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Pages : 1
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Cdt. Morz
Respect diplomatique : 25 
02/07/1013 ETU 02:20 
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Message édité -
Score : 7
Détails
Comprendre une civilisation est une chose difficile, il faut connaitre son histoire, ses coutumes ainsi que ses Mythes et légendes. De nombreux commandants m'ont fait part de leur difficulté à comprendre mon précédent message. Dans un but de diffusion de la connaissance et de rapprochement entre civilisation, j’essaierai autant que possible de publier régulièrement les mythes et légendes de mon peuple. Au programme ce soir ou ce matin (je ne sais plus vraiment la lumière venant des bombardements incessants de Pandore perturbe mes perceptions...) : la boite de Pandore Un mythe, encore ici, grec, souvent mal interprété ou ininterprétable selon plusieurs personnes. Il est selon moi emblématique de ce qu'est l'humanité, la femme et les relations femme-homme... Pandore était une femme, mais pas n'importe laquelle, elle était la première. Créer sur un ordre formel de Zeus, c’est Héphaïstos qui aura pour tâche de créer le corps de Pandore, il utilisera de l’argile (un mélange de terre et d’eau) pour la façonner. Selon la légende, c’est Athéna qui lui insufflera la vie, suivi d'Aphrodite pour la beauté et Hermès lui donnera le don de mentir. Cette femme sera créée pour punir l’homme. Zeus voulant punir les êtres humains pour lui avoir volé le feu, (c’est en fait Prométhée qui le lui vola). C’est finalement Épiméthée, frère de Prométhée, qui prit Pandore pour femme, l'ancêtre direct de toute femme sur terre (toujours selon la légende). Zeus leur offrit un présent, une boîte, il demanda à Épiméthée et Pandore de ne jamais ouvrir cette boîte, sous aucun prétexte, Épiméthée lui donna sa parole, ainsi que Pandore. On dit que c’est Prométhée qui avait enfermé dans cette boîte tous les maux de l’humanité, on parle de la vieillesse, la maladie, le vice, la folie, le travail, la tromperie. Il est également dit que l’espérance était dans cette boîte (beaucoup pensent que le mot "espérance" est simplement mal traduit, d’autres que ce mot ne veut pas tout à fait dire ce que l’on pense). Pandore était vue comme sotte, malveillante et paresseuse. Il n’est donc pas surprenant qu’elle est ouverte cette boîte, alors tous les maux enfermés s’en échappa sans avertissement. Malgré son empressement à refermer cette boîte, elle ne put qu'y conserver "l’espérance", les autres maux en sortirent et attaquèrent le reste de l’humanité, les forçant à compter de ce jour à vieillir, les rendant malades et fous, menteurs et trompeurs, tous les maux de cette boîte se répandirent sur les hommes tels des fléaux. Tout cela parce qu'une femme, une sotte créée sur ordre de Zeus pour punir Prométhée de lui avoir dérobé le feu pour le donner aux hommes, ne put se retenir et libéra sur le monde entier le mal. Pandore (panta dôra), ce qui signifie celle qui a tous les dons, ou (pantô dôrô), celle à qui nous attribuons tous les dons, est une femme telle qu'on les connaît. Rapellons que dans la bible, c’est Ève qui prit le fruit interdit, tout comme pour Pandore qui ouvrit la boîte interdite. Comment définir la femme à travers ces mythes et légendes ? Une légende fort simple à résumer : une femme créée pour punir ne pouvait que punir. Par son comportement malveillant et insouciant, elle libéra sur la terre les plus grands maux possibles, laissant, seul, à l’intérieur l’espérance. La boîte de Pandore est une légende au sens large, on peut l’interpréter comme bon nous semble, mais au fond je crois que c’est une façon de dire que la femme vue par l'homme est dangereuse, il faut s'en méfier. Soit elle transforme l’homme, soit elle transforme l’humanité...
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Cdt. Morz
Respect diplomatique : 25
06/07/1013 ETU 01:13
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Message édité -
Score : 1
Détails
Dans la continuité du message précédent, nous parlerons aujourd'hui du mythe de Prométhée : Prométhée Fils du Titan Japet et de Clyméné, frère d'Atlas, de Ménoétios et d'Epiméthée. Prométhée était un géant dont Zeus, redouta toujours la Puissance. Prophète inventeur, il créa d'un bloc d'argile mêlé d'eau le premier homme. Ne voulant pas laisser sa créature démunie de tout, il alla dérober au char du Soleil une étincelle qu'il cacha dans la tige d'une férule, et, de retour sur la Terre, il offrit cette source du feu divin aux hommes qui, en son absence, s'étaient multipliés. Non content de ce premier exploit et de cette injure faite à la puissance souveraine de Zeus, il en imagina un second. Il tua et dépeça un taureau. D'un côté, il étala la chair, la moelle, les entrailles, qu'il recouvrit de la peau de la bête ; de l'autre, il posa les os, sur lesquels il plaça la graisse de l'animal. Prométhée, offrit alors à Zeus de s'attribuer l'une des deux parts, l'autre allant aux hommes. Zeus attiré par la blancheur de la graisse choisit celle qui ne renfermait que les os. Ayant été joué, Zeus décida de se venger des mortels et de Prométhée. Aux mortels, il envoya Pandore, une belle et jeune femme. A Prométhée, sur l'ordre de Zeus, Héphaïstos, le Dieu forgeron, l'enchaîna sur le sommet du mont Caucase, où, pendant des années, un aigle vint lui ronger le foie, sans cesse renaissant. En philosophie, le mythe de Prométhée est admis comme métaphore de l'apport de la connaissance aux hommes. C'est un des mythes récurrents dans le monde proto-indo-européen (mais on le retrouve également chez d'autres peuples) : - Il rapporte comment ce messager divin ose se rebeller, pour voler (contre l'avis des dieux) le Feu sacré de l'Olympe (invention divine symbole de la connaissance) afin de l'offrir aux humains et leur permettre de s'instruire . - Il est aussi évocateur de l'hybris (la force démesurée), la folle tentation de l'Homme de se mesurer aux dieux et ainsi de s'élever au-dessus de sa condition.
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