Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 3 > Forums > Assemblée Galactique de Sagesse > La réponse de Libria

La réponse de Libria

Pages : 1

Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634

Avatar
14/01/1014 ETU 18:49
Message édité - Score : 9 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 1
message remarquable : 6
humour décapant : 0
role play intéressant : 2
Trame sonore suggérée: http://www.youtube.com/watch?v=nA8fIEpbHyU
Libria lécha ses plaies après l'attaque initiale qui balaya tout le territoire de la république. Les traîtres hauts-placés erediens avaient ordonnés une attaque massive de pratiquement toutes les forces militaires républicaines présente dans Sagesse.
Il y avait eu des millions de morts et un nombre incalculable de blessés et de disparus. Libria elle aussi avait souffert directement par l'attentat de la Place de la Victoire.
Le premier soir, le gouvernement librian avait gardé le silence et le peuple avait pleuré ses morts.
Mais ce soir là, comme annoncé toute la journée à la radio et aux holovisions, la chancellerie allait prendre la parole.
À 18:00h exactement, heure locale, l'aigle républicain remplaça les programmes ordinaires dans chaque salon républicain et l'image du ministre de l'intérieur Spencer Key, assis derrière son bureau imposant le remplaça aussitôt après.
Des bannières ornées de l'aigle librian invincible s'alignaient sur les murs derrière lui et la statue en marbre d'un soldat librian héroïque décorait le coin arrière gauche de la pièce. Enfin il prit la parole, durcissant son ton habituellement léger dès les premiers mots de son discours.
Peuple de la république autoritaire librianne, bonsoir. Je tiens tout d'abord à vous informer que le lâche attentat qui a dévasté notre capitale hier et qui visait sans le moindre doute à décapiter notre gouvernement a échoué. Mis à part quelques contusions et coupures légères, notre chancelier est indemne.
Il m'a personnellement dit qu'il y voyait là l'intervention de la providence qui le guidait, dans l'accomplissement de sa tâche.
Vous devez aussi connaître les faits. Dans la nuit de dimanche à lundi et au cours de cette journée, l'empire eredien, par l'entremise du pseudo empereur Magnus Arrowny a lancée une attaque de grande envergure sur notre république. J'ai la grande satisfaction de vous annoncer que leur plan de paralyser nos forces armées et d'envahir notre patrie est un échec total.
Les erediens nous ont pris par surprise et lâchement parce qu’ils savaient comme tout un chacun que la grande armée républicaine est invincible!
Déjà, devant l'échec de leur premier coup qu'ils espéraient décisif, leurs forces armées reculent en désordre devant les nôtres, certaines formations militaires erediennes ayant déjà demandées grâce.
Inutile de vous dire que la chancellerie librianne a fermement ordonnée qu'il ne soit témoigné aucune pitié envers la flotte eredienne!
Soyez sur que nous allons mettre tout en œuvre pour pourchasser et vaincre jusqu'au dernier responsable eredien de cette lâcheté sans nom!
De même, comme vous tous l'avez appris au journal holovisé d'hier soir, la confédération rouge et ses alliées ont profités en collaboration avec le pseudo empereur Magnus Arrowny de sa trahison pour lancer un assaut général contre la république autoritaire librianne.
Sachez qu'à l'heure où je vous parle, Libria et la confédération rouge se livrent une guerre sans merci aux portes de la république autoritaire librianne!
Les rouges connaissant bien la supériorité écrasante du soldat librian sur le soldat communiste, orchestrer cette trahison pathétique dans nos rangs et s'aligner ensuite avec nos alliés d'hier à pas moins de dix nations contre nous était leur seule espoir de l'emporter rapidement sur notre république!
D'heure en heure, nous leur faisons payer leur lâcheté et je peux vous dire que s'ils engagent 10 000 ou alors 15 000 ou alors 18 000 appareils dans un combat;
Nous en alignerons nous 25 000, 40 000, 65 000 et même 100 000 face aux leurs!
L'indéfectible foi en la victoire guidera nos pas et nous saurons repousser tous ces traîtres, ces lâches, ces capitalistes pourris et financiers de guerre, ces communistes assassins et totalitaires, ces erediens lâches et pleutres!
Même si nous devons mener cette guerre jusque dans les ruines de nos villes détruites injustement, je peux jurer au nom de mon gouvernement que tant qu'il y aura un homme, une femme ou un seul enfant librian en vie, nous ne capitulerons jamais ni ne nous inclinerons devant l'envahisseur!
Peuple librian, lève-toi! Que ton courroux terrasse ceux qui veulent te détruire!
Une fois ces derniers mots hurlés, le ministre Key inclina la tête et un fondu refit apparaître l'aigle républicain sur lequel les mots connus par chaque homme, femme et enfant de la république s'inscrivirent.
<< Fidélité Loyauté Libria >>
HRP: Ah oui, J'oubliais de préciser que ceci est bien sur un RP privé. Mis à part certains individus non-impliqués par cette situation, votre présence est tout à fait indésirable. Pour les autres, à savoir ceux qui peuvent encore se prévaloir d'un certain honneur, je vous prierai seulement de me faire parvenir votre texte au préalable.
Cdt. optireal
Respect diplomatique : 300

Avatar
14/01/1014 ETU 18:52
Message édité - Score : -1 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
1 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
PoubelleCe message a été supprimé durant la partie.

edit : vu la note tardivement, désolé
Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634

Avatar
15/01/1014 ETU 04:31
Message édité - Score : 6 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 4
humour décapant : 0
role play intéressant : 2
Trame sonore suggérée: http://www.youtube.com/watch?v=ylzHr02ApBQ&list=PL56ECC06FFDCC4A19
Libria. Capitale de la république autoritaire librianne et cœur idéologique du secteur 5.
Heure locale 20:12h
À l'extérieur de la chancellerie librianne, on entendait même à cette heure le son continuel des brosses, des marteaux, des grues et des voix de centaines sinon de milliers d'ouvriers qui peinaient sans se plaindre à dégager les derniers débris et à nettoyer, du moins en apparence, la Place de la Victoire.
Les vitres de la chancellerie et des divers bâtiments administratifs du quartier des ministères qui avaient volées en éclats suite à l'attentat terroriste eredien avaient finalement été entièrement remplacées au cours de l'après-midi. Les vitriers avaient faits vite, c'était l'hiver après tout.
Au sein de la grande chancellerie républicaine, personne ne dormait. Jadis un lieu de musique, d’œuvres d'art, de bonne chère et de politique intelligente, c'était maintenant plus une extension du ministère de la guerre, deux rues plus au sud du quartier des ministères.
Chaque couloir était gardé par des hommes de la garde librianne en armes et le hall protégé à l'intérieur par un plein bataillon de gardes librians et à l'extérieur, par deux chars lourds de combats librians et une centaine d'hommes de l'armée régulière.
La trahison eredienne avait tout changée. Libria ne serait plus jamais la même. Comme chaque fois qu'on la trahissait, qu'on l'agressait, Libria sombrait un peu plus dans la rancœur, la paranoïa, la cruauté...
Salle de réunion stratégique à l'arrière de la grande salle du conseil des ministres librians.
- Allons Hayes, vous êtes fou! Vous savez aussi bien que moi que la situation est intenable! Nous ne pouvons pas continuer comme cela enfin!
- Fermez-là Key! Votre position de ministre de l'intérieur ne vous donne pas le droit de me parler sur ce ton désinvolte!
L'autre secoua la tête, s'emportant à l'encontre de son vis-à-vis, le ministre de la guerre Francis Hayes.
- Mais vous connaissez comme-moi la situation militaire actuelle quand même! Nous n'avons pas d'autres alternatives, nous devons capi...
<<Il n'y aura aucune capitulation.>>
Les ministres présents se retournèrent vivement.
Dans l'embrasure de la large porte double dont les battants de chêne massifs étaient grand ouverts, le chancelier Wurzel se tenait immobile, les cheveux impeccablement mis. Un uniforme militaro/politique neuf et impeccablement repassé l'habillait.
À sa droite, le maréchal du ciel Dienes était tout aussi immobile et fixait les ministres rassemblés d'un œil sombre et rougi par l'insomnie. Deux jours de dur voyage l'avait ramené lui et la 4e armada en secteur 5. Les accompagnaient les amiraux Bidermann, Weiglin, Christiansen, Hausser et finalement le vice-amiral Webber, récemment promu pour avoir sauvé les débris de la 9e armada de guerre librianne et pour avoir ramenés ses hommes en secteur 5.
Le chancelier Wurzel s'avança, les traits durcis.
- Il n'y aura aucune capitulation. Aucune négociation. Nous allons repousser tous ces lâches sycophantes et tous ces traîtres opportunistes loin de la république autoritaire librianne et venger nos frères massacrés.
Le ministre de l'intérieur Spencer Key ouvrit la bouche pour répondre, le chancelier l'en empêcha.
- Tous les fiers patriotes qui souhaitent intégrer une escadre kamikaze et rejoindre le front ce soir, allez-y... continuez de parler.
Un silence de mort s'abbatit sur la pièce.
Le chancelier Wurzel fendit la foule de ministres qui s'écarta sur son passage, l'amirauté lui emboîtant le pas.
Les dignitaires librians se regroupèrent au dessus d'une table représentant une carte tactique interactive du secteur 5.
Le chancelier Wurzel s'appuya les bras sur la table et fixa tour à tour les hommes présents, jugeant de leur détermination et de leur présence intellectuelle et morale. Quand tous les regards furent solidement fixés sur lui, il prit la parole, désignant la carte du doigt.
- Nous allons diviser le territoire en trois zones distinctes.
Tout d'abord, les mondes périphériques. Cela comprend les territoires neutres, les territoires contrôlées par nos alliés de Pandore, ceux contrôlés par les brigands et finalement les mondes limitrophes librians.
VOUS, dit-il en haussant le ton en levant les yeux vers les amiraux qui se raidirent instinctivement, vous allez assurer une défense élastique du front. On contient l'ennemi, on l'attire dans des failles illusoires et on le retarde au prix de lourdes pertes de son côté. Mais, on ne s'engage pas dans des combats perdus d'avance. Nous n'en avons pas les moyens.
Ensuite, poursuivit-il, son doigt se rapprochant du centre de la carte, le territoire librian lui-même. Le conseiller Hoepner ici présent...
Ce dernier s'avança, l’œil sombre, saluant de la main droite. << Tout pour Libria excellence. >>
...est par la présente nommé ministre de la défense civile. Il s'assurera en coopération avec le ministre de la guerre, coup d’œil appuyé en direction de ce dernier, de transformer tout le territoire en camp retranché où s'il le faut, les civils deviendront des combattants.
Vous, ajouta-t-il en désignant du doigt les amiraux, vous ferez payer au prix fort les communistes pour chaque mètre gagné.
- Avec votre respect excellence, quel est le pourcentage acceptable de pertes pour l'accomplissement de cet ordre?
Wurzel leva les yeux et fixa l'amiral Weiglin.
- 95% amiral Weiglin. Vous ne reculerez que si vous en recevez l'ordre ou si vos forces sont détruites.
L'amiral Weiglin serra la mâchoire et se tût.
- Finalement, continua le chancelier Wurzel en reportant une nouvelle fois son regard sur la carte, le périmètre défensif intérieur. Il désigna le système natal librian.
Si l'ennemi franchit cette ligne, désigna-t-il, chaque homme, femme et enfant librian devra défendre la république avec sa vie. Et pour les forces engagées à cet endroit, c'est la victoire où la mort. Pas de retraite possible pour eux.
<<Des questions?>>
Silence total dans la pièce.
- Alors allez-y et Dieu avec nous.
<< Fidélité, Loyauté, Libria! >> répondirent à l'unisson les hommes présent, levant la main droite pour saluer le chancelier et la république invincible qu'il guidait dans ses heures les plus sombres.
Thème sonore de clôture suggéré: http://www.youtube.com/watch?v=FWZwd41kkA4
Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634

Avatar
16/01/1014 ETU 04:13
Message édité - Score : -2 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
5 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 2
Trame sonore suggérée: http://www.youtube.com/watch?v=ACDp8U7-AVo&list=PL24FBDC4AD0A30E9A
Comme tous les soirs à 18:00 depuis de nombreux jours, tous les programmes réguliers des chaînes de holovisions républicaines furent remplacées à l'heure exacte par l'hologramme tournoyant de l'aigle républicain invincible.
Un fondu le remplaça alors par le visage du ministre de la guerre Francis Hayes, qui, feigant d'être surprit, repassa le document qu'il avait à la main à un sous-officier près de lui et se leva aussitôt, une main repliée dans son dos.
Puis, il afficha un sourire éclatant et débuta d'une voix forte et confiante.
- Mes très chers concitoyens, bonsoir.
Je tiens tout d'abord à vous rassurer. Malgré la propagande instrumentaliste de bas-étage de nos ennemis, la république autoritaire librianne est à cette heure plus forte et fière que jamais.
Cette fourbe trahison du pseudo empereur Magnus a échouée intégralement comme toutes celles que les lâches dans son genre pourront concevoir dans leur esprits tordus à l'avenir.
Notre invincible république a contre-attaquée avec une violence égale aux attaques de ses ennemis et ils sont aujourd'hui contenus loin, soyez rassurés. Les problèmes de communications avec les mondes extérieurs ne sont dus qu'à des exigences de sécurité militaire Les communications seront vite rétablies, ne vous en faites pas.
Il fit le tour de son bureau, l'angle holographique changea et montra une fière ligne de garde librians bottés de cuir noir, tous bien droits et au garde-à-vous, leur attitude volontaire et leurs traits ciselés leur donnant des allures de héros.
- L'ennemi nous surpasse en nombre à dix contre un. Et malgré cela, ils sont incapables de battre nos courageuses forces armées mes amis! La supériorité de la race librianne et du soldat librian sur ces peuples sous-humains est tout simplement indiscutable.
Nous affrontons tous les jours le bolchévisme criminel, les financiers véreux, les pleurnichards en tout genre et leurs alliés fourbes et sournois comme le pseudo empereur Magnus et aucun d'eux n'arrive à la cheville de notre grande république!
Dix nations bâtardes enragées comme celles de nos ennemis ne peuvent rien contre Libria, si ce n'est prouver à tous qu'ils ne sont qu'une meute de chiens opportunistes et couards!
Nous tiendrons bon! Libria repoussera ses ennemis et les fera tomber dans le vide entre nos secteurs, dans le noir oubli qui les attends! Jamais nous ne nous rendrons! Jamais nous ne capitulerons!
Rappelez-vous mes chers concitoyens, Libria über alles! Libria au-dessus de tout!
- Et maintenant, si vous le voulez bien, je vous laisse sur un message d'intérêt national du service de presse de votre invincible gouvernement républicain.
- Bonne nuit et que Dieu veille sur Libria.
L'Hologramme du ministre de la guerre Francis Hayes afficha un sourire et fit place au communiqué d'intérêt national de la république autoritaire librianne.
http://www.youtube.com/watch?v=uPDmJxLkh1o&list=PL918BCBF2285A1206
HRP: Vous allez être obligés de me saigner à blanc, lâches que vous êtes. Des petits magouilleurs pleutres dans votre genre, ça en prendra bien dix pour me buter de toute manière.
Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634

Avatar
17/01/1014 ETU 04:16
Message édité - Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 2
humour décapant : 0
role play intéressant : 2
Comme tous les soirs à 18:00 depuis de nombreux jours, tous les programmes réguliers des chaînes holovisuelles républicaines furent remplacés à l'heure exacte par l'hologramme tournoyant de l'aigle républicain invincible.
Celui-ci fit directement place ce soir là à la dernière publicité holovisée librianne en date, fraîchement sortie des studios de montage holovisuel de la chancellerie républicaine dans la journée.
Publicité holovisée: http://youtu.be/PKMRgSHa8dM?t=5s
Quand elle se termina, l'aigle républicain tournoyant fit place ce soir-là à l'hologramme du ministre de la défense civile Joachim Hoepner, nommé à ce poste quelques jours plus tôt à peine.
Le ministre Hoepner n'était guère un homme du peuple mais le chancelier avait été clair sur le fait que le gouvernement librian allait devoir jouer un rôle plus important pour représenter la chancellerie aux yeux du peuple, surtout s'il arrivait un jour malheur au chancelier. Aussi, ses volontés étant des ordres, Hoepner entendait bien les exécuter à la lettre.
Le communiqué holovisé de ce soir-là avait été enregistré dans le grand hall de la chancellerie entièrement remis à neuf au cours de la semaine.
Trame sonore suggérée: http://youtu.be/ACDp8U7-AVo?t=1s
Théâtralement, le ministre Hoepner remit un registre relié de cuir noir et rehaussé d'un aigle argenté à un officier de la garde librianne à ses côtés. Plusieurs assistants du ministre se tenaient aussi à ses côtés, remplissant l'image. Enfin, Hoepner se tourna vers le centre de l'axe holographique et esquissa un sourire enjôleur.
- Bonsoir à tous mes camarades de la république autoritaire librianne!
Comme vous le savez tous à cette heure, notre grande république a déjà accomplie de nombreux faits d'armes sur le front qui resteront dans les mémoires.
Chaque jour, nos ennemis subissent des pertes catastrophiques sous les assauts inflexibles de nos valeureux officiers comme le lieutenant Mansfeld ici présent!
Il assena une solide tape sur l'épaule du jeune officier qui claqua des talons et se raidit, souriant de toutes ses dents au système holographique qui retransmit ses traits virils et déterminés dans chaque foyer républicain où les jeunes hommes n'eurent qu'une envie, être comme lui. Les jeunes femmes une seule envie, être avec lui.
Hoepner décocha lui aussi un sourire aux spectateurs et, retirant sa main de l'épaule du lieutenant Mansfeld, commença à marcher de manière désinvolte, ses assistants souriants sur les talons, à travers le hall de la chancellerie, l'axe holographique le suivant pas à pas.
- Mais cette guerre a besoin de héros. Elle à besoin de vous! Oui, vous qui nous écoutez et qui en tant que fiers patriotes, voulez vous envoler vers le front et sauver la république!
C'est possible citoyens! Engagez-vous dès aujourd'hui et sauvez le monde à nos côtés en allant combattre avec vos frères et vos sœurs la menace bolchévique et ses complices aux portes de la république autoritaire librianne!
Ensemble, rien ne nous résistera! Ensemble, cette guerre ne sera qu'une brève épreuve de plus qui soudera plus fort encore les liens entre tous les hommes et les femmes de notre peuple. Un peuple, une nation unie, un chef! Et derrière ce chef, notre invincible chancelier, la victoire sera à nous. Il pointa du doigt le centre de l'axe holographique, chaque citoyen républicain se sentant visé personnellement dans son cœur de patriote. Et si vous y prenez part dès aujourd'hui, elle sera dignement à vous aussi mes amis!
Alors engagez-vous, faites votre devoir et servez la république autoritaire librianne. Rien ne compte, que la victoire!
Il adressa son plus beau sourire aux holospectateurs et la retransmission se clôtura par l'image récurrente de l'aigle républicain tournoyant.
---
Aux confins des territoires contrôlés par la république autoritaire librianne, un vieux croiseur d'escorte datant de la vieille république transportait un régiment d'assaut librian pour renforcer la planète Miranda devant la menace d'une invasion communiste imminente.
Le poste holovisuel de bord se fermant au terme de la retransmission du ministre de la défense civile Hoepner depuis Libria, les 1 412 hommes et femmes du 247e corps d'infanterie librian reprirent leurs activités, galvanisés et déterminés à en découdre avec les communistes dès que possible.
Un sous-officier mit un vieux disque quelque part sur l'un des pont...
Un cœur de voix s'éleva... http://www.youtube.com/watch?v=pddW-HeHAwo
Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634

Avatar
23/01/1014 ETU 04:00
Message édité - Score : -3 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
5 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 2
Trame sonore suggérée:http://youtu.be/69G2CVAzsGs?t=3m20s
Les trois hommes progressaient rapidement au milieu des bourrasques de vent qui soulevait des murs de sable dans ces collines arides d'Hel(i)conia.
Un agent infiltré dans les rangs de l'armée rouge les avait contacté tôt la veille pour leur faire savoir que le véhicule passerait par là. Ils avaient spécialement choisis cette zone de collines rocailleuses pour leur difficulté d'accès en véhicule. Ils n'auraient pas de soucis d'extraction avant au moins une heure, le temps que les rouges fassent venir des appareils aériens.
Arrivés en position au sommet d'un terre-plein, dominant à près d'un kilomètre et demi la route qui filait en ligne droite à travers le désert d'Héliconia à l'est de la capitale, ils se jetèrent à même le sol pour souffler, retirant un court instant les foulards qui leur barraient le visage pour souffler un peu au milieu de cette chaleur suffocante malgré le sable qui leur cingla alors la peau.
Le capitaine Bauer s'épongea le front à l'aide du mouchoir jadis blanc que lui avait donné sa douce Alexandra avant qu'il ne soit chassé de chez lui par l'occupation rouge. C'était des temps paisibles alors... Depuis quelques jours, les choses avaient bien changées pour lui.
Peu avant l'attaque du camp de la résistance dans le désert, le capitaine Epstein l'avait envoyé, lui et quelques autres prendre position dans un avant-poste connu d'eux seuls, au cas où, avait-il dit. En effet, une rumeur d'attaque avait filtrée et il avait décidé de prendre les hommes en qui il avait le moins confiance et de les éloigner de la base des opérations.
L'attaque ayant finalement eût lieu, toute la base avait été détruite quand même. Le capitaine Epstein et tous ceux qui y étaient présent avaient été tués.
Mais Bauer et plusieurs autres s'en étaient sortis indemnes, dû à la présence d'esprit du Capitaine. Et alors que les quelques survivants attendaient les ordres, là-bas dans leur petit avant-poste mal approvisionné, Anton Bauer avait décidé de prendre les choses en mains. Comme chaque librian, il était déterminé et combattif. Au lieu de le démotiver, cette attaque n'avait fait que décupler son désir de vengeance et son instinct de survie.
Il avait pris la tête du groupe et s'était attitré le grade de Capitaine de leur section. Il avait repris contact avec les informateurs du Capitaine Epstein et avait réussi à obtenir l'info sur le passage de ce communiste par ici. Il avait alors fait venir un type bien spécial d'une autre section.
C'était un militaire de carrière qui avait fui les combats avant la fin comme Epstein sur les ordres du commandant Reimer pour venir grossir les rangs de la résistance. Personne ne connaissait son prénom mais seulement son nom et son grade. Le lieutenant Konig, voilà comment il s'appelait.
Tireur d'élite formé sur Libria, dans la célèbre école de tir de Zossen, Konig était un des meilleurs à être passé par là et le meilleur de sa promotion l'année de sa formation. Un dur de dur, un tireur d'élite exemplaire et bien digne de l'armée de terre librianne.
Le troisième membre de leur groupe, un dénommé Ludwig Braga, était perché sur un surplomb rocheux sur leur gauche, fixant la route à l'aide de jumelles type JA-93, un modèle militaire. Il leur fit signe.
Le lieutenant Konig se mit en position, ajustant son arme, un Mauser 983k chargé avec des balles perforantes. L'homme adopta une position confortable et fixa sa respiration. Les deux autres auraient dès lors pu croire qu'il était mort. Il n'en était rien. Avec une concentration et une coordination parfaite il fixait le convoi de deux véhicules à travers la lunette de son arme, celle-ci se déplaçant imperceptiblement, suivant le convoi éloigné de près de deux kilomètres.
Un véhicule de tête composé d'un transporteur de troupes confédérés et un jeep militaire de type GAZ-X2330 pour fermer le convoi à l'arrière. Dans celui-ci, leur cible était censée se trouver.
Les deux véhicules filait à près de 160Km/H sur la route poussiéreuse, insensibles à la chaleur environnante, se dirigeant vers une ville du nom de Scenix située plus loin à l'est.
Le vent soufflait fort, le sable gênant la visibilité. Ça ne dérangea pas le lieutenant Konig. Il prit son temps. Encore un peu... Encore un peu... Encore un p....
BANG!
Un seul tir avait suffit. Presque sans bruit à cette distance, le véhicule de tête perdit sa trajectoire rectiligne et finit par se jeter dans le fossé au bord de la route, le pare-brise avant se brisant, la carrosserie se tordant et le moteur s'enlisant dans le sable.
Konig l'ignora pour le moment. Il engagea un nouvelle balle dans la chambre et ajusta son tir.
Encore un peu... Encore un peu... Enc...
BANG!
Le haut de la roue droite avant de la Jeep qui suivait explosa sous l'impact de la balle perforante qui endommagea l'essieu à l'arrière en prime. La jeep vira sur le côté et bascula en quelques instants. Le verre éclata, la carrosserie se tordit sous les impacts des tonneaux successifs sur le plasti-asphalte de la route. La jeep abîmée s'immobilisa finalement à quelques deux cents mètres devant le transport de troupes enlisé dans le fossé duquel quelques soldats communistes émergeaient déjà.
La lieutenant Konig garda son arme rivée sur la jeep renversée, retenant son souffle. Une portière s'ouvrit brusquement sous un coup de pied de l'un des occupants qui passa la tête par l'ouverture, du sang collant ses cheveux gras sur la gauche de son crâne. Il tenta de sortir du véhicule mais un bras cassé rendait ses mouvements difficiles. Il réussit finalement à s'extirper le haut du corps et les librians purent constater qu'il portait un manteau en cuir noir dénué d'épaulettes. Konig sourit...
BANG!
Une partie du crâne du sous-Kommissar Laertus Caesar, dit le boucher, explosa, dessinant un éventail rouge sur le bitume derrière lui.
Le lieutenant Konig se releva rapidement, suivit du maquisard Ludwig Braga. Le capitaine Bauer, lui, esquissa un sourire satisfait en regardant les communistes s'éparpiller, tentant de se mettre à couvert contre celui qui les mitraillait sans savoir qu'il ne les regardait même plus. Le corps sans vie du boucher pendait mollement par l'une des portière tordue de la jeep confédérée, noyant de sang la chaussée brûlante.
<< Ça c'est pour Epstein, connard. >>
Il cracha sur le sol, se leva et emboîta le pas aux deux autres librians. Ils disparurent tous les trois dans le désert.
HRP: Ah oui, considère ça comme un avertissement Alexou. Tu te barre de mon secteur et/ou tu te barre de mes RP. Dans tous les cas, si tu ne le fais pas, je vais te chasser à la fois de l'un et à la fois des autres, quitte à buter Dragunov d'un côté et à buter tes persos de l'autre. Pigé, Kamarade?

Pages : 1