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> Assemblée Galactique de Sagesse
> Sur ce qu'est le pouvoir
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Cdte. Téthys
Respect diplomatique : 340 
30/11/1013 ETU 20:28 
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Score : 7
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" - Ici la Commandante Téthys des Flottes Néréides. Tous, ici, nous avons à charge la gestion de nos peuples respectifs, et nous pouvons nous acquitter de cette charge grâce à une chose bien précise : le pouvoir. Qu'est-ce que le pouvoir? Est-ce le fait de pouvoir donner des ordres? Est-ce le fait d'avoir une puissante armée? Une puissante technologie? Qu'est-ce qui fait que certains individus sont écoutés plus que les autres et suivis plus que les autres? C'est relativement simple : ce qui fait qu'on écoute, c'est le fait que l'on parle. La parole, c'est le pouvoir, c'est par là que passe l'expression de la volonté de chacun pour se transmettre aux autres. Que ce soit dans un régime tyrannique, dans une démocratie, dans une bureaucratie morose, dans une anarchie totale ou dans un accord tacite entre tous, c'est l'expression qui fait que certains individus en suivent d'autres et agissent de façon coordonnée. Le pouvoir, c'est la parole. Vous pourrez me répondre que bien des peuples obéissent sous la menace armée de leurs dirigeants, ou sur leur confiance. Vous pourriez m'objecter la foi que l'on exprime envers une divinité, ou l'avidité qui couvre les consuméristes...vous pourriez ainsi dire : "Le pouvoir, c'est la puissance.", "Le pouvoir, c'est l'amour.", "Le pouvoir, c'est la foi.", ou bien "Le pouvoir, c'est le désir." ou encore que c'est le mensonge, ou la connaissance, ou les symboles... A tout cela, je vous répondrais que c'est la même chose partout. Même si ce ne sont pas par les mots, chaque dirigeant règne par la puissance de son expression. Quand un tyran force son peuple au travail, il n'est pas là lui-même en train de faire bouger leurs bras pour qu'ils piochent ou en train de faire appuyer les doigts de ses soldats sur les gâchettes? Le plus grand des guerriers ne peut pour autant manier les haches de toute son armée, n'est-ce pas? Alors oui, je vous le répète, c'est par l'expression, la parole sous toutes ses formes et tous ses symbolismes que se construit le pouvoir, et ce pour chacun d'entre vous. L'Empire a pris la capitale de force, dans le silence, et en guise de parole a simplement hurlé une haine. Le pouvoir peut marcher ainsi - certains d'ailleurs se sont agenouillés de terreur - mais il est manifeste qu'aujourd'hui, ils manquent de pouvoir. Car c'est nous, nations de Sagesse, qui remplissons cette Assemblée de nos voix, c'est NOTRE POUVOIR qui se manie dans cette salle, et en ignorant la nature de ce qu'est le vrai pouvoir, l'Empire nous a oublié, et a perdu ce qu'il en avait. Aujourd'hui, il en est réduit à tenter de nous faire taire de force, par la censure, par le bannissement, par la fin de l'expression, pensant qu'il détruit le pouvoir de ses ennemis...il diminue le pouvoir de cette Assemblée, c'est vrai, mais n'est-ce pas eux qui en ont le contrôle à l'heure actuelle? Et les bannis ne font-ils pas clamer leur voix ailleurs avec d'autant plus de hargne qu'on essaie de les faire taire? La colère n'a-t-elle pas envahi chacun de vous face à leurs attaques contre notre pouvoir, désespérées et bien trop tardives? Impériaux, vous avez sous-estimé la parole de Sagesse, et pire, vous l'avez attaqué quand vous vous êtes rendus compte que les armes ne suffisaient pas contre le véritable pouvoir des véritables dirigeants de cette Galaxie. Il est trop fort pour vous. Nous sommes trop forts pour vous. Il est temps pour vous d'abandonner la partie, d'accepter votre échec à imposer votre volonté, et de vous retirer. Pour le bien de vos peuples, je vous recommande de procéder ainsi... Sinon, notre pouvoir vous dévorera. Sagesse, puisses-tu bien chevaucher tes vents et tes mers. Commandante Téthys, terminé."
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 
30/11/1013 ETU 20:40 |
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Score : 3
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L'hologramme du chancelier Wurzel se leva et applaudit longuement le discours de sa collègue, la commandante Téthys. Commandants de Sagesse, je n'aurais pas mieux dit moi-même. Je renchérirai à présent en ajoutant que l'histoire nous a prouvée une chose, c'est que les occupations militaires contre l'avis des peuples ont toujours échouées. Les peuples et les nations s'accrochent à leur droits, à leur privilèges et à leur pouvoirs jusqu'à ce qu'on leur coupe les mains et les pieds. Il s'y accrochent alors avec leur dents, jusqu'à ce qu'on les en prive. Ils se recroquevillent autour de leurs acquis avec d'autant de force alors et cela, jusqu'à ce qu'on les tue. Ce sera le prix à payer pour mettre fin à la contestation et si on en arrive là, croyez-nous empereur quand je vous dis que le prix de notre mort à tous sera trop salé pour votre découvert. Si vous n'arrivez pas à travailler avec nous et à reconnaître nos droits et notre pouvoir, nous nous entre-déchirerons jusqu'à ce qu'un vainqueur soit révélé. Je vous exhorte donc à cesser d'user de la force comme de votre seule arme et à commencer à agir comme le gouvernement qui vous prétendez être. Faites des compromis, reculez sur les thèmes de votre programme qui ne satisfont personne. C'est la seule voie qui permettra que l'on sorte tous les deux de l'arène et que celle-ci soit toujours debout à la fin de la soirée. L'hologramme du chancelier Wurzel esquissa un sourire triste et disparût de la tribune.
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Cdt. Dumas
Respect diplomatique : 165 
30/11/1013 ETU 21:10 |
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Score : 1
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Sur les bancs de la délégation Fraternelle, les vivats allaient croissant: Vive L'honorable Téthys!!! Vive l'honorable Wruzel!!! Ils agitaient frénétiquement le drapeau Rouge Orné du "F" d'or. Puis après une pluie de sentiments fraternels, il entamèrent en chœur: L'insurgé, son vrai nom, c'est l'Homme, Qui n'est plus la bête de somme Qui n'obéit qu'à la raison Et qui marche avec confiance Car le soleil de la chance !!! Se lève rouge à l'horizon. On peut le voir en barricades Descendre avec les camarades, Riant, blaguant, risquant sa peau. Et sa prunelle décidée S'allume aux splendeurs de l'idée, Aux reflets pourprés du drapeau... Il savait que l'univers est un, Qu'on ne doit pas le diviser!! Devant toi, misère sauvage, Devant toi, pesant esclavage, L'insurgé se dresse Le fusil chargé!! ... Cette entrain agaçait certains commandants, mais la plupart regardaient avec amusement et même camaraderie, ces fous utopiques, de la République Fraternelle!
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