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Cdt. Rasta Banane
Respect diplomatique : 49 25/07/1013 ETU 23:42 |
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Score : 8
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RP Solo, merci de ne pas intervenir Ambiance d'intro conseillée: http://www.youtube.com/watch?v=mFlRYkdEQC0 Enchaîner avec: http://www.youtube.com/watch?v=Y6qrrPWTJ2k Posant ses pieds nus sur le sable chaud de la nouvelle planète que ses tendres diplomates avaient tenté de rallier, avant que ses flottes d'enfumés dreadlocketeux aient dû intervenir pour éradiquer ceux qui avaient osé caillasser les diplomates en insultant le grand Jah. Il ne restait pas une once de vie des anciens habitants de cette contrée, tous étaient partis en fumée tel un gros joint sur lequel on a trop tiré, il n'en restait rien, que dalle, une planète vierge de tous maux qui ne demandait qu'à devenir un havre pour les trop nombreux drogués qui s'entassaient dans la Capitale. Rasta Banane est pensif, il contemple le soleil couchant à l'horizon, que c'est beau de voir cet astre lumineux tout doucement descendre pour abandonner une partie de cette planète dans les méandres de l'obscurité. De cette observation de la nature naît de grandes réflexions, de grandes ambitions, mais également des prises de bonnes résolutions. Rasta Banane, lui, s'est juré de convertir le plus de monde possible aux bienfaits de la religion Rastafari, car après tout, quoi de mieux qu'une bonne fête où drogue, joie, sexe et alcool sont de mises ? Non, il ne connaît rien de mieux que les gras éclats de rire des convives trop allumés pour entendre quoi que ce soit de concret et qui se déchaînent dans la bonne humeur générale. Pas d'incidents, pas de viols, car en ces moments-là chacun est unit et s'offre à son prochain dans l'attitude la plus tendre qui soit, non, vraiment, le gouvernement de la fumette battait son plein, merci les champs de cocaïne ! Rasta Banane jugeait qu'il était bon dirigeant, mais pourtant, il lui semblait qu'il y avait quelque chose de pourri en son royaume, et ce depuis la prise de cette planète ô combien merveilleuse. Pour une fois, il délaissa son activité favorite du soir qui est de fumer en arrosant sa belle plante verte qui lui permet de consommer où qu'il soit quand il le désire, et ça, c'était vraiment la compagne la plus géniale qu'il pouvait avoir dans toute sa vie. Même ses caries n'étaient pas aussi fidèles que sa plante adorée, alors pour qu'il la délaisse en cette soirée, c'est que vraiment il craint quelque chose de grave ! Rasta Banane s'enfonce donc seul dans la forêt qu'il a aperçu non loin des bungalows installés pour débuter la colonisation de la planète, mais à peine s'est-il trop aventurer dans la forêt qu'il lui semble apercevoir les arbres condamner son chemin du retour. La peur montant en lui, il se mit à courir de l'avant, vite et toujours plus vite afin d'échapper au piège mortel tendu par les créatures sylvestres, pourquoi s'en prendre à un pacifique Rastafari ? Le Grand Jah était-il fâché contre lui ? Atteignant une clairière, il s'effondra sur le sol, essoufflé, mais il eût à peine le temps de reprendre son souffle qu'il vit sous ses yeux apparaître un éléphant rose au beau milieu de cet endroit dégagé de toute futaie. S'approchant de ce divin messager, il fut subitement paralysé, incapable de mouvoir ses membres. L'éléphant barrit et se fila en direction opposée au Rasta, explosant lorsqu'il gagna le début de la forêt. Rasta Banane n'en croyait pas ses yeux qui se mirent d'ailleurs à saigner, il sentit comme une présence derrière lui et jeta un coup d’œil à l'ombre qui se rapprochait, une ombre avec un chapeau, mais que pouvait donc bien être cette nouvelle menace ? Au moment de porter un coup fatal à notre drogué, un cri perçant explosa les tympans de notre homme, et le voilà qui gît à terre. Est-il mort ou inconscient ? Seul Jah le sait, mais une chose est sûre: une tâche rougeâtre se dessine tout autour de sa tête.
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Cdt. Rasta Banane
Respect diplomatique : 49 27/07/1013 ETU 15:53 |
Score : 7
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Un petit vent, seule perturbation de la soirée, se lève et vient caresser le visage du dirigeant Rasta. La tâche rougeâtre s'était bien agrandie et enveloppée complètement la tête de notre homme à présent, ses yeux étaient fermés et révulsés de l'intérieur. Il était inerte, dans une position des plus inconfortables. On pouvait percevoir un long et perçant hululement qui s'élevait tout à coup à l'intérieur de la forêt, comme un cri d'adieu envers Rasta Banane qui semblait se mourir en ce lieu des plus calmes. Personne n'était à ses côtés, il n'avait ni femme ni enfants, aucun compagnon ne l'avait suivi. Triste fin pour un commandant tant vénéré, un vrai dirigeant complètement allumé ! Ses facéties à l'AG auraient pu rester gravées dans les anales, mais il n'avait pas la trempe d'un survivant, seulement d'un drogué festoyant toute la journée. Alors, depuis les frondaisons des arbres tombent de légers et roses pétales, aussi beaux et raffinés que ceux des cerisiers des pays où le soleil se lève... Cet rêve venu des temps lointain berce le cadavre en devenir, ultime hommage à ce grand homme pacificateur grâce aux joints amoureusement roulés par les mains de ses citoyens. Un cercueil naturel se décrit tout auteur du gros bonnet Rasta, il est drapé par Mère Nature qui sait prendre soin de ses enfants, il prépare son âme pour le grand Jah... Adieu, Rasta Banane... Vous fûtes la pire tête brûlée que le monde n'ait jamais souffert. Rasta Banane tousse ! Quel est ce prodigieux miracle ? A croire que notre homme se reposait seulement ! Il s'assoit, croise les jambes, passe sa main contre son nez pour se débarrasser du sang qu'il essuie dans son short aux couleurs Rastafaries et emprunte le chemin du retour. ************************************************************ A son arrivée au campement, Rasta Banane tombe sur le cul: les habitations des colons ont été calcinées par une puissante force dévastatrice, mais quel monstre avait donc bien pu commettre un tel acte ? Il cherche à s'approcher de la zone, jusqu'à ce qu'il soit assourdit par un bip significatif provenant d'un appareil qu'il portait sur lui et l'avertit que la zone dans laquelle il s'apprêtait à entrer était irradiée. Consterné par une telle puissance, il tombe à genou et pleure toutes les larmes de son corps sur le sable chauffé par le souffle des explosions. Mais alors qu'il se lamentait misérablement, un autre son le prévint cette fois qu'une menace imminente. Il se redresse donc, lève les yeux, et aperçoit des êtres sortant des décombres encore fumantes. Que sont ces abominations ? Des humains déformés par les radiations, à présent attirés par la chair fraîche qu'ils fleurent des kilomètres à la ronde. Rasta Banane, malgré son vague regard endormi, comprend qu'il n'est plus le bienvenue sur ses terres, alors, il s'enfonce à nouveau dans la forêt en demandant du renfort à son peuple, qui, il l'espère, recevra à temps son SOS.
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