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Cdt. Urdnot Khel
Respect diplomatique : 56 11/06/1013 ETU 18:24 |
Score : 3
Détails
Excellence êtes vous sûr ? Pas de meurtres ? Non, nous allons faire de Veneh un état fantoche, je la voulais en trophée mais finalement, je vais donner la chance à un peuple autochtone de diriger dignement cette planète... Vous êtes sûr ? C'est une planète importante quand même et un symbole de la suprématie krogan, Excellence... Ne discute pas. Prend immédiatement avec plusieurs peuples autochtone de New-Yuchanka, les plus braves gagnerons la planète Veneh et deviendrons un état fantoche de l'Empire. Pensez vous sérieusement que l'Empire a le temps de s'occuper de l'éducation d'un peuple alors que l'ennemis contre attaque déjà ? Ce sera un risque important que de confier cette lourde tache à des indigènes... L'Empire Krogan c'est moi ! Préparez immédiatement les vaisseaux cargo, nous allons déporter les Dayä sur un magnifique endroit... Lequel Excellence ? Le soleil... La vue de ces créatures sournoise m'insupporte, le Cube ne veut pas de génocide cette fois et bien soit ! C'est pas les krogans qui le feront mais le soleil... En plus c'est gratuit et naturel... Ah avant de prendre contact avec l'Assemblée, continuez les bombardements sur Veneh. Je veux que l'endroit soit niquel pour la venu des indigènes. Oui Excellence ! Début de transmission depuis Le Génocide... Peuples de Sagesse ! La guerre continue, aucune reddition n'a été proposé, ce que vous avez vu était du bluff, Sun-O reste silencieuse et ne veut absolument pas parlementer. La dernière fois qu'elle a fait preuve de diplomatie avec les krogans c'était pour nous dire qu'elle allait débarrasser la galaxie de notre présence ! En ce qui concerne Nahël la Septitruc, son palais est cerné, nous ne prenons pas le risque de le faire péter ni de l'attaquer, nous privilégions la diplomatie avant tout ! Malheureusement nous avons tenté de prendre contact en ce qui concerne la reddition et nous avons reçu des attaques. Malgré nos pratique de guerre que vous trouvez barbare, les krogans défendent vos intérêts ! N'oubliez pas la taxe à 100% qu'elle a instaurée ! Et les menaces qu'elle a fait aux krogans ! Nous les traquerons, système par système, en massacrant leurs peuples barbares et de terroristes ! Par ailleurs, vous avez étés témoins de la sauvagerie krogan ! Et bien sachez les putes c'est fini, nous nous sommes résolu à ne faire désormais aucune différence envers les sexes et l'ages des populations terroristes... Ils seront tous exécutés nous ferons des économies en utilisant les stocks de munitions de Nahël... Ainsi sera le sort de tout ceux qui osent vouloir détruire les krogans ! Nous leurs avons tendus la main et elles nous ont chier dedans ! Avant de couper, une vidéo en direct était montrée à l'assemblée, montrant les flottes krogans bombarder la planète Sol et Veneh. Fin de transmission
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Cdt. Venehemël
Respect diplomatique : 110 15/06/1013 ETU 01:15 |
Score : 13
Détails
-- 11/06/1013, Palais Impérial de l'Empire Venehemël -- « Il y a-t-il une dernière chose que vous désirez que je fasse pour vous? » Nahël était assise comme un piquet sur son trône, les yeux perdus dans le vide. Magré la douleur et la fatigue, la Septentriombre avait passée la nuit assise sur ce trône, dans la même position et sans jamais se lever. Elle craignait l'invasion krogan autant qu'elle la désirait. Si son sort était scellé, elle préférait que celui-ci arrive rapidement plutôt que d'avoir à attendre de longues heures terrée dans le crainte. Elle ne répondit pas à la femme qui se trouvait à ses côtés, Feÿ, la fidèle Daÿa blonde qui faisait les cent pas depuis trois heures. Cette attente avait été insupportable et les trente dernières heures avaient été une véritable ordalie. Elle n'avait pas dormi et se remettait encore d'une soirée un peu trop alcoolisée. Chaque pas lui donnait l'impression de poser pied sur des centaines de petites aiguilles acérées mais elle préférait encore cette douleur au supplice qu'était l'attente et l'inactivité. « Je ne veux rien. Je veux simplement que cela se termine. » « Tout n'est pas perdu maitresse. N'oubliez pas que notre planète est malgré tout bunkerisée, peut-être ne réussiront-ils pas à passer nos défenses planétaires. » « Ne te fais pas d'illusions. Mon infiltré m'a tenu informé du nombre de kamikazes qui se dirigent vers cette planète. Ils passeront, on ne sait juste pas quand. » Quelques minutes de silence s'écoulèrent avant que l'holo-communicateur de Nahël ne reçoive une communication prioritaire. Un petit voyant rouge s'était allumé sur le coin de l'appareil et lorsque la Septentriombre activa l'écran un hologramme fut projeté devant elle. Un soldat vêtu de l'uniforme traditionnel se tenait droit, les bras tendus derrière son dos en signe de respect. « Votre Majesté, je suis le soldat Baltus, je fais partie du troisième régiment de défense de l'Armée Terrestre Venehemël. Plus tôt cette journée j'ai pu faire la connaissance de votre charmante servante, la Daÿa Feÿ. Elle me reconnaitra. Je vous contacte pour vous tenir au courant de l'approche de kamikazes ennemis, il semblerait que l'offensive krogan ait débutée. Vous trouverez dans une enveloppe cousue sous le trône des instructions d'urgence pour activer le protocole S de défense. Veuillez vous reporter aux instructions pour assurer votre sécurité. » Malgré la déplaisance des quelques heures passées en sa compagnie, Feÿ ne pouvait s'empêcher de remarquer l'expression grave qui avait envahi son visage. Quelques heures auparavant, ce soldat avait les traits d'un homme strict et sévère, quelque peu arrogant. Désormais, ses traits étaient ceux d'un homme qui sentait tenir entre ses mains les derniers instants d'une vie qui n'avait pas été encore vécue, une vie beaucoup trop courte. La vie s'était échappée de ses yeux. -- Environ deux heures plus tard -- Lorsqu'elle était plus petite, le Septentriombre Rouge de l'Empire Venehemël, son père, avait souvent conté à Nahël des histoires sur le déroulement d'une invasion éclair. Il lui avait appris comment fonctionnait un kamikaze, quel était le rôle des soldats, comment ceux-ci s'éjectaient des cabines de pilotage seulement quelques instants avant l'impact de leurs vaisseaux avant de continuer à pied le reste de leur mission. Elle avait toujours été fascinée par ces histoires de guerre et désirait un jour vivre la tension d'une telle action militaire. Elle n'aurait jamais cru que la première invasion éclair à laquelle elle assisterait en personne serait celle menée sur sa propre planète. Elle se souvenait de son père qui lui avait conté le grondement des armes spatiales qui embrasaient l'atmosphère, le fracas des vaisseaux qui se fracassaient contre les infrastructures, les cris émanant d'une population effrayée. Pourtant, ce portrait était dépeint d'une autre manière bien différente aujourd'hui. La Capitale avait été évacuée il y a plusieurs heures et les seules personnes qui occupaient les rues étaient les soldats, dont on pouvait entendre au loin les détonations rythmées d'armes à pulsion. Parfois, brisant la monotonité de la symphonie des armes était les cris macabres d'un soldat qui n'aurait pas succombé à la première balle et le son caractéristique d'une arme offrant une balle de salut, qui offrait la mort plutôt que de laisser l'agonie régner. Nahël avait suivi le protocole S de défense et une barrière énergétique avait été dressée tout autour de la salle du trône, juste à temps. À peine quelques minutes plus tard une poignée de krogans pointaient leur museau aux portes du hall. Nahël s'approcha des barrières, derrière lesquelles elle se sentait en sécurité et jeta un regard noir à la bête qui se tenait devant elle. Elle pouvait le voir, mais le champ énergétique agissait comme une vitre sans tain et son adversaire ne voyait qu'une barrière noire. Sa présence signifiait la chûte de Veneh. « Ici le chef de guerre Fly de l'Empire Krogan, je ne sais pas si j'ai affaire au Couchambre, sachez que je ne sais pas c'est quoi ce titre bidon mais que si vous voulez une chambre, un tombeau au fond de New-Yuchanka vous attend. Pas de reddition, pas de pitié aux ennemis de l'Empire. Vos jours sont comptés... Qui veut la paix prépare la guerre ! » « Allez vous-en. Vous êtes juste ridicule et vraiment limité. » « Les krogans sont sûrement 'limité' mais ils ont plaidés pour votre sauvegarde et votre mise en isolement... Tant pis. » Un mensongee à l'évidence... Le chef de guerre krogan avait affirmé il n'y avait même pas vingt secondes qu'un tombeau l'attendait au fond de New-Yuchanka. Mais peut-être était-ce là l'idée de la sauvegarde, le concept de la survie, éternellement, en devenant une image, en devenant un défunt, un souvenir dans les mémoires communes, imprimé dans le sang et dans la chair et accompagné des pires souffrances. Elle était heureuse que le krogan ne puisse la voir car derrière l'écran une larme glissait le long de sa joue. Nahël avait peur, non pas de la mort, mais de la douleur qui allait accompagner sa déchéance. Elle ne se souvenait pas du nombre de Daÿa qu'elle avait malmenée mais suffisamment pour qu'elle prenne conscience de sa future position lorsque les barrières cèderaient. Elle ne voulait pas finir comme une Daÿa au service d'Urdnot Khel, sa fierté était trop grande pour ça. Après avoir retrouvé un semblant de concentration, la Septentriombre calma ses larmes et s'adressa à Fly, une flamme d'arrogance brûlant son intonnation. Elle voulait son message clair : jamais elle ne se prosternerait aux pieds d'un peuple qu'elle considérait comme sous-évolué. « Qu'ils plaident, nous préférons discuter avec des personnes ayant un minimum d'intelligence et dont la focalisation n'est pas restreinte à l'imbécilité d'un abruti les gouvernant. » « Vous pouvez discuter alors. Si vous voulez perdre votre temps et avoir un peu d'espoir, mais à votre place je me ferai pas de faux espoir. » Des faux espoirs, elle ne s'en faisait pas. Elle savait que les générateurs installés sous les dalles du hall ne pouvaient tenir qu'une vingtaine d'heures. Après cela, les barrières tomberaient et les krogans pourraient les emporter, Feÿ et elle, vers une destinée funeste. Bien qu'elle savait cette sommation inutile, elle ordonna au chef de guerre de s'en aller. Elle voulait retrouver quelques instants le silence et la solitude de cette vaste salle qui avait perdu toute sa splendeur. Feÿ s'approcha de la Septentriombre et déposa une main sur son épaule, en signe de soutien. -- Quatre heures plus tard -- Par moments, le courant alimentant la barrière énergétique n'était plus suffisant pour la maintenir correctement et les krogans pouvaient apercevoir recroquevillés dans un coin de la pièce les deux femmes. Feÿ tenait entre ses bras Nahël, brisée et terrorrisée. Lorsqu'elle avait parlé au krogan, quelque chose s'était brisé en elle, cette chose qui la rendait invincible, forte, puissante. « Je voudrais savoir une chose, j'ai été si mauvaise de ça avec vous? » « Comme je n'ai plus rien à perdre aujourd'hui, que ma mort de vos mains me semblerait délivrance par rapport à celle que me réservent certainement ces créatures, je vais vous répondre très franchement. De toutes les maitresses, vous avez été la pire pour les Daÿa, la simple évocation de votre nom nous donnait des frissons. Les rumeurs qui couraient sur vous étaient effrayantes, certaines d'entre nous n'en dormaient pas la nuit. Je suis la seule à pouvoir me considérer heureuse de votre traitement, les autres sont à plaindre. Il y a encore quelques temps, si l'on m'avait donné un couteau lorsque je me serai trouvée près de vous, je n'aurais pas hésité une seule seconde à vous égorger. Si cette situation a aujourd'hui changé en ce qui me concerne, ce n'est pas le cas de mes amies, dont plusieurs ont du assister aux tortures que vous infligiez à leurs soeurs et qui ont du assister à leur exécution sommaire lorsqu'elles ne vous intéressaient plus. J'ai toujours voulu voir les choses changer mais je ne soupçonnais pas que vous n'étiez pas la femme la plus cruelle qui soit. Lorsque je vous ce qui a été fait sur Sol, je trouve que vous êtes gentille devant certains krogans, sans vouloir vous insulter. » « Mes excuses. » « Le mal est fait maintenant. On ne peut pas changer le passé. Je suis quand même content de vous avoir rencontré, même si ce n'était que bref, vous avez réellement changé ma vie. » -- Un peu moins de deux heures après -- Plus les heures passaient et plus ce cloisonnement devenait insupportable. La faim commençait à se faire ressentir et elles n'avaient pas moyen de s'échapper de la pièce sans être certaines de se faire attraper par des krogans. La situation était désespérée. Quelles autres alternatives possédaient-elles, hormis se rendre et prier pour que ces bêtes soient moins ignobles qu'elles l'imaginaient. Nahël émit finalement l'hypothèse, à laquelle la Daÿa commençait à songer. Encore quelques minutes se disaient-elles, quelques minutes à vivre leur existence, avant d'être toutes deux trainées et emportées vers une mort quasiment certaine. Pourtant dans cet instant d'abandon, dans ce moment où la conviction faisait défaut, quelque chose vint perturber leurs lamentations : la petite lumière rouge du communicateur holographique. Hésitante, Nahël mit quelques instants à allumer l'écran et à l'effleurement de la touche de réveil, un hologramme de soldat Baltus s'afficha. « Booooooooooooooooooooouyaaaaaah! Vous devriez trop venir voir dehors, ça éclate du tonnerre! Il y a des kamikazes de l'Empire qui sont à revenir et à dézinguer du krogan en masse, c'est trop cooooooool! Je vous laisse parce que ça chauffe carrément et que faut que je rejoigne mon bataillon, mais faut croire qu'on a des secours! Sa maman que ça fait trop plaisir. Mais allez les filles, euh, non, merde, non, mince, Majesté et Daÿa, je vous laisse sur de... de très belles images... Pardonnez cette... cette perte soudaine de discipline et ce manque de respecté Votre Majesté Nahël, Septentriombre Noire, me frappez pas s'il-vous-plait! » Libération. Les deux femmes s'échangeaient des regards incrédules et interloqués. Comment... Pourquoi? Elles n'y comprenaient plus rien, hormis le fait que Baltus était un véritable bouffon. L'hologramme du soldat disparut et fit place à une projection du ciel de Veneh. On pouvait y apercevoir des milliers de kamikazes peints aux couleurs noires et rouges de l'Empire Venehemël sillonner ses hauteurs et faire feu dans les rues de la capitale et sur les rassemblement krogans. Bien que court, l'enregistrement vidéo se coupa, laissant la Septentriombre et la Daÿa dans le silence le plus complet. Les krogans postés devant la salle du trône avaient certainement évacués à présent, mais elle ne se risquerait pas à sortir, par crainte d'une embuscade. -- 11/06/1013 à bord du Rudra, kamikaze blindé du Couchambre -- Les ordres pleuvaient à droite et à gauche. Le Couchambre se tenait appuyé sur son immense baton de bois, le regard perdu dans les étoiles. À l'heure qu'il était, le VIIIème escadron kamikaze de l'Empire Venehemël devait déjà être à chasser les krogans de ses terres. Son oeil humain se tourna vers l'un de ses surbordonnés, il l'observa un long moment avant de l'ordonner une communication directe avec la Septentriombre. En quelques secondes, la communication fut établie. « Père? Je ne comprends pas... » « J'ai des explications à te fournir Nahël, mais avant tout je me dois de m'excuser du châtiment corporel que je t'ai infligé. Il fallait que je fasse croire à tes ennemis que tu étais hors course, et que je te laissais à ton sort. Je savais que sans moi, sans armée, tu demanderais la reddition. J'avais bon espoir qu'ils tombent dans le panneau. À l'heure actuelle, nos fidèles sont déjà en route vers les planètes krogan, quinze de ses dix-neuf colonies devraient être tombées au plus tard demain matin. Cette guerre n'est pas encore gagnée, mais nous combattrons jusqu'à notre mort. Pour la Gloire, pour l'Honneur, pour l'Empire Venehemël. Bonne chance pour la reconstruction de Veneh. » -- 12/06/1013 -- Dopée au café et aux substances chimiques décuplant l'attention et chassant la fatigue, Nahël surveillait sans répit les cartes holographiques du secteur. Du bout de ses doigts, elle contrôlait l'échelle de la projection. Parfois, lorsqu'un point rouge semblait virer au bleu, elle agrandissait la zone qui l'intéressait. Elle avait ainsi accès à chacun des faits et gestes de l'Empire Venehemël et lorsqu'elle constatait des défaites elle ne pouvait s'empêcher d'afficher mauvaise mine et de frapper brutalement sur la table, faute de Daÿa dans l'enceinte du Palais. Les invasions semblaient bien parti, mais elle craignait que sa flotte armée, bien trop menue, ne suffise pas à gagner cette guerre. Elle n'était certaine que d'une chose, l'effet kamikaze avait dû être particulièrement démoralisant pour ses ennemis qui pensaient qu'elle représentait la Guilde. Pendant qu'elle tenait une discussion stratégique avec le Couchambre, elle reçut un message holographique en provenance de Midgardland. Sujet : La sape du Cube Chère Septentriombre Nahël... Ca a commencé... Les armées du Clan passent enfin à l'action contre la planète natale du Krogan, en représailles aux prises de Sol et de Vene. Ainsi que les assauts contre les flottes militaires du chef de guerre Urdnot Khel et commerciales de l'homme au mille visages. Le Cube ne se doute encore de rien. Ils jouissent de l'illusion de la victoire que nous leur avons offert. Ils festoient sans retenue, inconscients que le danger est toujours là, à leurs porte. Le Cube va comprendre qu'on ne défie pas impunément la Méduse... La guerre ne fait que commencer, elle ne sera surement pas facile à gagner, nos adversaires ont de gros moyens et une armée efficace... Puisse les Dieux nous aider dans notre combat et accueillir nos valeureux guerrier morts au combat dîner avec Odin, le Père de tout, au Valhalla... Que les Dieux et leurs héros nous aident. Asbjörn Sigmarson. Et il était temps. Depuis cette fois où ils avaient choisi de s'allier et de fonder La Méduse, elle avait dû faire semblant d'ignorer le Clan. Leur subterfuge était allé beaucoup plus loin, en sus de s'ignorer, ils avaient mimé être devenus des ennemis, Nahël était même allée jusqu'à céder la contrebande à son ami le Jarl pour que celui-ci obtienne la confiance absolue du Cube. Et cela semblait avoir fonctionné du tonnerre. Quelques heures plus tard, la capitale krogan était aux mains du Clan et le chef Urdnot Khel se donnait la mort, ou tout du moins disparaissait sans ne laisser aucune trace de lui; dans sa trainée disparaissait aussi Caracole, chef et créateur du Cube. L'alliance de La Méduse avait gagné. La guerre était terminée, Nahël pouvait enfin souffler, mais la reconstruction prendrait un peu plus de temps. Il fallait encore qu'elle attende encore le retour de son père, le Couchambre Rouge de l'Empire Venehemël, mais maintenant que l'Empire était sauvé ellle pouvait se permettre de dormir. « Que l'un de vous aille réveiller la Daÿa Feÿ et qu'on lui demande si elle voulait bien venir me rejoindre dans mon lit. Ne la brusquez pas trop, elle a aussi eu une journée agitée. » Exténuée, les effets des drogues s'atténuant, elle ne rêvait désormais plus que de se fondre sous ses couettes et se laisser emporter dans les hautes sphères oniriques. -- 13/06/1013, Palais Impérial de l'Empire Venehemël -- L'orphéon se tenait en avant des rangs et derrière lui le reste de l'orchestre se tenait en haleine. L'essentiel du Palais, y compris la salle du trône, avait été reconstruit avant le retour du Couchambre. La population était revenue occuper la Capitale et les rues grouillaient de vie, de cris d'enfants, de joie et de bonheur, et ce malgré quelques stigmates laissés profondément dans le coeur de certaines familles à la suite de l'invasion krogan. Il fallait désormais que le peuple Venehemël se tourne vers le futur. Un jour peut-être, à l'autre bout de l'univers, des jeunes gens regarderont les étoiles en se disant qu'un jour, ils aimeraient accomplir autant que l'Empire Venehemël sous le règle de Nahël la Merveilleuse. Mais elle savait qu'elle n'hériterait jamais d'un tel surnom, ses desseins étaient beaucoup trop sombre et elle connaissait certains des surnoms qu'on lui donnait chez les Daÿa et dans le peuple. Le plus populaire d'entre eux était "Nanaki", un terme de la langue Ven' qui désignait les sorcières, conjuratrices et les incantatrices des anciens temps. Lorsque le Rudra, vaisseau de guerre du Couchambre, se posa à terre, l'orchestre entonna l'Hymne de l'Empire. Le vieil homme s'avançait lentement et tout le poids de sa stature de colosse semblait reposer sur son bâton de bois. Ses quatres yeux fixaient en même point, le visage de sa fille qui se tenait à une trentaine de mètres de lui, dans un habit noir. Après toutes ces années, elle n'avait plus rien de la fillette qu'il avait laissé derrière lui lorsqu'il avait choisi la voie de l'élévation. Nahël était à présent une très belle femme qui ressemblait énormément à sa mère, notamment ses yeux oranges si caractéristiques du continent de Fërantua. Lorsqu'il arriva devant elle, le Couchambre s'agenouilla à la fois en signe de respect mais aussi pour lui demander pardon et immédiatement la Septentriombre le nécessita de se tenir debout. Même si la jeune dirigeante ne pouvait plus deambuler correctement sans ressentir une douleur intense aux côtes, elle savait que son père avait fait ce choix pour le plus grand bien et au fond, elle ne lui en voulait pas. À présent que la Septentriombre et le Couchambre était réunis, l'Empire Venehemël allait prospérer à grande vitesse. Il était temps que commence la Renaissance de Veneh et de son Empire.
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