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> Le fléau du Néant
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Cdte. Myah d'Allow
Respect diplomatique : 239 
31/07/1023 ETU 16:05 
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Score : 4
Détails
Cornélius entra dans l'hémicycle, voûté et le regard sur ses pieds. Pas du tout à l'aise à l'Assemblée dont sa seule apparition avait provoqué la colère de Myah et ses excuses à tous, il répugnait à devoir y remettre les pieds. Au pupitre, il osa redresser le buste et la tête pour constater... que l'hémicycle était vraiment pauvre en présences des Commandants, et que tous semblaient avachis. Pour se donner contenance, il tapota le micro de plus en plus fort et celui-ci des sifflements stridents qui firent sursauter l'assistance. Hiiiiiiiii..Chrrhiiiiiiiii... Hiiiiiiiiuuuuiiiii... Bonjour à... tous ! Je suis Cornélius, Guide int...té...térimaire du peuple Dysmorphique... Je viens vous dire... heu... vous annoncer un fléau dans tous les secteurs ! Le Commandant Erebos nous attaque partout ! Il envahit nos planètes, asservit notre peuple, dilapide nos ressources... Bref, il veut notre mort, et surtout celle de ma Commandante Myah d'Allow... qui l'a peut-être insulté en secret, mais bon, vous la connaissez, hein ? Enfin, je voulais que tout le monde le sache ! Erebos, le Prince de la Mort, le Fléau à l'haleine putride est chez nous, récemment libéré du secteur VI... et il se propage comme la varicelle... ou pire, comme la rougeole ! Si vous voyez ses troupes sur vos PCs... ne vous faites pas avoir... Et si vous ne les voyez pas, achetez un Sonar, ça aide pour détecter les furtifs. Voilà, j'ai dit ça, j'ai rien dit, hein ? Vous êtes avertis et un averti en vaut d... Le micro fut coupé. Dès qu'on parlait pour ne rien dire, la sécurité galactique censurait. Cornélius parla encore un peu dans le vide et s'aperçut que plus personne ne l'écoutait. Il s'en alla aussi penaud qu'à son entrée. Bande de machins !...
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Cdt. Érebos
Respect diplomatique : 72 
31/07/1023 ETU 23:37 |
Score : 4
Détails
Un petit garçon, habillé de guenille entra dans la pièce, ses mains étaient recouvertes de suie et de crasse. Il titubait et était complètement désorienté. C'était un petit être perdu dans les couloirs labyrinthique de l'Assemblée. Aux détours des colonnes gargantuesque, il divaguait de droite à gauche. Bien sûr, plusieurs tentèrent de lui parler, de l'interpeller mais il ne répondait pas. Il avançait, sans un mot, sans un bruit. Un vieil homme se tenait dans la pièce, sur le départ, il semblait perdu et extrêmement mal à l'aise. Le petit homme s'approcha de lui, il était haut comme trois pommes et lui arrivait à peine à la taille. Ses petites mains crasseuses tira sur sa tenue... L'homme tremblait, suait à grosse goutte et ne remarqua pas sa présence. Il recommença et tenta de l'interpeller. Mo... Mo... Môsieur Sa voix était étrange, ce n'était pas celle d'un petit garçon. Celle-ci n'était pas aigu. Cornélius reprit légèrement ses esprits. Mo...sieur... L'intérimaire baissa les yeux et remarqua la petite tête blonde... blonde...on distinguait la couleur naturelle des cheveux de l'enfant parsemé de tâches noires et de poussières. Il posa sa main sur l'épaule du jeune garçon avant de s'abaisser à sa hauteur. Cornélius semblait attendri, et quelque peu perplexe. Qu'est-ce qu'un enfant faisait en ces lieux? Le jeune homme redressa la tête, et Cornélius ne pu réagir. Le garçon appliqua sa main sur le visage de l'émissaire et lui brûla la joue droite. Monsieur! La voix était devenu rauque, le timbre n'était pas lisse. Plusieurs voix s'entremêlaient donnant un aspect caverneux et monstrueux. Monsieur a bien résumé la situation... A part sur un seul point: le Néant assimile ceux qui ont outrepassés leur droit. Ceux qui ont élevé leur voix pour nous prendre de haut. Les fanfarons, les couards. Tous ces faibles qui n'ont pas su rester à leur place! Cornélius était choqué et resta au sol. Son cerveau n'avait pas enregistré l'information de la douleur et de la brûlure qui cloquait son visage. Le pauvre être était sous le choc. L'enfant avait les yeux rouges, le visage en lambeaux de chair et de cendres. Les larmes séchaient instantanément, laissant une trainée rouge, ocre voir marron sur ses joues. Sachez que je ne veux pas votre mort, la Mort ne saura vous sauver et vous préserver. Le Néant vous appelle, le Néant vous suit, vous pourchasse. Le Néant vous rattrapera toujours. Le Vide redeviendra maître de ce monde! Vous ne pourrez y échapper! Vous êtes prisonniers de cette galaxie, prisonnier de votre misérable vie. La fin approche, le chaos se répand et le Néant se gausse devant votre impuissance. Ses cheveux disparaissaient peu à peu à mesure de son allocution... Une main était déjà réduite en poussière. Une odeur de chaud, de chair calcinée embaumait la pièce. L'ambiance devenait lourde et pesante. Il devenait difficile de respirer. Les petites lèvres du petit continuait de remuer, non pas pour parler mais elles tremblaient... Était-ce là du sanglot? La cendre tombait peu à peu. Tout a coup un bruit lourd. deux chaussures resta au centre de la pièce, à côté du buste de l'enfant. Ses jambes venaient d'être réduites à néant. Le petit être se tourna vers Cornélius. Aucun son ne sortait de sa bouche. L'intérimaire sera le dernier visage qu'il ne verra... Le petit garçon bougea une dernière fois les lèvres M...a...m... La pièce devint sombre et grisonnante. Un lourd silence s'abattit dans le grand hémicycle. Laissant Cornélius... seul... tétanisé... à terre.
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Cdte. Myah d'Allow
Respect diplomatique : 239
01/08/1023 ETU 00:40
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Score : 4
Détails
Cornélius, le cul par terre, commençait à sentir sa joue brûler de plus en plus… Il ne comprenait pas encore ce qui lui était arrivé. Hébété, les yeux remplis de larmes, il essaya à se souvenir… C’était un enfant ! Juste un petit bonhomme ! Mignon, blond ! Je deviens fou !!! Myah… Au secours… Je brûle… je… je… Il essaya de se relever, mais ses jambes ne le portaient plus et ses pieds refusaient d’obéir. Comme le petit garçon qui avait eu ses jambes réduites en cendre. Comme lui, au milieu de l’Assemblée dont personne ne bougeait pour l’aider. Il ne s’était jamais senti aussi seul ! A moi ! Aidez-moi ! … MYAAAAAAH, REVIENS !!! La terreur lui donna la force de fuir l’hémicycle et de courir dans les gigantesques couloirs froids. Il continuait de crier et ses paroles incompréhensibles se heurtaient aux murs dans des échos fantomatiques qui lui faisaient encore plus peur… De retour dans son fief, à l’abri qu’il connaissait bien, après une longue période de prostration, il approcha de la console de commandes. Chrrrr… Myah, tu me reçois ? Je t’en prie, réponds si tu m’entends… MYAH, bordel !!! Oui, je t’entends, mais hoooo… calmos, hein ? Quoi encore ? L’écran vidéo lui montrait son compère Cornélius, le plus brave des braves gars, la joue droite brûlée et pleine de cloques immondes. Mais… Non mais… quoi ? Que t’est-il arrivé, mon Corny ? Allez, chiale pas, parle ! C’est… c’est un… p’tit gars… y m’a… touché là et… ça brûle !!! Ho, ho… ok ça brûle, oui, ça se voit et je te plains, tu dois douiller… Mais c’était qui ce mioche ? C’ét… Aïe… c’était le mioche du… Aïe aïe aïe… du Néant ! Ça existe ça ? Mais bordel, comprends ! c’était le mioche envoyé par Erebos !!! Tu m’a dit d’aller porter le pet à l’Assemblée et j’y suis allé et j’ai eu beaucoup de succès, d'ailleurs, mais le mioche s’est pointé… et voilà ! Viens me sauver, s’te plaît !!! Je ne peux pas. Cornélius, va te faire soigner le visage et le moral tout de suite à l’infirmerie, et je vais commander les troupes depuis mon vaisseau. Reste tranquille à la maison, je prends le relai. Allez, zou ! Cornélius coupa la communication, des larmes plein les joues et… ça brûlait encore plus sur sa joue droite, mais il était rassuré. Ce qu’il savait déjà, c’est qu’il n’irait plus jamais à cette foutue Assemblée de merde !
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