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Cdt. Venehemël
Respect diplomatique : 110 08/07/1013 ETU 18:46 |
Score : 8
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« Ils me saoulent à tous aller se plaindre là bas à l'Assemblée. Ils ont rien de mieux à faire? » « Maitresse, si je puis vous conseiller quelque chose ce serait d'aller vous-même vous adresser devant ces gens. » « Ça ne changerait rien. Entre ceux qui sèment mensonge et ceux qui hurlent le désespoir de leurs dernières heures, ça ne fera que me gonfler et je finirai par me défouler sur une Daÿa. » « Et si vous ne le faites pas, il y a des chances que les menteurs s'attirent la sympathie d'autres peuples et que tout se termine dans un plus gros bain de sang. » « Il y a des moments où tu me donnes envie de t'étrangler. Mais vraiment. » Malgré sa lassitude de devoir se justifier, Nahël demanda quand même à ce qu'on la connecte à l'Assemblée Galactique lorsqu'elle serait prête à s'adresser publiquement. Finalement, après quelques minutes à pondérer ses choix, elle demanda à Feÿ de s'adresser publiquement à sa place. Elle savait que la Daÿa avait un meilleur sens de la diplomatie et défendrait certainement mieux sa cause. Interloquée, la blondinette resta un moment immobile, avant de ressentir une angoisse importante l'envahir. « Mais je ne suis pas prête pour de telles allocutions! Je ne suis qu'une Daÿa, je ne vaux rien! » « Et justement parce que tu l'es, tu vas obéir à mon ordre. Adresse toi à l'Assemblée, fait honneur à mon Empire et convainc les foules. Je t'aime bien mais si tu échoues, je te ferais trancher la tête. Est-ce compris? » Dépitée, la Daÿa accepta sa tâche. Elle aurait voulu pousser un soupir d'exaspération mais elle craignait que celui-ci ne lui vaille les foudres de sa Maitresse. Après avoir pris quelques longues bouffées d'air climatisé, s'être pomponné, et avoir redressé sa tunique en soie blanche, la Daÿa fit signe aux techniciens d'ouvrir les canaux de communication. Plusieurs yeux se tournèrent vers ce visage méconnu et elle dut se saisir de son courage pour ne pas sembler tétanisée par cette foule. Lorsqu'elle se sentit prête, elle inspira et commença son discours. « Bonjour à toutes et à tous, membres de l'Assemblée Galactique. Je m'adresse à vous aujourd'hui en tant que Consul de l'Empire Venehemël. Vous connaissez certainement tous ma maitresse Nahël, la Septentriombre et je n'ai pas besoin de vous rappeler son tempérament de feu et son envie de faire cesser cette affaire au plus vite. C'est pourquoi je voudrais éclaircir à sa place certaines choses qui semblent importantes. Je vais tout d'abord parler du cas Belzebot, car il semble que ce soit lui le premier plaintif, je terminerai par la situation en Secteur I. Dans un premier temps, parlons de notre être rouge natif du système 19. Son empire a toujours été très réduit et il ne posait aucune menace. À vrai dire, c'est à peine si nous savions qu'il était là, malgré le fait que ses flottes soient positionnées à tous les points de coordonnée de notre secteur, à l'exception de quelques rares recoins où il s'est fait attaquer. À vrai dire, son omniprésence n'a jamais été très mal vue, même si elle gênait. Les problèmes ont commencé lorsque ce commandant a décidé de mener des assauts sur des membres de La Méduse. Avec un peu de bonne foi, le conflit aurait pu s'arrêter là si il avait présenté des excuses et remboursé les pertes. Le fait est qu'il niait - et il nie toujours - avoir commis de tels actes et refuse de se repentir. Que feriez-vous si, sans aucune raison, l'on vous attaquait et qu'on le niait? Probablement la même chose que nous : répondre efficacement et en conséquence, s'attendre à des excuses, à ce que l'accusé se mette à genoux et cherche à régler le conflit. Et que se passerait-il si le conflit arrivait à plus grand échelle? Il se passerait ce qui se produit en ce moment même : une mise à mort. Ce n'est pas un meurtre, pas un assassinat, simplement une sentence appliquée à un commandant qui n;a rien fait pour sa sauvegarde et qui a, de plus, entrainé dans sa chute un autre commandant. Je m'adresse maintenant à vous Belzebot. Sa Majesté Nahël ne viendra pas vous chercher aux vaisseaux d'invasion dans vos systèmes. Elle se contentera de réduire en cendres vos flottes éparpillées aux quatre coins de secteur, rien de plus, rien de moins. Le reste n'appartient pas à sa Majesté. Concernant la situation en Secteur I, voilà ce qu'il en est. Vous êtes certainement tous au courant de la guerre qui opposa La Méduse au Cube et la victoire des serpents sur la fondation. Durant son temps au Cube, le Jarl a pu constater la trahison des commandants Lissandra et Casho, divulguant les informations internes à notre coalition. En retour, ils livraient aussi à la Méduse des informations sur le Cube. Plutôt que de choisir un camp, ils préféraient jouer entre deux, cherchant l'opportunisme. Dans sa grande mansuétude, la Septentriombre de l'Empire Venehemël a choisi de leur laisser une seconde chance pour prouver leur valeur. Le problème c'est que l'on ne peut changer les mouchetures du léopard. Il est possible d'essayer d'enlever la pourriture sur une pomme mais ce geste n'arrêtera pas le déclin du fruit. Casho, se sentant immun, a décidé de piller et de hacker tout ce qui se trouvait sur son passage - notamment l'Empire Venehemël qui, encore une fois, fermait les yeux et espérait que s'arrête ces actes de barbarie. Sa Majesté Nahël pensait que si l'on repaissait l'ogre, celui-ci finirait par rester tranquille. Mais c'était là une de ses erreurs. En essayant de se montrer clémente elle a perdu une somme phénoménale en leems, une somme devant représenter la moitié de ce que propose Casho en guise de prime sur la tête de Valendia. De son côté, Lissandra continuait à comploter avec les commandants Aumum et Lyraïa et ont génocidé un peuple entier. Vous me direz qu'il s'agit de krogans et qu'ils ne sont pas d'importance, mais je considère qu'une guerre totale et un génocide se doit d'avoir un vrai fondement. Avant que l'on me jette mes paroles au visage, je désire clarifier que Nahël a proposé une porte de sortie aux quatre commandants pris pour cible. Nous ne visons pas leur extermination, seulement leur exil. Maintenant, revenons-en à nos moutons, voulez-vous? Nous avons appris le désir de certains de ces commandants de retourner leur veste et procéder à notre élimination et La Méduse a réagi en conséquence, et il est vrai, dans l'ombre. À cause de notre mutisme, personne ne nous aurait soupçonné de vouloir nous en prendre aux traites. Nous avons joué la carte de la discrétion, nous nous sommes tapis dans l'ombre, tout comme Casho et Lissandra et nous avons frappé aussi fort que nous le pouvions. Évidemment, l'Empire Venehemël a essuyé quelques échecs, en tout pas plus de cinq, mais a réussi dans la majorité de ses actions. Et maintenant nous sommes en guerre. Sa Majesté Nahël ne souhaite pas que soit organisé le massacre de plusieurs peuples. Nous attendons une réponse favorable en ce qui concerne notre proposition faite aux commandants agressés. Nous espérons qu'ils suivront la voie de la raison et écouterons la voix de la Sagesse. Si certains de vous pensent que nous sommes des gens sans respect, alors qu'ils nous considèrent comme tels. Mais nous ne sommes pas des vulgaires marionnettes avec lesquels on joue en nous pensant inoffensifs. Nous ne pouvions pas continuer de nous laisser piller impunément. Ni la Méduse, ni l'Empire Venehemël pouvaient accepter en leur sein des traitres, des menteurs, des perfides, des profiteurs... Nous voulions fonder un secteur où il fait bon vivre et c'est exactement ce que sa Majesté Nahël a entrepris de faire. Nous chasserons à coup de corvettes, kamikazes, frégates et Croiseurs Impériaux tous ceux qui y sont pour troubler la quiétude des gens qui n'aspirent qu'à la prospérité. Allez-vous condamner une réponse adéquate aux vols, au pillage, au massacre de populations, aux assauts subis? Allez-vous être de ceux qui lèveront en premier les armes contre ceux qui ont choisi la guerre pour se défendre, lorsque la diplomatie ne menait à rien, lorsque le pardon avait été offert, lorsque l'on se fait cracher dessus? Au revoir commandants. » Exténuée, la Daÿa fit signe à ce que l'on coupe son hologramme. Elle avait mis tout son coeur dans ce discours qu'elle espérait suffisant. Elle tourna ses yeux en direction de Nahël en espérant obtenir une approbation de celle-ci, mais elle était trop occupée à se faire nourrir des raisins par une Daÿa tout en se faisant masser par une autre. Elle poussa un soupir. Elle avait espéré voir sa maitresse changer après la renaissance de Veneh, mais ses espoirs étaient vain. Tout comme Casho et Lissandra, rien ne changerait jamais en ce qui la concernait.
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Cdt. Se'Han
Respect diplomatique : 241 08/07/1013 ETU 19:38 |
Score : 2
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Je dois avouer cher diablotin que vous jouissez d'une chance hors du commun. Lors des deux derniers déplacements de mes troupes, vous attaquez et parvenez à massacrer les troupes que vous visiez mais également une grande partie arrivé dans les 5 minutes ayant précédé... Pas toutes, dans la grande majorité dirons nous... Aussi je pense que vous vantez d'un coup de chance est une chose stupide mon cher mais après tout vous êtes vaniteux et cela le prouve. Tout vient à point à qui sait attendre... Je me suis déjà servi sur vos populations, je peux donc attendre... Ah... Et sur votre famille aussi... Charmante au demeurant.. Merci bien.
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Cdt. Belzebot
Respect diplomatique : 86 09/07/1013 ETU 14:13 |
Message édité -
Score : 13
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Le commandant Belzebot, depuis son centre de commandement, s'arrachait le peu de cheveux qui lui resté en recevant les rapports de ses troupes dans toute la galaxie. Des centaines d'attaques, menées simultanément par les commandants de la pieuvre, avaient réduit à néant l'intégralité de ses flottes... de reconnaissance. Le bilan aurait été plus lourd encore, si le commandant Se'Han n'avait pas, dans un accès de génie militaire comme seul lui a le secret, détruit la moitié de ses flottes et de celles de ses petits copains dans la manœuvre. Le commandant Belzebot était surclassé, tant en nombre, qu'en force d'attaque pure. Mais la stratégie militaire, bien que lui étant jusqu'à hier totalement inconnue, le passionnait. Il se plaisait à comparer la guerre et ses batailles à un vaste jeu d’échec, ou les coups de l'adversaire devaient être anticipés. Cette partie-là, il le savait pertinemment, il ne pouvait la gagner. Il était seul face à plusieurs adversaires d'abord. Puis il commençait sa partie avec seulement son Roi, permettant à l'ennemi d'imposer sa supériorité tant sur le point scientifique qu'en ressources. Si le commandant Belzebot tirait assez bien son épingle du jeu à essayer d'anticiper les mouvements de certain membre de la pieuvre, il rencontrait toutes les difficultés du monde à se mesurer à l’intellect supérieur du commandant Se'Han. Ce commandant était de ceux qui parviennent à hausser leur niveau de réflexion au-delà de ce que le commun des mortels considère comme rationnel. Ainsi, il devient imprévisible et partant, complétement illisible. Le commandant Belzebot, en à peine quelques heures de conflit, avait déjà été témoin d'un certain nombre d'ordre hallucinant d'intelligence. Les bases des stratagèmes militaires d'une nouvelle ère étaient posées, et il en était le témoin privilégié. Une preuve ici encore du génie sans limite du commandant Se'Han qui avait sans nul doute percé jusqu'à la quintessence même des mécanismes de l’univers. L'arme la plus efficace contre la vie est le temps. Le temps qui s’égrène et ronge la chaire plus surement que tous les lasers et autres armes ioniques. Cette arme, le commandant Se'Han était parvenu à la maitriser... Et c'est avec elle qu'il allait nous tuer. Le commandant Belzebot le savait maintenant, sa mort serait lente... terriblement lente.
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Cdt. Belzebot
Respect diplomatique : 86 10/07/1013 ETU 13:55 |
Score : 17
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L’échiquier trônait au milieu de la table de commande. D’aucuns auraient dit que la partie était terminé. Mais le commandant Belzebot ne partageait pas cet avis. Il avait passé la nuit à étudier des recueils de stratégie militaire et autre biographie de vieux généraux d’antiques civilisations dont les œuvres s’entassaient sur le sol. « De la guerre » de Carl von Clausewitz, « Lart de la guerre » de Sun tsu, l’ensemble des œuvres de Mahan, et bien sûr, le célébrissime « La guerre très très fort, Boum Boum » du grand Se’Han. Ce dernier ouvrage était de loin le plus complet et le plus abouti. Si l’ensemble des recueils militaires se ressemblaient plus ou moins, celui-ci ne reprenait aucune des grandes théories dites conventionnelles. Il était à n’en pas douter, et c’est ainsi que le livre était par ailleurs présenté, issue d’une réflexion poussée et le fruit de l’expérience de nombreuses batailles. Le commndant Belzebot n’avait pas encore terminé ce chef d’œuvre mais déjà il se sentait envahi par une force mystérieuse. C’est en perdant qu’on apprend le plus, dit-on. Alors le moins qu’on puisse dire c’est que le commandeur Se’Han disposait d’une légitimité certaine pour parler de la guerre. Toutes les plus grandes batailles de Se’Han étaient détaillées par chapitre, de manière chronologique, avec à chaque fois, une analyse précise des stratégies développées par le grand seigneur de Guerre pour défaire l’ennemie. Chaque chapitre se finissait par l’élément de mal chance qui avait entrainé la défaite. Le chapitre 1 intitulé « De la guerre contre l’obstétricien » racontait la naissance du grand commandant Se’Han et son premier combat. Il y raconte comment cet homme, vêtu de blanc, s’était ingénié pendant des heures à arracher le jeune Se’Han à sa mère. Se’Han s’était débattu, s’était accroché à sa mère des heures durant, avait enfin crié à réveiller un mort. Mais ce combat inégal se termina quand le médecin qui tentait de faire taire son ennemie en le berçant, le fit trop près d’un mur. Les chapitres 2 « De la guerre contre la fourmilière dans la cuisine» et les suivants étaient tout aussi instructifs que le premier. Les derniers chapitres, qui relataient des conflits bien plus récents l’étaient encore plus, car le génie de celui qui se veut le descendant en ligne direct du grand Gengis KHAN, avait atteint son zénith. C’est ainsi que le commandant Belzebot étudia avec attention les conflits relatés dans les chapitres « De la guerre contre les moines pacifistes du système 12 », « Du massacre de la garderie » ou encore « De la bataille contre le convoi commerçant du secteur 2 »… Le commandant Belzebot s’étonnait d’avoir pu en quelques heures rattraper une vie de retard dans l’art noble de la guerre. Les théories militaires et autres stratagèmes se bousculaient dans sa tête. Il se replongeait, pensif, dans l’œuvre de ce qui apparaissait comme étant le plus grand fédéré que la galaxie ait connu.
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Cdt. Belzebot
Respect diplomatique : 86 11/07/1013 ETU 00:56 |
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Score : 11
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Le commandant Belzebot était toujours plongé dans les écritures autobiographiques du commandeur. Le seigneur de guerre apparaissait dans toute son humanité. Un homme quelque peu tourmenté. Mais cela n'enlevait rien de son génie. Connaitre le degré de réflexion de son adversaire permet de connaitre, avant même que lui le sache, ses réactions face aux mouvements de troupes ennemies. Comme au Poker, il faut savoir sur quel niveau de réflexion l'adversaire se trouve pour comprendre ainsi le moindre de ses gestes. Quand on relance, basiquement cela veut dire que notre jeu est bon. Mais au deuxième degré, cela peut vouloir dire que le jeu est mauvais mais que l'on veut faire croire qu'il est bon à une personne réfléchissant au premier degré. Pour la personne sur un troisième degré de réflexion, la relance veut faire croire à la personne sur un second degré que le jeu est faible, mais tentant de se faire passer pour fort, le jeu étant en réalité vraiment fort... Avoir un degré d'avance de réflexion sur son adversaire garantie à coup sur la victoire, pour autant bien sur que les forces engagées permettent, sur un plan purement physique, d'envisager la victoire. Mais il faut pour cela, au préalable, connaitre le niveau de réflexion de son adversaire et être en capacité de se hisser un cran au dessus. Cependant, il est une règle, pas facile à appréhender, qui veut qu'il est inutile, voir même contre productif, d'avoir plus d'un niveau de réflexion d'avance sur son adversaire, la stratégie s'annulant alors dans le cas contraire. Le drame de l'existence de Se'Han le grand était son incroyable avance intellectuelle sur le reste du monde. Sa supériorité ne lui permettait pas de réfléchir en dessous d'un niveau de réflexion de 32 degrés, les jours de grande fatigue. Aussi, il pouvait concevoir des plans alambiqués, dont la technicité n'était pas accessible à d'autre que lui. Trop intelligent, aucun ennemi n'était capable de se hisser à son niveau de réflexion. Inlassablement, ses plans se voyaient déjoués par des sots. A cela s'ajoutait se que le commandeur identifié comme de la malchance. Une malchance insolente qui le poursuivait et mettait à mal son génie. C'est ainsi par exemple que lors de la grande bataille de Carthage ( Sylviane Carthage, 8 ans, qui avait cafter à la prof que le jeune Se'Han avait triché à son examen de Mathématique), le commandeur suprême avait fait assiéger la planète sur laquelle vivait son ennemie des mois durant. Sa supériorité intellectuelle naturelle de base était dans cette affaire décupler par la différence d'âge qui opposait les deux belligérants. Bien que dans la même classe, Se'Han avait 18 ans révolus. Le plan était, afin de punir l'affront que lui avait fait la jeune Carthage, de l'affamer jusqu'à la mort. Un plan parfait. La malchance fit que la planète en question, auto-suffisante, ne remarqua jamais le siège dont elle faisait l'objet, pas plus que ne le remarqua Carthage qui vivait avec ses parents deux planètes plus loin. Le siège fut levé 3 mois plus tard lorsque une bonne partie des troupes du commandeur suprême avaient succombé à la faim. L'intelligence de se plan échappait à l'intégralité de la communauté militaire, ce qui était une preuve de plus, s'il en était besoin, que l'on était en présence du génie.
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