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Cdt. Dragunov
Respect diplomatique : 349 
02/03/1014 ETU 00:52 
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Score : 4
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Dans un éclair de lucidité humaine qui prit le pas sur son vide émotif, Alisa trouva assez amusant de voir que l'intervention du Commandant Sarosh avait eu droit à sa réponse... quand bien même elle avait été effacée des archives. Ce n'était pas très sérieux et cela embrouillerait sans doute ceux qui consulteraient, à l'aven... Tue tes pensées. Calcule. Négocie. « Pour poser d'autres conditions, il faut discuter ce qui ne va pas dans celles qui sont déjà proposées. C'est ce qu'on appelle la négociation. Vous avez dû avoir une formation politique — au moins sur le tas —, je présume que vous le saviez mais que votre humanité vous fait faire des erreurs. Je passe là-dessus. Donc : il ne s'agit pas d'opinion, il s'agit de discussion et de négociations. Encore une fois j'imagine que vous savez faire la différence entre négociations et ultimatum. Peut-être ai-je mal interprété le mot "négociations" ; peut-être qu'en Librian, fort belle langue d'ailleurs, "négociation" et "ultimatum" sont synonymes. Je ferme la parenthèse. Donc j'établissais que vos conditions sur le Secteur II et III n'étaient pas acceptables, attendu que vous n'êtes pas chez vous en Secteur II. En III, c'est à débattre. Le III est plus la maison de Beta Blondeau, qui y a plus de mondes que Pandore et qui en est natif, que la vôtre. Quand nous sommes arrivés en Secteur III — où nous n'avons pris que des mondes brigands depuis des lustres — nous n'y avons curieusement pas vu Libria. Donc je pars du principe que vous alléguez ; des Natifs pourront me réfuter s'il me manque des données. Un "droit de conquête", dites-vous aussi ? J'admets ne pas connaître cette notion, mais si elle existe elle voudrait dire que le Secteur V serait à nous par droit de conquête. Veuillez déguerpir de mon Secteur, s'il vous plaît. C'est un procédé d'ironie, bien entendu. Ces territoires ne SONT pas dévolus. Ils le PEUVENT ÊTRE, dans le plus pur absolu. Vous n'avez aucun "droit de conquête" sur les possessions Erediennes. Pas plus que vous n'en avez sur le Prince héritier, au passage. Et de droit de châtiment une fois la paix entérinée non plus. Volonté de paix et volonté d'extermination post-pacem ne sont pas compatibles. De même, si je proposais un cessez-le-feu, dans lequel je n'ai aucun intérêt puisque l'Armée Rouge n'est pour le moment plus partie active dans le conflit, c'était pour pouvoir négocier dans des conditions stables. Je ne propose pas un cessez-le-feu en guise de paix, rassurez-vous. » Elle eut un temps de pause. Son propos était décousu, trop décousu. Il fallait ordonner tout ça. Libria ne voulait apparemment pas discuter et voulait des conditions, d'emblée, comme ça. Elle pouvait le faire ; elle pouvait aussi s'en servir pour mettre son discours au clair. Les chiffres s'embrouillaient dans sa tête... elle avait du mal à penser. Elle se sentait... endommagée. Oui, c'était ça. Comme dysfonctionnelle. Pourtant elle se sentait capable de prendre des décisions, de discuter, de l'emporter même. Du calme, de la concentration. Tue ta pensée. La perte de Dragunov l'avait-elle autant... Tue ta pensée. Continue. « Vous vouliez des conditions. Nous sommes un peu moins de dix Commandants contre vous. Il nous faut nous concerter, et que je synthétise le tout pour vous les donner. Une alliance ne peut pas voir ses actes décidés unilatéralement, n'est-ce pas ? Voilà donc une ébauche de ce que je pense être des conditions possibles de notre part. Ce ne sont pas encore les définitives. I) Vous vous tiendrez aux accords auxquels nous viendrons si nous y venons. Pas de traîtrise, d'opération secrète, de violation du traité officielle ou officieuse. Rien que le respect le plus strict de l'accord. C'est la première chose à exiger de vous. II) Nous ne voulons pas d'une capitulation, pour vous et encore moins pour nous. Nous voulons un armistice qui mènera à un traité de paix. III) Le Secteur II et III n'étant pas votre territoire, pas plus que le XI, nos Kamarades Alliés ont le droit d'y demeurer et y demeureront avec l'aval de ses Natifs. Cela vous inclut si vous y possédiez des territoires ante bellum. Nous pouvons en venir à une partition clairement définie, établie et entérinée, de sorte que vous participiez et vous assuriez de votre sécurité. IV) Le Secteur XVI est hors de cause et le restera. Être d'accord avec ce que fait quelqu'un ne signifie pas donner son aval, puisque l'Imperium n'avait aucun droit de restriction sur les Leemuriens. Ses Nations n'ont donc, d'aucune façon, pris part au conflit. D'où vient. V) L'intégrité physique du Commandant Magnus reste entière, son Prince héritier reste à sa légitime charge parentale. VI) Les planètes du Secteur XI resteront à leurs propriétaires : si nous n'avons pas notre place en Secteur V, vous n'avez pas votre place en Secteur XI. À moins que vous continuiez à arguer de ce fameux "droit de conquête" : dans ce cas, nous aussi nous pourrions bien nous l'arroger. Vous avez remarqué que je n'ai pas parlé des réparations. Cela viendra dans une autre intervention ; j'estime celle-ci bien assez longue et vous devriez avoir le droit de souffler. Je vous l'accorde... » Bref silence. « ... porte-parole Stephen Wurzel. »
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Cdt. Garthok
Respect diplomatique : 100 
02/03/1014 ETU 01:04 |
Score : 1
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 Ce message a été supprimé durant la partie.Apparaît l'hologramme du Grand Commandant Garthok. il est vêtu d'un long manteau de cuir rouge orné de décorations dorées. Il commence à parler d'une voix clame. Hum. Je ne comprends pas pourquoi vous vous acharnez à chercher des ennemis là où vous n'en avez pas. Un de vos engagement lorsque vous vous êtes présenté comme candidat à la régence de l'assemblée de Sagesse n'était-il pas un retour à la paix dans notre belle galaxie? Le seul engagement pris par ma nation envers le commandant Optireal était de lui garantir ma défense en cas d’incursion de flottes hostiles envers lui dans le secteur 16. Engagement que j'ai avec toutes les nations du dit secteur 16. Ma République c'est en effet engagée, quitte a
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 
02/03/1014 ETU 01:36 |
Message édité -
Score : 0
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L'hologramme du chancelier Stephen Wurzel reparut dans la salle sans délais. On entrait manifestement dans le vif du sujet, cela lui plaisait. Ça avait été dur, mais on y arrivait. Il déglutit et inspira longuement, se calmant d'emblée avant de débuter. Tout d'abord, porte-parole Alisa Dragunova, je vous remercie d'avoir enfin daignée accorder une base de propositions sur laquelle nous pouvons commencer à travailler. Vous prendrez néanmoins la peine de les confirmer dans leur légitimité et faisabilité dès que possible, question que nous puissions débattre de concret. Référez-en donc aux personnes concernées porte-parole du delta... Donc, levant la main, une copie des clauses confédérées apparurent en lettre rougeoyantes sous forme holographique. Il les commenta une à une. I) Vous vous tiendrez aux accords auxquels nous viendrons si nous y venons. Pas de traîtrise, d'opération secrète, de violation du traité officielle ou officieuse. Rien que le respect le plus strict de l'accord. C'est la première chose à exiger de vous. Je suis d'accord et serai prêt à m'y engager devant Sagesse, j'attendrai la même chose de votre part. II) Nous ne voulons pas d'une capitulation, pour vous et encore moins pour nous. Nous voulons un armistice qui mènera à un traité de paix. Je suis d'accord. Si capitulation je voulais, il me suffirait de vous l'imposer. Il sourit en secouant la tête, et agitant la main comme pour effacer ses paroles avec amusement. Petite blague à part ma chère. Oui, je suis d'accord. Ni vaincus, ni vainqueurs, retour à une paix profitable à tous III) Le Secteur II et III n'étant pas votre territoire, pas plus que le XI, nos Kamarades Alliés ont le droit d'y demeurer et y demeureront avec l'aval de ses Natifs. Cela vous inclut si vous y possédiez des territoires ante bellum. Nous pouvons en venir à une partition clairement définie, établie et entérinée, de sorte que vous participiez et vous assuriez de votre sécurité. Refusé. Aucune des nations en guerre contre Libria actuellement n'était présent en secteur 3 avant le conflit, ils n'y demeureront pas davantage maintenant. En secteur 2, l'empire eredien sera chassé, toutes les nations qui sont à l'heure actuelle les ennemies de la république autoritaire librianne partiront. Je suis prêt à laisser le secteur 2 redevenir neutre, ne conservant qu'Eredia. Mis à part cette exception, ce secteur sera donc exempt des forces de la coalition librianne de même que des ennemis actuels de la république autoritaire librianne. IV) Le Secteur XVI est hors de cause et le restera. Être d'accord avec ce que fait quelqu'un ne signifie pas donner son aval, puisque l'Imperium n'avait aucun droit de restriction sur les Leemuriens. Ses Nations n'ont donc, d'aucune façon, pris part au conflit. D'où vient. Refusé. Les nations du secteur 16 auront à répondre des crimes envers la république autoritaire librianne perpétrés par leur collègue Optireal. Être au fait de crimes, être d'accord avec ceux-ci et ne rien faire, c'est passible d’accusations de négligence criminelle là d'où je viens. Qui plus est, faisant partie de la même coalition qu'eux, on peut supposer que l'économie de laquelle Optireal tirait ses moyens guerriers envers nous alors que sa propre économie était orientée vers la guerre était issue de sa coalition, production influencée par les autres membres de ladite coalition. Présumément coupable de complicité criminelle, cela fait deux chefs d’accusation potentiels envers ces nations, Libria ne laissera pas cela en suspens. V) L'intégrité physique du Commandant Magnus reste entière, son Prince héritier reste à sa légitime charge parentale. Refusé. Il n'y aura aucun pardon envers Magnus et les loyalistes erediens. Tous ceux qui le défendront resteront nos ennemis. Ce point ne sera pas débattu par Libria. VI) Les planètes du Secteur XI resteront à leurs propriétaires : si nous n'avons pas notre place en Secteur V, vous n'avez pas votre place en Secteur XI. À moins que vous continuiez à arguer de ce fameux "droit de conquête" : dans ce cas, nous aussi nous pourrions bien nous l'arroger. Comme nous pourrions bien nous arroger le secteur 12 par droit de conquête, attention. Dans la mesure où les nations du secteur 11 chasseraient d'elles-mêmes Magnus de leurs terres, Libria serait prête a leur laisser le contrôle exclusif de ce territoire. Si nous sommes au contraire forcés de nous y rendre pour faire le travail nous-même, les territoires erediens passeront sous notre contrôle. Ayant terminé de faire ses contre-propositions, l'hologramme du chancelier Wurzel se retourna vers la salle où le fixaient les yeux aveugles de dizaines d'hologrammes. Il les fixa un moment de ses propres yeux irréels, puis son hologramme disparut.
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Cdt. Garthok
Respect diplomatique : 100
02/03/1014 ETU 01:38 |
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Score : 0
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Ce message a été supprimé durant la partie.Apparaît l'hologramme du Grand commandant Garthok. Il est vêtu d'un long manteau rouge orné de décorations dorées. il commence à parler d'une voix calme et ferme. Hum. Chancelier, pour une homme promettant de rétablir la paix en Sagesse par votre occupation de l'assemblée, vous me semblez fort vindicatif. Je remarque déjà que vous avez eu recourt à la censure, mes précédents messages ayant été effacés. Je répète, car vous semblez dur de la feuille, que les peuples du secteur 16 n'ont jamais été vos ennemis. La seule action prise par ma République, et par elle seule, a été de garantir la sécurité des planètes du commandant Optireal dans le Secteur 16. Cela est un engagement pris par ma République envers toutes les nations du secteur 16, quels que soient leurs engagements politiques ou militaires. Si vous vouliez tout de même me tenir rigueur de cet engagement envers mes co-sectoriels, et donc envers le commandant Optireal, veuillez dans votre volonté de me punir ne pas engager mes co-sectoriels dans votre politique vindicative. Je le répète, le secteur 16 n'est pas votre ennemi, et ma République ne l'est pas non plus. Faites preuve de diplomatie je vous prie, à quoi bon vous faire des ennemis là où vous n'en avez pas. Sur ce, au revoir. Fin de communications
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Cdt. Dragunov
Respect diplomatique : 349
02/03/1014 ETU 18:38
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Score : 3
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Novaya Krasnaya Zemlya, Gorod Krasnyi, Palais du Peuple, Bureau du Premier Confédéré. Alisa est assise toute droite et les mains bien sur les accoudoirs, à la manière de ces effrayantes poupées de porcelaine, sur le fauteuil qu'occupait son maître Dragunov. Elle regarde fixement l'homme assis en face d'elle. Cet homme, c'est Dragomir, le IIe Confédéré plein d'assurance. Jamais il ne se démonte, jamais il ne quitte son sourire assuré et narquois. Alisa sait qu'elle peut compter sur lui : il est absolument loyal à son Très Glorieux Kamarade Dragunov. Conséquemment, à elle. C'est lui qui l'a aidée à prendre la tête du pays. « Bon. Je rrécapitule, Lisotchka. Tu es en face de quelqu'un de rretorrs. Tu n'as aucun moyen de savoirr s'il va tenirr sa parrole ou non. Il te faut d'aborrd exiger des garranties. — J'y ai pensé, Kamarade Dragomir. — Otlichno. Et pourr Magnus ? C'est le plus grros prroblème. On peut s'accommoder de rréparrtirr les territoirres plus facilement que du prroblème Erredien. Qu'aurrait fait notrre Ochen Slavnyi Tovarich... » Silence. « Il aurait voulu exécuter Magnus et faire déporter sa femme et son enfant pour ne plus avoir cette épine dans le pied. Mais il n'aurait pas oublié qu'en face, il y a Wurzel. Il n'aurait jamais livré un allié pour satisfaire ses exigences. Sans oublier qu'en faisant ça, il se serait exposé au courroux de ses autres alliés. Alors il ne l'aurait pas fait. — Ahhh... mais tu as beau te situer dans sa lignée dirrecte, tu n'es pas notre Ochen Slavnyi Tovarich, Lisotchka. Que vas-tu fairre toi ? » Silence. *** Son hologramme reparut enfin dans l'hémicycle, à la tribune. Alisa repartait dans les négociations. « Chancelier, je suis de retour. Il est heureux que nous puissions trouver un terrain d'entente sur plusieurs points ; notamment sur celui, élémentaire, du respect des traités. Cependant, eu égard de nos expériences avec vous — notamment de l'opération secrète qui a déclenché notre riposte —, il faut évidemment des garanties. Vous pourriez arguer de la même chose en ce qui nous concerne. La seule garantie efficace que je vois, c'est l'observation extérieure. Pandore, qui est restée neutre dans ce conflit tout en nous mettant en garde si nous voulions vous exterminer — heureusement, ce n'étais pas le cas —, ou AI5, qui est l'Exemple parfait de l'objectivité, pourraient remplir ce rôle d'observateurs garants de notre respect de ce à quoi nous en viendrons. Ce principe de précautions essentiel passé, j'en viens aux affaires du Secteur III et II. La Forêt avait déjà une présence en Secteur II, sans compter l'Empire Eredien. De ce fait, si vous êtes prêt à conserver Eredia — il faudrait m'expliquer le paradoxe "en Secteur II, l'Empire Eredien sera chassé" et "Je suis prêt à laisser le Secteur II [...] ne conserv(er) qu'Eredia", j'avoue ne pas comprendre —, la présence ante bellum de territoires de la Forêt en II devrait pouvoir se maintenir. Pour ce qui est du Secteur III, si vous y gardez une présence alors que ce Secteur n'est pas votre maison, il est logique que nous en gardions une aussi, fût-elle minimale. Le mieux serait néanmoins qu'il devienne complètement neutre : les planètes aux Natifs, et le problème est résolu le plus aisément du monde. Il faudra exploiter le filon de la neutralité du Secteur II. Explicitez l'idée, je vous prie. Pour ce qui est du Secteur XVI, vous êtes en train de faire une accusation par association. Ce principe arriéré n'a aucune logique, Chancelier ; comment charger quelqu'un de la culpabilité de son voisin alors qu'il n'est pas intervenu ? Chargeons-nous les gens du Secteur XVI de n'être pas venus nous aider ; ou bien ceux du Secteur IX de s'être claquemurés dans leur Secteur — ou même d'avoir violé leur promesse de ne pas vous aider en échange de leur non-agression ; nous ne sommes pas dupes — ? Ou, pour prendre quelque chose qui vous parlera mieux : allez-vous agresser Pandore parce qu'ils vous ont refusé leur aide à plusieurs reprises ? Je ne pense pas. Pourtant, ils sont coupables si je suis votre raisonnement de "négligence criminelle" envers Libria. Et il en irait de même pour toute la Galaxie, restée neutre dans ce conflit. Quant à parler de "crime"... le génocide est un crime, la violation de traités est un crime, la guerre n'en est pas un. Les Nations contre vous n'ont rien de criminel ; les Nations qui les ont soutenues sans intervenir non plus. Bref : le Secteur XVI ne doit rien avoir à voir dans cette histoire. D'autant que, j'insiste encore, Leemuria... n'existe plus. » Pause. Les calculs et les chiffres passaient à toute allure devant ses yeux. Jamais ses performances n'avaient été plus sollicitées, plus hautes. Elle se sentait pourtant toujours autant dysfonctionnelle. Et c'était le moment de passer au point le plus difficile... « Venons-en à Eredia et au Commandant Magnus. Encore une fois, je souhaiterais que vous explicitiez le paradoxe entre votre volonté d'anéantir Eredia et de la laisser subsister dans un Secteur II neutre. Si cette dernière volonté l'emporte, ce qui serait heureux au vu du génocide que l'armée librianne est en train d'y perpétrer, nous réclamerons des observateurs pour garantir que vous ne tenterez rien contre Eredia et que vous respecterez la neutralité du Secteur II. Le Prince héritier n'est pas un sujet de revendications. Vus marchandez la vie d'un enfant qui n'est pas encore né et vous vous immiscez dans la politique d'un État souverain en voulant contrôler la succession de l'Empire. Nous sommes tombés d'accord pour discuter un traité de paix, Chancelier, pas une capitulation. Et vous n'avez pas assez saccagé Eredia — même si ça va de bon train — pour pouvoir prétendre à l'outrager encore en prenant son héritier. D'autant que le Prince n'a, lui non plus, rien à voir avec les décisions de son père et de vos ennemis. Là encore, je nie ce principe de culpabilité par association. Ça se pratiquait en Imperium Brun dans la province de Sinée du Nord ; nous n'avons jamais vu ça ailleurs, et encore moins dans le bon sens intergalactique. »
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634
02/03/1014 ETU 19:47 |
Score : 0
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L'hologramme du chancelier Wurzel refit son apparition dans la grande Assemblée de Sagesse, l'homme fort de Libria déjà fatigué de tous ces débats stériles sur le droit, sur la morale et sur toutes ces autres inventions des Nomadus Financius Galacticus comme il les appelait. Porte-parole rouge, Quant-au secteur 2, j'ai annoncé que Libria serait prête à le laisser exempt de toute présence militaire et territoriales librianne si il en allait de même pour ses ennemis. Elle ne conservera qu'Eredia, ancienne capitale de l'empire eredien, comme symbole de la victoire librianne sur son ennemi. C'est assez clair pour votre logiciel? Quant-au secteur 3, peut-importe ce que vous prétendez à son sujet, jamais aucune nation autre que la coalition librianne, pandore et ses alliés immédiats n'y ont jamais eus de possessions territoriales. Au début de ce conflit, Le traître en détruisant la coalition librianne nous a spolié de près de 50 mondes luxuriants dans ce secteur qui appartiennent de plein droit à la coalition librianne et avant elle, à Libria. Vous allez donc quitter le secteur 3 ou nous vous en chasserons. En ce qui a trait au secteur 16. Si vous n'avez pas de liens avec ces derniers, je vois mal pourquoi je continuerais a en discuter avec vous. Contentez-vous de savoir que nous ne les oublions pas et que nous réglerons cela avec eux le moment venu. Nous ferons la lumière sur leur participation dans les crimes de guerre d'Optireal en secteur 5 et détermineront leur part de responsabilité. Mais dans tous les cas, à moins que vous ne vous considériez comme en droit d'intervenir dans toutes les situations et en droit de mettre votre nez dans toutes les affaires de la galaxie y compris celles qui ne vous concernent en rien, eh bien ça ne vous regarde absolument pas et nous n'en discuterons plus. En ce qui concerne l'empereur Magnus et l'empire eredien, je répète qu'il n'y aura aucune négociation. Magnus et sa putain d'impératrice seront autorisés à vivre, sous bonne garde et sur une planète choisie par nous. Le gros de l'empire eredien sera démantelé et les débris seront placés sous stricte contrôle librian. Finalement, comme annoncé, le fils à naître du traître sera placé sous la tutelle d'une bonne famille librianne proche de la chancellerie de la république, en tant que pupille, de moi-même en fait. Il garantira que l'empire eredien, ou ce qui en restera, marchera au pas. Ce qui veut dire que Magnus sera chassé du secteur 11, par nous ou par vous. Et que s'il faut pour cela vous passer tous sur le corps, eh bien nous le ferons. Je ne reviendrai pas sur cette décision. Tant que l'empire eredien sous le contrôle de Magnus tiendra et sera appuyé par vous, il n'y aura aucune paix.
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Cdt. Dragunov
Respect diplomatique : 349
05/03/1014 ETU 03:22
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Score : 5
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« Chancelier. » Stupeur ! après deux jours d'absence, Alisa Dragunova venait de se rematérialiser à l'Assemblée et d'apostropher, sans introduction, son interlocuteur. L'affaire n'était pas des moindres, en effet... négociations obligeant. « Je suis de retour après deux jours d'affaires qui nécessitaient toutes mes compétences. Reprenons là où je vous avais laissé en suspens ; vous disiez plusieurs choses : *vous refusiez de nous laisser en Secteur II, mais vous vous proposiez d'en partir vous aussi... en conservant néanmoins Eredia, ce qui est paradoxal, car si vous conservez Eredia, c'est que vous n'en partez pas ; *vous refusiez de nous laisser garder un pied en Secteur III, arguant du fait que vous étiez là avant et que personne, hormis Pandore et Libria — grosso modo —, ne s'y trouvait ; *vous éludiez savamment la partie de mon discours qui disait que vous n'aviez aucune raison, outre la volonté de leur faire peur et-ou de les mettre à votre botte par la force, de rendre coupable ceux du Secteur XVI, mais je laisserai cela de côté puisque Garthok a ouvert le dialogue avec vous lui-même : même si cela est très dangereux pour lui vu que son interlocuteur ne l'écoutera vraisemblablement pas, c'est son souhait que de me voir en-dehors de sa défense, et je respecte ce choix ; *vous refusiez les négociations sur Magnus — paradoxe là encore, puisque c'est un point de vos conditions, or nous sommes là pour négocier des conditions. Cela fait quand même beaucoup de refus. Évidemment je résume assez grossièrement, car chacun peut consulter les archives et voir précisément ce qu'il en est. Chancelier, je vais venir à présent à deux points que j'avais éludés jusqu'à présent : Magnus, le vif du sujet, et les réparations. Enfin l'inverse. D'abord les réparations. Vous dites que nous vous devons une telle quantité de ressources. Je vous répondrai que non, nous ne vous devons rien. La principale raison : nous n'avons fait que répondre à l'agression première de la Coalition Librianne. Si nous vous devons ces sommes-là, nous pouvons alors nous aussi vous agiter sous le nez les sommes astronomiques que vous nous avez faites perdre à chacun. Vous faites comme si le préjudice était unilatéral, vous posez Libria en victime. C'est faux, et pour le rappeler aux yeux de Sagesse j'indiquerai cet endroit-ci, qui s'affichera sur les écrans de l'Assemblée : http://www.apocalypsis.org/assemblee/viewtopic?c_topic=4958&c_forum_page=3. » Elle observa un petit silence, le temps que tous pussent noter, consulter, voir les archives en question. « J'en viens maintenant au Secteur II et III. Cela sera simple et bref : si vous conservez une présence en Secteur II, même infime et démilitarisée, alors nous aussi, tout aussi infime et démilitarisée. Nous persistons à demander un observateur neutre qui garantirait le non-armement de nos espaces respectifs. Quant au Secteur III, là encore nous ne pouvons décemment vous laisser sur place tout seul. Ou nous restons, ou chacune des deux parties s'engage à remettre ses bases aux Natifs du Secteur — qui, contrairement à ce que vous alléguez, existent toujours. Comme je vous l'avais dit... simple et bref. » Il fallait maintenant en venir au sujet le plus grave. Un éclair de détermination passa brièvement dans les yeux d'Alisa, qui chassa pour une fraction de secondes leur néant robotique. Ça promettait d'être épineux. « Quant à Magnus, si vous refusez toute négociation à son égard, nous refuserons purement et simplement de vous le donner. Les explications sont simples : Magnus a obéi lorsqu'il s'est jeté sur nous en Secteur XI, menacé par les milliers de kamikazes qui planaient sur ses mondes en Secteur V — drôles de façons que de surveiller ainsi quelqu'un à qui on serine, assez autoritairement il est vrai, que l'on est son ami — ; et Magnus a suivi sa conscience lorsqu'il s'est retourné contre vous. Vous le voyez comme un traître ? Nous le voyons comme un Kamarade, et, contrairement à ce que vous avez pu faire par le passé avec le Secteur V, nous ne vendons pas nos Kamarades. Pas plus la Confédération Rouge que ses Kamarades Alliés. Nous sommes ouverts au dialogue, Chancelier. Je répète : nous sommes ouverts au dialogue. C'est-à-dire aux compromis qui pourront nous permettre de marcher vers la Paix, vers l'arrêt de ce conflit qui nous coûte mutuellement trop de vies. Les exigences unilatérales, les menaces et la fermeture de notre interlocuteur nous feront nous raidir en réponse — vous avez pu le voir... juste à l'instant, en fait. D'autant que votre position n'est pas aussi assurée que vous aimeriez le faire croire. Voulez-vous que ces négociations piétinent, ou, ce qui est pire, échouent ? Sacrifier votre peuple à votre vendetta personnelle ? Demeurez donc fermé, vous réussirez à la perfection ! Nous sommes encore et toujours ouverts au dialogue. »
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634
05/03/1014 ETU 04:39 |
Score : 0
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Ce message a été supprimé durant la partie.L'hologramme du chancelier Wurzel apparût au sein de l'hémicycle de Sagesse, amusé. L'air passablement blasé et peu enclin à échanger des réciproques de mauvaise foi avec un interlocuteur incapable de comprendre les principes compliqués de ''rapports de force'' et ''politique'' qui priment parfois sur la doctrine ''Ouin..Ouin...pas gentil...'', il enchaîna en levant un bras vers la voûte de l'assemblée sous laquelle apparût deux messages successifs sous forme holographique. Porte-parole robotique, votre logiciel bloqué sur l'affirmation comme de quoi ''l'empereur'' Magnus ''obéissait'' à ''mes'' ordres car il savait que s'il ne le faisait pas, les forces que je détenais au dessus de son empire en secteur 5 étaient prêtes à lui tomber dessus semble manquer des données dont nous avons pourtant tous pu profiter. Voilà un communiqué public de sa part quelques heures après qu'il aît déclenché cette guerre par sa rébellion stupide. Non, je ris, mais si nous étions réellement les frères que vous décrivez, je suis surpris de découvrir que Libria possédait dans chacun de mes systèmes une flottes de Kamikazes prête à l’emploi. Vous sembliez vous méfier de votre frère, Chancelier. Si nous étions réellement frère, vous ne me proposeriez pas d'envahir le secteur natal de ma femme. Vous ne me menaceriez pas de l'exterminer si ce peuple venait à s'opposer à vous. Cachotier et sans scrupule ! Ça doit être de famille. Wurzel adressa un regard méprisant à la petite robote. Ainsi donc, Magnus savait qu'il y aurait des représailles immédiates s'il n'obéissait pas... tout en ignorant que je possédais de quoi exercer des représailles immédiates s'il n'obéissait pas... Cette fois, son expression se fit réellement colérique. << Tu devrais te taire au lieu de répéter des conneries démenties publiquement par celui que tu défends à tort petite robote. >> Il poursuivit, chaque mot gaspillé à devoir raisonner avec des gens qui en étaient incapables, aggravant son mal de tête tenace. Vous dites ensuite que vous, n'abandonnez pas les vôtres et bla bla bla... Voici un communiqué que les services de renseignements librians ont tirés des communications entre la flotte néréides et le traître Magnus. De la commandante Téthys au traître Magnus donc... Je vois très bien ce que vous voulez dire, Commandant. Vous voulez pouvoir vous libérer de Libria avec l'assurance que cela ne mènera pas à un holocauste des vôtres. Vous voulez une assurance de pouvoir réussir votre libération avec succès, pour amortir le risque de l'annihilation. Et pour ça, vous avez besoin du soutien militaire actif des peuples du Delta. Dans le Cinquième Océan Spatial. Un Pacte Delto-Eredien pour stopper les ambitions du Chancelier. Commandant, je ne pouvais pas en espérer plus de vous. Votre stratégie est avisée, bien qu'il l'eut été encore plus de nous prévenir à l'avance. Tout d'abord, ne brisez pas votre couverture. Vous devez maintenir illusion jusqu'au dernier moment, pour une plus grande efficacité. Continuez à travailler pour Wurzel pour le moment, à lancer des invasions s'il l'exige de vous...mais cette fois-ci, n'espérez pas leur échec. Faites-les échouer. N'envoyez pas le bon nombre de troupes, utilisez-en de piètres qualités, mais maintenez l'illusion que vous nous combattez, et que vous échouez. Concernant les prises que vous avez déjà effectuées, rendez-les nous après un petit délai, en prenant soin de rester cohérent avec les noms de troupes apparaissant aux points de coordonnée concernée, en privilégiant la Confédération Rouge. Vous pourrez ainsi dire à Wurzel que notre riposte a été un succès, et que nous avons repris nos possessions. Je vous recommande vivement d'entrer en contact avec Dragunov. Il partagera mon point de vue sur la question, et l'idéologie fasciste de Libria lui donne l'envie d'en découdre avec Wurzel depuis longtemps. Il sera votre meilleur allié dans la libération d'Eredia. Il est bien plus pragmatique que lui, malgré les ressemblances, et ne vous sacrifiera pas. Surtout vu la lâcheté du comportement de Wurzel. Les négociations seront menées...nous chercherons la paix, mais nous préparerons à la guerre dans tous les cas. Ainsi, si les choses dégénèrent, nous fondrons sur Wurzel. Et au dernier moment, vous l'attaquerez en même temps que nous, sans qu'il puisse s'en sortir. Est-ce bien tout ce que vous souhaitiez entendre, Commandant?" Le chancelier Wurzel sourit de ce sourire froid et dénué de toute chaleur qu'on lui connaissait si bien. Puis ce sourire fit place à une expression glaciale. Puis-je savoir dans ce cas pourquoi à l'heure actuelle, ce qui fut l'empire eredien avec plus de 200 mondes prospères en secteur 2 et 5 git, brisé, à nos pieds, Pendant que la presque totalité de vos flottes coalisées battent en retraite devant nous, vos pathétiques soldats fuyant les combats sans doute pour aller pleurnicher entre les cuisses de leurs épouses plutôt que de livrer bataille, protéger Eredia, tombée voilà 6 jours et stopper la... Il prit une expression interrogative; Lâcheté du comportement de Wurzel... Oui, je crois que c'est le mot que vous avez employé. En attendant, ce n'est pas moi qui brise mes serments et qui recule sous les coups de boutoir ennemis, ou en abandonnant mon peuple comme ce traître de Magnus. Il conclu, ayant manifestement hâte d'en finir. Alors vos petits discours sur l'honneur et sur votre prétendue loyauté, ou encore sur la peur qu'avait Magnus de nous... Vous vous les foutez dans le cul, et bien profonds. Il fit un geste obscène qui choqua une certaine partie de l'assistance pendant que la délégation librianne du régent Hoepner non loin marquaient leur approbation bruyamment. L'aigle librian prenant son envol refit son apparition en fondu alors que l'hologramme du chancelier disparaissait, signifiant que les négociations, sans êtres closes, n'avanceraient pas tant que la pleurniche galactique ne comprendrait pas un moindrement le principe de ''rapport de force''. Ou tant que Libria ne leur aurait pas appris par la forces des armes.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634
06/03/1014 ETU 04:37 |
Score : 0
Détails
L'hologramme du chancelier Wurzel apparût au sein de l'hémicycle de Sagesse, amusé. L'air passablement blasé et peu enclin à échanger des réciproques de mauvaise foi avec un interlocuteur incapable de comprendre les principes compliqués de ''rapports de force'' et ''politique'' qui priment parfois sur la doctrine ''Ouin..Ouin...pas gentil...'', il enchaîna en levant un bras vers la voûte de l'assemblée sous laquelle apparût deux messages successifs sous forme holographique. Porte-parole robotique, votre logiciel bloqué sur l'affirmation comme de quoi ''l'empereur'' Magnus ''obéissait'' à ''mes'' ordres car il savait que s'il ne le faisait pas, les forces que je détenais au dessus de son empire en secteur 5 étaient prêtes à lui tomber dessus semble manquer des données dont nous avons pourtant tous pu profiter. Voilà un communiqué public de sa part quelques heures après qu'il aît déclenché cette guerre par sa rébellion stupide. Non, je ris, mais si nous étions réellement les frères que vous décrivez, je suis surpris de découvrir que Libria possédait dans chacun de mes systèmes une flottes de Kamikazes prête à l’emploi. Vous sembliez vous méfier de votre frère, Chancelier. Si nous étions réellement frère, vous ne me proposeriez pas d'envahir le secteur natal de ma femme. Vous ne me menaceriez pas de l'exterminer si ce peuple venait à s'opposer à vous. Cachotier et sans scrupule ! Ça doit être de famille. Wurzel adressa un regard méprisant à la petite robote. Ainsi donc, Magnus savait qu'il y aurait des représailles immédiates s'il n'obéissait pas... tout en ignorant que je possédais de quoi exercer des représailles immédiates s'il n'obéissait pas... Cette fois, son expression se fit réellement colérique. << Tu devrais te taire au lieu de répéter des faussetés. Ce mensonge passé comme de quoi Libria ''écrasait'' l'empire eredien, ''forget it''. L'empire eredien, c'est moi qui l'ai donné à Magnus. Sans Libria, Eredia n'aurait sans doute pas vécue.>> Il poursuivit, chaque mot gaspillé à devoir raisonner avec des gens qui en étaient incapables, aggravant son mal de tête tenace. Vous dites ensuite que vous, n'abandonnez pas les vôtres et bla bla bla... Voici un communiqué que les services de renseignements librians ont tirés des communications entre la flotte néréides et le traître Magnus. De la commandante Téthys au traître Magnus donc... Je vois très bien ce que vous voulez dire, Commandant. Vous voulez pouvoir vous libérer de Libria avec l'assurance que cela ne mènera pas à un holocauste des vôtres. Vous voulez une assurance de pouvoir réussir votre libération avec succès, pour amortir le risque de l'annihilation. Et pour ça, vous avez besoin du soutien militaire actif des peuples du Delta. Dans le Cinquième Océan Spatial. Un Pacte Delto-Eredien pour stopper les ambitions du Chancelier. Commandant, je ne pouvais pas en espérer plus de vous. Votre stratégie est avisée, bien qu'il l'eut été encore plus de nous prévenir à l'avance. Tout d'abord, ne brisez pas votre couverture. Vous devez maintenir illusion jusqu'au dernier moment, pour une plus grande efficacité. Continuez à travailler pour Wurzel pour le moment, à lancer des invasions s'il l'exige de vous...mais cette fois-ci, n'espérez pas leur échec. Faites-les échouer. N'envoyez pas le bon nombre de troupes, utilisez-en de piètres qualités, mais maintenez l'illusion que vous nous combattez, et que vous échouez. Concernant les prises que vous avez déjà effectuées, rendez-les nous après un petit délai, en prenant soin de rester cohérent avec les noms de troupes apparaissant aux points de coordonnée concernée, en privilégiant la Confédération Rouge. Vous pourrez ainsi dire à Wurzel que notre riposte a été un succès, et que nous avons repris nos possessions. Je vous recommande vivement d'entrer en contact avec Dragunov. Il partagera mon point de vue sur la question, et l'idéologie fasciste de Libria lui donne l'envie d'en découdre avec Wurzel depuis longtemps. Il sera votre meilleur allié dans la libération d'Eredia. Il est bien plus pragmatique que lui, malgré les ressemblances, et ne vous sacrifiera pas. Surtout vu la lâcheté du comportement de Wurzel. Les négociations seront menées...nous chercherons la paix, mais nous préparerons à la guerre dans tous les cas. Ainsi, si les choses dégénèrent, nous fondrons sur Wurzel. Et au dernier moment, vous l'attaquerez en même temps que nous, sans qu'il puisse s'en sortir. Est-ce bien tout ce que vous souhaitiez entendre, Commandant?" Le chancelier Wurzel sourit de ce sourire froid et dénué de toute chaleur qu'on lui connaissait si bien. Puis ce sourire fit place à une expression glaciale. Puis-je savoir dans ce cas pourquoi à l'heure actuelle, ce qui fut l'empire eredien avec plus de 200 mondes prospères en secteur 2 et 5 git, brisé, à nos pieds, Pendant que la presque totalité de vos flottes coalisées battent en retraite devant nous, vos pathétiques soldats fuyant les combats sans doute pour aller pleurnicher entre les cuisses de leurs épouses plutôt que de livrer bataille, protéger Eredia, tombée voilà 6 jours et stopper la... Il prit une expression interrogative; Lâcheté du comportement de Wurzel... Oui, je crois que c'est le mot que vous avez employé. En attendant, ce n'est pas moi qui brise mes serments et qui recule sous les coups de boutoir ennemis, ou en abandonnant mon peuple comme ce traître de Magnus. Il conclu, ayant manifestement hâte d'en finir. Alors vos petits discours sur l'honneur et sur votre prétendue loyauté, ou encore sur la peur qu'avait Magnus de nous... Vous les étiquetez et vous les casez au même endroit que votre réthorique mielleuse pour les naïfs. L'aigle librian prenant son envol refit son apparition en fondu alors que l'hologramme du chancelier disparaissait, signifiant que les négociations, sans êtres closes, n'avanceraient pas tant que la pleurniche galactique ne comprendrait pas un moindrement le principe de ''rapport de force''. Ou tant que Libria ne leur aurait pas appris par la forces des armes.
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Cdt. Magnus
Respect diplomatique : 92 
06/03/1014 ETU 12:07
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Score : 1
Détails
***Transmission non-autorisée*** ***Pare-feu coupé*** ***Transmission effective*** Ha ! Ras le cul, Wurzi, ras le cul ! Regarde le lâche Magnus qui outrepasse tes ordres de non-intervention dans cette salle. (l'avorton, comment ose-t-il !?) Tu te souviens de notre conversation amicale sur ton style ? La fois où, en pleure, tu me demandais si notre regretté Tal' Hajus avait raison de te dépeindre comme un nullard ? J'aurai dû être un ami franc et te balancer la vérité dans la face. "Yep gros, tu transpire la vanité par chacun de tes pores, tu parles comme si tu sortais du trou de balle de Jupiter, après fécondation in-vitro d’Apollon". (quel pédigrée !) Je ne me donne pas en spectacle, je t'annonce simplement que t'es le plus brillant moulin jamais conçu. Du vent, t'en brasse, c'est évident, je peux pas rivaliser. Critique pas ma façon de faire, ni ma lâcheté. Poulet, tu voulais aller tirer en S-11, Secteur de ma chérie d'amour (la preuve que j'l'aime, 30 cm chaque matin en la voyant). J'ai psychanalysé depuis, et j'ai compris mes agissements (d’ailleurs je sors bientôt un bio, je t’envoie le premier exemplaire dédicacé, me remercie pas). Regarde l'explication, c'est du lourd, du légendaire, du véridique, tu vas en redemander : Wurzi veux choppe le S-11. J'comprends bien, il vient de se bouffer le 9 les doigts dans le pif. Je problème c'est que j'y suis déjà, tranquillou, sans sa pomme pour me déranger. (Les enfants on besoin d'espace, chers parents !). Qu'est-ce que je vais faire : - Je lui laisse carte blanche : il rase et envahit, j'y gagne rien, j'y perds en influence et me fout la populace à dos. - Je le caresse dans le sens du poil et me propose en chevalier servant : je rase et j’envahis, j'y gagne. Sauf la populace que je me mets à dos... Mais c'est quand même mieux que la première solution... L'attaque réussi et là, je regarde les rapports et ... rien, l'euphorie est passée. J'ai gagné ? Non, que dalle. TU gagnes. Alors je te fais un coup de pute. (je l'avais déjà médité, j'avoue puisque une semaine avant mon assaut sur le S11, j'avais déjà préparé mon premier message pour les néréides) Bah, faut pas pleurer comme ça Wurzi, des coups de putes, on a jamais rien contre, quand c'est à notre avantage. Tu voulais que je convainque ma pute de Plantaeh de nous soutenir (As-tu jamais compris la différence entre Plantaeh et Miss Holy ?) T'es humain, c'est normal de faire des erreurs. (Hein, comment ça je viens de t'insulter ?) Bref, je t'ai piqué du fric, des ressources, des mondes. Bah oui... Et non... Je dois dire que tu t'es bien repris depuis. Ma trahison qui devait être surprise à été plutôt précipitée, à cause des magouilles que j'ai réalisées dans notre coalition. T'as eu le temps de me choper bien comme il faut. Au lieu de t'attaquer, j'ai dû me défendre : c'était pas prévu. - Rien à dire, bien joué ! D'un autre coté, t'as un avantage de taille : ta femme est morte, t'as plus personne pour te forcer à aller au lit de bonne heure. T'es un enragé de la guerre, je suis sur que les bennes à ordure de la chancellerie sont remplies de dosettes de café usagées... Bref, bref, je m'arrête, mon estomac reflue, mon sphincter se relâche, l'émotion... tu comprendras : tes malédictions ont fait leur œuvre, mon corps déraille, (celui de Narrateur surtout, il a souffert le pauvre. Il demande l'adresse de ton marabout, rudement efficace le bougre). Sur ce, je t'annonce que tu négocie comme une bille. Le Kamarade Dragunov ne te donnera pas ma tête, parce que JE ne donnerais pas ma tête. Je ne vais pas sacrifier les autres pour ma pomme, mais faudra trouver autre chose que mon corps pour occuper tes longues soirées d'hiver. Le hasard a fait que je suis arrivé en Secteur V pour te rencontrer et y grandir. J’aurais pu tomber ailleurs. Bah... Je me suis bien marré... Continue à faire du vent Wurzi, et censure moi bien, c'est plus pour moi que je m'exprime ici, j'ai pas la prétention d'avoir pondu une œuvre magistrale. Vient pas me cherché en Secteur 11, j'y suis plus. Je crève dans un secteur paumé, sur des planètes inhospitalières, mais je te jure coco, que les seules personnes qui verront mon cadavre, c'est les asticots. Tu peux te rincer. Profite d'Eredia, mate moi c'est belles arches tout en légèreté, avoue que c'est autre chose que ton style chargé librian. J'espère aussi que je secteur 5 se remettra de l'exploitation abusive de ses ressources pour ton effort de guerre. Au final, c'est moi, le sectoriel 5 d'adoption, qui aurai le plus pris soin de TES terres. Gloire à l'empereur Pop... pardon, Gloire à l'empereur Wurzi Ier, son dévoué traitre, couard et pseudo-empereur Magnussen Arrowny
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