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Cdt. Guethenoc
Respect diplomatique : 184 02/12/1013 ETU 22:57 |
Score : 12
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Chapitre II: Les Deux Champs - On entend plus rien... Si ça s'trouve, il a foutu le camp ! - Si ça s'trouve ? Alors pour le faire sortir il va falloir autre chose que du « si ça se trouve » - ... - On va pas rester planter là comme des radis ! Au bout d'un moment y va bien falloir rentrer. - ... - C'est pas possible de rester comme ça, je vais devenir dingue moi ! Allez, on défonce la porte, tant pis ! - Dans une quelques jours c'est l'apocalypse, là il y aura d'autre solutions. ---------------------------------------------------------- Quelques cycles plus tard. BEAUCOUP de cycles plus tard. ----------------------------------------------------------- - « Dans quelques jours c'est l'apocalypse ? ». Vous vous êtes bien foutu de moi, hein. Merci. A tout les coups, il y est encore ! - Bah non regardez, le v'l'a qui r'vient. - Excusez sire. Il y a moyen de vous entretenir deux secondes ? Vous me connaissez sire. C'est pas mon genre de venir chouiner dès que j'ai un cor au pied. Mais là on est arrivé à un stade, si c'est pas vous qui tranchez, ça sera moi. Et moi ça sera à coup de pioche dans la tête ! - Mais vous êtes là vous ? Vous avez finit par sortir de votre grange ? Mais qu'est-ce qui c'est passé ? - Y c'est passé qu'il a détruit ma grange ! Voila c'qui c'est passé ! Vous trouvez ça bienveillant vous ? - Mais qui ça, "il" ? - Mais l'aut guignole qui fait des apocalypses, là ! Une jolie petite grange, bien construite. Ça f'sait vingt cinq ans ans que j'y habitait. - En même temps, vu le taudis que c'était... - C'est sur que ça vous fera du bien d'en changer. - QUOI ?! Cette grange on se la passait de père en fils figurez-vous. Elle remontait à mon arrière grand-père. - On va bien trouver une solution. - Sire, je serais vous, je dirais à l'aut machin là, de garder ses brigands pas trop loin, hein. Si j'décide de lui tomber d'ssus, ça va être une tornade, hein... Un autel tout droit dressé au culte de la barbarie.
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Cdt. Guethenoc
Respect diplomatique : 184 03/12/1013 ETU 16:23 |
Score : 8
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- Quoi ?! Plusieurs planètes ont été prises dans mon système ?! REVOLTE !!! - Nan , mais faut dire aussi que vous avez pas été bien malin. - Quoi ?! Vous vous foutez pas un peu de ma gueule là, hein ? - Vous savez même pas comment utiliser vos unités. - Tandis que vous... ? - Bah on parle pas de la même chose, moi j'connais mon métier... c'est pas compliqué, faites une visite chez lui, vous verrez. Déjà, il y a un signe qui trompe pas, toutes ses unités sont à moitié rouillée. - Moi 'ch'ui dans l'agriculture, 'ch'ui pas ferrailleur, moi ! En attendant, les laitues que je produit sur mes planètes, on se les arrache, hein. C'est pas comme tout le monde ! - Bon. Ça y est, j'en ai marre... Vous allez arrêter ça tout de suite ! Et vous allez me foutre le camp plus vite que ça ! Si demain , cette histoire est pas réglée, je vous met au galère galactique ! C'est compris ?! - Eh bah voilà, vous voyez quand vous voulez. Vous gueulez, et tout de suite, il y a un résultat.
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Cdt. Guethenoc
Respect diplomatique : 184 05/12/1013 ETU 12:49 |
Score : 4
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- Sire, ça peut plus durer là. Y a encore un d'mes champs qui vient d'être attaqué ! - Encore ? Mais c'est pas possible, ça ! - Va falloir nous expliquer là Guethenoc., parce-que vous pouvez pas venir tous les jours en salle de doléance comme ça. - Mais moi je veux bien vous expliquer. C'est eux qui veulent pas comprendre... - Mais comprendre quoi à la fin ?! - Les champs de mon grand-père... - Mais quels champs ? - Nan, mais laissez tomber,parce que sinon on va encore durer des plombes. Donc ! Les champs de votre grand-père... - Eh bah figurez vous qu'on vient marcher d'ssus et qu'on m'attaque a coup de chasseurs et de kamikaze. Z'allez pas me dire qu'il y a pas crime ? - Il doit bien avoir une raison pour laquelle ils vous attaquent. - Mais non j'vous dit. Ils ont débaroulé c'midi à deux et ont pris un des champs d'mon grand-père. - Mes ces champs ils étaient à vous ou pas ? - Il étaient à mon grand-père. - Oui...mais. Ça m'énerve. DONC il étaient pas à vous. - Si, j'vous dit. Enfin, sire. Vous savez bien que la quasi totalité des champs étaient à moi avant que l'aut' cinglé fasse table rase sur tout l'patelin. - Oui enfin, entre ce qui est à vous et ce qui était à vous, il y a quand même une différence. - Quoi ?! Sire, c'est un complot. - Bon... et qu'est-ce que vous voulez qu'on y fasse nous ? - Non, je venais simplement pour vous prévenir, hein. Des fois que y aurait des champs ou des fermes qui crament... - ...
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Cdt. Guethenoc
Respect diplomatique : 184 06/12/1013 ETU 13:38 |
Score : 7
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- Sire, non mais là j'viens vous voir, parce-que c'est plus possible. - Encore ? Mais on avait pas dit que vous deviez plus venir en séance de doléance ? - C'est pour vous que j'fais ça, sire hein. Parce-que si c'est pas vous qui agissez, ce sera moi et je ferai incendier toute la galaxie en commençant par mon système. - Mais c'est pas vrai ! Qu'est-ce qu'il y a encore, dans votre système ? - Mais balancez le moi au galère ! Il se prend le bec avec tout le monde... je vois même pas pourquoi vous l'écoutez. Ç'aurait été moi le roi, je... - Et bah vous êtes pas Roi, voilà. Donc, Guethenoc, quel est le problème ? - Eh bah, figurez vous qu'on me menace ! - Comment ça on vous menace ? Et qui ? - Bah oui, vous vous souvenez quand j'avais été par erreur planté des courgettes dans l'champs de l'aut timbré qu'habite à coté de chez moi ? - Oh oui... - On va pas repartir sur ça ?! - Non, non. Vous inquiétez pas. J'venais juste vous dire, que si vous réglez pas le problème, il risque d'y avoir du « Hachi » façon parmentier à manger ce soir dans toutes les assiettes ! - Mais c'est pas vrai ! Mais que vous avez fait encore ! - Mais rien du tout. J'ai juste cultivé des champs près de chez lui, et il s'est mit en tête qu'ils étaient à lui. Alors il m'a proposé de me les acheter. Moi j'ai dit « peut-être », et j'lui ai présenté mes excuses pour le champ de courgettes, comme vous m'aviez dit. - Bon et alors ? Ou est le problème ? Il est quand même pas aussi con que vous ? - Eh bah pas plus tard que c'midi, un groupe d'hommes qui se ramène et qui tente de m'acheter mes fermes et celles de mes voisins ! J'leur ai mit une fourche dans l'cul moi, hein. Vous me connaissez sire. - Et du coup, je suppose que le commandant Hachi est pas content parce-que ses diplomates sont morts ? - J'voulais pas les tuer moi, hein. C'est eux qui ont commencé à m’agresser. - Bon, je vais voir ce que je peux faire.
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Cdt. Guethenoc
Respect diplomatique : 184 12/12/1013 ETU 20:20 |
Score : 10
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Chapitre III : La maladie de Guethenoc - Bon, je crois que la séance de doléance est terminée. Je vais aller me faire un gueuleton moi. - Euh sire. Il reste quelqu'un sur la feuille. - Quoi ? C'est qui ? - Euh... je regarde... : Bah c'est Guethenoc. - Oh, non ! Pas encore... Qu'est-ce que c'est cette fois ? Une vache morte ? Des champs cramés ? - Non, pas du tout, ça m'a l'air très sérieux. - Mwouais. Qu'est-ce qui dit le registre ? - Bah c'est marqué que c'est du sérieux. - Bon... faites le venir. _______________________________________________________________ Un peu plus tard... _______________________________________________________________ - Sire. - Bon, alors Guethenoc, où est le problème cette fois ? - Le problème ? Mais il n'y a pas de problème. Vous voyez, mon cher sire, il se trouve que je vois enfin la lumière. - Euh, vous êtes sur que vous allez bien ? - On ne peut mieux ! Ce voyage sur les lunes de Demostar était un véritable régal ! - Les lunes de Demostar ?! Mais qu'est-ce que vous avez été faire là-bas ? - Peu importe, peu importe... le principal étant que désormais je vois plus clair. Mon but, mon avenir, tout est à porté de main ! - Euh...Mwouais... Et vous veniez pour quoi ? - Oh. Juste pour vous dire que j'avais décidé de reprendre les commandes. Gardes ! Saisissez ces deux hommes. - Mais, mais... A suivre...
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Cdt. Guethenoc
Respect diplomatique : 184 29/12/1013 ETU 22:40 |
Score : 2
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Chapitre IV: Le retour du Paysan ? Quelque part, sur une petite planète, et dans une encore plus minuscule et microscopiquement petite prison. En bref, un cachot de 10 m². - Il commence doucement à me faire chier celui-là ! - Ah parce-que vous, il fait que commencer ? Moi ça fait des années que j'vous dit de le mettre aux galères galactiques ! Mais, non, parce-qu'un roi, ça doit être bon, et tatatata. Moi 'jvous aurait balancé tout ce merdier sur le pénitencier d'Alkram, ç'aurait été vite vu. - Ouais, enfin, avec vous , les pécores auraient mis le pays à feu et à sang en moins de deux semaines. Il y a combien de citoyens déjà sur votre planète ? - Vous pensez que vous avez réussi à faire mieux que ça vous ? Maintenant on a la moitié des pécores de la galaxie derrière nos miches ! - On va tous mourir ! - Bon, eh, calmez vous, sinon j'vous fout une avoine. Pas possible, ça fait des heures qu'il gueule comme ça. - En même temps, il a pas tort. Si on sors pas d'ici bientôt, on risque de finir comme les rats du repas d'hier... - Mais arrêtez bon sang ! Il y a bien une solution. - Quand je pense à tout ce que j'ai fait pour lui et les autres paysans... ______________________________________________________ Au même moment, dans les quartiers du commandant Guethenoc, un jeune officier vient apporter son rapport au paysan. - Commandant, j'ai ici les rapports concernant votre champ de quenelles et je... Il s'arrête net. Devant lui se trouve un homme passé la cinquantaine, voir plutôt la soixantaine, vêtu de vieux haillons, et qui brandit une fourche dans sa main. - Commandant ? Qu'est-ce que vous faites avec cette fourche ? Et n'aviez vous pas instauré une hygiène corporelle et vestimentaire précise dans la loi parue il y a quelques cycles ? Une hygiène ? Et puis quoi encore ! Ça fait 15 ans que je porte cette veste, elle appartenait à mon grand-père ! Guethenoc fit alors une étrange grimace, sembla trembler quelques instant, puis se redressa afin de faire mine de se tenir droit, et lâcha sa fourche. - Euh je... Pardon. Je voulais m'approcher du peuple, vous comprenez ? Bien que la réponse fut assez maladroite, celle-ci semblât convenir au jeune officier, qui n'en demanda pas davantage. Vous m'aurez jamais ! J'vous dit, moi 'chui un marteau ! - Allez donc me chercher mon barbier, et mon coiffeur. J'aurais besoin qu'on me lisse ma barbe et qu'on me prépare pour le discours de ce soir. Vous pouvez disposer maintenant, je vous prie. - Bien, commandant. A ces mots, le jeune homme tourna les talons, laissant son supérieur hiérarchique seul dans ses vastes quartiers. - Si je vous me refaite encore une fois ce coup là, je vous assure que vous allez le regretter ! S'écria à voix haute Guethenoc, une fois seul. Si j'srais vous, j'toucherai pas à ma moustache hein. Parce-que ça risque de vite, très vite partir en vrille ! Vous m'aurez jamais ! Jamais vous m'entendez, JAMAIS ! JAM... Guethenoc coupa court à la « conversation » avec son alter-ego, en s'injectant une nouvelle dose de sédatif. ______________________________________________________ De nouveau dans la prison. - Ça y est, les gardes se sont endormis ! On va pouvoir sortir. - Vous vous rendez compte qu'on risque la court martiale, là ? - Nous allons tous mourir ! ... A suivre !
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