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Bon baisers de...

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Cdt. A1-erul
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18/12/1013 ETU 18:38
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Toucher les dernières mains tendues. Et les premières depuis bien longtemps.
A la fluctuation constante de l'offre et demande, le pouvoir exacerbé enraya la machine humanité. La planète plongeait dans le chaos économique, non moins régulé. Non point néant, mais bel et bien sociétal. Rétrécissement et compassion des corps sociaux, champs segmentés et étroitement répartis qui composaient autrefois la planète… Jusqu'à ce qu'une saturation se produisit.
Celle du pouvoir sur l'homme et de l'homme sur le pouvoir. Il fallut être 9 milliards. Et le monde se divisa en deux. Alors que la caste technocratique en haut et le peuple en dessous, vint le basculement. La balance s'équilibre. Le rapport de force s'égalise. La caste se regroupe et se réunit, sous leur accumulation de richesse et d'énergie. Le peuple s'étend et se nomadise, dans une production de forces dédiés à eux. Et depuis deux ans de guerre, vint une pause. Une lumière. Le conseil des chercheurs proposa une réunion, non au sommet, mais entre le représentant du peuple Valche'k et Trii, le grand chef, à égal donc ici.
Les moyens technologiques permettent à tous de suivre cette réunion, qui doit sceller le sort du fonctionnement du monde, avant nous nous entretuons. Qui sauver ? Telle est la question, mais qui n'est posée. Le peuple se masse devant des projecteurs monstres, si bien que les deux personnages ont des tailles de dieux. Les riches partagent ce même moment d'indécision, néanmoins avec plus de retenu. Qui aura in fine la meilleure stratégie ? Car c'est bien là que ce joue la dernière scène de l'acte de Galaktan, plus cruciale que jamais.
Equilibre ? Terreur ? Assassinat ? Guerre inévitable ? Il faut aussi dire qu'avant ce jour-là, les hommes ne furent jamais assombris et incertains tous au même moment et pour la même raison. Il se jouait plus qu'un avenir, l'avenir était devenu l'enjeu de la confrontation des deux hommes, de tailles normales finalement, qui se tenaient là au milieu de la pièce, et qui venaient de se serrer une première fois la main, — alors que la deuxième serait normalement celle de l'avenir, celui choisi par les hommes —.
C'était aussi la concrétisation d'un long processus de négociation et de réflexion, entamé en parallèle de la guerre, et ce depuis 15 ans, avec une sorte de guilde de "penseurs", plus ou moins proches du peuple et nouant quelques liens avec les classes aisées pour cet échange.
C'est dans l'essence même de ce dialogue que se produisit la véritable guerre-monde. L'échange de tirade était plus puissant et plus violent que les tirs de cryo-canons. Le drapeau blanc se hissait sur le front façade de la grande Université de Paralpan, à moitié détruite par les trous d'obus. Et c'était Öl'mak qui se tenait, en arbitre, entre les deux idéologues. C'était lui qui s'était démené, à la tête de l'université, pour concrétiser ceci :
Öl'mak : Je ne puis vous présentez l'un l'autre, car je donnerai prime. Cela doit être exclu ici. Mais tout le monde, entier, vous connait. Or ce n'est pas pour ce que vous êtes que vous êtes venus, mais pour ce que nous sommes, tous. Nous sommes en guerre et nous ne cherchons pas la paix. Nous devons trouver le gagnant, car sinon il n'y en aura pas, et l'humanité sera condamnée. Dans tous les cas, il y aura un vaincu ce soir. Messieurs…
Trii : Bonsoir. Nous avons encore la force militaire de vous tuer.
Valche'k : Bonsoir. Nous sommes le peuple ! Vous ne pourrez nous vaincre.
Trii : Vous ne serez jamais un, car au moment où il n'y aura plus que vous, il y en aura d'autres à notre place, en position supérieure. Le pouvoir est inévitable.
Valche'k : Il en vient alors au peuple de décider, car nous représentons tout ce qu'il y a de plus vivant, nous sommes la force et la masse. Nous sommes le vrai poids, celui qui contient tout.
Öl'mak : Stop. Nous devons faire un point. Vous campez tous deux sur vos positions, si bien que l'envie de rage ne fait que s'accumuler. Il faut pouvoir prendre le temps au pouvoir. Permettez de fournir notre analyse. La force militaire n'est déséquilibrée, ni du point de vue quantitatif ni qualitatif, mais bel et bien en pourcentage égal de victoire et de défaite. Quand bien même un vainqueur pourrait être déterminé par la force armée, elle ne ferait qu'entretuer l'humanité, en laissant à une maigre partie l'héritage d'un macro-massacre, si bien que le doute subsiste que cette prétendue guerre elle-même puisse se totaliser complètement. Les humains ne pourront plus se battre, si l'énergie et le vivant chutent. Nous serons par ailleurs tous morts par la force de la nature et de l'oxygène. Ce débat doit être exclu ici, puisqu'il constitue le débat.
Trii : Nous refermons le savoir, nous pouvons collecter, archiver, produire, le savoir. Organiser la force car nous avons les moyens et l'expertise. Vous ne pouvez vous gérer vous-même, car vous n'avez pas la force contre vous-même.
Valche'k : Justement ! Nous sommes la création, l'inventivité, l'habileté, nous avons surmontés des malheurs. Nous les supportons.
Trii : Le bonheur et le malheur est toujours relatif. Vous ne pourrez bénéficier de conditions de vie comme auparavant sans la force de destruction, et celle de capitalisation. Et, contrairement, nous pouvons n'être qu'un.
Valche'k : Vous ne serez un tant que vous n'aurez pas d'esclaves. Votre richesse, vous la tirez de nous.
Trii : Ce dernier argument vous est retourné. Votre confort est octroyé par nous.
Valche'k : Notre malheur est tributaire de votre jouissance ! Plus nous pleurons, plus les affaires roulent pour vous ! De toutes manières, il y a 7 milliards de personnes qui vous haïssent.
Trii : Il y en aura tout autant après vous quand vous aurez pris le trône, et que vous voudrez jouer. Le peuple n'est pas un collectif, le peuple est l'individualité en masse. Il se disloquera au moment où vous voudrez le consacrer.
Öl'mak : Il semble qu'il soit impossible de s'écouter à vous entendre. Messieurs, le futur est a fortiori inconnu. Il ne se réalisera jamais comme vous l'aurez prédit. Regardez depuis combien de temps nous sommes plongés en apnée. Trii part du principe qu'une lutte de champs sera inévitable, alors que Valche'k dit qu'elle l'est déjà, et souhaite réduire l'échelle…
Valche'k : Plus que réduire l'échelle ! Nous pouvons mettre en place l'égalité, l'équité, le respect.
Trii : Et nous détenons alors la liberté.
Valche'k : Pardon ?
Trii : La liberté se définit par rapport à la liberté des autres, qui doit être différenciée. Vous vous sentez libre quand l'autre se sent enfermé. Elle est là la créativité.
Valche'k : La créativité est là où on souhaite la trouver. La créativité est d'abord la loi du plus grand nombre, c'est une plus grande probabilité que nous avons. La liberté s'est de ne pas avoir de règles coercitives. S'est de faire ce que bon vous semble.
Trii : Et la communauté s'effondre… Et c'est le retour à l'individualité. Une boucle…
Valche'k : Non ! Une évolution ! Un espoir, une aspérité ! Une volonté, une joie partagée.
Trii : A quel service cela rendra-t-il grâce ? Nous n'y voyons qu'anarchisme. Et la loi du plus fort, pour une destruction totale. Et je n'y vois que misère, celle de manger de la chaire crue humaine découpée aux ongles.
Valche'k : Ce que vous ne saisissez pas, c'est que nous avons déjà l'espoir en nous, nous avons déjà la lumière au fond de nous. Nous souhaitons juste qu'elle s'élève dans notre ciel à tous.
Öl'mak : Messieurs, un instant.
L'échange fit une pause. Face à face, les deux conquérants avaient le visage trop près, claqué par les postillons catapultés. Les pommettes étaient rouges, et les yeux gorgés de sang.
Au milieu de la foule des arènes, le peuple lançait des cris de guerre autant qu'il se rongeait les ongles. Les pics de nervosité et d'exaltation s'accéléraient considérablement. A l'autre bout de la terre, les familles commentaient le visio-écran, pendant que les hommes d'affaires étaient en contact avec leur cargaisons militaires. La balance oscillait.
Cdt. A1-erul
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18/12/1013 ETU 19:10
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Quelque part.
Au dessus des céli-champs, une lumière orangée bercée la plaine. Sur le talus, Ikmal et Alzerjæn était allongé à plat ventre, les bras croisés, tous deux pointant l'holo-écran. Ils surplombaient également un nombre incroyables de populations du désert d'où ils viennent, amassés pour le verdict, comme eux, mais ils ne semblaient plus en prendre conscience. Leur intimité était le lieu d'une discussion apaisée, même de manière infime. Ce temps dans le non-temps, ou l'inverse, était peut-être l'un des derniers moments tous les deux, unis, liés, à côté l'un de l'autre.
Alzerjaen : Le monde est fou. Complètement fou, ou alors je suis folle et ils ne le sont pas. Mais je ne sais plus pourquoi l'on doit se battre. Rien nous oppose finalement.
Ikmal : Tout nous oppose, t'es folle ou quoi ! Ce qui est incroyable c'est que nous prenions l'issue comme ça. Là. Les bras croisés. Ca me paraît irréel. On choisit quoi en fin de compte ?
Alzerjaen : J'en sais rien. Mais j'ai l'impression que tout est en jeu. Et je n'aime pas ça. Prends moi dans tes bras. C'est horrible et il ne se passe rien. Sauf le bouton hideux sur le nez de Trii, ce rat. Mais Valche'k est pas beaucoup plus attrayant.
Ikmal : Tant mieux ! Il ne faudrait pas qu'il soit et héros et qu'il me pique ma copine !
Alzerjaen : Héros de quoi ? D'avoir envoyé près d'un milliard d'hommes et de femmes au front ?
Ikmal : Mais il se bat pour nous, avant tout !
Alzerjaen : Un sacrifice en cravatte, quoi. Quel prophète !
Ikmal : Tu ne crois plus ?
Elle fit une mou mitigée.
Ikmal : J'ai lu dans un vieux grimoire, le concept pré-historique de justice.
Alzerjaen : Justice ?
Elle se tourne vers lui.
Ikmal : Oui, quand on peut se battre en droit, pour tous, contre tous. Noble bataille, sans arme en somme.
Alzerjaen : Mais alors comment ?
Ikmal : En trouvant la faille du droit rédigé.
Alzerjaen : Et rédigé par qui ?
Il émit un "pfiou" et la serra fort dans ses bras.
A la première tirade de Valche'k, Ikmal serra le poing.
Cdt. A1-erul
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18/12/1013 ETU 20:26
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Pièce sombre. Lumière tamisée, une vraie ambiance de cinéma. Table de conférence en bois, petites lampes précises sur le dossier à la place de chacun. Ils sont d'épaisseurs et de contenus variées, tous ne recèlent pas les mêmes informations. Investisseur dans les réseaux d'énergie, gestionnaire des prostituées, actionnaire de la manufacture de robots, calculateur de risque ou chef d'unités drono-tactiques, tous, autour de la table, en demi-cercle, en face de l'holo-écran. Avec papa dans l'angle, dans son plus beau costume. Et moi, qui n'a pas de place assise, parce que je suis encore trop jeune.
Les femmes sont en bas, dans la cuisine, avec quelques cousins et même la bonne je crois. Je l'aime bien Germên, elle est gentille. Ca fait deux trois jours que je me demande le sort qu'il va lui être réservé. Je crois qu'elle a doublement perdue. Mais papa sera peut-être gentil. Même si elle ne m'apprend plus grand chose à 19 ans… C'est marrant que je pense plus à ça qu'à Lucie d'ailleurs. J'aime les femmes matures maintenant ?
Mes frères parlent beaucoup entre eux, pendant que moi je reste en dehors, debout mais inanimé. C'est drôle qu'ils ne se parlent jamais vraiment entre eux tiens. C'est toujours avec le voisin, à voix basse. Tout est toujours plus ou moins une affaire. C'est vraiment des bosseurs dévoués. Je crois que je les aime bien mes frères. Même si je les connais pas vraiment. Ils m'offrent des trucs, viennent me voir souvent, ils ont même l'air d'écouter mes histoires. Mais je crois qu'il n'y a vraiment que Lucie qui ne m'apporte ça pleinement. Elle. Et ses yeux…
Papa : Les enfants ! S'il-vous-plaît, on écoute le vieux père.
Comme papa ne se faisait pas entendre, VrŒkl lança fort :
VrŒkl : Ooh ! Papa va parler. Il se rassit instantanément.
Papa : Merci. Bon, bah déjà santé !
Fiuy se leva d'un coup et parti chercher le plateau de coupes. Il passa le plateau devant chacun… Et moi ! Je lui lance un merci avec un petit clin d'oeil et un grand sourire. Il tente de le faire aussi mais cligne de l'oeil par nervosité et hausse juste la pommette. Et j'voudrais lui dire bah oui vaut mieux se bourrer la gueule t'façon hein ! Mais il se rassoit et je me rend de nouveau compte du silence de toute la scène.
Papa : Bon bah la réalité les enfants, je vous le dis, je ne sais plus. Il semblerait qu'il faille attendre pour tout, car tout le monde attend. Le temps s'est arrêté. Du coup on laisse encore flotter le suspense et on attend d'être les plus réactifs.
Un silence.
Papa : On va tous regarder ce foutu holo-écran et tâcher d'être les plus rapides. Ålkvan par comme un lièvre allumait le projecteur. La caméra du palais est en plan large. Il est somptueux. Il est très grand. J'aime bien ce vieux style du pré-Empire.
Papa : Aussi je veux que vous sachiez jouer avec le silence. Ce sera notre combat. Plus nous écouterons, et plus nous tâcherons d'écouter l'interprétation de ce que nous écouterons, avec plus de parcimonie la parole se distribuée. Après… Il se lève. De la réaction ! Il forge son poing. Allez les gars !
Tytühl (mon préféré) : Ouai !
Et moi, qui le suis, dans le coin : Ouai !
Ils se tournent tous par un pivotement vif en ma direction. Je vas être leur cible.
Un peu tous : Qu'est-ce que tu fais là toi ? T'as pas des devoirs ? Y'a école demain ! Tu veux qu'on raconte une histoire ? Suivant bien entendu de grand éclats de rire. Je me sens vomissant par surplus de honte. J'enfile ma coupe. C'est fort. Hey doucement gamin ! Et encore deux-trois rires je crois. Pfff
Papa : Non c'est bien que tu sois là. Tu es l'avenir après tout. Tu dois tout voir.
Nous sommes toujours à l'autre bout de la salle l'un de l'autre. Les visages se tournent entre papa et moi.
J'ai chaud : Je peux te poser une question 'pa ?
Papa : Oui, bien sûr !
J'avale ma salive et : C'est quoi l'avenir ? A mon avis y'a déjà plus de présent ! Pourquoi est-ce qu'on n'est pas avec toute la famille, avec nos amis… Nos amours ? J'ai vraiment chaud.
Papa (avec le sourire) : Ahah ! Oui tu as raison. Parce qu'il faut y croire, y'a toujours la chance et qu'on peut gagner gros ! Et puis dans ces derniers instants, on est entre hommes, soudés, la fierté même de cette famille.
Et là peut-être que je dérape, ok… : Oui mais pourquoi ça doit être ici, dans cette froideur ? Pourquoi on doit tous les 6 être autour de toi, comme un cérémonial ? T'façon plus rien n'est de ton ressort ? Le sort va être scellé ailleurs ! Je me tourne vers l'holo-écran : Que va-t-il arrivé à ce magnifique palais de l'époque 19x0° d'ici une heure hein ? Que va-t-il arriver Germên hein ? Que va-t-il m'arriver à moi et à toi, hein ?! Je m'agite, par envie. Et à ta compagnie ? A l'héritage, la fortune ? Que va-t-il nous arriver hein ? A maman ?
J'ai l'impression que le pile ou face n'est pas joué ici ! Tu ne peux pas ni m'aider ni me répondre, si je te demande si je reverrais celle que j'aime demain !
Papa, debout et fort, (je crois qu'il est impressionné par mon discours) : Peut-être fiston. Mais je peux toujours te blâmer pour ne pas m'avoir parlé d'elle. Car le monde ne s'écroule pas dans 1h, non, non, pas encore. C'est pour ça que nous devons rester ensemble.
Je suis ivre : Ok… Oui… Mais honnêtement, vous, les frangins… Avez-vous envie d'être là si les derniers moments avant lesquels votre destin sera fixé ?
Cdt. A1-erul
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03/01/1014 ETU 16:30
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Alzerjaen et Ikmal s'étaient oubliés. Pendant les premières minutes du grand spectacle-paysage qu'ils avaient en face d'eux, leurs réflexions restaient enfermées inéluctablement en chacun d'eux. Ressasser sa vie, comme si les balles traversaient la tête… Mais ne faisaient que rebondir l'esprit d'un souvenir à un autre.
Papa m'avait mis dehors mais j'avais envie de sortir de toutes façons. J'étouffe avec eux. Je ne supporte plus sa cage. Dans la cuisine, ça vient de commencer à diffuser. Et les femmes de mon monde sont tournées vers l'écran. Vers ce si petit cadre.
Öl'mak s'écarta légèrement des deux hommes, appuya sur un bouton et un anneau halo bleu se fit miroiter à leurs mains. Ils ne pouvaient se tuer. Ni même se toucher. Aimants qui se haïssent. La bataille pouvait reprendre. En joug !
Öl'mak : Il n'est guère possible de vous tempérez messieurs. Vous devez être l'humanité. Nous devons être l'humanité.
Alzerjaen : Avisé ! (Première interrumption)
Ikmal : Chut, attends !
Valche'k : Comment faire avec des égoïstes ?
Trii : Ah assez avec ça ! Vous n'êtes tous qu'égoïsme aussi ! Que proposez-vous plutôt ?
Un silence. Valche'k baisse les sourcils pour un regard perçant et agile. Trii riposte avec en ne bougeant pas.
Papa : J'ai toujours cru à ce Castell-ân de Trii. Lui qui vient d'une troisième lignée à très bien réussi. J'ai longtemps été admiratif, là, à ses côtés. Malheureusement il n'avait pas le sens de l'humour.
Valche'k : Que l'homme puisse s'élever, choisir son destin, d'où qu'il soit et jusqu'où il pourra.
Papa : Ahah !
Ikmal : Oui !
Les enfants (businessman) : Ahah ! (Avec du retard)
Moi : Je ne sais plus qui doit gagner. Ma tête est vide.
Trii : Le capitalisme moderne ? Rappelez-vous la finalité des confessions protestantes ? Un déficit de vitesse de développement, qui ne suit ni les courbes de croissances démographiques ni économiques. Et un désastre politique. C'est ridicule.
Ikmal : Quels hypocrites !
Valche'k : Il y aura toujours des déséquilibres. Mais nous voulons une paix, une harmonie et une liberté immuable, quel que soit son poids et son ampleur.
Moi : Maman se colle à moi. Elle a les yeux engloutis par le télécran. Je me sens grisé par l'alcool, page vierge qui peut se lire sur ma tronche.
Öl'mak : Tout est effectivement relatif. Et tout est autant égalité qu'inégalité.
Trii : Dans ce cas nous conserverions nos avantages et notre capital. Ainsi qu'un certain statut. Mais il sera garanti que les vôtres pourront nous rejoindre.
Valche'k : Je n'espère pas en coeur. Que proposez-vous ?
Un autre silence. Trii se courba légèrement comme pour faire une confidence. Mais il lâcha d'une voix puissante :
Trii : La destruction des robots, des brevets de robots et des usines de production de ceux-ci.
Valche'k se mit à sourire. Valche'k : En échange d'un esclavagisme généralisé.
Un de mes frères : Je débloque les actions des corporatistes et de nos pipelines droïdes ?
Papa : Idiot ! Doublez les cadences. Le marché noir va en être friand.
Trii : Appelez-le comme vous le souhaitez, mais je vous conseille d'enrober d'ors-et-déjà le concept. Le labeur ne sera pas durci outre mesure et les possibilités d'évolutions seront bien présentes.
Maman regarde les filles autour d'elles et je vois dans ses yeux les images d'horreur que le sort pourrait leur réserver.
Alzerjaen : Ils ne pourront pas nous séparer !
Ölma'k : Je vous prie de détailler votre proposition Trii.
Trii : Nous pouvons statuer un nouveau droit. Signé une charte, gravée en chacun de nous. Et nous pouvons autoriser l'observation partielle de certains lieux du pouvoir. La chambre constituante et effective serait dirigée par nous, mais nous inviterons, quotidiennement, des représentants du peuple détailler les divergences locales ou régionales.
Ölma'k : Il faudra pour cela reconstruire un organe de surveillance et de police. Qui en aura la charge ?
Alzerjaen frémit à l'écoute de ce mot. Ce sont les polices secrètes qui ont éliminées la famille de son père et lui-même, premiers combattants de Galaktan 0. C'est, pour elle, le visage de l'immonde qui ronge celle du courage et de l'abnégation. Ikmal le sait bien, et il aimerait se battre pour son amour. Il trépigne jusqu'à fourmis dans les jambes.
Moi : Je me laisse distraire pendant le jugement dernier.
Cdt. A1-erul
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05/01/1014 ETU 19:35
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~
— Quelque part —
— Monsieur ! J'ai repéré quelque chose sur le scanner… Ca bouge. Holo. Visio. Thermique. Ouai… Un des schlards s'approche de la frontière...
— Il est seul ?
— Qu'est-ce qui fout ce con ?
— Le Tech l'a dans l'oeil ?
— La bête l'a bien dans l'oeil.
~
Valche'k garda la bouche ouverte deux secondes de trop.
Trii : C'est là que nous proposons un département indépendant, relié à l'Etat, qui fonctionne en échelon.
Öl'mak : Dirigé par ?
Trii : Par nous. Mais où des gens de chez vous pourrez progressivement monter et rejoindre notre caste.
Ikmal : Donne bien envie d'la rejoindre avec leur tronche ! Haha. T'en foutrais moi !
Je frémis en entendant ce dernier mot.
Valche'k, qui se gonflait de son silence pour puissamment lâcher : Comment cette juridiction sera écrite ? Par qui ? Quels seront nos droits, quels seront les vôtres ?
Öl'mak : Et sera-t-il possible de juger, impartialement, la validité ou l'invalidité d'une loi ?
Trii : Par une nouvelle constitution, unique. Il faudra qu'elle soit ratifiée par tous. Un vote chez nous, un vote chez vous, en même temps et qui comptera 50/50.
Öl'mak : Le tout englobant est erroné, politicien. Tous ne pourront voter.
Valche'k : Et le compte de voix humaine n'est pas équilibré. Nous sommes bien plus nombreux. Nous sommes multitudes.
Trii : C'est bien ici pourtant l'équilibre de la terreur. Nous sommes force et technologies. Allez, reconnaissez-le, c'est déjà un pas, non ?
Valche'k : Rien n'est statué. Rien n'est à édifier de la sorte. Vous ne mettez que des formes là où on devrait regarder avec transparence.
Trii : Jamais nous nous les laisserons mourir car vous avez besoin de nous, c'est une certitude. Vous mourrez des maladies, de la peste, du cannibalisme !
Valche'k : Ha ! Et qu'est-ce qui vous fait dire cela ? Vos usines géantes qui produisent des poisons ? Votre conquête de Serulia et de Nekton ? Qui voudra vous arrêter dans la course et la galaxie ? Ce sera nous ! Nous seront présents, armés aux dents, car vous nous utiliserez comme des bêtes quand nous serons affamés.
Trii : Nous sommes tous aller trop loin, mais nous sommes tous humains après tout !
Valche'k : Vous nous avez déjà remplacé par des machines ! Oui, vous vouliez toujours des humains au service de vos grands restaurants comme esclaves de table pour ramasser votre salive couleur immonde. Vous n'avez plus aucun honneur. Vous êtes fous. Happés par l'argent.
Trii : Êtes-vous raison ? Vous êtes inculture. Vous n'êtes pas le passé car vous n'êtes que poussières volatiles dénuées d'intelligence ! Vous ne connaissez le bon goût, vous êtes barbares. Vous détruirez tout ce que l'homme a toujours fait pour crever dans la misère.
Valche'k : Nous marquons l'histoire tout autant que vous. Nous ne l'avons juste pas écrite. Cette mémoire, elle se perpétue par l'oreille. Et qui nous dit vous que avez meilleur ouïe que nous ? Nous avons des cultures à foison, et la toison nous le forgerons de nos mains.
Un long silence. Pendant lequel Papa reçoit un message. Il se lève, et s'écarte de la pièce. Il passe par le cuisine, l'audiophone à la main au niveau de sa taille. Comme si il s'en cachait discrètement. Il passe derrière nous sans ne rien rater de l'écran. Maman le regarde, je suis son mouvement de cou. Mais il ne lâche pas prise. Il échange deux trois mots en cachette. Et je le vois là, corps recroquevillé, comme un enfant qui appellerait sa petite amie alors que les marmots l'aient exclu. Mais il fronce ses épais sourcils qui font de lui un monstre, le cauchemar de l'argent, et qui me font vaciller, pam, dans le sens de la marche.
Öl'mak, s'adresse directement : Valche'k, que proposez-vous en retour ?
Et Valche'k se tourne vers lui, puis vers Trii, puis vers l'écran.
Valchek' : La taxation des riches seulement. Le travail volontaire. La culture de masses. Un logement décent à tous.
Trii, droit vers Valche'k : La fin des robots pendant que vous y êtes. Nous n'avons pas les ressources de reconstruire pour tous les vôtres. Vous le savez, politicien !
Moi, pragmatique : Il ne manque qu'un déclic pour que tout ceci s'embrase.
Ikmal : Tiens, regarde, il pleut sur Galaktan. Il y avait effectivement des cordes qui miroitaient les arcades de l'université. Je saurai même pas le situer sur une carte, mais vu l'froid qu'il a l'air d'y souffler ça doit être à des milliers de nuages.
Alzerjaen (qui ne regarde plus l'écran, mais le vaste désert qui s'étend en arrière-plan) : Cette guerre a trop d'ampleur. Elle n'est plus humaine. Nous sommes loin. Trop loin d'eux, des autres, de tout ça. Elle nous dépasse grandement.
Tytülh : Les cours de l'acier sont en chute libre !
Fiuy : Pareil pour les principales ressources alimentaires : blé, soja, maïs.
VrŒkl : Megacorp solde tout. Le marché va s'effondrer.
Trii : Je… Il ravale sa salive.
Papa, qui se tourne vers tout le monde : Achetez tout. Maintenant. Maintenant !!!
On l'entend depuis la cuisine. Maman sursaute. Elle se tient devant moi et ses épaules fondent en décadences. Et se met à pleurer doucement. Je l'entends moi. Je met ma main ?
VrŒkl, qui est assis : Mais… ? Il s'exécute.
Papa : Si si, vous allez voir. Quand est-il des compagnies offshore ? Il est même moment de s'agrandir. Consultez et achetez tout ce qui s'écroule et vous semble intéressant. Il est l'heure de faire des affaires.
VrŒkl : Tu nous ?…
Papa, qui se rassied : Faîtes ça, et faîtes ça vite. En silence.
Trii : Nous devons consulter les archives. Reprendre chacune des constitutions connues à ce jour…
Öl'mak :… Et les classer, les coder et repérer les grandes tendances. Y faire une coupe large et l'étudier en profondeur, voici.
~
— Quelque part —
— Je donne le feu vert.
— Attendez. Après tout est-ce le moment ?
— De toutes façons quoique adviendra... ?
— Je vous avoue que je ne sais plus... Attendez c'est tout.
~
Cdt. A1-erul
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25/01/1014 ETU 19:03
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Il y eut un grand silence. Large, infini même. Celui de l'horizon. Le silence planétaire.
Tout le monde avait réalisé cette exacte seconde sur les écrans et sur les ondes. Suspendus au hasard de la réalité, télé. Réelle réalité ? Chaque individu venait de perdre sa vie, notamment sa vie sociale. Flottant, en l'air, retombant ou éjecté en fonction de la fin de la boîte noire, écran occultant. Dérivé, le public s'est rendu compte que le jeu se joue d'eux, les spectateurs du petit plateau viennent de recevoir la lumière des projecteurs.
Ikmal : Ces têtes de Aelem ont pas chaumés.
Papa, avec un large sourire : Ca fait dix mois que les chercheurs des universités, économistes, politistes, sociologues et compagnie compilent ces informations. Je le sais de mon vieil ami Elfrort, quel fidèle celui-là.
Tytühl : Vous pensez vraiment que ça va fonctionner père ? Faire table rase, prendre un papier et commencé à recopier. Plus bas : Je ne vois que des boulettes qui vont remplir la corbeille de nos coeurs.
Öl'mak : Mais ceci ne fonctionnerait pas. Il n'est possible de vous entendre alors même que le monde écoute et veut raison.
Trii : J'ai fais présupposition, proposition, et compromission.
Valche'k : Le monde doit se raisonner à la loi du plus grand nombre. Les machines et les armes ne parlent pas. Ecoutons notre besoin le plus profond.
Papa : Tu parles ! Bien sûr que ça ne fonctionnera pas. Mais ce soir, le capital, l'innovation, la croissance ne disparaîtrons pas. Nous allons être gagnants.
Alzerjaen : Nous allons être vainqueur, je le sens.
Ikmal : Mais nous continuerons à perdre plus…
Alzerjaen : Je suis confiante en l'avenir. Il va revenir. Nous perdrons peu par rapport à cette victoire de tous.
Elle le regarda fixement. Il tourna la tête. Je t'aime.
Öl'mak : Il faut maintenant, urgemment et obligatoirement une régulation sociale et un tissu de société stable.
Il regarda les deux commandants d'armées fixement, pour les déshabiller, les dénuder de leur statut et de leur ambition individuelle. Ainsi nu, tous pouvait sentir l'effort d'Öl'mak pour accentuer leur échec. J'en étais certain. Valche'k a du éliminé ces compétiteurs pour se faire tel déclamateur, instigateur et continuateur de cette guerre. Si ces deux corps dévêtus sont ordures, peut-être qu'il faut vider la tête qui commande le tout ?
Öl'mak : Je peux vous proposer un moyen d'y arriver.
Je commençais a y croire. Après cette pause, ma tête bouillonne de nouveau.
Cdt. A1-erul
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25/01/1014 ETU 21:45
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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Et bien entendu là aussi il y eut un long silence. Le temps de tout ce monologue. Mais qui ne sonnait pas comme tel.
Öl'mak : Penser est l'ultime. Parler est l'outil. Les catégories mentales, premiers schèmes de nos perceptions : le temps, l'espace et les autres sont partagés par tous. Ce qui présente l'avantage, ô combien primordial, de pouvoir nous lier. Pause puis : Tous.
A gauche Trii. A droite Valche'k. Öl'mak au centre. Ce dernier regarda le premier puis le second, qui s'écartèrent du champ. L'objectif et la focale s'étaient recentrés.
Öl'mak : La culture que nous avons développé autour de la flore et la faune de Galaktan nous a disjoins, mais il l'est possible de s'y rejoindre. Plus que se détester, nous avons appris à aimer se battre l'un contre l'autre. Et nous en sommes arrivés à ce point 0.
Ikmal et Alzerjaen était l'un contre l'autre, en fusion corporelle, dans un regard froid adressé au grand écran.
Öl'mak : Rien n'éliminera la haine, la guerre et le sang. Rien n'éliminera la tromperie, l'infamie, la disgrâce, la réputation et le prestige. Car ce sont les vecteurs de pensée, peut-être issu du processus biologique même, a fortiori et en tout cas dans notre activité. Mécaniques et concepts, essentiels car partagés.
Je me dis que j'aurai bien fait chercheur, mais que j'ai toujours eu l'esprit trop ailleurs, trop évasif. Je crois que je suis né dans un cocon trop protecteur et que mes pattes n'ont pas assez trempés dans la vie. Pourrais-je faire quelque chose de celle-ci en partant moi-aussi ? Me libérer de mes chaînes ?
Öl'mak : Oui, bien sûr. Oui je pense qu'il faille réguler et qu'il faille instituer les bases solides pour former le socle d'une culture unie. Malgré nos différences, malgré nos divergences. Que personne ne soit dupe, la foi nous guide tous, même dans des sens contraires.
Trii et Valche'k ne disent plus mot depuis longtemps.
Öl'mak : Le dialogue doit s'ouvrir et se fermer. Je m'adresse en tant que représentant d'un collectif de chercheurs qui n'a jamais arrêté de trouver la clé qui ouvre la porte rassurante. Nous n'avons pas trouvé, dans l'absolu, le décor propice à une grande scène réunissante. Mais, a minima, nous savons comment se détacher des intérêts individuels qui ont fini par gommer le collectif. Et c'est pour cela que je m'adresse à vous.
Je baigne dans une salle de femmes qui se mettent toutes à serrer le poing. Imaine, ma tante lâche même un petit "oui", de jouissance.
Öl'mak regardait fixement droit vers l'holo-écran. L'homme géant dans le désert déployait son entier corps massif. L'insecte de mon écran jouissait d'un aura beaucoup plus fort que la taille du poste.
Mes frères ne pouvaient pas décrocher du seul et unique projecteur. Ceux devant eux sur la table de conférence continuaient de défiler des calculs pourtant. De toutes manières les autres boursiers s'étaient aussi laissés happés par le théâtre de l'action, délaissant les chiffres.
Öl'mak : Nous ferons tous pour dénoncer et objectiver toutes les inégalités. Toutes les injustices de domination, et tous leurs réplicateurs. Chaque situation sera analysé, par les regards croisés de tous les penseurs du passé. Chaque chose sociale, aura sa reconnaissance sociale. Et non l'oubli, l'indifférence et le rejet. Puisque objectivement, c'est déjà une chose. Et que ça a la valeur d'exister.
Maman pleurait de nouveau. Pourquoi ? Parce que papa serait bien le même. Celui qu'il a stoppé d'être pendant ce laps de temps. Je devrais l'aider à s'enfuir. Si le monde se ré-ouvre pour accueillir…
Öl'mak : Technocrates, bourgeois, truands, mystiques, roublards, prostituées, cuisinier, couard, malins, agriculteurs, fermiers, casse-noix, solitaires, tyrans, raconteurs, vous n'avez pas votre voix ici dans ce cadre, mais je donne l'opportunité de la penser. Et ainsi, de construire et de produire.
C'est à cette tirade que je suis tombé amoureux de ses paroles.
Öl'mak : Pour cela, il faut faire fi de la politique et des politiques tels que nous avons toujours connu. Le gouvernement serait dorénavant vous. Et vous pourrez continuer à être. Et vous deviendrez. Et vous pourrez enfin tomber amoureux de la planète entière.
Alzerjaen : Nous pourrons recréer un monde ! Autant voir les fleurs s'épanouirent loin des lasers que de créer des mausolées ou des musées.
Ikmal : Alors il faut vite se construire un bateau, pour redécouvrir ce que l'on a oublié.
Et Tytülh m'a raconté que papa a pleuré.
THE END
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Extrait des trois cahiers de bord de Galaktan de l'âge 0.
80 ans plus tard.
Je redécouvre ce vieux carnet dans un carton que j'allais jeter.
Je me demande si ce spectacle entier n'avait déjà été scripté depuis le début. L'happy end que l'on nous avait promis n'a peut-être jamais existé.

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