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Cdt. Ricardo Rahl
Respect diplomatique : 74 24/12/1013 ETU 12:41 |
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Détails
Quelque part au cœur des Contrées du Milieu, les terres de Ricardo Rahl, au plus profond d'un secteur reculé… Mickaël était aujourd’hui en charge des bombardements avec son collègue Boby. C’était le poste le plus facile et le mieux payé en plus. Tous les agents du seigneur Rahl rêvaient de faire cela… Une salle était aménagée dans les entrailles du Palais du Peuple. Des ordinateurs par dizaines, n’ayant qu’une seule fonction : la surveillance de l’univers et les bombardements. Boby était en charge de la surveillance et Mickaël des bombardements. - J’ai emmené une petite bouteille pour l’occasion. Le chevalier sortit de son petit sac à dos une bouteille de « ouiski » ainsi que deux verres. - Une bouteille volée lors d'un assaut dans la cargaison personnelle du VME amiral de Tsukiki ! Du « ouiski » de 10 000 cycles d'âge ! Tu m'en diras des nouvelles ! Tu vas bien me suivre au moins ? L’homme parut hésiter un instant. Mais pas trop longtemps quand même. Mickael servit deux verres, et en tendit un à son ami. Ils commencèrent à discuter de choses et d’autres, de la guerre, du recrutement en tant que CVME (Capitaine de VME), des Néréides immortelles (mais il semblerait que ce fût un de ces mythes pour faire peur aux petits morphiens), etc. Beaucoup de choses avaient changé en peu de temps. L’ère médiévale était toujours là mais la technologie avait envahi les étals des marchands. On pouvait maintenant acheter des appareils rectangulaires, capables de joindre n’importe quelle personne sur la planète. Une invention génialissime pour des personnes qui sont habituées à se déplacer à cheval. Toujours en train de boire, Mickaël sortit de sa poche son « portable » (il paraît que ça s'appelle comme ça). - T’as vu les jeux sur l’appareil, Boby ? Il y a un jeu qui s’appelle Snake (rien à voir avec le Projet !). C’est un serpent qui doit manger des fruits et quand on fait ça, son corps grandit proportionnellement, mais, du coup, il ne faut pas que la tête touche le corps, sinon on a perdu. Mortel, non ? Boby sortit son 3310 de sa poche et alla dans le registre des records du Snake. 2620 ! Il le montra à son ami, qui faillit lui cracher au visage son « ouiski ». - P’tainnnn ! mais comment t’as fait ? Meeeeeeeeeeeecccccccccccccccccc ? - Le talent, gros, simplement le talent ! Mickaël n’en revenait pas, comment avait-il pu faire autant… Les heures passant, la bouteille se vida et arriva le temps de lancer les BHA. Une petite alarme retentit dans le local et une voix métallique, sans âme, se fit entendre. - Il est l’heure de BHA, mon SEIGNEUUUUUUUUURRRRRRRR. Mickaël, voyant un peu trouble, commença l’opération. C’était un geste répété, machinal ; il ne prit que quelques secondes à le réaliser. Immédiatement, il reconstruit les bombes derrière. Une fois la tâche finie, il prit son verre et but la dernière gorgée. - C’est fait !? dit Boby. - Oui, mais je vais vérifier une nouvelle fois. Il passa en revue les listes des planètes et vit que sur une page 7 planètes avaient encore des trucs… A moitié bourré, le chevalier construit le reste... Quelques heures plus tard sur la place principale du Palais du Peuple. Deux guillotines avaient été installées sur la place principale. Une petite foule était déjà réunie pour l’occasion. Une centaine de soldats armés de fusils atomiques dernier modèle gardaient la place. Mickaël arriva, le premier, par l’artère principale. Il était menotté de la tête aux pieds, le visage blême, ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait. Les gardes installèrent les deux victimes devant les guillotines. Ricardo arriva, suivi par quelques gardes de la Première Phalange. « Mes amis, mes amis, Ces deux gardes sont coupables de haute trahison envers la Nation. Ces deux mécréants, sans doute à la solde des extragalactiques, ces agents de la Pestilence, ont détruit 100 000 de nos meilleurs VME ainsi que de nombreux vaisseaux… Notre peuple EST EN GUERRE ET N’A PAS BESOIN D’UNE BANDE D'INCAPABLES… LA CONDAMNATION EST LA MORT ! ET LA MEME SENTENCE SERA APPLIQUEE A TOUT LE MONDE… COMMANDANTS, SOLDATS, LES TRAITRES, LES INCAPABLES ET LES SIMPLES D'ESPRIT SERONT EXTERMINES ! Que cela soit bien clair ! » Ricardo partit en faisant claquer sa cravache sur ses bottes. Au loin, dans un crissement funeste, les guillotines s’abattaient sur les deux fautifs.
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