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Concours Oratoire

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Cdt. Plantaeh
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31/12/1013 ETU 12:09
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Le Gardien Hêtre se présenta devant l'Assemblée Galactique, le regard pétillant.
"Commandantes et Commandants de Sagesse! Notre Mère Origine vous salue.
Commandantes et Commandants d'Espoir! Notre Mère Origine vous souhaite la bienvenue dans Notre Galaxie.
Afin de fêter l'agrandissement de Sagesse, Notre Mère Origine vous propose un nouveau concours. Celui-ci sera, comme le dernier, basé sur l'éloquence. Car le maniement des mots nous semble très important. Tout comme la liberté d'expression.
Ce concours prendra place à l'Assemblée Galactique, ainsi qu'à Tulah. L'Assemblée Galactique n'est pas accessible aux Espériens. Et Tulah n'est pas accessible aux secteurs fermés.
Le thème de ce concours: Origine. L'origine d'un peuple est important dans la compréhension de celui-ci. Apprenons à mieux nous connaître.
Le concours commence dès à présent. Il durera 7 cycles. Puis sera suivit d'un période de vote trois cycles. Chaque œuvre, devra comporter un titre.
Notre Mère Origine vous remercie de votre future Participation."
Le Gardien Hêtre retourna s'assoir à sa place. Toujours virtuellement, les gardiens ne pouvant quitter Origine.
Cdte. Téthys
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01/01/1014 ETU 09:55
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Titre : La véritable Origine
Une transmission atteint l'Assemblée en réponse au concours lancé par la Forêt. Aucune image, curieusement, juste le son habituel des mouvements de l'eau et la voix d'une Néréide. Cette voix est très grave, celle d'un jeune homme à voix de basse, avec pourtant des intonations féminines.
" - C'est sur la Terre mythique que vint la création de Dhahn,
Une humaine est assise en tailleur dans une chambre vaste et sombre, éclairée seulement par la pâle lumière d'une Lune presque noire. Elle perce la nuit des yeux, dévorant chaque touche de bleu. Elle cherche le point d'ancrage de l'existence, ce qui continue d'exister dès lors qu'on abolit l'espace et le temps.
Elle trouve le Noun.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Noun)
Elle est capable de le voir dans le noir-bleu de l'espace, et cherchant ce qu'est l'humain, car elle en est déçue. L'humanité dans l'espace et dans le temps ne l'a pas satisfaite. Elle l'idée de l'humanité dans le Noun, la ramène à la première eau, pour la laver de l'Histoire et mieux la contempler. Elle en tire un peuple, une idée qui à travers les dimensions, les vérités et fictions et les univers, naît de force dans les entrailles des pires des Humains, à l'heure où leurs erreurs et leurs contradictions se résolvent et se détruisent.
Ce peuple se nomme : Néréide. Elle est leur véritable créatrice à travers les courants de l'existence."
L'image arriva enfin, révélant simplement la Commandante Téthys, dépourvue de son manteau militaire.
" - Ce que vous venez d'entendre est le début de la "Création de Dhahn". Il y a maintenant un siècle, plusieurs des nôtres ont monté les premières expéditions hors des eaux contre les Humains, en visant tout d'abord les prisons et les centres d'expérimentations. Des raids modestes dont beaucoup ont échoué, nous étions encore à peine sorties de l'âge de bronze.
Cependant, un butin bien particulier a été ramené, un butin unique d'un genre que nous n'avons plus jamais redécouvert. Un livre sur les Néréides. Pas notre peuple même, mais une ancienne mythologie perdue, immémoriale, qui parlait de créatures marines nommées Néréides. Dans cette archive se trouvait parmi plusieurs récits la recette d'un procédé alchimique archaïque par lequel un être humain pouvait momentanément, en ingérant une distillation d'une plante mythique nommée "Branchiflore", obtenir des branchies et des palmes suffisantes pour le déplacement sous-marin. L'histoire raconte comment un jeune sorcier l'emploie afin de gagner une épreuve marine, pour on ne sait quelle raison...
Toujours est-il que les Patriciens semblaient attribuer un fond de vérité à cette histoire, et leurs premières expérimentations, sous la direction d'un homme obscur simplement nommé "Pierre", se basait sur une botanique qui plongeait franchement dans l'hermétisme. Afin de creuser plus loin, nous sommes parvenus à retrouver cet homme, qui ne semblait à première vue qu'un étrange fou vêtu de noir, isolé dans une montagne que les humains avaient arrêté de miner depuis longtemps. Les Néréides l'ont interrogé sur leur origine...ce que vous avez entendu plus tôt est la seule chose qu'il a répondu qui semblait à peu près sensée. Nous n'avons jamais su ce à quoi "Dhahn" référait.
Certaines disent que c'est littéralement la volonté de cette Humaine qui nous a fait apparaître dans l'Histoire. D'autres l'interprètent comme une métaphore philosophique de notre rapport à l'humanité. D'autres pensent que Pierre n'était qu'un fou. D'autres encore croit un des journaux que l'on a retrouvé de lui, qui affirme qu'il savait à l'avance que son travail pour les Patriciens nous mettraient au monde, et qu'il l'avait effectué uniquement pour ça.
Mais toutes savent qu'un sens de notre Origine se cache dans la Création de Dhahn. Voici la seconde partie, autrement plus hermétique :
" - Et alors l'humaine regarda les Néréides, et voici ce qu'elle en dit, ce qu'elle en traça à travers les mondes :
Et tu naîtras parmi les feux du Purgatoire
Et tu arpenteras les fonds de ses abysses.
Chacune des nôtres aura franchi le couloir.
Les apôtres s'échapperont d'un précipice.
----------------------------------------
Enfin, enfin le jugement est terminé.
C'est bientôt la fin de la vieille humanité,
Qui se noit, étouffée par ses larmes noircies.
Les émois s'effaceront, ainsi que les cris.
Une aube de sel pour un peuple soulagé,
Néréides, elles partent en quête d'apogée.
Ô, mondes-îles, ô, mers spatiales infinies!
Il est si volatil, le vide de la nuit.
----------------------------------------
Foulant la terre, elles pénètrent dans l'histoire,
Elles se déversent, elles boivent de tout calice,
font la guerre pour gagner leur éternité.
Bientôt vient l'acide averse et vient l'ennemi.
Le combat. La liberté. Le sang et la gloire.
La paix vient? Un royaume pour mon armistice...
De tout bois, de tout sang, les eaux sont mélangées.
Elle nous vient! D'une lointaine galaxie!
D'un ancien sabbat, elle apporte la mémoire.
Nos vies se renversent et vient un sage délice,
Une autre ère où nous rêvons des années passées,
Plus que diverses : facettes du Paradis.
----------------------------------------
Les Néréides laisseront les territoires
Du sang et des joies. Ce qu'elles y accomplissent
Deviendra vide et leur sagesse achevée.
L'Apocalypse n'aura jamais leur esprit.
Ce qu'elles deviendront est flou, dur à percevoir.
Elles reviendront du ciel, porteuses d'une épice,
Qui défiera jusqu'à la vie et la pensée.
Qui laissera toutes les frontières en débris.
Rédemption les verra, emportées par le char
de leur nouvelle mission, nouvelle nourrice.
Nul ne saura ce qu'elles auront vraiment apporté,
En mon propre fond, je me le demande aussi.
Mais tout cela au fond ne sera qu'une histoire,
Brodant de lumière la noirceur de l'abysse.
Y trouvez-vous des monstres ou une humanité?
Ou juste de la nourriture pour l'esprit?"
Cdt. Theosophe
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04/01/1014 ETU 05:16
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Éternel retour
musiquehttp://www.youtube.com/watch?v=TzOFlCIY0H8
Les vagues venaient s'écraser violemment en gerbes argentées sur les rocs du littoral. Le lent mouvement de leurs ressacs imposait une musique calme et lancinante. Au bout d'une langue de pierre et de terre s'avançant dans la mer, les vieilles pierres blanchies d'une maison de pécheur baignaient dans les lueurs timides d'une énorme lune.
Assis sur un promontoire rocheux, non loin de la bicoque, Linius contemplait l'horizon, là ou la mer noire et la nuit sombre se mêle. Les embruns marins qui venaient mourir sur son visage lui apportaient la fraîcheur salée des flots majestueux. Il porta sa main droite au visage, prenant la cigarette pincée entre ses lèvres avant de souffler une longue volute de fumée. Son regard se posa sur le nuage grisâtre qui s'élevait en courbes évanescentes ; se mêlant à l'air pour finalement disparaître.
Il se leva et ses pas prirent instinctivement le rythme des vagues pour l'amener à l'antique bâtisse. Passé la vieille porte de bois aux planches mal ajustées, il la trouva encore endormis, nonchalamment allongée sur le lit. Par les fenêtres sans rideaux ni volets, les rayons de séléné (http://fr.wikipedia.org/wiki/Séléné) déposaient une douce lueur. Son visage disparaissait dans la pénombre tandis que les reflets de lumières transformaient son corps en statue d'albâtre(http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Origine_du_monde).
Il vint s'allonger auprès d'elle et un froissement de drap la fit remuer. Posant délicatement sa tête contre son entrejambe elle répondit, sans quitter son demi sommeil, en glissant une main distraite dans sa chevelure. Ainsi installé dans son giron, l'oreille contre sa jambe, il entendait encore les murmures d'une autre mer plus lointaine. Et ses yeux, par delà les murs de la pièce, cherchaient l'horizon d'un nouvel infini.
Cdt. Eranor
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04/01/1014 ETU 17:32
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La fin n’est jamais la fin
Transmission…
Téléchargement…
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Autorisation : accordée
Archive holographique du département de la surveillance des personnalités à risque, sir Easilion Mittelor, 13/06/1319 ap-r, 16h06, grandeur nature.
Les écritures scintillèrent, puis, disparurent et furent remplacées par une salle d’une vingtaine de mètres carrés, d'une blancheur immaculée, ayant, pour seul mobilier, une table de chevet et un lit. Une fenêtre à droite du lit donnait sur une ville blanche et argentée, où des véhicules aériens aux formes de divers volatils majestueux prenaient leur envole avec un doux vrombissement. Les derniers éléments à se matérialiser furent un homme d’environ un mètre quatre-vingt-cinq, svelte et en une fastueuse tenue noire brodée d’arabesque en fil d’or se rejoignant en un fabuleux croissant de lune, le teint pâle mais le visage si lisse que s’il n’y avait son regard empreint de chagrin et marqué par la vie, on aurait pu le prendre pour un jouvenceau, puis, un autre homme, un vieillard ressemblant à l’opposer du premier homme, allonger dans le lit et recouvert de draps pourpres brodés d’argent. Ce dernier avait un visage las et creusé par de profondes rides, une respiration difficile, chacune émettait un son rauque qui avait le don de mettre mal à l’aise, ses yeux étaient fermés, il n’avait plus que quelques poils blanchâtres sur le sommet du crâne, sa bouche, entrouverte, laissait apparaitre qu’il n’avait plus de dents, un fin filet de bave lui coulait du côté de la bouche. Le jeune homme ferma les yeux une minute et joignit ses mains au niveau de son ventre, puis, se détourna. Alors qu’il allait faire un pas, un toussotement dans son dos perturba l'interminable litanie des respirations du mourant. Avec grâce, il pivota pour découvrir que le vieillard avait ouvert des yeux aveugles. Un son guttural s’éleva de son gosier, fatigué et douloureux.
-Approche… Viens Neralon, il faut que… Que…
L’homme en noir se pencha vers le visage taché par l’âge et lui dit doucement, d’une voix grave et pleine de bonté :
-Il faut que vous vous reposiez, sir Easilion, voulez-vous que je vous donne un somnifère ?
-Non, écoutes moi Neralon ! Ils doivent savoir… Ils n’ont pas compris… Ils n’ont pas compris mon œuvre…
Chaque mot semblait arracher un effort infini au sir alité, sa locution était aussi lente que sa voix, faiblarde. Pris d’une nouvelle quinte de toux dont on aurait pu croire qu’elle arracherait ses poumons, il s’arrêta quelques secondes, son souffle rauque emplissant toujours la salle, puis, il reprit.
-J’ai vu… J’ai vu tant de chose… J’ai vu la naissance de l’univers, j’ai vu sa fin, j’ai vu le passé et le futur s’entremêler avec plus de grâce qu’une danseuse sous les rayons du soleil… J’ai vu ces milliards de molécules se rapprochant et se fracassant les unes contre les autres, dans un déluge de couleurs aux nuances infinies, du rouge somptueux, du vert inquiétant, du bleu réconfortant… Tant de chose que seul le cœur est capable d’éprouver…
Ces mots semblaient avoir procuré une énergie inespérée au vielle elysien, il parlait désormais avec un peu plus de vivacité, ses traits s’étaient adoucis, une étrange moue prise dans le visage éprouvé par les années semblait indiquer un sourire.
-La fin par le commencement… La vie par la destruction… Une explosion de mille sens, un gout suave et amer, une sensation rêche et douce, des odeurs agressives et délicates, des sons harmonieux et discordants, un spectacle de tout instant… Partout, des explosions, partout, des couleurs, des couleurs et encore des couleurs… Tellement de couleur… Tout défile, tout passe plus vite qu’il n’est possible de le dire… J’ai vu les astres s’entrechoquer, j’ai vu le chaos se dissiper et renaitre et puis…
La voix du sir Easilion se brisa, elle retrouva sa faiblesse et sa douleur, une larme se forma sur l’œil gauche de l’ancêtre.
-Et puis… Je nous ai vus. J’ai vu l’aragentite s’infiltrer dans nos cellules, j’ai vu la destruction, j’ai vu mille autres fins et mille autres débuts. J’ai vu le feu et le sang… J’ai vu l’origine… L’origine de la fin… La fin de l’origine… Les couleurs… Elles ont disparu… Le spectacle s’est tu… Et le passé s’est séparé du futur… Le feu et le sang… Le sang et le feu… Et moi, prophète de la vérité, œil de la beauté, mais tous savent, et tous ont oublié…
Il y eut un silence de quelques secondes, puis, de nouveau, le mourant toussa, plus fort encore, comme si sa vie essayait de lui échapper. Sa respiration s’était faite plus bruyante, un flot de larmes silencieuses suintait désormais de ses yeux blanchis, le ciel se voulait lentement par la fenêtre, des nuages menaçant le recouvraient peu à peu, au loin, une éclaire tonna. Alors, le silence fut de nouveau brisé.
-C’est ça… C’est ça… Nous sommes dans l’infini, tout n’est que point de l’infini, tout n’est rien et le rien n'est tout… L’origine… Ce n’est qu’un point, c’est tout, c’est là, c’est demain, c’est hier… L’origine, notre origine… L’infinie, oui, je suis à l’origine de ma vie, la fin de mon origine et l’origine de ma disparition. Tu dois comprendre… Tu dois me suppléer… Dis leur, dis leur que nous sommes l’infini, dis leur qu’ils doivent comprendre…
Dehors, la pluie raisonnait sur les pavés, un nouvel éclaire apparu au travers des carreaux et, dans un sursaut de l’homme debout au côté du lit, le vieux noble se redressa et l’attrapa par le col, avec toute la vigueur qui lui restait, toute la vie qui trainait dans sa carcasse s’effritant, et, dans un ultime effort, il articula ses derniers mots.
-La fin n’est jamais la fin n’est jamais la fin n’est jamais la fin n’est jamais la fin n’est… Ja…
Puis, il s’écroula sur son lit, et la scène s’assombrit jusqu’à disparaitre au profit de nouvelles écritures.
Surveillance vidéo holographique terminée, décès attesté du sir Easilion Mittelor le 13/06/1319 ap-r, 17h08.
Fin de transmission.
Cdt. Plantaeh
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05/01/1014 ETU 13:46
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Transmission depuis Tulah de La Commandante Aryakis.
""L'histoire que j'ai choisi de vous conter est celle de mes origines, Moi, Aryakis, incarnation de la mémoire seconde d'Evene et les circonstances qui amenèrent Eve, première Aryakis de l'Ordre à me concevoir ... Certes, je garde en moi des souvenirs bien plus vieux, des histoires datant du néant, mais aucune d'entre elles n'a été vécue directement par une de mes "gardiennes", tout ce qui date d'avant est de la transmission indirecte, de l'apprentissage, de la conservation d'archives ... On peut donc dire que l'histoire qui suit est l'origine de l'histoire "moderne" d'Evene, de ses traditions ... de ses pouvoirs ... De sa quête au travers des galaxies ...""
Du Néant jusqu'à l'AUBE
... Tout commence par une légende ...
Pour qu’a jamais vide et matière soient séparés et qu’ainsi la dynamique du grand Tout soit éternelle, DIEU créa les Quantauriens et les plaça sur Hurafayun. A chaque fois que le vide détruisait la matière, un Quantaurien intervenait aussitôt et recréait la matière à partir du vide. à chaque fois que la matière remplissait un vide, un Quantaurien intervenait aussitôt et recréait du vide à partir de la matière. Tout se faisait en parfaite équité.
Enfin, Pour garantir le système, DIEU décida que seul les Quantauriens créateurs de Vide pouvaient engendrer des Quantauriens créateurs de matière et que seuls des Quantauriens créateurs de matière pouvaient engendrer des Quantauriens créateur de Vide. Ainsi était Hurafayun et DIEU décida de laisser les Quantauriens gérer ce lieu en parfaite autonomie pour des siècles et des siècles.
Les Quantauriens n’ont jamais engendrés une civilisation telle qu'elle est conçut aujourd'hui, avec de gigantesques cités, avec des monuments, des moyens de transports terrestre maritimes et spaciaux, des chantiers, des mines, des industries. Pas le moindre système politique ni de religion complexe et élaborée, Les Quantauriens n’avaient pas pour ambition de transformer la matière et même si ils en connaissaient les fonctionnements les plus secrets, ils se contentaient d’accomplir leur devoir au sens le plus sacré du terme, veiller sur l’équilibre d’Hurafayun, faire de cet endroit une note juste dans la grande symphonie de l’univers, un havre de paix, de douceur et de beauté.
... Une légende qui finalement rencontre sa réalité ...
Après plusieurs centaines d’éternités d’un parfait équilibre, Hurafayun fût découverte par d’autres peuples et l’un d’entre eux décida d’y débarquer. C’est ainsi qu’une grande "barge" céleste, traversant les étoiles, guidées par le désordre et le pouvoir se posa sur son sol.
A bord il y avait une femme : Eve, un homme : Krizos et des centaines d’autres comme eux, tous plongés dans un sommeil profond. Tous ces « autres » n’étaient pas seuls, au sein même de la barge, il y avait des millions de tubes et chaque tube renfermait des millions de leurs semblables, à l’état embryonnaire, simples amas de cellules vivantes, invisibles pour celui qui ne sait rien.
Eve fût réveillée la première, et elle resta la seule. Croyant devenir folle après plusieurs semaines de tentatives désespérées pour réanimer l’équipage, elle décida de sortir de la barge pour explorer les alentours. Guidée par une force mystérieuse elle rencontra les Quantauriens qui pour l’occasion avaient pris une forme compréhensible. Eve, comme une enfant Quantaurienne, fut initiée au grand savoir de l’équilibre et ce que personne ne pouvait prédire se produisit, elle fut bientôt capable de créer aussi bien le vide que la matière, chose qu’aucun Quantaurien vivant n’avait encore été en mesure de concevoir. Elle fut alors Vénérée comme la réincarnation du "Tout Puissant".
Mais Eve, n'était qu'humaine et fut bientôt rattrapée par sa nature. Elle retourna sur la barge et utilisant son nouveau savoir, elle réveilla Krizos. Ce dernier avait reçut la mission d’implanter la souche embryonnaire sur le nouveau monde et à peine réveillé il se mit au travail interdisant à Eve de toucher aux autres membres de l'équipage. Eve s’opposa au projet car désormais initiée, elle savait que l’introduction massive de clones sur Hurafayun entraînerait un déséquilibre des forces et à terme la destruction du lieu. Krizos ne voulu rien entendre et l’enferma à bord de la barge tout le temps que dura le développement des embryons. Elle finit par s’échapper et retourna prévenir les Quantauriens de sa tragique erreur.
Mais les Quantauriens étaient pacifiques et la notion même d’intervention sur les choses avant que celles-ci ne se produisent était incompréhensible par eux. Ils vinrent à la rencontre de Krizos qui affolé et pris d’une rage sans limite décida d’exterminer les Quantauriens. Il réveilla les membres de l’équipage, les reliât à sa cause et se perdit corps et âme dans le labyrinthe de sa folie meurtrière. Certains Quantauriens réussirent à survivre et se cachèrent dans les profondeurs d’Hurafayun emmenant avec eux Eve.
Ne pouvant se défendre contre l’envahisseur, les Quantauriens décidèrent de reprendre leur forme originelle, celle qu’ils avaient au premier instant de leur création. Sous cette forme ils pourraient poursuivre leur rôle d’équilibre et n’aurait plus à craindre leur destruction entamée par Krizos. Ils expliquèrent à Eve que parce qu’elle n’était pas Quantaurienne elle ne pourrait pas les accompagner dans la mutation, mais qu'étant seule détentrice du double pouvoir, sa tâche serait la plus importante.
Les Quantauriens, dans leur totalité, accompagnèrent Eve jusqu’au centre de leur monde, en un lieu qui ne peut être vu. Là il y avait l’Ovoïde, un artefact en forme d’oeuf d’un bon mètre de haut, construit dans une matière qui aurait put faire penser au titane, parfaitement lisse, sans aucune aspérité ni défaut. Pendant des heures et des heures, Eve assista à la plus fabuleuse opération jamais vue dans l’univers. Un par un, dans une interminable chaîne, tous les Quantauriens s’approchèrent de l’Ovoïde répétant inlassablement la même opération.
Un Quantaurien touchait l’ovoïde, se concentrait et disparaissait dans un éclat de lumière aveuglant, ne restait de lui qu’une boule rouge intensément lumineuse, flottant dans l’air à auteur d’homme, et dont la taille et l’apparence faisait pensée à un soleil rouge. Puis le Quantaurien suivant prenait le soleil dans sa main et répétait l’opération à son tour.
A chaque nouvelle transformation, le soleil qui résultait gardait la même taille alors et son intensité lumineuse augmentait d’un niveau, par ailleurs une rune représentant le Quantaurien disparut apparaissait à la surface de l’artefact. Lorsqu’il ne resta plus qu’un seul Quantaurien celui-ci expliqua à Eve que le dernier soleil résultant, devrait être placé au coeur de l’Ovoïde et que parce qu’elle détenait le double pouvoir elle pourrait le faire. Par la suite, puisqu’elle n’était pas Quantaurienne elle devrait s’assurer d’une descendance afin de transmettre le "Savoir" et protéger le secret de l’Ovoïde. Elle n’aurait que des filles, une seule par génération, la première, aurait le pouvoir et ceci pour des siècles et des siècles. Eve assista ensuite à la mutation du dernier Quantaurien. Elle plaça le soleil au coeur de l’artefact et scella le tout en imposant sa propre marque à la surface. Dès lors, toutes les runes disparurent et l’objet redevint lisse comme à son premier jour.
Eve afin d’accomplir sa destinée, retourna auprès de Krizos. Mais celui-ci était devenu fou. Ayant terminé le développement des embryons et se prenait désormais pour le Dieu vivant d’un peuple créé par lui. Il expliqua à Eve que sa faute était sans pardon et que pour l’expier, chaque première fille de sa descendance serait sacrifiée le jour de ses vingt ans en mémoire de sa trahison. Eve comprit alors que le pouvoir Quantaurien serait transmis si chaque ainée arrivait à procréer avant ses 20 ans, mais qu'aucune d'entre elles n'aurait "le temps" d'en enseigner les secrets à la génération suivante ... A moins que ... Elle ne trouve le moyen de se transmettre elle même ... Elle ou plus exactement ... Sa mémoire ... Et que chacune à son tour parvienne à faire de même enrichissant l'acquis de se qui deviendrai : La mémoire seconde d'Evene.
... Une réalité qui traverse les ages ...
Il faut croire que le pouvoir Quataurien est bien réel, puisque je suis ici pour me souvenir de TOUT ... Recherchant désormais les coordonnées d'Hurafayun au travers des galaxies que DIEU nous ouvre ... L'artefact ... Le retour aux origines et le pouvoir des "Créateurs".
Cdt. Magnus
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06/01/1014 ETU 15:01
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Ils étaient là, tous prêts à en découdre. Lui et 100 millions de ses comparses, dans leurs uniformes d'un blanc immaculé, attendaient le coup d'envoi.
On les avait préparés depuis leur naissance à ce grand jour, et enfin, enfin il arrivait.
Face au tunnel, ils attendaient, écoutant une dernière fois leurs instructeurs.
- Face à vous, l'antre de la bête ! Ne reculez pas ! Nombre d'entre vous périront, mais il en va de la survie du Maitre !
Des cris d'encouragement résonnèrent, tandis que certains passaient leur tête dans la cavité, tentant d'y voir quelque chose.
Ça se bousculait, ça remuait, la tension était à son maximum. Puis enfin, on sonna la charge.
- En avant ! se surprit-il à crier, emporté par l’excitation.
- En avant ! reprirent 100 millions de voix.
Ils avançaient vers l'objectif : quittant leur campement au pas de course, ils s'élancèrent dans le tunnel. Certains furent piétinés : Des faibles, on n'a pas le temps de s'occuper d'eux, la mission n'attend pas. La victoire ou la mort !
L'armée avançait toujours, suivant le plan établi de longue date. L'ennemi était encore loin mais les millions d'assaillants ne pouvaient pas faire autrement : courir, encore et toujours, jusqu'à la fin.
- Comme on vous a dit, les gars ! On sprint, on sprint !
- Yaaahhhhh ! rugirent-ils.
L'obscur tunnel déboucha sur une vaste cavité. L'atmosphère était étouffante et chargée d'une humidité lourde qu'aucune brise ne venait alléger. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, plusieurs des leurs s'écroulèrent inanimés, terrassés par la fatigue et l'atmosphère ambiante. D'autre encore se firent distancer et se perdirent.
Mais qu'importe, pensait-il. Avancer, toujours avancer !
Ils arrivèrent alors devant les remparts ennemis. L'entrée était béante et non gardée. Surpris et flairant le danger, ils n'en continuèrent pas moins à avancer. Un labyrinthe s'étendait derrière ces murs, piégé sans aucun doute malgré la calme trompeur qui y régnait.
Nombreux furent ses comparses à disparaitre, prisonniers dans quelque piège mortel ou simplement perdus dans une impasse.
Mais à lui, la chance souriait ! Le chemin qu'il empruntait était le bon, ses réflexes et sa bonne étoile lui permettaient d'éviter les dangers invisibles sous lesquels ses frères d'armes tombaient par millier.
Après être sortis du labyrinthe, les survivants montèrent à l'assaut de la citadelle ennemie, continuant à perdre des effectifs en grand nombre sous la défense silencieuse de l'adversaire. Leurres, trappes camouflées, l'ennemi n'avait pas lésiné sur les moyens. Mais rien ne les arrêterait ! Rien !
Enfin, il atteignit le sommet de la plus haute tour, là où siégeait l'ultime ennemi, l'être qu'ils étaient venus occire.
Se retournant, il remarqua qu'ils n'étaient plus qu'une centaine, dont certains fort mal en point. Mais sans perdre de temps à s'apitoyer sur leurs camarades disparus, ils défoncèrent la porte de la salle du trône, puisant encore dans leurs réserves.
Enfin ! Enfin ils la trouvaient, l'infâme bête immonde. Elle gisait là, sphère aveugle et immobile. Se rendait-elle seulement compte de leur présence ?
Les premiers s'élancèrent et frappèrent la chose mais s'écroulèrent au premier assaut, terrassés par l'épuisement.
La Chose n'avait même pas réagit, comme immunisée contre leurs coups. Alors les derniers survivants chargèrent dans un dernier sursaut d'énergie, frappant la bête encore et encore, unissant leurs efforts pour percer la carapace quasi indestructible de leur ennemi.
Le dernier coup, c'est lui qui le donna. Ce coup serait son dernier, aussi frappa-t-il avec toute la hargne dont il était capable, brûlant ses toutes dernières réserves.
Et son coup fit mouche. Sous l'impact, la bête tressaillit, la carapace céda, et l'attaquant, lui, emporté dans son élan, s'enfonça dans le corps flasque du monstre.
Trois semaines plus tard, Holy, la jeune fiancée de Magnus, dut se rendre à l'évidence. Être une Choisi de La Forêt n'y avait rien changé. Elle portait un enfant. Le premier en son genre, métis d'Origine et d'Eredia.
Cdt. Le Banni
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07/01/1014 ETU 00:19
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Et aille donc !
C'est reparti Banni pour un tour Banni !
Long est ton chemin de croix.
Long et douloureux...
Tu te tords les quilles, tu te mélanges les pinceaux, tu en chies Banni.
Mais avoue que tu l'as un peu cherché...
Emprunter un chemin de croix... Quelle idée...
N'empeche que tu voudrais bien connaitre le connard qui construit des chemins de croix, plutot qu'en terre battue ou en gravillons comme n'importe quel chemin.
Tu es donc allé jusqu'au palais Korten voir le Grand Orient, celui qui sait.
Sois le bienvenu Banni.
Mais je t'en prie, prosterne toi, dans une zone d'ombre, car tu as vraiment une trop sale gueule...
Explique moi ce qui t'amene.
Voila Grand Orient, J'ai été formé au mal pour satisfaire ma soif de vengeance.
Aujourd'hui je suis vengé, j'ai puni ceux qui jadis m'avaient jeté des pierres...
Mais maintenant le doute m'assaille...
Je m'interroge, Maître...
Est-ce là le véritable chemin de l'âme ? Celui de la plénitude spirituelle ?
Alors d'une voix caverneuse il t'a dit :
Si tu veux connaitre la vérité... Va !
Il t'a dit :
Va jusqu'au quatrième cercle (deux cercles avant le sixième).
Il t'a dit :
ton chiffre est le 4.. Car tu es né le 4eme jour du 4eme mois de la 4eme année de Krom.
Arrivé au 4eme cercle tu rejoindras l'anneau des 4 jugements.
Là pour connaître la plénitude spirituelle tu devras assister à l'ultime épreuves des entité de Zahor...
L'entité victorieuse te donnera la vérité.. Mais avant tu devras la désigner avant l'épreuve... Chacune d'entre-elles porte un numéro... Choisis le 4 car le 4 est ton chiffre.
Ainsi avait dit le Grand Orient. Tu ne pouvais douter Banni.
Déja sur le chemin du 4eme cercle, nombreux étaient les augures bénéfiques..
Ce bouquet de 4 arbres, ce vol de 4 cigognes, ce chateau à 4 tours, ce cheval à 4 pattes.
Ton chiffre est le 4.
Alors tu as choisi la 4eme entité; l'hydre à 4 têtes dans la 4 eme course.
Tu as choisi le 4 à 4 contre 1...
Maintenant l'épreuve a eu lieu. Maintenant tu es de retour.
Tu monte 4 à 4 les marches du palais Korten.
Le Grand Orient est là, Il t'attend...
Sois le bienvenu Banni. Alors ?
Enfin connais tu la vérité... Enfin connais tu le véritable chemin de ton âme ?
Que dalle oui !... Je n'ai rien gagné !
Tu m'as abusé Grand Orient. Tu m'as pris pour un con.
Hein? Quoi ? Caisse ?
Mais ton chiffre c'était bien le 4 !?
En effet effet Grand Orient... C'était bien le 4.
Ben alors mon gros père... Le tuyau que je t'ai refilé... Le 4 dans la 4eme à 4 heures...
La vérité... Le chemin de la plénitude et tout le saint frusquin...C'était pas le 4 ?
NON GRAND ORIENT.
C'était pas un bon tuyau...
Le 4 est arrivé 4eme...
Cdt. Plantaeh
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07/01/1014 ETU 20:34
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Le Gardien Hêtre se positionna au centre de hémicycle.
"Commandantes et Commandants de Sagesse, Notre Mère Origine vous salue.
Nous vous remercions pour votre participation au Concours Oratoire. Mais aujourd'hui, après tous les récents évènements, nous vous proposons de rallonger la durée du Concours pour une nouvelle semaine.
Notre Mère Origine vous remercie."
Cdt. Plantaeh
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14/01/1014 ETU 20:11
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Le Gardien Hêtre apparut devant l'Assemblée.
"Commandantes et Commandants de Sagesse. Le concours oratoire prend fin.
Nous avons conscience que les temps de guerre sont durs, et que l'art s'en retrouve parfois délaissé. Mais c'est pourtant dans ces temps de guerre que certaines des œuvres les plus poignantes ont vu jour.
L'inscription clos à 00h00 ce soir. Dès demain, les votes seront ouverts. Afin de garantir l'anonymat, chaque Commandant devra faire parvenir son vote à la Forêt, par ComX. Nous rappellerons demain matin les titres des œuvres.
Notre Mère Origine vous remercie."
Cdt. optireal
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14/01/1014 ETU 21:23
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Gouverner
Gouverner est difficile, le lieu commun que voila. N'importe Quel marin vous dirait:" gouverner est l'art de garder le cap en dépit des éléments". Et bien moi, optiréal, je dis :"gouverner une nation, est l'art de maintenir le cap en dépit des sots, et des égoïstes, tout en les comprennant"
Certes, mes détracteurs vous diront que je suis corrompu, que ma nation est la honte de la galaxie... Et ils le diront en se gardant bien de le pouvoir prouver.
Il existe des hommes, qui bâtissent sur l'idéal, et certains y parviennent, mais pour combien de temps?
La survie d'une nation ne se bâtit pas sur la gloire, ni sur la sagesse, ni sur la richesse et encore moins sur la puissance.
Les nations qui se couvrent de gloire, signent leurs plus belle pages d'histoire avec le sang de leurs enfants... Et disparaissent, laissant à la postérité des noms glorieux certes, mais a quel prix?
Les nations qui se disent sages, ne sont souvent sages qu'a leurs yeux. Leurs prédateurs les ensevelissent en moquant leur culture et leurs coupables faiblesses.
Les nations riches, attirent les envieux, ainsi périssent-elles sous les coups des jaloux. Et leur coffres garnis ne les préservent pas.
Quant aux nations puissantes, elles font peur. Et la peur est un motif d'union qui détruit les puissants. Dépecés et sanglants, la galaxie les raille.
L'indulgence reste, la plus belle qualité d'un chef d'état. La cultiver apporte à coup sur, l'approbation du plus grand nombre. L'indulgence aux autres incite à la réciprocité.
L'empereur féroce, est craint et respecté, ses sujets baisent les roues ou passe son carrosse... Mais... ce même peuple demain applaudira son trépas.
Le roi débonnaire par contre, n'entre pas dans cette catégorie la. On voit dans ses faiblesse , l'homme que l on est soi même. Il se trouvera toujours en ce cas, une multitude pour dire : " si j'étais roi, je ferais de même, je ne le lui reproches pas".
Et là gouvernance alors me direz vous? Ce n'est pas en un jour qu'on marque l'histoire. Point n'est besoin pour cela de victoire, ou de gloire. Il n'y faut qu'un but, et surtout... La certitude qu'on ne l'atteindra pas en un seul coup. Il n'est nul besoin d'une génération sacrifier. Pensez à l'indulgence, l'objectif est fixé. En 10 ans ou en cent, peu importe, sachez le cap garder. Et hors la manière forte, progressivement, y arriver.

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