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Coa. Pro-Meca
Respect diplomatique : 10 01/03/1014 ETU 20:16 |
Score : 3
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On me refuse la parole à l’Assemblée Galactique sous prétexte que les Celestes ne sont plus.. ? Non, mieux. Sous prétexte que je suis dépassée ? Les yeux de Celes étaient à présent roses, et son sourire amusé. Ainsi ce jour est venu. Le jour où mon âge me rattrape enfin. A plus de mille ans, je dois dire qu’il serait enfin temps d’être considérée comme un fossile, et non comme un objet de convoitise. Enfin, je dis ça mais il est toujours plaisant d’attirer l’attention des hommes. Et je pense être capable d’obtenir une certaine légitimité en ces lieux. Commandante Fiora Heartfilia, Commandante à la tête des Pro-Mecas, peuple natif du secteur XI, me feriez-vous l’honneur de m’accepter en tant que porte-parole neutre sur le conflit qui vous oppose au Commandant Stephen Wurzel ? La Commandante hocha légèrement la tête. Nous l’acceptons avec grand plaisir Commandante Celes. Bien. Maintenant que j’ai officiellement le droit de parler en ces lieux, je vais reprendre mon sérieux. Sauf si mon intervention est nécessaire, je devrais néanmoins rester spectatrice. Je n’aimerai pas trop changer le but de l’intervention du Commandant Petyr Baelish. Et surtout, parler avec un mur à ses limites. On s’ennuie rapidement. Commandantes et Commandants de Sagesse. La Commandante Celes fit une courbette moqueuse avant de disparaître. Alors, qu’en pensez-vous ? La Forêt sait que vous êtes en vie et avec nous maintenant. Et tu reconnais enfin que j’avais raison vis-à-vis de Wurzel. Certes. Tu avais raison sur ce point. Par contre, j’ai bien peur d’avoir perdue toute ma patience durant ces quelques cycles loin de l’AG et de toi. En attendant la manifestation de Plantaeh, amusons-nous avec le Chancelier.
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Cdt. Eranor
Respect diplomatique : 84 02/03/1014 ETU 11:08 |
Score : 1
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Ce fut une nouvelle fois par hologramme qu’apparut le haut roi, dans sa traditionnelle armure ouvragée et luisante, la cape pendant à son dos. Cependant, des cernes se discernaient sans mal derrière son casque, ses nuits se raccourcissaient, certaines disparaissaient même. La voix fatiguée mais non moins assurée, il entreprit son discours face à l’assemblée, une main sur le pommeau de rubis de sa lame élégante, l’autre, cachée par sa cape empiétant sur son épaule droite. -C’est avec plaisir que je m’adresse de nouveau à cette assemblée, j’aurais aimé le faire beaucoup plus tôt, mais la crise du secteur 18 me prend la grande majorité de mon temps, sans compter les problèmes liés à son ouverture… D’ailleurs, bien que ce soit quelque peu hors propos ici, j’en profite pour répéter ce que j’ai dit précédemment avec une grande clarté pourtant : aucun non natif, et je dis bien AUCUN n’ont le droit de stationner ou de passer dans le secteur 18 sans l’autorisation d’un natif, alors, que tous les commandants s’amusant à y prendre place sans même laisser un com-x à l’un d’entre nous partent en vitesse, ceci est le dernier avertissement avant l’ouverture du feu. J’ai déjà explicité les raisons de ces mesures précédemment, je ne reviendrais pas dessus. Mais revenons au sujet. Commandant Baelish, de quel droit osez-vous parler d’honneur ? La parole d’un homme sans parole ne vaut rien, vous avez bien trop changé de trop, trahissant vos alliés d’autrefois pour que nous puissions vous accorder un quelconque crédit. Et pour me confirmer votre manque de respect, vous pénétrez dans notre secteur 18 sans mot dire, passant outre l’unique et simplissime règle que nous avons voulue, nous autres, natifs dudit secteur. En l’état, nous ne pouvons considérer aucun de vos mots comme digne d’intérêt, vos actes auraient suffi à vous enfermer dans les profondeurs obscures des geôles d’Elysior si vous faisiez partie de mon peuple. Cependant, je sais reconnaitre un choix juste lorsqu’il est fait, même par un homme tel que vous. À ce que j’ai vu, vous avez choisi la voie de la paix et de la diplomatie, choix juste et je vous en félicite, je n’aurais donc pas à défendre cette position. L’hologramme du haut roi se tourna vers la « revenante » -ou vers l’endroit où elle fut, le système elysien n’était pas tout à fait au point, il y avait quelques minutes de retard entre le départ et l’arrivée des images sur Elysior- et exécuta une gracieuse révérence. -Mademoiselle, pardonnez-moi de vous appeler ainsi et non pas par votre titre ou par commandante, mais vous n’avez plus de possession ni donc de droit à ces titres de mon point de vue, je tiens à vous souhaiter personnellement un bon retour de parmi les disparus. Je me désole qu’une femme qui pourrait prétendre au charme d’une elysienne n’est eue à subir vos dures épreuves amenant jusqu’à la disparition d’un bras. J’aurais aimé pouvoir y faire quelque chose, mais, en l’état, je ne puis que vous proposer une prothèse électronique recouverte d’aragentite, au moins, celles-ci à l’avantage d’une certaine solidité et d’un temps de réponse faible. Mais entrons dans le vif du sujet, comme à mon habitude, j’ai préféré me renseigner sur les deux versions de l’histoire de cette vieille guerre qui approche de la prescription. Je n’ai guère eu le temps de me renseigner personnellement auprès des deux partis, mais je me repose sur les déclarations faites ici-même. Je vous demande, mademoiselle, de vous mettre à la place du chancelier. Celui-ci est passé proche de la disparition du fait de votre coalition à l’époque, ses actes me paraissent justifiés, un bon dirigeant se doit de faire ce qu’il a à faire pour son peuple tant qu’il en conserve son honneur. Pour revenir sur ce dernier point, je juge que la comparaison entre Magnus que nous surnommons désormais le « sans parole » et le chancelier comme fort peu appropriée, les situations sont bien différentes. Le chancelier Wurzel n’avait aucune alliance avec vous ou votre coalition, les hostilités avaient été lancées par votre coalition et celui-ci n’a pas utilisé de procédé ignoble comme celui du sans parole qui a joué sur son alliance et son amitié avec le chancelier pour le décider à envoyer sa flotte en aide et lui enfoncer un couteau dans le dos. Pour ce qui suit, je n’ai pas assez de connaissance sur le sujet pour me prononcer réellement, mais je puis encore donner un avis. Chancelier Wurzel, vous auriez dû épargner les Celes qui vous ont défendus, ce fait est vieux, certes, mais il ne peut que faire diminuer l’estime que je vous porte, vous m’en voyez vraiment désolé. Bien sûr, cela ne m’empêchera pas de travailler avec vous pour le bien de Sagesse, et, vous gardez toujours sans peine la confiance que je vous ai accordée, j’espère juste de tout mon cœur qu’une telle chose ne se reproduira pas. Je terminerais sur le constat que le chancelier a suivi la voie que je souhaitais, celle de l’ouverture de négociations pour la paix, rien ne pourrait me faire tant plaisir. Trop de guerres ont secoué Sagesse, si nous voulons qu’une nouvelle ère commence, alors il faut que les grandes puissances cessent les combats. Chancelier Wurzel, je vous félicite pour ce choix alors même que vous gagniez et que vous auriez pu continuer la lutte pour écraser vos ennemis. J’aimerais vous faire part de la demande acceptée à l’unanimité par le concile des rois, laissez la demoiselle Celes s’exprimer à l’assemblée, certes, elle ne représente plus réellement un peuple, mais sa voix semble avoir de l’importance pour beaucoup, et je ne pense pas que l’entendre ne puisse provoquer quoi que ce soit de malveillant. L’elysien colla son poing droit ganté sur son cœur avant de prononcer ses derniers mots et laisser place à d’autres ou au silence. -Puisse sagesse prospérer dans l’honneur et la gloire. Note HRP : Wurzel, je pense sincèrement que tu ne devrais pas chercher à interdire le retour d’un personnage, il ne s’agit pas là d’une civilisation, juste d’un personnage et qui se fait porte-parole d’une coalition, je trouve ça intéressent Rp parlant moi, et je n’y vois aucun problème.
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