"La discorde mère de la décadence, Nihil novi sub sole" à nouveau quelques secondes de fritures

"je ne suis pas sûr qu'ils peuvent s'aider eux-même" encore des parasites puis la voix repris

"Vous transmettez ? Bon ! Salutation commandantes et commandants, je sais votre temps précieux, particulièrement en ces temps périlleux, je serais donc bref.

Notre civilisation ainsi que quelques autres voisines avons depuis peu atteinds la technologie d'exploration et de colonisation d'exo-planète ainsi que celle de la communication hyperspatiale.

Notre secteur, isolé pour l'instant, est infesté de brigands et, malgré la menace potentielle d'entités extra galactique, nous formulons ici une demande d'aide envers les nations bienveillantes. Nous ne sommes ni pauvre, ni lâche, mais nous n'avons aucune expérience dans le domaine des combats spatiaux et nous faisons face à un ennemi roué et rusé. Nous ne demandons que les conseilles des nations savantes dans l'art de la guerre pour éradiquer ce fléau au plus vite. une poignée de dirigeant est déjà tombé aux mains de ses barbares et nous ne voulons pas subir le même sort. Les généraux de nos armées sont brillant, assez pour comprendre toutes stratégies novatrices qu'on voudra bien leur inculquer.

En espérant avoir trouvé oreilles attentives.

Respect et Honneur.

"Qu'ils viennent ces fils de chien, leurs vaisseaux de métal rouillé ne tiendront pas 5 secondes contre nos bonnes vieilles Katioucha, je te le dis, un déluge de feux dont aucun ne reviendra vivant. Il rit. J'espère même qu'ils viendront !"

"Commençons cette séance extraordinaire si vous le voulez bien, vous savez tous pourquoi je vous ais convoqué et j'ai déjà eu l'occasion de m'entretenir à ce sujet avec certains d'entre vous. Grand prêtre ekproquemai, la parole est à vous

- merci grand tyran, je me bornerais à rappeler l'opinion de la religion : nous ne pouvons accepter de population barbare dans notre sein, ce serait tout simplement blasphématoire envers la déesse. Ce ne sont pas des autochtones, nés de la terre comme notre peuple, nous souffririons des malédiction sans noms si ils devaient participer aux cultes en tant que citoyens. Ils jetteraient le trouble avec leurs croyances impies, la caste des citoyens s'en trouverait fracturée.

- Bien, nous avons l'opinion de la religion. Administratrice Hermogène, votre avis ?

- Sensiblement le même que le grand prêtre, ce serait un risque majeur pour l'unité du peuple, nous savons tous que c'est le squelette de notre nation sans lequel elle s'écroulerait. Leur culture est trop différente de la notre, les fêlures qui s'ensuivraient seraient notre perte. Je préconise que nous prenions les plus jeunes, tous les enfants de moins de un an pour les incorporer dans les crèches populaires avec notre propre progéniture tous les autres devraient rester dans les villes qu'ils se sont déjà construites avec une administration intérimaire gérée par un comité de chef. Nos propres colons s'installeront dans des cités nouvellement crées, les interactions avec la population locale seront limitées au minimum et uniquement via des personnes triées sur le volet.

- Amiral Polemakos, quelque chose à rajouter ?

Le regard du soldat se fixa sur le grand prêtre avant de revenir sur son tyran, ils partageaient tous les deux les mêmes opinions sur la religion.

- Comme je vous l'ai précédemment dis, inclure la population barbare dans nos rang serait un risque majeur. Des éléments de l'ex-armée brigandes pourraient perpétrés des attentats, voir fomenter des insurrections. Si nous les gardons à l'écart le contrôle sera plus simple, de plus ils pourront garder leur style de vie actuel. Si nous assurons un budget assez conséquents nous pourrons même élever le niveau de vie général, éradiquer la misère hormis les cas pathologiques, les risques de rébellion seraient alors minime.

-Bien dans ce cas nous sommes d'accord sur la marche à suivre, je vous remercie d'être venue. Amiral, joignez vous à moi."

"Fils, si des questions sont posées à l'assemblée des nations de sagesse, comment puis-je justifier cela, ils ne comprendraient jamais.

- Les diplomates aiment les phrases courtes remplies de grands mots. J'ai entièrement confiance en vous grand père.

-Merci sire."

"Vos troupes sur place sont prêtes ?

- elles sont en position pour l'offensive oui, les pertes devraient être minimes si tout ce passe selon le plan. Mais le timing est serré, la moindre erreur pourrait nous coûter cher."

Le tyran resta coi un moment, pensif. il posa sa main sur l'épaule du soldat, un léger sourire au lèvre.

"prions pour que notre stratagème agréé les voies de la déesse.

L'amiral lui rendit son sourire en hochant la tête

- dès que j'ai une minute de libre frère."

"Tiens le nouveau, justement j'ai un boulot à la hauteur de tes compétences, les toilettes de la garde personnelle du général sont dans un sale état. C'était jour de fête hier pour ses messieurs de l'élite apparemment. Tu penses être à la hauteur ?

- Bien sûr monsieur, vous n'aurez pas à vous plaindre de moi monsieur.

- Je te parles de monceaux de merde là, pas juste de l'habituelle crasse du soldat moyen.

- Pas de problème monsieur, ça sera fait.

Voyant la mine presque réjouis de son sous-fifre, le majordome fut déçu. Il lui arracha la carte d'identité accroché à son veston.

- Bien, très bien, donne moi ta carte que je valide ton accréditation pour la journée, ton seau et ta serpillière sont au placard B3."

Un calme irréel régnait sur le pont du Dorkwenares le vaisseau amiral de la flotte cécropéenne. Sous la vaste verrière qui s'ouvrait sur l'espace, une vingtaine d'hommes et de femmes avaient délaissé les moniteurs et les commandes de leur poste pour contempler l'image holographique qui occupait le milieu de la salle.

L'amiral Polemakos se tenait juste devant la représentation 3D, il était reconnaissable à l'uniforme de lamelle noire là ou les autres portaient une combinaison de tissu bleu et de métal noir. Il regardait Athénagène manier l'égide pour conduire la foudre. Le creusement des rides d'habitude subtiles qui parsemaient son visage trahissaient son anxiété. Il avait lui même pris la jeune femme sous son aile alors qu'elle n'était encore qu'adolescente et promise à un futur de boulangère. Elle avait brillamment passé les durs examens qui la firent changer de classe pour devenir une guerrière, chose qui ne c'était pas vu depuis 10 ans et ne ce verrait pas avant longtemps. Encore maintenant elle se sentait importune, cherchant toujours à prouver qu'elle méritait sa position.

L'amiral fit un signe de la main et une voix se fit entendre dans la pièce.

"Oui amiral ?

- Il est temps polémarque Odysseus, dites à vos hommes de lancez les diversions.

- Aye Aye sir.

- Tétrarque Athénagène ?

- Amiral ?

- Vitesse d'attaque, dirigez vous vers votre cible.

- Aye Aye sir."

Elle s'agenouilla sur la planche de métal brillant qui la supportait. Devant, Agnesos qui dirigeait le véhicule n'avait aucun conscience d'elle, entièrement concentré sur la conduite et sur l'environnement immédiat. Elle pouvait sentir au travers du lien symbiotique sa perception de la situation, les atomes d'airs vibrants autour d'eux, les électrons crépitant dans la vague électrique qui les portaient. Il était aussi proche qu'une entité consciente pouvait l'être avec son environnement, et aussi éloigné que possible d'un être humain normal.

Elle amorça la descente de sa troupe en courbant l'arc électrique qui la portait. Sur ses côtés, des corvettes d'attaques légères ainsi qu'une poignée de mastodontes, croiseurs de classe cerbèrus, apparurent. Les défenses aériennes, un temps paniquées commençaient à répondre en déversant un déluge de feux. Elles se concentraient sur la plus grosse menace, les vaisseaux. L'un d'eux, touché au cockpit, fit une embardé puis, secoué d'explosions, finit par se transformer en une boule de feu énorme.

La terreur régnait maintenant dans le coeur d'Athénagène, les explosions constantes tout autour tonnaient sur un rythme obsédant. Juste devant eux 4 petits nuages de fumés noires se formèrent brusquement, ce ne fut que quelques milliseconde plus tard, quand les pensées d'agnesos atteignirent son esprit qu'elle comprit que son conducteur, via son contrôle sur la matière, avait détaché des fragments de leur véhicule pour arrêter en plein vol des projectiles qui les auraient heurtés de plein fouet.

La troupe dépassa les vaisseaux qui les accompagnaient et les tirs de DCA se firent moins pressant. Devant eux se dressaient les haut bâtiments de la capitale entre lesquelles ils se faufilèrent.

"Odysseus, tu me reçois ?

- 5 sur 5 ma grande que puis je faire pour ton plaisir ?

- être prêt pour notre rendez-vous !

- Je ne manquerais ça pour rien au monde

- Autre chose, tes hologrammes ont marchés du tonnerre, où est le reste de la garnison du palais ?

- La moitié est partis mater les différentes émeutes malencontreusement apparu il y a une demi-heure, la DCA du palais est out depuis que le colonel en charge est partis compter son or nouvellement acquis.

- Je comprends pourquoi l'amiral ne te laisse jamais rester plus d'un mois dans nos cités

- Hey, il faut bien quelqu'un pour faire le sale boulot, et puis moi tu sais, les régimes spartiates ..."