dizaine de gardes entrèrent et dispersèrent les protagonistes à coups de matraques. Quelques minutes plus tard, plusieurs d'entre eux étaient amenés sur la place centrale du camp et attachés à un poteau afin de subir les coups de fouets prévus par le règlement. L'ensemble du camp fut rassemblé et le capitaine chargé de la surveillance fit donner les coups de fouets par un de ses gardes tout en observant d'un œil sadique si d'autres prisonniers bougeaient. Après les vingt coups réglementaires, il relâcha les prisonniers qui s'effondrèrent sur le sol. Deux prisonniers sortirent du rang pour les récupérer mais le capitaine prit le fouet des mains du soldat et en fouetta un en criant :
"Est-ce que j'ai autorisé à sortir des rangs bandes d'incapables ?"
Les autres prisonniers, apparemment révoltés de cette injustice, frémirent dans les rangs, et les soldats affermirent leurs mains sur leurs armes. Le capitaine, lui, n'avait rien vu, et frappa les deux malheureux avec une telle force que l'un d'eux tomba évanoui, le visage en sang, après seulement cinq coups reçus. Le capitaine hurlait en même temps :
"Espèce d'enfoiré, merdeux, tu veux crever ? Supplie-moi de t'achever espèce de larve infecte"
L'autre homme était à genoux et se protégeait le visage de ses bras. Le capitaine, qui en avait marre, sorti son pistolet de son étui, l'arma, et le pointa sur l'homme évanoui. Son regard était haineux, lorsqu'il tira.
PAN !
Il regarda ensuite l'autre homme qui avait arrêté de se protéger le visage et regardait hébété son compagnon mort à ses côtés. Le capitaine tourna ses yeux vers lui, s'accroupit et sortit un long couteau dont il caressa la lame.
"C'était ton ami ? Tu devrais choisir des amis plus forts que cette lopette. Regarde ce qu'est la force."
Il se détourna de l'homme et ramena le corps de l'un des prisonniers fouetté jusqu'à lui. L'autre regardait son camarade. Le capitaine, regardant dans les yeux le prisonnier, posa la lame sur sa gorge et l'enfonça avec douceur. Le prisonnier tenta d'hurler mais seul le sang sortit de sa bouche éclaboussant le second prisonnier. Le capitaine se releva enfin, apparemment satisfait de lui-même, essuya son couteau sur la veste du prisonnier encore vivant puis le rangea. Il se détourna de la scène afin de revenir à sa place et ordonner la dispersion des prisonniers lorsqu'un autre tir se fit entendre.
PAN !
Le capitaine fut surpris, et se retourna. Le prisonnier avait son propre pistolet qu'il avait laissé par terre à la main et s'était tiré dans sa propre tête. Le capitaine revint sur ses pas, reprit son pistolet, le rangea dans son étui au moment où des hurlements se faisaient entendre. Relevant la tête, il vit que l'ensemble des prisonniers couraient vers les soldats pour se venger. Le capitaine hurla :
"Feu à volonté ! Pas de quartier !"
Et la tuerie commença. une trentaine de minutes plus tard, la situation s'était calmée, 28 prisonniers restaient en vie, agenouillés les mains sur la tête en un groupe compact. Le capitaine avait son uniforme rougi par le sang, son couteau dans la main gauche ruisselant de sang et son pistolet dans la main droite fumant encore. Il regarda les survivants et donna l'ordre lapidaire :
"J'ai dit, pas de quartier"
Et les soldats obéirent après un instant d'hésitation tandis que la dernière chose que le capitaine vit d'eux vivants étaient leurs yeux."
-Assemblée Galactique-
L'enregistrement s'arrêta et le chef des rebelles (Chef Rebelle) apparut sur l'écran. il parla ainsi :
"Commandants de la galaxie, vous avez eux devant vous un aperçu de ce que la République Koirienne fait de ses prisonniers. Des soldats en uniformes d'un Etat libre et indépendant ont été massacré aux mépris de toute loi morale et militaire. J'exige que ce crime soit puni, et nous punirons la République koirienne très prochainement. GLOIRE A CHORUS !"
L'écran s'éteignit sur ces paroles tandis que la surprise et l'horreur frappaient les représentants à l'Assemblée.
Cdte. Gomeïsa
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19/01/1022 ETU 10:30
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-Laboratoires 2H et 3H, capitale chorusienne, Administration Rebelle-
Le professeur Walter manipulait son instrument avec beaucoup d'attention. Autour de lui, ses assistants regardaient avec plus de stress encore. Lorsqu'il posa le minuscule bout de métal sur le procédé chimique, rien ne se passa. Il laissa un moment le morceau puis le reprit et le reposa à côté. Il reposa tout et s'écarta de la cabine test tandis que l'ensemble des présents applaudirent.
"Merci merci, je suis fier de chacun de nous, c'est exceptionnel."
Il se rendit après avoir partagé un verre de champagne avec ses pairs dans le laboratoire 3H et rejoignit le professeur Kraus. Lui aussi travaillait avec acharnement, mais son procédé était nettement plus difficile. Après avoir échangés sur les résultats, Walter rejoignit l'équipe de Kraus afin de l'aider.
Cdte. Gomeïsa
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20/01/1022 ETU 10:47
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Le capitaine Ulstar, qui commandait l'un des camps de prisonniers d'Ulm fulminait. Il avait été affecté à un commando "spécial" créé pour l'occasion afin d'infiltrer les lignes rebelles et les désorganiser depuis l'arrière. Il se retourna et regarda ses hommes se rassembler dans le bois d'Elst. 120 hommes lourdement armés, ses anciens soldats du camp de prisonniers, des soldats condamnés pour violences et insubordinations, voilà ce qu'on lui donnait. Et pour quoi ? Pour des rebelles affaiblis par la guerre qui finiraient par perdre, et Ulstar ne voulait pas laisser passer une telle occasion. Il prit sur lui de changer les plans. Il irait bel et bien sur les arrières rebelles et se serviraient des bases cachées républicaines pour créer une véritable petite armée afin de se tailler un Etat indépendant sur 0.0.2.2.
Arrivé à la première base secrète, il donna ses ordres à la dizaine d'hommes présents qui le rejoignirent. Il fit ainsi durant de nombreux cycles, récupérant également des civils, au point que son groupe atteignit rapidement le millier d'hommes. Ulstar avait aussi récupérer un arsenal important d'artillerie, de roquettes anciennes mais efficace et même deux canons stellaires atomiques qu'il avait bien l'intention d'utiliser.
Il regarda sa montre. Elle indiquait 9h44. Encore une minute à patienter avant sa vengeance. 5, 4, 3, 2, 1, 0. Des tirs furent lancés, lui-même siffla et son armée attaqua les postes avancés républicains venus à proximité de la forêt d'Elst. Les canons tirèrent sur les arrières Républicains afin de les empêcher de reculer, les canons stellaires entrèrent en action et Ulstar laissa libre cours à sa fureur. La suite ne fut que boucherie. Ses hommes avaient été averti que le mal se tenait dans les Républicains et les Rebelles et qu'eux-mêmes étaient les combattants de la Suprême Vérité. Il les avaient enseigné ainsi :
"Lorsque Cassandre créa l'univers, elle créa des êtres purs, sans violence, doux et humbles de cœur. Elle leur donna des terres fertiles, leur permit d'engendrer et tout dans l'univers n'était que beauté et douceur. Mais Cassandre, dans sa trop grande bonté, n'avait pas prévu la création d'autres êtres. Le dieu Ofnadwy créa lui aussi ses êtres, immatériels, vivant par incorporation dans des êtres matériels en détruisant la bonté en eux. L'univers s'est gangréné progressivement, et aujourd'hui, les êtres d'Ofnadwy contrôlent des empires entiers. La malice, l'intelligence sont ses armes, la bonté, l'amour et la douceur sont des aprioris qu'ils connaissent et utilisent afin de s'installer sournoisement dans l'univers. Ils détruisent par derrière tout ce qui est bon et montrent des visages angéliques. Cassandre est à bout de force et m'a demandé, à moi, Ulstar l'Unique, de ramener l'équilibre galactique. Elle m'a exprimé la méthode infaillible de la réussite, "Purge le mal par le mal, ainsi il s'auto-détruira".
Elle m'a donné la possibilité de créer cette organisation d'élus, celles et ceux qui seront les grands officiers du dieu Cassandre une fois qu'ils seront morts. Aujourd'hui, vous êtes ces élus, ceux qui ont la destinée proche de celle du dieu, et vous êtes ici pour obéir à son commandement. Tuons, bafouons, détruisons, violons, assassinons et nous ferons la volonté de Cassandre."
Cet apport idéologique couplé à un entraînement régulier et sans repos, permettait de forger les esprits participant à ce groupe, à les fanatiser et lorsqu'ils passèrent à l'action, ils tuèrent tous les soldats Républicains qu'ils trouvèrent sur leur chemin, les décapitant selon le précepte de Cassandre "Tuez-les tous, qu'il ne subsiste pas même leur tête", et jetaient les têtes dans des brasiers allumés pour l'occasion. Quand ils en avaient fini avec les Républicains, ils s'en prenaient aux rebelles, leur coupant non pas la tête mais les jambes selon un précepte similaire. Ulstar savait qu'il fallait changer de méthode afin de faire croire aux deux camps qu'aucun troisième groupe n'existait et que la guerre entre eux prenne des tours de plus en plus violents.
Cdte. Gomeïsa
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26/01/1022 ETU 10:33
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-Salle du trône, capitale chorusienne, administration Rebelle-
Les professeurs Walter et Kraus étaient assis sur un banc dans une salle qui ressemblait fort à une annexe. Walter tapotait nerveusement une pochette et Kraus sursautait à chaque fois qu'il entendait un bruit. Après un temps qui leur parut interminable, l'une des deux portes s'ouvrit et un jeune officier, un lieutenant, les invita à entrer. Quand ils entrèrent dans la grande salle, ils ressentirent la grandeur du lieu, redécoré par le gouvernement chorusien avec des couleurs dorées et rouges. L'ensemble montrait une grandeur exceptionnelle et la longueur de la salle permit aux deux professeurs d'admirer l'ensemble avant d'arriver devant un trône où était assis un homme. A ses côtés, deux généraux et un civil attendaient, gravement, la suite des événements.
Arrivant aux pieds du trône, ils s'arrêtèrent et l'un des généraux prit la parole :
"En présence de notre roi bien-aimé, du général Wolfe commandant les troupes du nord et de monsieur Arthur Dale, référent scientifique à la cour, je vous demande vos résultats."
Le professeur Walter donna sa pochette au général et prit la parole :
"Nous avons réussi à contrôler les deux éléments permettant la construction effective et efficace du miracle chorusien Votre Majesté, le site de lancement est également prêt, et il ne nous manque qu'un peu de temps pour terminer l'assemblage."
Le roi regarda les professeurs avec intérêt puis se tourna vers le général Wolfe.
"Sire, le vaisseau a été préparé selon vos ordres, une flotte est prête à prendre l'air d'ici un à deux cycles."
Le roi se tourna vers le second général qui dit à son tour :
"L'équipe est parée Sire, tout est en ordre de mon côté"
Le roi regarda de nouveau les deux professeurs et leur dit :
"Terminez ce travail messieurs et soyez assurés de mon soutien"
Les deux professeurs s'inclinèrent et quittèrent la salle, heureux de voir leur travail reconnu.
Cdte. Gomeïsa
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27/01/1022 ETU 10:51
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-Marais de Gerst, camp d'Ulstar-
Debout autour d'une table où s'étalait une carte, Ulstar et ses officiers subalternes discutaient de leurs prochaines opérations.
"Prenons la garnison de l'ouest de Chorus, faisons flotter le drapeau républicain et partons rapidement en explosant l'ensemble."
Cette idée plus à l'ensemble de l'assemblée, y compris à Ulstar qui se rappelait l'ancienne forteresse où il avait été garde lorsqu'il était sous-officier.
"De mémoire, c'est aussi un ancien centre de communication secret. Si c'est toujours le cas, nous en profiterons avant de détruire l'ensemble."
Tous en accord, ils construisirent le plan d'attaque puis préparèrent le matériel d'assaut. L'objectif était qu'avec à peine 350 soldats, ils puissent prendre d'assaut une forteresse bunkerisée où se trouvait près de 600 rebelles. La seule possibilité de réussir tenait au fait de l'effet de surprise, puisqu'ils étaient suffisamment loin du front, plusieurs centaines de kilomètres. Les soldats rebelles devaient être ramollis, certains peut-être en permission dans la capitale à une dizaine de kilomètres, et leurs armes moins lourdes et précises que celles utilisées sur le front.
Trois cycles plus tard, ils étaient en vue de la forteresse, et Ulstar, à la tête du groupement droit, signala par un signal visuel le début de l'attaque. Il vit tout d'abord l'ensemble des hommes avancer prudemment, certains portant de grands cors de chasse dans leurs bras sans y souffler. Arrivés à une trentaine de mètres, un garde cria, alertant la garnison. Aussitôt, les assaillants crièrent de toutes leurs forces, les musiciens soufflèrent de toute leurs forces afin de surprendre la garnison, la désorganiser et luif faire croire à une attaque massive. Rapidement, les grapins furent lancés, et les premiers hommes montaient à l'assaut des murailles. Les gardes commençaient à arriver sur le chemin de ronde mais il était déjà trop tard, et les premiers combats au corps à corps avaient débuté.
Une heure seulement plus tard, le fort était à eux, les prisonniers étaient rassemblés, ils en avaient fait près de 200, et les ressources du fort commençaient déjà à être évacuées. Nourriture, armes, matériel divers, et même un hélicoptère appartenant au commandant de la garnison mort en combattant. Pendant ce temps, l'ancienne station de communication avait été retrouvé, murée certainement à la hâte par les Républicains au moment du soulèvement. Ils retrouvèrent les appareils en bon ordre et les relancèrent. Enfin, un petit groupe se chargea de miner l'ensemble de la forteresse afin de la rayer de la carte.
Pendant ce temps, un petit groupe d'hommes étaient partis vers Chorus afin de prévenir toute tentative de reprise, ce qui fut heureux, puisque des renforts rebelles furent attaqués par surprise et durent se replier vers la capitale en abandonnant quelques morts derrière eux. 

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