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La Réponse contre Libria.

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Cdt. Dragunov
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15/01/1014 ETU 03:40
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(HRP : J'invite mes alliés dans c'te guerre à poster ici s'ils le désirent, s'ils veulent écrire un RP sur la guerre contre Libria. Ça encombre moins le forum, vu que ça porte de toute façon sur la même chose !)
Prélude à la guerre du Secteur XII et consorts contre Libria du Secteur V : l’assaut de Magnus du 7-I-1014 ETU, l’immédiat post-révélation de la responsabilité de Libria ; point de vue des Rouges.
***
-15°C ; c’était la température actuelle dans Gorod Krasnyi. Tout en haut du Palais du Peuple, la statue du Très Glorieux Kamarade Dragunov s’était couverte d’une pellicule de givre ; et elle scintillait comme un véritable miroir de lumière, un phare de force et de volonté sur la capitale Confédérée. On levait la tête et on se laissait éblouir avec délice par ce monument à la puissance des Rouges, en pensant que, tout là-haut, le Très Glorieux Kamarade mettait son génie au travail pour l’Avenir Radieux de la Mère-Patrie. C’était les Kommissars qui le disaient ; démentir un Kommissar était très vilain.
D’ordinaire ces braves gens auraient eu raison. Mais pour l’heure, Dragunov était debout à la grande baie vitrée de son salon, tout en haut du Palais du Peuple ; verre de Wodka et une assiette à la main – une mauvaise habitude de fils d’ouvrier qu’il avait gardée en privé –, à contempler la ville du haut de ses appartements. L’Horloge Galactique indiquait 18h, mais il faisait déjà nuit depuis trois heures : l’heure de Krasnaya Zemlya n’avait rien à voir avec l’Heure Universelle. En fait c’était celle de dîner ; et c’était justement ce qu’il faisait, le front appuyé contre sa fenêtre, regardant de cet air éternellement impassible la foule qui ne tarissait jamais dans les rues. Les gens achetaient, se promenaient encore, s’attablaient au café, roucoulaient sur les bancs publics de la Place Rouge juste devant le Palais du Peuple... toute cette vie, cet épanouissement bien surveillé par les Kommissars, c'était ses gens, c’était son Peuple, sa grande famille. Il repensa à ce que devait être la vie des Kamarades sur les mondes Confédérés directement exposés au front, là bas en Secteur XXVII. Les cieux où il ne devait faire jamais nuit à cause des bombardements hyperatomiques là-haut, la faim, les ruines, les combats... intérieurement il poussa un profond soupir. Enfin, au moins, quand tout ça serait fini...
« Très Glorieux Kamarade... »
Il ne se retourna pas pour faire face à la porte, derrière laquelle l’appelait le Général Tchernenko. Ses yeux se plissèrent imperceptiblement. À cette heure... c’était forcément une mauvaise nouvelle ou un succès éclatant ; il ne voulait pas de l’une et l’autre pouvait être délayé. Mais le bougre insistait ! Alisa, qui se prélassait à moitié nue sur le divan – une curieuse lubie qu’elle avait attrapée plusieurs jours auparavant, arguant du fait que de toute façon ce corps n’avait d’humain que la forme –, se revêtit comme il fallait et alla ouvrir.
« Très Glorieux Kamarade... reprit le Général, un colosse de deux mètres de haut large comme deux hommes qui se liquéfiait littéralement devant le Chef Génial. Les nouvelles sont catastrophiques. »
Alexei restait de dos. Mais sa pupille réussit la prouesse de comprendre ce qu’il demandait silencieusement à l’officier.
« Je... Monsieur Alexei vous demande d’accoucher ; il mange et aimerait que vous le laissiez tranquille.
— Nos flottes en Secteur XI sont attaquées !
— Rien d’étonnant, rétorqua Alisa en se plantant devant lui, bras croisés, sourcils froncés, toisant ce mastodonte de deux fois sa taille d’un air qui se voulait sévère. Nous sommes en guerre.
— Vous ne comprenez pas...
— Je comprends que vous ennuyez Monsieur Alexei pour une question que vous pouvez résoudre tout s...
— Ce sont nos amis d’Eredia ! »
***
(thème musical : http://www.youtube.com/watch?v=DhnAJyiKdxY)
Il avait demandé à être seul et s’était enfermé dans son bureau. Absolument seul. Aucun officier. Pas d’Alisa. Juste lui, sa conscience, sa rage sourde. Pour ne pas hurler il frappa un grand coup sur une commode. Deux. Trois. Il martyrisa le pauvre meuble en bois massif à coups de poings jusqu’à ce que la porte se brise. Maintenant, il était toujours aussi énervé et ses mains étaient en sang. Il s’assit sur son siège et se prit la tête entre les mains, les yeux clos, les dents tellement serrées qu’elles grinçaient insupportablement. Sa tête froide était pleine d’émotions virulentes.
Magnus avait été contacté, et il était très vite apparu que ce n’était pas de son fait. Pas vraiment. La tête pensante derrière tout ça, c’était le Chancelier Wurzel, le Librian. Oh, il s’y attendait bien entendu. Depuis le tout premier contact avec cet homme il savait que les fascistes Librians et les communistes Rouges se feraient, un jour, la guerre. Ah ! ils l’avaient bien aidé, lui et les siens, dans leurs efforts contre l’Épée. Les Rouges en avaient été reconnaissants à chaque fois : un Confédéré est redevable du bien qu’on lui fait. Et voilà que ces... ces... fascistes, le frappaient alors qu’il menait un front ?!
Oui il s'y attendait, mais il avait ce sentiment horrible, qu’il haïssait le plus au monde ; cette main qui lui empoignait la gorge... la trahison. Il avait la tête pleine de cette bombe dans l’Assemblée Populaire, peu après la fin de la Révolution et la proclamation de l’État communiste. Pleine des Noirs anarchistes, avec qui il s’était battu jusqu’au bout contre Ivan XI... et de leur abominable souillure quand bien même il les avait soutenus, envers et contre tout, contre la méfiance des chefs Rouges – trahison. Pleine de Lyly Putchev, meneuse des Noirs qu’il connaissait depuis l’enfance ; de Lyly, sa Lyly... et de son acte parjure – TRAHISON ! Le passé défila dans son esprit. Chaque fois il les avait aidés, ET C’ÉTAIT COMME ÇA QU’IL ÉTAIT REMERCIÉ ?! Il éclata et jeta par la fenêtre un des sièges qui avait le malheur de se trouver devant son bureau, qui alla s’écraser en bas à la grande stupéfaction des Kamarades Citoyens. Sa fureur se libéra sur tout le mobilier de la pièce ; l’armoire, le réflecteur holographique, la bibliothèque, tout. Il se jeta enfin sur son fauteuil et reprit sa tête entre ses mains ruisselantes de sang, s’agrippant les cheveux. Tous des traîtres, ennemis, Kamarades ; les Noirs, Libria, l’Épée, les Néréides, Banni, les Post-Singularistes et les Morphiens, Pandore, Dumas, Blacksad, Leemuria, tous, tous, TOUS !
Puis il sentit quelque chose, quelqu’un, qui passait lentement ses bras autour de son cou. Il manqua de se retourner pour envoyer l’intrus rejoindre le siège ; et puis il réalisa. Ce parfum. Alisa. Sans un mot, elle l’enserra dans ses petits bras et posa sa tête contre lui, sur le côté de la joue. Elle avait osé entrer, braver la folie furieuse de cet homme qu’elle admirait, pour l’apaiser ; il ne l’avait tout naturellement pas entendue venir. Ils restèrent un long moment comme ça, sans mot dire ; mais Dragunov, tout en prenant la petite main de sa porte-parole et regardant tomber les gouttes rouges tomber sur sa peau synthétique, demeurait crispé. Chaque muscle de son corps tendu, prêt à tout instant à frapper dans un soubresaut de rage. Mais peu à peu le fol courroux du Premier Confédéré, sans se dététaniser, se calma, y vit plus clair.
Du calme Alexei. Du calme. Aucun de tes Kamarades n’est un traître. Pas de preuves. Mauvaise pensée. Illogique. Improductive. Libria allait le faire. Question de jours, de semaines. Tu savais. Pense maintenant. Tu as la raison de te battre. Trouve maintenant. Tu as les cartes en main. Tu as la volonté, le talent, la détermination, les alliés, la force. Les agresseurs ne s’en tirent pas.
Après un long moment passé ainsi, il inspira profondément et se releva ; et Alisa le laissa glisser de son étreinte. Il regarda sa frimousse souriante, pleine de sollicitude et d’un soutien sans faille dont il avait, pour une rare fois, besoin. Sacrée machine.
« Allez vous soigner avant de passer au Comité de Défense Nationale, Monsieur Alexei, fit-elle d’une voix suave, se forçant à rire pour apaiser son chef. Je ne veux pas que vous vous vidiez de votre sang, grand barbare ! On s’occupera de ce désordre après, hein ? »
Il hocha la tête et se dirigea vers la porte, la tête pleine de réflexions laissant derrière lui une pièce complètement retournée. Loyauté envers tes amis...
... sans pitié avec tes ennemis.
Cdte. Téthys
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15/01/1014 ETU 09:51
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Téthys parcourait ses communications fébrilement, faisant de son mieux pour éviter que ses poisons naturels ne lui remontent pas aux crocs. La Flotte Indus avait déjà lancé les premiers bombardements planète-espace contre Eredia et commencé la construction de plusieurs milliers de corvettes atomiques, mais elle savait que ce n'était pas suffisant et que les évènements lui échappait. Elle pensait avoir mieux jugé Magnus...cet homme, puisque les circonstances l'avaient forcé à devenir prématurément un homme, parvenait tout seul à supporter l'archaïsme des siens sans abandonner ses idéaux, et avait même épousé une Choisie! Libria était le véritable ennemi à abattre, ça c'était certain, mais pourquoi Magnus avait-t-il obéi? Le fait qu'il agissait à contre-cœur crevait les yeux dans toutes ses communications...
Parmi toutes les réponses possibles, la plus probable est : la peur. Refuser de servir de chair à canon à Wurzel, c'était se le mettre à dos alors que spatiographiquement, Libria tenait Eredia par la nuque. Il préférait attaquer que risquer son peuple. Compréhensible. Il fallait donc écarter sa peur. Comment écarter sa peur? Faire en sorte qu'Eredia ne soit plus menacée d'extermination si elle se désolidarisait de Libria. Comment faire ça?
En convainquant Magnus que la victoire du Delta dans le Onzième Océan Spatial serait suivie d'un assaut général contre le Cinquième. Il suffisait qu'elle arrive à lui communiquer un plan suffisamment bien élaboré. Comment fai...?
PING!
Un message. Magnus. Téthys se jeta dessus.
Il souhaitait dialoguer, et commençait en présentant ses plus plates excuses.
De simples mots. Mais qui prouvait qu'il ne souffrait pas de l'arrogance pathologique Librianne.
Il demande maintenant que je l'écoute, dans le plus grand secret, loin des oreilles de tout le monde. Ooh Wurzel...tu as créé ton propre ennemi en le prenant pour un serviteur. Ça y est. Il demande au conditionnel ce que nous ferions s'il se trouvait qu'il n'était pas satisfait des ordres que Libria pensait pouvoir lui donner, si elle voyait ce qu'il voulait dire.
Elle avait préparé la réponse à une telle question depuis la toute première attaque.
" - Je vois très bien ce que vous voulez dire, Commandant.
Vous voulez pouvoir vous libérer de Libria avec l'assurance que cela ne mènera pas à un holocauste des vôtres. Vous voulez une assurance de pouvoir réussir votre libération avec succès, pour amortir le risque de l'annihilation. Et pour ça, vous avez besoin du soutien militaire actif des peuples du Delta. Dans le Cinquième Océan Spatial. Un Pacte Delto-Eredien pour stopper les ambitions du Chancelier.
Commandant, je ne pouvais pas en espérer plus de vous. Votre stratégie est avisée, bien qu'il l'eut été encore plus de nous prévenir à l'avance.
Tout d'abord, ne brisez pas votre couverture. Vous devez maintenir illusion jusqu'au dernier moment, pour une plus grande efficacité. Continuez à travailler pour Wurzel pour le moment, à lancer des invasions s'il l'exige de vous...mais cette fois-ci, n'espérez pas leur échec. Faites-les échouer. N'envoyez pas le bon nombre de troupes, utilisez-en de piètres qualités, mais maintenez l'illusion que vous nous combattez, et que vous échouez.
Concernant les prises que vous avez déjà effectuées, rendez-les nous après un petit délai, en prenant soin de rester cohérent avec les noms de troupes apparaissant aux points de coordonnée concernée, en privilégiant la Confédération Rouge. Vous pourrez ainsi dire à Wurzel que notre riposte a été un succès, et que nous avons repris nos possessions.
Je vous recommande vivement d'entrer en contact avec Dragunov. Il partagera mon point de vue sur la question, et l'idéologie fasciste de Libria lui donne l'envie d'en découdre avec Wurzel depuis longtemps. Il sera votre meilleur allié dans la libération d'Eredia. Il est bien plus pragmatique que lui, malgré les ressemblances, et ne vous sacrifiera pas. Surtout vu la lâcheté du comportement de Wurzel.
Les négociations seront menées...nous chercherons la paix, mais nous préparerons à la guerre dans tous les cas. Ainsi, si les choses dégénèrent, nous fondrons sur Wurzel. Et au dernier moment, vous l'attaquerez en même temps que nous, sans qu'il puisse s'en sortir.
Est-ce bien tout ce que vous souhaitiez entendre, Commandant?"
C'était tout ce qu'il souhaitait entendre. Téthys put prendre le temps de souffler, et de planifier...avec Magnus, elle avait désormais une arme terrible : la surprise. Mais il lui fallait aussi une faiblesse dans Wurzel, un point à exploiter. Celui qui sautait au nez de tout le monde, sauf lui.
Son arrogance. L'arrogance de prendre Eredia pour une vassale de Libria, ce serait ça la plus douloureuse...mais pas seulement. Il avait également l'arrogance de penser que le Delta se contenterait de se soumettre à ses attaques armées, ce qui lui infligerait un excès de confiance, et une incompréhension totale devant le refus d'obtempérer. Il était aussi assez bête pour croire qu'il pourrait facilement en imposer suffisamment aux natifs du Onzième Océan pour qu'ils le suivent tout naturellement. Il pensait ça évident. Alors même qu'il était un des hommes les plus méprisés de Sagesse. Oh bien sûr il se rengorgeait de son succès à rallier les natifs du Neuvième Océan, mais il oubliait que les alliés qu'il avait gagné là-bas étaient les mêmes qui avaient refusé de prendre le moindre parti, et avait préféré demander la destruction des Arboricoles plutôt que de s'opposer à l'Empire. Sans même faire la sale besogne eux-mêmes.
Tout ceci signifiait qu'ils le lâcheraient immédiatement quand le revers tomberait sur Libria et qu'ils se rendraient compte que le plan de Wurzel était voué à l'échec.
S'il y avait une chose de pratique à combattre les dictateurs et les tyrans, c'était qu'ils avaient tous le même point faible.
Cdt. optireal
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15/01/1014 ETU 13:04
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Quelque part, dans la galaxie, un roc tourne lentement. Il tourne ainsi depuis des milliards d'années. Les civilisations sont nées, puis elles ont disparu, le roc tournait. Des étoiles ont brillé, puis se sont éteintes, solitaire le bloc de roche tournait sans personne à sa surface pour prêter attention aux étoiles. Des créatures diverses ont navigué dans ses parages sans jamais s en soucier, simple point désolé sur la carte galactique.
Mais le roc attendait, comme chaque chose dans l'univers, il attendait son bref moment d'histoire.
Hier le roc tournait toujours, des hommes lui ont trouvé un nom. Ces mêmes hommes l'ont creusé pour y établir des bases puissantes et secrètes. Ils ont rempli son espace de morceaux de métal.
D'une de ces trois cent-mille particules métalliques une poussière se détacha. L'équipage or du "NCL Liberty Cheap VME 225789" de retour de mission en secteur 5 quittait le bord pour un bref repos, cédant la place à l'équipage argent chargé d'un autre convoi.
L’opération Noriah se poursuivait, et le roc tournait encore ignorant des enjeux et des drames de ces êtres éphémeres et minuscules.
Cdt. optireal
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16/01/1014 ETU 13:27
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Sur la passerelle du "NGL Pantoufle de Leemur CBI340" l'Amiral Gontran Tanplan appuya sur le connecteur d'interphone, sa voix désormais atteignait chacune des coursives, chambres des machines et pont supérieur des milliers de vaisseaux du corps expéditionnaire :
Marins de la RDL, dans quelques heures nous allons entrer en zone de combat, pour livrer un assaut contre l'ennemi abhorré.
Personne mieux que vous, ne sait le prix que nous avons payé dans cette guerre que l'on nous a imposée. Vos camarades, morts au combat à bords de leur fiers vaisseau vous regardent, ne les décevez pas. La flotte à subi des coups, son honneur réclame vengeance, aussi pour ces opérations vous n'avez qu'une consigne : "frappez sans souci des pertes".
Merci ne sera ni demandée, ni accordée.
Amis de nos forces d'invasion, votre courage fait l'admiration de nos peuples. Nous feront tout pour vous amener à bon port.
106eme et 24emeDivision de fusiliers-marins, 24eme Division de réservistes de Liaivre, 8e Grenadier de Gratruu, 38eme et 54eme division de volontaire d'Aleph primus, Commandos de Saharius; Nous vous souhaitons bonne chance. Que Vodor vous garde.
Il n'est plus temps maintenant d'hésiter ni de regarder en arrière.
Faites résonner notre péan de guerre : "EN AVANT, DROIT DANS LEEMUR"
Cdt. optireal
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16/01/1014 ETU 19:12
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Dans un des nombreux transports de troupes de la Task force 2 en secteur 5, la troisième section de la compagnie A du 5eme régiment de fusiliers-marins tuait le temps en attendant les ordres. Les hommes en treillis et chaussure de combat avaient laissé leurs fusils d'assaut RD65 aux râteliers, la plus-parts portaient crânement le petit chapeau a bord étroit des fusiliers-marins de la RDL en lieu et place du casque a capteur réglementaire. Au milieu de la pièce entre les lits superposés, se jouait sur une couverture une partie de kric nhu de Gimel primus. On entendait les soldats s'exclamer a chaque coup de dé chanceux.
Sur son lit, dans le coin inférieur gauche du dortoir, le sergent Patakis lisait une revue, insouçiant du bruit ambiant :
-c'est quoi que tu lis sergent ? Demanda le caporal Bunkle, la tête penchée par dessus son épaule.
-La déclaration d'invasion du secteur onze par Libria.
-Ho ! T'aime bien les bobards toi !
-Ben j'voudrais comprendre pourquoi qu'on fait les guignols en costume dans ce secteur pourri, surtout !
-Et tu comprends ?
-Ben je comprends qu'on a essayé d'entuber nos alliés, ça ouais... écoute ça ! : « Pourquoi cette attaque soudaine, sournoise, injustifiée, illégale, immorale, illogique, traître et inexpliquée?!
Parce que c'était la seule solution qui s'offrait à nous... »
-Tin, manque pas d'air le mec !
-Comme tu dis, en gros y dit qu'il est immoral tout ça, passk il a pas d'aut choix... C'est ptet une maladie génétique... L'est immoral et injuste de nature, va savoir !
-Mouais... Et y dit quoi d'autre ?
-Ben le reste est pire, y s'explique, écoutes : « Mais si vous considérez cette action politique préventive comme une déclaration de guerre, ce qu'elle n'est pas. Si vous vous braquez devant cette mesure forte de notre part... Si vous balayez du revers de la main les offres économiques et politiques tout à fait raisonnables que nous proposons, alors je peux vous assurer que vous nous trouverez sur votre chemin en secteur 11 et que cette guerre sur deux fronts, l'éclatement de notre Union Sacrée »
-Union sacrée ! Mazette ! Encore une chance qu'on était pas unis avec eux ! Union sacrée, sacré massacre oui !
-Ouaip, et maintenant, il déclare qu'il est trahi ou chai pas quoi, fin bref en gros si c'est lui qui fait la guerre et qu'il gagne, alors c'est pas grave que ca soye injuste mon gars... Mais si c'est nous qu'on lui fait la guerre, et qu'en plus on gagne ! On est des pleut, peur, fin des lâches quoi.
-Mouais, ben sur ce , je vais graisser mon fusil.
Cdt. Dragunov
Respect diplomatique : 349

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17/01/1014 ETU 13:43
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Déclenchement de la riposte Confédérée, le 13-I-1014 ETU.
(hrp : thème musical vivement, très vivement conseillé : http://www.dailymotion.com/video/x19ty58)
« A.D. à XII, A.D. à Commandement XII – prêts à partir ; attendons les ordres.
— Commandement XII à A.D. ; foncez !! »
***
Secteur V, Système Zéro, P.C. 3. Entours de 16h40 . Tout est calme. Côté Librian, la patrouille se fait sans encombres. La planète donnée aux bolchos dans le cadre du soutien logistique dans leur guerre contre l’Épée n’a comme à son habitude donné aucun signe d’activité hostile. Mais on ne sait jamais. Ils peuvent se réveiller à tout moment ces salauds ; et alors ils seront là pour les accueillir. Une flotte entière de Freggers et de kamikazes plane sur leur tête au cas où. Au moindre truc suspect les Rouges seront chassés du Secteur et n’y reviendront jamais. Ces chiens ne verront rien venir !
Et puis d’un coup...
***
Le « Molot » plane lentement, moteurs éteints, signaux coupés. Derrière le gigantesque bâtiment de Commandement, cent mille Croiseurs de classe Fregger. Ils se laissent porter par l’orbite de la planète. Ils attendent. Bientôt, bientôt ; ils sont tout près...
« Admiral, nous les avons en visuel.
— Combien sont-ils ?
— Nombreux. Beaucoup de kamikazes, le reste en Freggers. »
L’Admiral Flota Angelus constate par lui-même. Les Librians ne les ont pas encore repérés. C'est une question de secondes. Il court à son micro, intime l’ordre fatal à toute sa flotte :
« Faites pleuvoir du FEU sur leurs têtes ! »
***
P.C. 2, Fort Libria. Deux millions d’escadres traversent les fortifications atmosphériques. Elles foncent à travers les cieux et les noircissent, pourfendent les nuages. Des fois elles explosent, et alors le ciel se teinte d’enfer. Elles approchent de la terre... et puis d’un coup elles redressent et larguent chacune quatre capsules, qui s’écrasent sur les principales bases Libriannes dispersées autour de la planète. Quatre soldats engoncés dans d’énormes armures rouges au scaphandre noir défoncent la porte et chargent leurs ennemis qui les attendent de pied ferme, massés derrière des tonnes de béton et d’acier. Des fois c’est un char seul ou une immense machine de guerre qui en sort, et alors les obus et le feu s’abattent sur les défenseurs acharnés.
« Escouade Medved ! Avec moi ! Escouade Stena, couvrez-nous ! »
Une armure portant une étoile d’or sur l’épaule fonce à travers la grêle de balles. Il s’arrête dans une tranchée suivi d’une vingtaine d’hommes. Ils suivent le réseau, réduisent en charpie les petites escouades qu’ils rencontrent. Enfin ils arrivent à la porte du bunker. Apparemment indestructible, mais rien n’arrête la marche de l’Armée Rouge. Une charge explosive massive a raison de la barrière et ils s’engouffrent à l’intérieur, faisant pleuvoir les balles qui font exploser les têtes, perforent les poitrines, arrachent les membres.
De l’autre côté du globe, une armée de plus d’un million de soldats suivis de cinquante mille chars et cinquante mille robots géants déferle sur le centre de commandement principal du monde-forteresse. Les chenilles de la machine de guerre communiste broient les centaines de milliers de soldats qui s'opposent à elle. Libria se défend comme une acharnée ; les Rouges sautent sur les mines, crèvent sous les balles, les tirs d’obus, les bombes. Mais pour un tombé, cent prennent sa place pour semer la mort et la destruction chez les défenseurs de la planète. Pourtant ils ne doivent pas tomber, jamais. Ils sont persuadés que les Rouges ne les feront pas prisonniers. Libria über alles, Libria über al–...
D’un coup les millions d’escadres kamikazes qui restaient plongent à nouveau sur le sol de la planète, foncent sur les bâtiments. L’enfer s’abat dans toute sa splendeur furieuse. La planète est perdue...
***
P.C. 1, Planète United System 507. Frida est au milieu de la rue jonchée de débris, immobile, hagarde, couverte de sang et de poussière. Elle contemple les armures rouge qui courent à travers sa ville, qui tirent sur les policiers, les soldats. Elle contemple les vaisseaux qui s’écrasent délibérément sur les centres névralgiques de la cité. Elle contemple les chars et les machines qui tirent sur tous les bâtiments qu’ils croisent. Elle contemple le feu, la mort, la destruction. Le chaos à l’état brut. Si c'est ça les communistes Confédérés, alors ils sont pires que ce que la télé aurait jamais pu dire sur eux.
De grands vaisseaux parcourent le ciel et frôlent les tours d’immeubles. « N’ayez aucune crainte ! Nous sommes vos Libérateurs ! N’opposez aucune résistance, cessez toute agressivité, et vous serez épargné ! N’ayez aucune crainte ! Nous sommes... », qu’ils scandent. Ils sont inlassables. Frida regarde les autres fantômes étourdis dans la rue. C’est bizarre. Les Rouges détruisent leurs maisons et tuent leurs soldats, mais passent au travers de ces gens sans défense et sans armes. Pourquoi font-ils ça ? Frida ne comprend pas. La colère s’empare d’elle. Pourquoi, pourquoi ; pourquoi viennent-ils chez eux, POURQUOI n’ont-ils pas la décence de leur donner la mort à tous plutôt que de les épargner comme s’ils étaient leurs sauveurs ! Elle saisit une pierre et brise le scaphandre d’un Rouge qui ne s’y attendait pas. Une balle, une seule, lui répond. Elle lui brise l’épaule et lui fait un trou gros comme son poing.
« Médic ! On a une blessée civile ici ! »
Frida est à terre. Autour d’elle, c’est le tableau du désespoir. Pourquoi...
« Elle doit avoir que seize ans... qu’est-ce qui t’a pris !
— Ça va, je sais ! Elle a pété ma visière, j’ai tiré par réflexe. »
Elle voulait mourir mais elle ne connaissait pas les consignes de l’Armée Rouge pour la prise de ce monde civil : soyez des héros ; laissez les femmes, laissez les enfants, laissez les vieillards et tous ceux qui se sont rendus, sous peine de cour martiale. Tuez tous les autres.
***
Secteur V, Système Zéro, entours de 4h40 du matin, à bord du « Molot ». Angelus sourit, triomphal. L’Armée Rouge a triomphé seule de Fort Libria sur laquelle les flottes Erediennes se sont cassées les dents. Elle a atterri sur United System 507 où les forces de Magnus se battaient et a achevé d’écraser la résistance Librianne comme un cafard sous sa botte. L’Armada Rouge a détruit les flottes ennemies dans le P.C. de leur Ambassade en Secteur V, tandis que Magnus, déjà présent sur place, s’est chargé du reste.
« Vaisseau de Commandement “Molot » à A.D., vaisseau de Commandement “Molot” à A.D. ; le Système est à nous. Répondez A.D.
— “Molot”, il n’y a plus d’A.D. »
Angelus fronce les sourcils. Se peut-il que les escadres kamikazes qui avaient foncé sur la planète Confédérée, changée en trois cycles en véritable forteresse, aient réussi à la prendre ?
« Il n’y a plus d’A.D., c’est maintenant Gorbnitsa Libriya. »
Il comprend maintenant... la planète s’est trouvée un autre nom. Un nom à la hauteur de la victoire remportée.
« Le Tombeau de Libria ».
Cdt. optireal
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17/01/1014 ETU 13:52
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Dans un petit bureau, perdu dans le dédale du ministère des « superfluités belliqueuses et autres manifestations inélégantes » que pour plus de facilité les diplomates en poste à l'étranger désignaient à leurs hôtes comme «  le ministère de la guerre de la RDL », deux hommes au traits tirés regardaient ensemble un vaste écran :
-Les pertes de la semaine ?
-Et oui... On aura du travail.
-Et bien commençons, hmmmm, alors, première liste, voyons... Secteur zero, correct ?
-Correct. 7eme Escadre,Contre- Amiral Dagoni. 10 000 Croiseurs. 100% de pertes. 10 000 000 de victimes.
-Dix millions de lettres, donc. Guerre contre TST ?
-C'est bien cela.
-Bon, activez la procédure standard. Lettres modele 4 : «Mort au combat pour la République » ne vous trompez pas ! Secteur Zero. Et « pour la république dans son combat contre l'empire génocidaire etc... »
-Bien noté, je m en occupe. Liste suivante... Alors.... Hmmmm secteur 9.... Task force 2, Vice-amiral Kessler, 10 000 transports de troupes, 100 Canons orbitaux et 200 000 Croiseurs.
-Oulah ! Beaucoup de monde cela. Et la liste n'en fini pas ! Bon secteur 9, Libria je suppose.
-Négatif. Tir d'un neutre. Incident en cours de résolution.
-Hoho, ca doit s'agiter à l'étage au dessus. Enfin... Bon, et bien, modèle 7 : «  catastrophe dans l'espace... » Vous n'indiquez pas le secteur, et préciez que la république versera une pension au même titre que « mort au combat »
-C'est noté.
-Liste suivante... Tiens un convois de transports de troupes, sans escorte. Commodore Mancini. 8891 transports perdus. Secteur 3.
-J'ai reçu une note, c'est fâcheux, tir allié. Incident clos apparement.
-Dans ce cas, vous envoyez là aussi un modèle 7, mêmes avantages de pension etc...
-Ok, je ferai cela.
-Liste suivante... Ah, c'est la marchande... Ils ont fait simple ! Vaisseaux marchand d'élites perdus cette semaine : 1882. Convoi AQ125, NH22, FF106 et NLK36. Et ils mettent les listes par convoi.
-D'accord donc lettre Modèle un «  mort pour défendre les intérêts de la république » pas de secteur et je met 2 convoi dans la guerre contre TST, deux dans celle contre Libria ?
-Non, pour le modèle, parfait, mais vous mettez les 4 avec mention « guerre contre TST », nous n'avons pas encore eu un seul marin tué par Libria.
-Vous plaisantez ?
-Non, et pourtant, je sais de source sure que vu la taille des flottes engagées, le jour ou nous allons commencer a recevoir des listes de pertes... Va falloir rajouter des zéros a nos chiffres d'expéditions
Cdt. Dragunov
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23/01/1014 ETU 00:26
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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(HRP : Ce post m'a été inspirépar le deuxième post de cette page : http://www.apocalypsis.org/assemblee/viewtopic?c_topic=5102&c_forum_page=1 ; c'est la suite directe. Pas de thème musical. Bonne lecture !)
Réponse à la dernière attaque de la Résistance Librianne sur une planète occupée en Système 15, Helconia, courant du 20 au 23-I-1014 ETU.
Un convoi de perdu. Pas assez pour inquiéter le ravitaillement des forces stationnées sur places. Trop pour inquiéter sa propre tête. Le Kommissar Fedor Antonovsky faisait les cent pas dans son bureau, ex-bureau de quelque instance gouvernante de l’ex-planète Librianne Helconia – désormais République Provisoire Populaire Librianne d’Helconia –, et ce qui s’agitait dans sa tête n’était pas très joli. Non, non, ce n’était pas dramatique ; une poche de résistance tout au plus qui serait aisément écrasée, dak ? Nie, pire, pire que ça ; c’était sa vie en péril, c’était l’échec de la première chance... il savait qu’il lui en restait une, une ultime, car le Très Glorieux Kamarade Dragunov avait pour principe de toujours laisser une seconde chance à ses hommes. Mais « seconde » était le terme approprié : pas de rachat possible de la chance perdue, et celle qui vous restait était la dernière. Si vous faillissiez, on n’entendrait plus jamais parler de vous. Si vous lui cachiez votre échec, il s’en apercevait toujours, et vous n’aviez alors pas le luxe d’imaginer un sort plus terrible que celui qui vous attendait dans ce cas-là.
« Anastasia, fit-il à sa secrétaire par le biais de l’interphone posé sur son bureau, essayant de contenir la panique qui montait en lui, transmets le rapport aux Kamarades-d’en-Haut. Dis-leur aussi que les mesures adéquates seront prises et que j’y engage mon honneur et ma vie. »
Oui. Tellement terrorisé par ce qui pouvait lui arriver qu’il n’envisageait même pas de cacher cette tache sur son honneur. Il ne pouvait qu’espérer que, les attaques étant relativement rares et les services habituellement efficaces, l’éponge serait passée. Il fustigea intérieurement les Kamarades Soldats tombés bêtement sous les coups de ces francs-tireurs. Avait-on idée de rouler sans porter son armure de combat ?! Où se pensaient-ils, en pique-nique ?! Ils étaient en SECTEUR Ⅴ, bon sang d’Alexei ! En plein territoire ennemi, en train d’occuper une terre qui leur était hostile ! Ces gens tellement abrutis de fasciseries qu’ils ne les voyaient absolument pas comme des libérateurs les égorgeraient tous jusqu’au dernier si ses Kamarades avaient l’audace de baisser un instant les armes... LA PREUVE !
Il était maintenant en proie à une colère lancinante, maudissant ces satanés Librians trop aveugles pour voir où se plaçait leur intérêt, pour coopérer gentiment, pour fermer leur sale gueule de belgiyskim. Il contacta les Kamarades de la Section de Surveillance et de Rééducation.
***
« Nie, Tovaristch. Maluenkay shtchur poka nie ghovoryat, ale jestso pitannya godzin. Nie kvyatayet tchasu ? HA ! powidzmy MINUT ! Dak. Doswidanye, Tovaristch. »
(Non, Camarade. Le petit rat n'a pas encore parlé, mais c'est une question d'heures. Vous n'avez pas le temps ? HA ! disons de MINUTES ! Oui. Au revoir, Kamarade.)
Le Librian ne comprit pas un traître mot de ce que son charmant hôte avait pu dire au téléphone. Il avait eu la bonté de l’inviter à sa table ; et quels mets ! Il trouvait là de quoi stimuler son palais rompu à des semaines de malbouffe – on prenait ce qu’on trouvait, dans les « maquis » de cette planète désertique... –, de quoi chatouiller ses sens de la plus vive des façons. Les sensations les plus piquantes parcouraient sa bouche. Il était vrai que ce Rouge, le sous-Kommissar Laertus Caesar, avait des goûts particulièrement intéressants en la matière. C’était un gourmet, un homme raffiné qui se tenait impeccable dans son manteau d’uniforme en cuir noir, dont seule l’absence de pattes d’épaules le démarquait celui d’un vrai Kommissar.
« Monsieur, lui fit-il d’une voix mielleuse, envoûtante, marquée d’un fort accent slavianke ; Monsieur, il va falloir nous dire des choses, maintenant. Vous êtes encore en mesure de parler, n’est-ce pas... ce n’est pas comme si je vous faisais endurer des choses insupportables en vous invitant à ma délicate tablée ! »
Il rit, content de lui. Son invité ne goûta pas le rire ; il lui sembla que la chose était mal à propos. L’hôte fronça le sourcil, peiné. Tout de même, avait-il du culot ce Librian !
« Allons, vous n’allez pas me dire que ce n’est pas assez. Vous avez assez profité de mes libéralités. Il est temps de se mettre à table. »
Trahir ses compagnons était une chose abominable, affreuse, la plus horrible qu’il pût faire. Mais comment résister face à cette table garnie ? Comment être assez fort ? Et puis qui pourrait le blâmer ? La seule personne qui, présentement, était à même de le juger : sa conscience. Sa conscience lui intimait impérieusement de se taire, de ne pas parler à ce scélérat communiste pour l’amour de la Patrie. Mais il voyait le sous-Kommissar revenir vers lui avec un sourire aimable. Une larme roula sur la joue du résistant, se mêlant à la sauce brillante et écarlate qui coulait sur son menton.
« Allons... ne pleurez pas. Je sais que ce que je vous demande est pénible, cruel. Considérez cela comme votre intérêt. À moins que vous n’ayez besoin de goûter à d’autres oursins pour vous décider ; vous savez bien que je vous n’avez qu’à demander. »
C’en fut trop. Le Librian voulut se libérer des menottes à arrêtes tranchantes qui le maintenaient, par les poignets et les chevilles, sur le luxueux fauteuil à coussins de velours. Il hurla, supplia, pleura, et sa voix se mua en gargouillis infâme, l’air sortit de sa bouche en faisant éclater des bulles de sang. Tout, tout, mais plus de ces oursins qui lui perçaient les joues de part en part et qu’il se voyait forcé de mâcher, plus de ces menottes qui faisaient de ses membres de futurs moignons, plus de la cruelle délicatesse de ce sadique. Il dirait tout, tout, mais pitié, par tous les saints, par les dieux, par Dieu, par DRAGUNOV SI ON VOULAIT, QU’ON LE LAISSÂT TRANQUILLE !!
***
C’était donc là. À un bon kilomètre, paumé au beau milieu du désert, un camp de la résistance Librianne de la planète Helconia ; le camp principal, à en croire les informations de « l’invité » du Kamarade Laertus Caesar. Le Sergent plaignait ce pauvre type pris en flagrant délit en train d’essayer de saboter une route. Il savait pourquoi il se battait, il le comprenait, il avait fait de même en son temps quand la guerre civile avait éclaté en Espoir. Mais maintenant... il était de l’autre côté de l’AK, et les terroristes ne méritaient rien de moins. Mais quand même... cet Abraxien taré, ce sous-Kommissar sadique, c’était vraiment beaucoup trop. M’enfin... pas ses oignons. Libria l’avait bien cherché, pas vrai ? Il jaugea l’impact de la destruction du camp sur la situation en Système 15. La résistance d’une planète serait matée pour un temps si elle n’était pas suivie de Rééducations massives – il y en aurait forcément ; et la dernière trouvaille en date était de larguer les déviants dans l’espace. Et puis il resterait encore une dizaine de planètes où traquer, trouver, écraser ces couillons. M’enfin, puisque c’était à faire ici et maintenant, autant que cela fût bien fait.
« Bien bien. Si tout est en place... il baissa le scaphandre de son énorme armure de combat. Jamais oublier son armure de combat, pas faire la même connerie que ces abrutis du convoi. Et ben soldats, tirez et ne laissez pas une installation debout. Cramez tout et ne laissez que des Librians rôtis. »
Les canons gigantesques des chars à côté de lui se mirent tout d’un coup à cracher une salve d’enfer sur leur cible. Des obus incendiaires. Du phosphore ; ça marchait très bien pour foutre le feu – y compris à leurs propres armures de combat –, c’était une plaie à éteindre même s’il y avait eu un point d’eau. Il voyait dans ses jumelles courir des résistants enflammés. C’était assez marrant, les voir comme ça filer comme des petites torches... de là où il était il ne pouvait pas les entendre crier, et c’était tant mieux. Il n’aimait pas les hurlements de douleur.
« Équipe 2, vous êtes prêts ?
— Parés et en position, Kamarade Sergent.
— Alors foncez, foncez ! Équipe 1, cessez le feu, laissez le reste à l’Équipe 2 ! »
Un transporteur fila aussitôt dans les cieux au-dessus du camp, à toute vitesse, larguant une vingtaine de capsules de cinq hommes chacun. Des soldats à pieds, dans leurs armures rouges e métal qui les faisaient ressembler à es surhommes, armés de ce fameux fusil d’assaut qui déchargeait si mélodieusement des balles capables de faire exploser un ventre... mais aussi et surtout ces espèces de malades mentaux de la brigade des Flammeurs. Des boîtes de conserves venues tout droit de l’Enfer faire pleuvoir un déluge de mort et de feu sur les unités groupées. Ou en fuite. Terrifiantes et mortelles. Les Librians auraient beau lutter, et vu la combattivité dont ils faisaient ordinairement preuve ils ne manqueraient pas de le faire – voire de descendre, avec leurs moyens limités, plusieurs de ces monstres armurés –, ils finiraient tous rôtis comme... des rôtis. Tellement cramés qu’il n’y aurait plus qu’à souffler sur leurs restes pour les faire s’éparpiller dans le vent.
« Tu sais Kamarade, fit le Sergent en s’adressant à un tankiste, ces gars, ces résistants, c’est de la graine de durs. Ils avaient pas les moyens de nous foutre dehors, mais ils savaient où frapper pour nous emmerder comme il fallait. C’est pas que ça m’amuse, faut leur reconnaître leur bravoure. Et pis, ne le dis pas à ma femme... mais je suis rudement content qu’ils nous aient fait sortir les Flammeurs. Tu sais, à cause de l’odeur de bacon qu’a la chair grillée, ça me rappelle la datcha... »
Il soliloqua un moment comme cela, tandis que le vent du désert portait avec son lot de sable les hurlement des résistants Librians. Ils s’en relèveraient forcément – on ne tue pas une guérilla – mais c’était un répit de gagné pour la Mère-Patrie.
Encore un travail bien fait qu’ils pourraient montrer au Très Glorieux Kamarade.
(Petite note hrp, une précision nécessaire de fin : je n'ai pas décidé d'un claquement de doigt d'anéantir la résistance Librianne, je crois que mon texte l'a montré. C'est à Wurzie de voir si le coup porté a été assez rude ou non, mais en tout cas je n'ai pas fait le Mal Absolu ; je n'ai pas décidé du RP d'autrui à sa place.
Voilou !)
Cdt. optireal
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23/01/1014 ETU 04:16
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Depuis la passerelle du "NGL Essex CBI722" le second enseigne Barrichello contemplait le spectacle. Unique CBI survivant de la vague d'hyper atomiques qui avaient ravagé le système la veille, l'Essex, endommagé, tournait en orbite basse au dessus de la planète Amatera.
De ce balcon surplombant l'enfer, on pouvait distinctement voir les milliers de fine zébrures orangées signalant l'entrée dans l'atmosphère des kamikazes Librians.
Soudain, depuis le sol on vit monter des nuages d'étincelles: " Ca ce sont les gars du 14eme de marine qui font parler les demoiselles d'Aleph" songea barrichello.
Les Quatritubes Mk 27F, envoyaient des projectiles autopropulsés par millions depuis le sol. Bientot les canons lourds du 205 bataillon d'artillerie de marine entrèrent eux aussi dans la danse, les faisceaux lasers d'un blanc intense éclairaient à intervalles réguliers l'espace proche, découvrant pour un bref instant les contours anguleux des bunkers atmosphériques les abritant.
Désormais, on distinguait par endroit entre les explosions titanesques des vaisseaux kamikazes en flammes poursuivis par des chasseurs Leemuriens : "oulah ca c'est du ballet! Un réception tout ce qui a de plus chic! Les mecs de l'armée de l'air s'en mêlent, pour une fois qu'ils servent a quelque chose... On aura beau dire, le nouveau chasseur "cormoran" il est fragile, mais gracieux, pis une bonne puissance de feu... Qu'est-ce qu'ils prennent!"
Dans les hauts parleur de la passerelle on entendait les cris énervés des pilotes "Dans tes 6 heures, dégage, dégage!" "yyyyhaaaa, je l'ai eu! Regardez le cramer ce cochon librien!" " perroquet leader a perroquet rouge : remontez! z'allez vous prendre la DCA des matafs en dessous!"
Le dernier kamikaze tomba dans une gerbe de flammes. Les canons se turent. Amatera était indemne. Rajustant son calot le second enseigne jeta un dernier coup d’œil par la baie du CBI : "Quel gâchis... Tout ce métal foutu en l'air, et tout ces gars sacrifiés... Je voudrais pas me battre pour des foutus généraux librians. Ils respectent même pas la vie de leurs hommes... Si c'est pas malheureux!"
HRP : Moi on m attaque au kamikaze... je pense USS Essex CV-9, novembre 1944
http://www.youtube.com/watch?v=hziFBOx4yqc
Cdt. optireal
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24/01/1014 ETU 13:56
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Tous les écrans de communication du gouvernement, sur toutes les planètes de la RDL affichaient le dernier communiqué du Vice-Président :
Citoyens de la République Démocratique Leemurienne,
Suite à une nouvelle attaque kamikaze, de la planète glaciaire Amatera (Système 15 du Secteur 5), le gouvernement met en place des mesures d'exceptions.
Premièrement, la planète Amatera est supprimée des registres de la république, elle est désormais le représentant unique d'une nouvelle classe de vaisseaux de notre marine de guerre, le "planétoïde militarisé".
Deuxièmement, les habitants de l'ancienne planère "Amatera" vont se voir soit :
-Largement indemnisés en cas de départ. Nous les relogerons sur la planète de leur choix dans les limites des possession de la RDL. Nous fournirons un logement et un contrat de travail de 5 ans.
-Totalement exonérés d’impôts si ils choisissent de rester à bord du "NGL Amatera PM1" et considérés comme passagers invités.
Ensemble nous vaincrons! En avant, droit dans Leemur!
Vice-président Frantz.

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