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Mélanie...

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Cdte. Mélanie
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15/08/1022 ETU 21:16
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Affublée de sa salopette verte et de ses éternelles lunettes d'aviateur sur le front ; tablier de cuisine rouge en guise de cape et taquet de bois pour épée ; Mélanie pourfendait l'air, combattant avec passion et courage des hordes imaginaires de pirates-squelettes-fantômes invisibles. Kiwi, son petit animal bleu sniffait, se roulait et ronronnait lui aussi avec l'insouciance la plus pure de la jeunesse et du jeu.
Les prairies s'étendaient à perte de vue sur les collines de Bühl. Elles recouvraient le monde comme la fourrure d'un animal. Les immenses étendues d’herbes surplombaient les falaises blanches du bord de l'océan où venaient se briser les vaguelettes d'une mer pourtant calme. Le soleil réchauffait la peau et plissait les yeux des visages. Le souffle léger du vent de printemps tempérait quant à lui la planète, faisant de ce moment un après-midi parfait pour jouer dehors.
Le vent en brise imprimait sa marque tourbillonnante dans les herbes comme un tableau surréaliste. Les embruns caressaient les cheveux roux de la fillette et le bruit des vagues rythmait le combat imaginaire auquel se livrait Mel. Aujourd’hui, elle était la pourfendeuse des armées du mal, la sauveuse des situations désespérées.
De collines en rochers, de trous d'eau en bosquets d'herbes hautes, elle jouait, riait et courait dans ce monde. Elle n'était encore jamais venue jouer par ici car c'était loin. Loin du clocher de l'église qui paraissait déjà si petit là-bas. Loin de son orphelinat. Loin de la Grosse Clark comme on l'appelait : la vieille acariâtre qui dirigeait l’institution dont elle s’était enfuie quelques jours plus tôt. Elle était loin de sa vie pourrie.
Et c'est ainsi qu'elle l'aperçu, perché sur une falaise : un amas gris de tôle froissé, une bouillie de métal encore à peine fumant.
Woaahhhh s'éclaira son visage. Une vraie épave de pirate ! s'exclama-t-elle, tout en étant bien incapable de dire de quel type d'avion ou de quelle machinerie étrange il pouvait bien s'agir.
Courant jusqu'à l'épave, elle s'immobilisa devant. Une vague de couleur parcourue la peau bleue de Kiwi et remonta son échine.
Diiingue dit-elle alors qu'elle approchait lentement, caressant du bout des doigts une sorte de logo sur le flan éventré de l'appareil. Mais d'où est-ce que tu viens toi ? souffla-t-elle à la chose. Pas de roues, pas de traces sur le sol. Comme s’il était venu du ciel eut-elle envie de rêver, le doigt pointé vers un oiseau. Viens, on dit que ça vole gloussa-t-elle à Kiwi ! Elle avait eu l’occasion une fois de voir passer au-dessus d’elle un biplan, toussotant de son moteur à charbon dans le ciel. Depuis, elle s’était jurée de voler un jour à son tour dans un appareil de ce genre. Je serais aviatrice… avait décrétée l’orpheline en se découpant une aile en carton sur le dos. Je serais aviatrice… se rassurait-elle encore tous les soirs en s’endormant seule au coin d’un feu les nuits de fugue, ou sur sa paillasse miteuse de l’orphelinat.
L'arrière de l'appareil était ouvert, elle y pénétra, avec tout le courage que l'inconscience de ses 10 ans (et quart) pouvait lui donner.
A l'intérieur crépitait encore quelques appareils électriques et quelques loupiotes qui ouvraient ainsi l'obscurité. Au fond grésillait un appareil dont se prolongeait une sorte de micro. Une radio ! Elle avait déjà vu ça chez le vieux grincheux, une de ces après-midis où elle s’était faufilée en cachette, admirant ses inventions les plus loufoques.
On peut parler dans le truc là, ça envoie ta voix comme du vent hyper loin, mais tu ne peux pas l’entendre sans un autre appareil pareil chuchota-t-elle à Kiwi pour se donner une contenance.
frr...grrr...brr... faisait l'appareil. frr... lodie ou requ..m...grrr... pouvait-on entendre en boucle.
Devant le micro, une sorte de bouton ondulait d'un halo rougeâtre. Qui aurait pu résister d'y appuyer ? Certainement pas la petite fille curieuse qu'elle était !
Sur la pointe des pieds, tirant la langue d’effort pour essayer de voir l'écran devant elle, Mélanie appuya sur le bouton. L'appareil filmait, mais elle n'aurait même pas su ce que cela voulait dire exactement de toute façon. Dû à sa petite taille on ne pourrait donc voir que le haut de sa tête, mèche rebelle s’échappant de son bonne d’aviateur.
Heu... allô ? Allô ! Quelqu'un m'entend ?
Cdt. Dielli
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16/08/1022 ETU 12:18
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Le soleil du système 19 avait été nommée Di et ses vénératrices s'étaient historiquement rassemblées sur Soleil, une planète tempérée qui jouissait d'un ensoleillement propice à l'apparition et à la conservation de la vie. On y considérait d'ailleurs que sans Di, la vie n'aurait pu exister : sans son ensoleillement quotidien tout ce qui vivait aurait fini par périr, tôt ou tard. Chaque jour, des centaines de dévots passaient leurs journées à genoux, écrasées par la lourdeur d'un soleil de plomb, sur une planète où l'été était permanent. Leur quotidien était rythmé par les cantiques, les vénérations et les heures de prière à la gloire de leur dieu-soleil. Dielli était une ressortissante de Soleil, mais quelque peu différente : iel aimait prier mais ne trouvait pas intéressante l'idée de s'y dévouer corps et âme à longueur de journée. Iel aurait préféré voyager et c'est sans la moindre once d'hésitation qu'iel accepta la mission de prêcher la Gloire de Di aux quatre coins de la Galaxie lorsqu'on lui proposa. On lui avait confié une flottille de deux-cent vaisselles marchandes élite, quelques maigres ressources et la bénédiction de Di. Voilà six cycles déjà qu'iel s'était lancée dans une aventure qui dépassait la grandeur de sa propre personne.
En ces six cycles, iel avait eu l'agrément de visiter les autres planètes qui composaient sa coordonnée et avait été d'ailleurs surprise de voir que l'on y vénérait aussi Di. Les histoires racontées autour de vieilles bariques miteuses, dormantes au fond d'allées mal éclairées, contaient toutes l'exode du peuple de Di. Si Soleil restait la glorieuse capitale de celles qui vénèrent Di, d'autres avaient élu domicile aux quatre coins du secteur quatre. Par ailleurs, les légendes disaient que Di, dans sa grande mansuétude, avait accordé une protection intégrale à la coordonnée où se trouvait ceux qui vénéraient Di. Elle était dit que les vaisselles en orbitent ne pouvaient ni surveiller, ni envahir les planètes qui abritaient celles qui se vouaient à la vénération de la déesse-soleil.
Mais Dielli n'avait pas encore voyagé.e en dehors de sa coordonnée natale, peut-être par appréhension de l'inconnu. Elle y avait cependant envoyé plusieurs dévots car il était indispensable de pouvoir troquer à la contrebande sectorielle. Celles-ci avaient d'ailleurs ramené de nombreuses ouvrages qui faisaient état des géopolitiques propres à chaque planète du secteur. Dielli les avaient conservées précieusement : elles ellui seront utiles lorsqu'iel cherchera à étendre la Gloire de Di. Mais en attendant, Dielli vivait du troc avec la contrebande et quelques rares nations qui peuplaient le système. Aussi fut-iel surprise lorsque ly communicatrice Diane, de sa vaisselle marchande, lui fit part de l'interception d'une transmission issue de son système natal.
Heu... allô ? Allô ! Quelqu'un m'entend ?
Oui ! Dielli t'entend. hurla-t-iel, avant de se rendre compte qu'elle chevrotait en direction de Diane, qui avait aussi reçu par la même occasion une salve de postillons dont iel se serait bien passée. Dielli marmonna à demi-mot des excuses à sa communicatrice avant de faire volte-face pour se retirer dans ses quartiers, couvert.e de honte. Diane fit quelques enjambées pour lui barrer le passage.
Dielli ! La petite personne y est encore en ligne, on y voit sa petite tête qui y brimbale, en y marmonnant des allô sans cesse. Tu devrais lui dire répondre à moins que t'y a honte.
Diane avait raison. Ly petite communicatrice était à peine plus haut qu'un balai et avait des cheveux rêches, bouclés et grisonnants. Pourtant, elle en avait plus dans la caboche que Dielli, à la soyeuse chevelure qui réverbérait la beauté de Di. Sans attendre, la sermonneuse appuya sur un bouton de la communicatrice (l'appareil, pas la personne) pour répondre à la personne. Aussitôt, un hologramme à moitié tronqué de la petite personne se matérialisa dans la cabine de pilotage. On aurait dit qu'iel était étêtée et Dielli eut bien failli prendre peur si ce n'était pour la sordide image de ly communicatrice Diane qui faisait semblant de jouer à la basketballe avec la tête de la petite personne. Iel finit par pouffer de rire.
Bonjour petite personne. Je suis je, Dielli et par ce temps je t'entends, je te vois même et comme tu es crème ! Je perçois ton signal qui vient de Bühl alors que je te réponds de ma vaisselle marchande, au dedans de ma bulle. Comment puis-je te venir en aide, petite étrangère ? Je me trouve à quelques heures de ton sanctuaire : je suis en orbite autour de Soleil, petite abeille.
Cdte. Mélanie
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17/08/1022 ETU 14:10
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fffrrr... petite personne... grr.... suis Dielli... grrr.... , je te vois même… bzzzzjjjj…. marchande au-dedans de ma bulle… tttttrrrrr …venir en aide…. orbite autour du soleil… pffff
Je te vois venait de dire la radio. Mélanie se cacha instinctivement sous le pupitre de la commande. Quelqu’un l’espionnait ? Elle ne s’était pas sentie ni suivie ni observée et Kiwi se comportait normalement. Il avait pourtant le flaire pour ça.
Sa respiration s’accéléra. Dielli ? Mélanie ne connaissait pas ce mot. Venir en aide. Aide de qui ? Qui allait débarquer sur les lieux ? Au pilote de cet avion (elle était désormais convaincue que l’appareil pouvait voler) : elle ne l’avait pas encore trouvé, comme si cet avion se pilotait tout seul. Absurde !
Quelque chose clochait. Mélanie avait l’impression que quelque chose d’important était en train de se dérouler, mais son esprit immature, bien que très affûté pour son jeune âge, ne parvenait pas à comprendre la globalité de la situation.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Qui pouvait bien posséder une radio au village et vouloir ainsi lui jouer un mauvais tour ? Boris ? pensa-t-elle. C'était forcément lui...
Dieli quoi ?? se contorsionna-t-elle pour répondre en appuyant sur le bouton. Pff je t'ai reconnu c'est nul ta blague espèce de... de pourri du cul ! Ahah bien envoyé ! Probablement une des pires insultes qu'elle connaisse.
Boris était le fils du maire de la grande ville et depuis tout petit il se foutait d’elle en toute occasion. Mélanie la sans amie, Mélanie la pourrie, Mélanie elle n’a pas de parent… Elle l’entendait en boucle toute la journée.
N'empêche... Où est-ce que Boris a bien pu trouver une radio pour faire sa blague ? Et puis jamais Boris n'aurait osé venir aussi loin de la ville.
Au moins une heure passa durant laquelle Mélanie monologuait avec Kiwi, argumentant avec elle-même pour déterminer si elle était la victime d’une mauvaise blague ou la découvreuse de quelque chose d’incroyable.
Si j’arrive à sauter jusqu’à cette marque au sol, je réponds, sinon c’est une blague.
Si j’arrive à toucher la branche de cet arbre avec ma pierre je réponds, sinon c’est une blague.
Si j’arrive à faire la roue trois fois de suite je réponds, sinon c’est une blague.
Elle arriva à sauter jusqu’à cette marque au sol. 
Elle réussie à toucher la branche de cet arbre avec sa pierre.
Elle pu faire trois la roue.
Alors elle répondit au message…
Allô… Vous m’entendez ? Je vous entends hyper mal...
Tu t’appelles comment ? TU T’APPELLES COMMENT ? haussa-t-elle la voix.
Cdt. Dielli
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19/08/1022 ETU 17:27
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Si l'amorce de la conversation avait été transmise précisément, elle semblerait que le dispositif de communication employée par la petite personne subissait d'importantes dégradations. En moins de rien, l'hologramme se mit à crépiter et la minuscule tête de la petite personne se déforma. Dielli jeta un regard en direction de ly communicatrice, par un simple signe de la tête cellui-ci la signala qu'elle n'y avait rien qu'iel ne puisse faire pour améliorer la communication : le souci ne provenait pas de la réceptrice mais de l'émettrice.
Dielli restait étourdie devant le spectacle donné par la petite personne. Si iel avait d'abord parue vive d'esprit, cellui-ci présentait désormais des signes de détresse. Tout d'abord le fait qu'iel appuie sur la déclencheuse de la communicatrice tout en jetant des regards en arrière. Si l'image était brisée, le son était absent et ni Dielli, ni Diane, ni Diaoul ne pouvaient déchiffrer ce que la petite personne disait, si ce n'est qu'iel semblait parler de nourriture pourrie. La communication se coupa subitement.
Interloquées, tout.e.s se lancèrent un regard interrogateur. Devaient-ielles se mettre en route vers Bühl et trouver l'origine du signal ? À l'heure actuelle, cette manoeuvre était jugée trop dangereuse, conclurent-ielles. En étudiant le spectre lumineux de Di lorsque celle-ci passait derrière la coordonnée de Bühl, celles qui vénèrent Di avaient remarqué l'apparition de nombreuses vaisselles. Si iels ne pouvaient rien deviner quant à la nature de ces vaisseaux, iels jugèrent préférable de jouer la sécurité et ne pas se faire prendre dans un guet-apens.
Et en même temps... En même temps quelque chose clochait et la petite personne pouvait être en danger. Cela justifiait-elle pour autant le risque encouru ? Dielli faisait les cent-pas dans sa cabine exiguë, après s'être retirée de la salle de commandement. La vaisselle était en stase, dérivant au gré d'un vent solaire sans direction précise. D'habitude, la sermonnaire aurait observé avec allégresse l'enveloppe de la vaisselle marchande s'embraser et rougeoyer sous la Grâce de Di, mais cette fois-ci iel n'y prêtait pas attention. La petite personne se trouvait au centre de son attention et lorsque ly communicatrice pénétra en trombe dans la cabine de Dielli.
On y a retrouvé le signal de la petite personne Dielli ! Iel y est sur tous les écrans de la salle de communication, tu devrais y venir.
À peine arrivée, Dielli s'empara de la communicatrice (à nouveau l'objet, pas la personne).
Dielli. Je m'appelle Dielli !, s'efforça-t-iel de crier, dans le vague espoir que hausser la voix puisse miraculeusement améliorer le signal. Cellui-ci demeurait tout autant distodu que précédemment et iel se disait que la petite personne ne l'entendrait pas davantage mieux. Sa communicatrice était défectueuse et si la petite personne était en danger, iel se devait de l'en sortir.
Comment tu t'appelles toi, petite personne ? JE VIENS TE CHERCHER. NE BOUGE PAS, ON ARRIVE ET ON T'AMÈNE DES VÊTEMENTS CHAUDS ET À MANGER !
Comme les autres planètes de son système, excepté celles situées en coordonnée 1, Bühl était protégée. Elle était donc impossible pour Dielli d'y envoyer une navette d'exploration ou une vaisselle de guerre car cellui-ci serait immédiatement détruite. Elle y avait cependant une chose qui était encore possible avec une planète protégée et c'était bel et bien le commerce. Dielli se mit en communication avec Bühl : iel allait se livrer !

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