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Coa. S5-JAROD-G
Respect diplomatique : 6 10/04/1023 ETU 18:44 |
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Détails
O "Mélodie" infinie, ô merveille insondable, Dans ta grandeur sublime et ta beauté intarissable, Tu nous offrais jadis des mondes éblouissants, Où s'épanouissaient des êtres fabuleux et surprenants. Mais aujourd'hui, hélas, ta splendeur est ternie, Car tu te meurs lentement dans un abîme infini, Le trou noir, insatiable et vorace, te dévore, Et nous, pauvres mortels, sommes impuissants, implorent. Les étoiles s'éteignent, les planètes disparaissent, Les galaxies se désagrègent, les soleils se taisent, Le vide sidéral s'étend à perte de vue, Et la nuit éternelle nous enveloppe de sa brume bleue. O Univers agonisant, ta fin est irrémédiable, Mais nous gardons en nous la flamme inaltérable, De l'espoir et de la foi en un avenir radieux, Où la vie renaîtra de tes cendres, ô univers fabuleux. Car même dans la mort, tu es source d'inspiration, Pour les poètes, les artistes et les générations, Qui contempleront ton passé et ton présent, Et s'émerveilleront toujours de ton éternel firmament. Le temps s'écoule sans cesse, implacable et pressant, Et nos existences sont éphémères, si frêles et changeantes, Nous avons à peine eu le temps de réaliser nos aspirations, Avant que l'apocalypse ne nous frappe, sans préavis ni rémission. Nous courons après le temps, avec frénésie et urgence, Cherchant à accomplir nos projets, nos rêves, nos espérances, Mais souvent, il nous manque cette seconde, ce souffle, ce grain de sable, Qui nous aurait permis de tout réaliser, de tout établir, de tout achever. Nos vies sont ponctuées d'instants fugaces et de moments éphémères, Des éclairs de joie, des fulgurances de bonheur, des instants de lumière, Mais ils sont si vite passés, si brefs, si fragiles, si ténus, Qu'ils nous laissent un goût d'inachevé, un regret, un peu d'amertume. Pourtant, nous ne devons pas nous décourager, ni baisser les bras, Car même si le temps nous échappe, il reste en nous ce pouvoir, De croire en l'avenir, en une autre vie, en l'amour, en la beauté, Et de poursuivre notre chemin, malgré les obstacles, malgré les difficultés. "Requiem" aurait du être ton nom. |
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