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Noël sur Libria

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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634

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29/12/1013 ETU 01:27
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Le temps des fêtes battait son plein sur Libria et le Parti de la force du peuple librian ou P.F.P.L., l'organe principal du pouvoir librian à travers lequel le peuple librian s'exprimait, faisait les choses en grand et les rassemblements, les défilés, les ovations et les chorales sur la Place de la Victoire se relayaient sans interruptions.
Ce soir là, le chancelier Wurzel avait réservé une surprise de taille à Libria. Depuis plusieurs mois, une partie périphérique de la Place de la Victoire donnant sur la grande avenue républicaine avait été fermée au public et masquée à sa vue par des voiles blanches impressionnantes de par leur taille.
Cent-mille librians s'étaient rassemblés malgré le froid qui avait enveloppé la capitale depuis quelques jours. De nombreux membres du P.F.P.L. étaient aussi au rendez-vous et patientaient aux points clés du périmètre voilé de blanc.
Finalement, le chancelier Wurzel et les principales figures du parti arrivèrent sur la place, conduits à bord d'une longue file de véhicules noirs rutilants sur les portières desquels l'aigle républicain en argent se détachait clairement, fendant le froid qui régnait sur la place, réchauffant le cœur de tous les librians présents.
Trame sonore suggérée: http://www.youtube.com/watch?v=mQQ8PrMpnSA
Le chancelier Wurzel descendit d'un pas sur du véhicule de tête, foulant le plastiasphalte neuf de cette section de la Place de la Victoire avec un grand sourire, envoyant une main gantée de cuir pour saluer la foule qui lui répondit par un cœur tonitruant de voix enjouées. Sa voix captée par un micro dissimulé et amplifiée par des hauts-parleurs dissimulés, il la harangua d'autant.
- BONSOIR LIBRIA! ÊTES-VOUS PRÊTS À RECEVOIR VOTRE CADEAU DE LA PART DE VOTRE GOUVERNEMENT?
Cette fois ce fut un grondement sourd de voix qui s'éleva, explosant en un tonnerre d'acclamations d'une foule au bord de l'hystérie.
Le chancelier Wurzel fit signe au chef des équipes de techniciens du P.F.P.L. rassemblés qui donna ses ordres. Les douzaines d'hommes amorcèrent le mouvement, les grandes voiles blanches se retirant en bruissant, révélant l'ouvrage architectural.
Un magnifique opéra de marbre avait été bâti sur la partie est de la Place de la Victoire dans l'angle de la grande avenue républicaine. La musique d'ouverture qui s'en dégagea se répercutant sur les imposantes colonnes du porche d'entrée, roulant sur les marches sculptées, résonna et emplit la grande place sous l’œil émerveillé des jeunes et des moins jeunes. Personne ne fut insensible à la beauté de ce moment qui devait rester une soirée mémorable de l'histoire librianne
Le chancelier Wurzel s’avança, suivit de ses ministres dans la lumière du bâtiment, les applaudissements de la foule se mêlant à la musique pour finalement s'y marier pour ne plus faire qu'un. Le son d'un peuple uni et fier.
Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634

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30/12/1013 ETU 01:48
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Trame sonore suggérée: http://www.youtube.com/watch?v=8CtmGTRxusU
Assis au premier rang, entouré de ses ministres, le chancelier Wurzel se laissait bercer par le magnifique opéra remis en scène tant par des historiens librians que par le chef d'orchestre présent ce soir là et qui dirigeait la soirée, Rickard Strauss, que le chancelier Wurzel lui-même entendait bien aller saluer au terme de cette soirée magique.
Les luttes de pouvoir politiques de cette journée l'avaient vannées. Il ferma les yeux un instant et baissa la tête en soupirant,
Tous ces salopards obstinés, tous ces monstres dégénérés, lâches, traîtres, hypocrites instrumentalistes et tièdes impossibles à cerner... Tous contre lui, tous à s'opposer à Libria. Pourquoi personne ne pouvait-il comprendre sa vision.. Pourquoi fallait-il qu'il soi...
- Monsieur?
Il releva la tête en clignant des yeux, jetant un regard à sa droite, où le ministre de la guerre Hayes, une main sur son épaule, le fixait intensément.
- Monsieur ça ne va pas?
L'expression du chancelier Wurzel se fit plus dure et il se dégagea doucement. << Ça va très bien Hayes, profitez du spectacle. >>
Il reporta lui-même son regard sur la scène où une cantatrice librianne de toute beauté s’époumonait sur ces propres malheurs, familiaux ceux-ci. Lui n'avait pas le loisir d'être éprouvé par de tels soucis, sa propre famille... Il jeta un regard aux alentours, voyant nombre d'importants membres du parti assistants au spectacle avec leur familles. Avec leurs femmes, leurs enfants...
- Restez-là.
Il s'était levé brusquement, lâchant ces-deux seuls mots alors que plusieurs de ses collègues avaient entrepris de se lever en même temps que lui. Il ignora les centaines de regards qui le fixèrent, sourd à l'instant d'hésitation de l'orchestre. Il se dirigea vers la sortie, remontant l'allée sous les murmures et la musique qui continuait heureusement de les couvrirent. Plusieurs hommes de la garde librianne se levèrent à son passage, lui emboîtant le pas, assurant sa protection. <<Les journaux ne vont pas rater de relater celle-là>> pensa-t-il rageusement en quittant la salle, la musique s’atténuant graduellement à mesure qu'il s'éloignait en déambulant dans les couloirs dorés, richement décorés de tableaux et de sculptures diverses. HRP: Mettez la musique sur pause.
Il avisa la porte d'une salle d'eau non loin et s'y dirigea, arrêté au dernier instant par l'un des hommes de la garde.
- Un instant monsieur, permettez.
Quatre hommes entrèrent, fouillant la pièce une bonne minute avant de finalement ressortir, lui indiquant que tout était sur.
- Vous avez bien fouillé chaque cuvette? On sait tous que les Néréides sont aquatiques!
Le capitaine de la garde présente ne releva pas le sarcasme, regardant droit devant lui, prudent.
Le chancelier Wurzel entra, leur faisant signe de rester là.
Il s'approcha d'un des lavabos et se rinça les mains, jetant un regard à son reflet dans le miroir. De profonds rides creusaient ses traits et le gris de ses cheveux s'était accentué. Il devrait se les teindre bientôt...
And who are you,
The proud lord said,
That I must consider?
Il s'immobilisa, jetant un œil dans la salle d'eau. L'un des cabinets était occupé, son occupant chantonnant, ignorant manifestement qui d'autre se trouvait dans la pièce. Le chancelier Wurzel tendit l'oreille, sans dire un mot.
Only a Bretzel, loudly speaking,
That's all the truth I know.
Ruling Mercurya,
Or ruling Libria,
An eagle still has claws,
And mine are long and sharp,
My lord,
As long and sharp as yours
And so he spoke,
And so he spoke,
That lord of Mercurya,
But now the rains weep over his hall,
With no one there to hear
Yes now the rains weep over his hall,
And not a soul to hear
And so he spoke,
And so he spoke,
The Lord of Mercurya.
And now the rains weep over his halls,
With no one there to hear.
Yes now the rains weep over his halls,
And not a soul to hear...
Le chancelier Wurzel sourit. Sans doute une chanson à la mode naissante sur Libria. Il allait assurément l'utiliser. Comme quoi même dans les moments les plus déprimants, il y a toujours quelque chose qui redonne le moral à ceux qui savent prêter attention se dit-il.
Il se sécha les mains et ressortit avec le sourire, retrouvant les membres de la garde librianne dans la même posture dans laquelle il les avait laissés.
- Alors, on y retourne? Il ne faudrait pas que cette chère Libria s'ennuie de nous n'est-ce pas?
Ceux-ci haussèrent les épaules après qu'il les eût précédés et le suivirent au pas cadencé, la tête haute, sous les lumières douces du couloir doré.

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