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Cdt. Thenian
Respect diplomatique : 8 25/06/1024 ETU 17:00 |
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La fuite de Mozart Le vaisseau d'Eryx Cordax fendait l'obscurité stellaire avec une grâce inquiète, ses contours métalliques reflétant la lueur lointaine des étoiles comme des éclats de miroirs brisés. À l'intérieur, l'équipage, tenu en haleine par la promesse d'une rencontre avec l'interdit, retenait son souffle. Les visages étaient marqués par l'attente, éclairés par intermittence par les lueurs bleutées des panneaux de contrôle, témoins silencieux d'un ballet spatial où chaque décision pourrait sceller leur destin. Eryx Cordax avait traqué les traces numériques et les échos de transmission à travers les méandres de La Contrebande, cherchant sans relâche la cache du Commandant Mozart. Dans un recoin obscur et bien protégé de la station, il repéra enfin les signes distinctifs de l'antre du tyran. Sans hésitation, Cordax activa les systèmes de téléportation de son vaisseau, s'immergeant dans une cascade de lumière bleue alors qu'il se matérialisait dans l'intérieur glacé de la forteresse de Mozart. Le silence oppressant fut brisé par le murmure lointain des machines et le cliquetis étouffé des armures de garde, alors que Cordax se préparait à confronter le commandant et à mettre un terme à son règne de manipulation et de terreur. À bord de le forteresse spatiale clandestine, Eryx Cordax affronte le redoutable Commandant Mozart et ses sergents fidèles. L'atmosphère est tendue, les étoiles lointaines illuminent faiblement la salle de contrôle, accentuant les ombres et les visages crispés des protagonistes. Eryx Cordax: (d'un ton ferme mais mesuré, les yeux brillants d'une détermination froide) Commandant Mozart, vos jours de contrôle absolu sur cette station sont comptés. Nous vous offrons une chance de vous rendre. Commandant Mozart: (les mains serrées sur le rebord de la console, un sourire arrogant sur le visage) Vous n'avez aucun pouvoir ici, Cordax. Cette station est ma forteresse, et mes hommes sont prêts à tout pour la défendre. Une tension palpable remplit la salle alors que les regards s'affrontent, chacun attendant le premier geste dans ce jeu dangereux d'intrigues interstellaires. Sergent 1: (en fronçant les sourcils, une main instinctivement frottant sa tempe) Qu'est-ce qui se passe... je ne... je ne peux pas... Sergent 2: (en se crispant, les yeux écarquillés) Mon esprit... ça brûle... vous... , vous faites quelque chose... Eryx ferme les yeux, concentrant son énergie mentale alors que des ondes invisibles d'intention traversent la pièce, faisant vaciller les lumières et perturbant les signaux électroniques. Une aura mystérieuse enveloppe soudainement la salle, comme si l'espace lui-même réagissait à la lutte psychique en cours. Commandant Mozart: (reculant, les traits crispés par l'effort) Qu'est-ce que vous... quel genre de sorcellerie est-ce ? Eryx Cordax: (d'une voix ferme) Ce n'est pas de la sorcellerie, Commandant. C'est la vérité, libérée des chaînes de votre contrôle mental. Les sergents de Mozart s'effondrent sous la pression mentale croissante, leurs esprits submergés par la révélation brutale de la manipulation dont ils ont été les victimes. Leurs souvenirs sont secoués, des mensonges autrefois acceptés se dissolvent dans l'air chargé de la salle de contrôle. Sergent 3: (en murmurant faiblement) Ce n'était pas moi... je... je ne savais pas... Dans l'espace, la station spatiale résonne du silence lourd qui suit, seulement troublé par les respirations haletantes des sergents affaiblis et les murmures étouffés du Commandant, qui contemple la perte de son pouvoir fondé sur le contrôle mental. Eryx Cordax: (en ouvrant les yeux lentement) La lumière de la vérité guide désormais cette station vers un avenir où la liberté d'esprit triomphe de la tyrannie mentale. Alors que la tension atteint son paroxysme, Mozart regarde autour de lui, cherchant une issue dans cette lutte mentale qu'il a sous-estimée. Sans un mot de plus, il fait un geste rapide à ses hommes, un signe universel de retraite. Commandant Mozart: (en lançant un regard de défi à Eryx) Vous gagnez cette bataille, Cordax. Mais la guerre n'est pas finie ! Soudain, Les lumières clignotèrent de manière chaotique, les systèmes de communication se brouillèrent et des alarmes retentirent dans les quartiers principaux. Pendant ce tumulte électrique, des témoins rapportèrent avoir vu des ombres mouvantes dans les couloirs obscurcis, des silhouettes furtives se déplaçant avec une agilité surnaturelle. Les gardes et les techniciens, occupés à rétablir l'ordre, furent soudain pris de vertiges inexplicables et de maux de tête violents, perturbant leur capacité à se concentrer et à réagir efficacement. Dans ce chaos calculé, une fenêtre d'opportunité s'ouvrit pour le Commandant Mozart. Profitant de la confusion généralisée et de l'affaiblissement momentané de la vigilance de ses adversaires, il orchestrât habilement sa fuite. Des rumeurs persistantes suggéraient qu'il avait utilisé un réseau clandestin de passages secrets et de tunnels dérobés, connus uniquement de lui et de ses agents les plus fidèles, pour se faufiler hors de la forteresse en perdition. Lorsque la clarté revint dans les couloirs désormais silencieux de La Contrebande, Mozart avait disparu sans laisser de trace tangible derrière lui. Les murmures de sa fuite devinrent une légende urbaine dans les cercles clandestins de la station, alimentant les spéculations sur ses intentions futures et sur les conséquences de son évasion pour l'équilibre fragile du pouvoir dans ce coin sombre et secret de l'univers.
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