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Carole et l'univers

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Cdt. Carole
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26/02/1014 ETU 15:28
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Excité, intrigué, Carole ne tenait plus en place, il s’avançait vers l'auditoire, flottant dans les airs selon la démarche saccadée et grotesque d'une marionnette tenue par des fils invisibles, les bras et la tête ballantes dans une improbable danse.
S’arrêtant soudain, il releva la tête, semblant en un instant parfaitement maître de ses mouvements, et salua la foule d'un immense et rapide geste des bras, tout en arborant un sourire dentelé qui aurait pu paraître exagéré.
Se figeant dans cette posture pendant quelques instant, Carole réfléchissait à l'appellation la plus diplomatique possible. Il devait, en un mot, englober les membres de tout sexe, espèce, etc. Alors qu'il n'avait pour le moment qu'un bref aperçu de la diversité qui peuplait son univers.
Finalement, il fit son choix :
"Salut Pantins"
Exagérant à outrance l'intonation de certains mots, il poursuivi :
"Je suis fièrement extatique de me présenter à vous en ce jour qui, je le sais, marquera à jamais votre vie dans mon univers."
Il hocha frénétiquement la tête pendant quelques instants, sans jamais abandonner son sourire figé, comme s'il était prit de spasmes.
"Tout d'abord, et si vous me le permettez, je déclare dorénavant votre existence officielle"
Affichant désormais une moue approbatrice, il se mit à applaudir sobrement l'assemblée, dispensant ça et là quelques regards congratulants.
"Je vous offre à tous une vie et une histoire, un statut et un avenir, et bien que je vous sais fort ému de tant d'attention de ma part, je vous prierai, malgré ce don que je vous prodigue, de m'excuser de ne guère mieux vous connaître, je n'appréhende pas toujours la portée de ce que j'entreprends."
Quelques larmes coulèrent de ses yeux après cet aveu de faiblesse et il entreprit dans un geste machinal de faire tournoyer une lame effilée dans la paume de sa main.
"Je serais heureux de faire votre connaissance dans la limite de ce qu'impose la décence, cela va sans dire, même quand je le dis. Par ailleurs, je profite de ce temps que je vous offre autant que je vous vole, pour prendre contact avec les membres du secteur 12, s'il existe dans cet amas géographique des lieux de plaisirs et de débauche permettant aux indolents de s'abreuver de pisse bon marché et aux nantis de se dépraver au delà de tout sens moral pour se libérer de l'état de détresse qu'impose de lourdes responsabilités associées à une carence intellectuelle, je me ferais une joie de me joindre à vous ou de créer ce lieu pour vous offrir tout un tas de distractions dont j'ai le secret. Je suis sur que cela sera efficace pour resserrer les liens entre mon illustre personne (Moi) et le reste de la plèbe (Vous)"
Remarquant que sa lame lui avait perforé la main, il poursuivi en aspirant le liquide rouge qui dégoulinait le long de son bras.
"Ensliourpbref, je suis sur qu'on vasliourpbien s'amuser tous ensemble, n'hésitez pas à me contsliourpacter pour me faire part de vos doléances."
Continuant à aspirer goulûment, il attendait impatiemment les réactions approbatrices qui ne tarderaient guère à s'ensuivre, il s'assit à califourchon au dessus du sol, arborant le sourire satisfait de celui qui sait avoir fait bonne impression.
Cdte. Mélopée
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26/02/1014 ETU 16:07
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Lorsque l'étrange personnage rentra dans la pièce, Mélopée secoua lentement la tête, l'air visiblement agacée.
Elle décida néanmoins de rester après l'avoir entendu interpeller l'ensemble des Commandants présent par le terme de pantins.
Ses Vestales se levèrent subitement lorsque l'étrange bouffon commença à s'amuser avec son stylet, elles tournèrent à l'unisson leurs regard crispées vers la Matriarche, et n'eurent comme réponse qu'un vague geste de la main en direction de leurs sièges respectifs.
Elle pianota distraitement son terminal de contrôle, et en parcourant les archives elle se rendit compte que l'énergumène était bel et bien Commandants.
Elle secoua la tête une seconde fois et entreprit d'écoutée attentivement le nouveau venu.
Lorsque Carole eut finit son étrange logorrhée, et que Mélopée fut bien sur avoir d'affaire à un fou furieux de la pire espèce, elle jeta un mouchoir au pieds du bouffon puis elle toussa bruyamment, pour être sur que l’intéressé l'entende, bien que son regard pour le moins narquois se tourna alors vers ses suivantes:
La Galaxie est décidément pleine de surprises, certaines plus ragoûtantes que d'autres... je me demande si le secteur 12 regorge de psychopathes narcissiques ou si celui là est une exception..."
Cdt. Ardanius
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26/02/1014 ETU 16:26
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L'hologramme d'Ardanius Ier, jusque là fixe, comme arrêté dans le temps, se réanima lorsque le "bouffon" entra et entreprit de se "présenter", haussant régulièrement un sourcil, perplexe, il eut la même réaction que Mélopée, et vérifia l'identité du gamin.
Il poussa un léger soupir d'exaspération et se pencha comme s'il s'apprêtait à parler via un microphone.
-Si c'est tout ce que vous aviez à dire, vous pouvez retourner vous asseoir, je pense, merci.
Ardanius Ier, qui partage parfaitement l'opinion de Mélopée sur ce sujet, acquiesça lorsqu'il l'entendit parler à ses subalternes, leurs sièges étant non loin l'un de l'autre.
-J'ose espérer qu'il s'agit d'une exception.
Cdt. Carole
Respect diplomatique : 342

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27/02/1014 ETU 22:34
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Carole semblait visiblement fort interloqué, et après une longue hésitation il afficha une mine exagérément réjouie, voilà que l'un des quidam lui faisait des cadeaux, probablement un rituel local auquel il s'empressa de participer, à moins qu'il ne se soit agit d'un signe manifeste de dévotion.
Ramassant le mouchoir, il s'empressa de s'essuyer la main, d'éponger le sol et de le déchirer en deux. Il avala l'une des moitié et enferma l'autre dans une éprouvette gravée qu'il fit voleter jusqu'à la chose qui le lui avait offert.
"Je vous remerciemercimerci, dorénavant vous serez toujours avec Moi et je vous en offre un peu."
Logeant son stylet dans sa jambe, il n'oubliait pas la seconde intervention l'ayant invité à se rasseoir, inclinant la tête tout en fixant l'intéressé des yeux, sans jamais se séparer de sa mine réjouie, il se leva, et se remit à califourchon.
Toutes ces coutumes étaient étrange, mais les gens se pensant important avait toutes sortes de rituels, et Carole s'y pliait volontiers.
Une fois les formalités passées, il reprit :
"Les timides du secteur 12 ne m'ayant pas contacté, je souhaite les inviter sur l'une de mes dépendances, en un lieu élégamment nommé "Des pressions sanguines", ou vous serez tous dignements accueillis, et où nous pourrons discuter de choses frivoles, de choses intéressantes, de choses rigolotes, de choses, et de choses et d'autres.
Ne vous sentez pas diminués par ma prestance ou l'esthétique raffinée des lieux présentés avec les plus grands goûts de l'univers, vous serez accueilli avec toute l’humilité et l’affabilité qui vous est due. Il-y-a probablement des choses plus importante que vos inhibitions dans mon univers."
Rajoutant comme un oubli :"Les plantes ne sont pas mortelles"
Et il se remit à pleurer.
Cdt. Carole
Respect diplomatique : 342

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18/04/1014 ETU 15:53
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Une douce musique résonnait dans les murs du palais de Carole. La guerre avait commencé, et chaque élément était à sa place, les canons tiraient, le peuple mourrait, les veufs et les veuves pleuraient, les impôts augmentaient.
Quoi de meilleur pour justifier une hausse des taxes qu'un sentiment de patriotisme exacerbé sous couvert de lutte contre la barbarie.
Le moment tant attendu était venu, et Carole se réjouissait de pouvoir offrir un spectacle digne de ce nom à ses voisins. La lutte sera sanglante et acharnée, mais pourquoi celui qui était la cible de ses attaques y voyait un signe de mépris ? Étrange logique que celle de l'homme blessé dans son orgueil.
Mais l'heure n'était pas aux interrogations, elle était à la fête.
Carole se vêtit de sa plus belle robe d'apparat, blanche, aux larges manches de dentelles, ponctuée ça et là de délicates teintes écarlates pour suggérer des projections de sang. Le tout porté par une structure métallique, afin de créer une asymétrie, par une moitié de col exagérément grande, et donner une impression de dynamisme par des morceaux de tissus tourbillonnants. A peine commença-t-il à se rendre vers la salle de réception que la musique s'accentua.
Une porte d'obsidienne à double battant, et derrière, une large pièce bordée d'immenses colonnes de marbre blanc, entourée de fontaines déversant des trombes ininterrompues de sang, desquelles émergeaient sporadiquement des bras tordus de douleur, et des visages crispés hurlant à la mort.
Marchant sur un fin tapis rouge, Carole passait parmi les personnalités masquées, les influents de sa population ne manquait jamais une opportunité de se faire bien voir par leur bienveillant dirigeant. Participant à ce genre de festivité aussi souvent que l'occasion se présentait.
Une fois la pièce traversée, Carole s'installa sur son trône d'ossements taillés, bordé de part et d'autre d'immenses plantes carnivores, vivaces et menaçantes.
"Salut les pantins !" fit-il en s'adressant aux personnes présentes.
"Aujourd'hui est un jour de joie, de fête et d'opulence, glorifiez-moi ! Moi ! Qui ait fait de vous ce que vous êtes. Moi ! Qui suis créateurs de toute chose. Moi ! Sage parmi les sages, artiste parmi les artistes, génie parmi les génies."
Et les quidams répondirent d'une seule voie.
"Gloire à toi Carole ! Créateur et Maître de l'univers."
"Avant de passer aux repas, aux danses, et aux réjouissances orgiaques, je vous informe qu'un insignifiant m'a donné une idée, il me fallait un conseiller, un être de bon sens dont je serais le maître en toute chose mais qui n'hésiterait pas à me dire ce qu'il me faut entendre."
Les courtisans se dévisagèrent avec envie à l'idée que l'un d'entre eux puisse accéder à un poste aussi prestigieux. Leur désir d'ascension était plus fort que leur intégrité, leurs valeurs, ou la vie de tous ceux qu'ils côtoyaient. Si Carole les laissaient dans cette état, ils ne mettraient pas un cycle avant de commencer à s’entre-tuer. Leur vanité était grisante, ils étaient parfaits.
Coupant court à leur réflexion, Carole reprit : "Il me faut une marotte !"
Ouvrant grand la bouche, il se mit à déglutir difficilement. Mais après quelques hoquets douloureux, un serpent commença à en sortir, rampant sur son cou, cherchant à l'étrangler, s'aventurant finalement vers son bras autour duquel on le voyait s'enrouler à travers la robe. Puis, sortant au niveau du poignet, on pouvait voir que celui-ci était une créature mécanique, ni peau, ni squelette, seul un amas d'engrenage à la magnifique complexité, mais ses yeux implorant la mort trahissait une conscience.
"Je l'ai appelé HASARD !"
Cdte. Naphtalène
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23/04/1014 ETU 14:25
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La salle du trône de Carole était à la fois une ôde au bon goût et une ôde au mauvais goût. La mise en scène, soigneusement travaillée pour que l'on ne puisse décider si il fallait s'extasier devant l'incroyable richesse étalée sous les yeux de tous sous la forme d'une savante pantomime infernale, ou s'il fallait se révulser de l'évidente menace de mort permanente qui transpirait de chaque objet et chaque personne (ou entité) présente. L'odeur de mort était forte, presque insupportable.
Mais en même temps, le buffet réservé aux invités de marque dégageait un fumet qu'il aurait été malpoli d'ignorer. Même les cigares de Naphtalène, qui d'ordinaire lui permettaient de s'isoler de toutes les odeurs du monde environnant, semblaient insipides dans cette atmosphère délétère.
Un peu en retrait du trône proprement dit, debout parmi les invités de marque silencieux comme le parterre de notables qui trépignaient d'impatience - et de peur - en attendant l'arrivée de Carole, Naphtalène jubilait devant les trésors d'ingéniosité développés pour mettre en place un endroit aussi malsain. Elle aurait aimé avoir l'imagination nécessaire pour pouvoir faire ce genre de choses chez elle, et surtout chez les autres.
"Vache, ce type sait recevoir, ou je ne m'y connais pas."
L'entrée de Carole et son discours face à ses notables (sous-fifres ? homoncules ? Bref, le tapis d'abrutis difformes d'obséquiosité qui buvaient ses paroles démentes en hochant la tête) fut à la hauteur de la décoration du lieu. "Il est pas moins jeté qu'avant, tiens", pensa-t-elle. "On a bien fait de copiner avec lui, on a pas fini de se marrer."
Lorsque Carole eût terminé, brandissant son jouet-serpent encore suitant de bave face à la foule, Naphtalène se dit qu'elle commençait à avoir faim. Il allait falloir arrêter de lorgner sur le buffet pour aller s'en mettre un plein ventre ; ce sera toujours ça de pris. "Laissons Carole s'amuser avec ses pantins, il sait mieux que nous ce qui est mieux pour eux."
Quand Carole s'approcha finalement d'eux après s'être "amusé avec ses pantins", ses luxueux vêtements étaient ensanglantés. "Raah, pensa Naphtalène, j'ai raté toute la partie intéressante du spectacle pendant que je me fendais le bide. Ca m'apprendra, tiens. La prochaine fois, je demande à Marconi de me cuire un machin avant de partir, ça m'évitera de penser qu'à bouffer pendant que l'autre mariole fait son show." Puis, s'adressant à son hôte :
"Salut, toi.
Dis-voir, c'est coquet, ton chez-toi. Je voudrais pas te faire de compliments gratuitement, mais t'as quand même le sens du spectacle. Ca fait chaud au coeur de voir ça. Autant ça m'étonnait pas vraiment que tu sois prêt à mettre le boxon dans le secteur, autant après avoir vu ça, je crois que j'ai pas fini de prendre mon pied à te regarder faire tes trucs de dégénéré. J'ai hâte que le secteur soit finalement à nous, qu'on puisse commencer à faire du spectacle dans tous les coins. Mais ça devrait plus tarder, maintenant, hein ? Juste le temps de voir quelques planètes tomber à grand renforts de morts de masse, et on pourra commencer à s'amuser...
Est-ce qu'il y a quelque chose dans la galaxie qui fait plus plaisir que de trahir quelqu'un qui a confiance en moi (à part un bon havane, s'entend) ? Plus l'heure de révéler mon double-jeu approche, et plus je suis excitée à l'idée de voir sa réaction. Ha ! je pensais pas que ça pourrait me mettre dans cet état, et pourtant j'ai jamais trop été la dernière à coller des coups de bêche dans le dos.
Il faut qu'on fête ça.
Cigare ?"
Cdt. Mackiavely
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23/04/1014 ETU 21:19
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Quelques part dans le secteur 12, le Commandant Mackiavely dans son vaisseau, prépare ses tactiques de guerre contre le Commandant Osiris.
Un de ses officiers vint l'interrompre en prétextant un message urgent.
"Mon Commandant, excusez-moi pour mon impolitesse mais vous avez reçu un message par pigeon postal!"
Exaspéré, le Commandant se tourna.
"Un message par pigeon postal...??? Un pigeon dans l'espace??? C'est une plaisanterie?"
Surpris, le Commandant prit le message pour le lire en demandant à l'officier de se retirer.
"Une invitation de la part du Commandant Carole Maître de l'Univers pour un bal masqué."
"Un bal masqué!!" s'exclama t-il. "Mais, il ne sait pas qu'on est en pleine guerre! Pfff...."
Un petit moment après réflexion:
"Bon après tout, pourquoi pas! De prendre une petite pose, ça ne me fera pas de mal! ...D'ailleurs, j'ai une petite idée de masque..."
Le Commandant fit signe à ses officiers en leur donnant l'ordre de se diriger vers ce fameux bal.
Quelques heures plus tard, il atterrit sur la planète où la petite fête avait lieu. Ayant revêtit son plus beau treillis d'apparat, avec un masque
détonant, un masque avec le visage du Commandant Osiris.
Il marcha vers le Commandant Carole qui était en train de parler avec un autre commandant masqué. Le Commandant remercia son hôte pour cette petite sauterie.
"Alors Gamin! Sympa cette petite fête en temps de guerre! Tu n'étais pas obligé de m'inviter. Il y en a qui travaillent pour gagner leur vie!" dit il en rigolant. " Quel est le jouet que tu tiens dans la main? Il ne serait pas un peu triste ton truc là..?"
Le Commandant Mackiavely voyant l'autre commandant de dos à lui, en train de parler au Commandant Carole, se retourna.
"Oooh..., je ne vous avez pas reconnu sous ce masque, mes hommages Commandante Naphtalène."
Tâtant sa poche intérieure, le Commandant Mackiavely, chercha ses cigarettes.
"Merde! J'ai oublié mes cigarettes sur mon vaisseau! Vous n'auriez pas quelque chose à fumer par le plus grand des hasards?" dit-il aux deux commandants.
"En tout cas, ce bal réserve bien des surprises..." dit-il en regardant les nombreuses tables garnies de nourriture.
Cdte. L'Ire
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24/04/1014 ETU 02:12
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Les trois soeurs se prélassaient dans le sauna amménagé à bord du Pandémie, leur Croiseur Fregger personnel, lequel faisait route vers la capitale de Carole le Fou.
"Je sais pas comment tu fais Vermeil, moi les journées passées dans les corvettes à massacrer du troufion et du diplomate autant c'est marrant, autant j'ai toujours le dos en compote..."
Vermeil versa distraitement un peu d'eau sur les pierres brûlantes du sauna, créant un panache de vapeur qui se dissipa aussitôt dans la pièce surchauffée.
"Mouais... Question d'habitude... Putain, quand je pense que je me le coltine depuis l'histoire avec Atlante... Je l'aimais bien moi à force..."
"Tu parles, ça te libère d'un poids ouais. A chaque fois que tu lui causais t'étais imbuvable pendant des heures... Moi je dis bon débarras ! 'Puis me dit pas que ça te travaille, depuis quand t'as une conscience ?"
"Mais c'est ces méthodes de planqués qui me gonfle ! Des cycles entier à faire ami-ami pour finalement me retourner contre lui. Je passe pour qui moi derrière ?"
"82%."
Les deux soeurs se tournèrent vers Vide, assise comme à son habitude dans le coin le plus éloigné de la pièce.
"Gné ?"
"Plaît-t'il ?"
"82%.
C'était le pourcentage de réussite.
Un minimum de pertes pour un maximum d'efficacité.
Le bonheur grimpe de cycle en cycle et nous n'avons jamais été aussi prospère alors que nous sommes en guerre.
Je suis là pour faire des plans efficaces.
Pas ménager ton égo."
"C'est dingue, tu l'ouvres une fois tous les 3 cycles et à chaque fois ça me donne envie de faire mal à un truc. Vivant le truc."
"Essaie les chiots, ça détend..."
Un homme pénétra à pas mesurée dans l'étuve. Il portait pour tout vêtement une ample tenue bouffante resserée à la gorge et aux chevilles et taillé dans une étoffe légère et transparente.
"Maitresse Vice, pardonnez mon irruption, mais nous ne sommes qu'à quelques heures de notre destination... Le temps de choisir votre tenue, vous coiffer, vous habiller..."
"J'ai compris. Bon les filles c'est pas que je m'ennuie mais j'ai à faire et je trouverai bien un petit créneau pour qu'il finisse de me délasser, le larbin."
"..."
"..."
Vice se redressa et s'étira avant de se diriger d'une démarche féline vers la porte.
"Et faites un effort de présentation pour une fois..."
Quelques heure plus tard, les trois soeurs prirent la direction du pont d'envol où les attendaient leurs corvettes respectives. Pour l'occasion, Vide avait quitté son habituel costume d'un gris terne, préfèrant une robe de soirée d'un noir mat. Vermeil quand à elle avait opté pour une large tunique pourpre, ressérrée à la taille par une ceinture de cuir où pendait une lame effilée ainsi qu'un révolver à crosse d'ivoire.
Vice, comme à sont habitude, était époustouflante. Elle portait un tenue constiuée d'un complexe amoncèlement de voiles transparent et de plumes émeraudes qui s'agittaient dans l'air au moindre de ses mouvements, lui conférant une silhouette frivole et nébuleuse.
"On fais la course jusqu'au palais ? La perdante picole pas et ramène les autres."
"Tenu."
Les trois corvettes se posèrent à quelques secondes d'intervalle sur le spatioport situé à proximité du palais du Commandant Carole.
"C'est de la triche ! Vous êtes parties alors que j'étais pas prête ! Pour la peine je vais me saouler à mort tiens !"
"Etonnant... Vu que je risque aussi de me mettre la tête à l'envers, Vide je te laisse faire bonne impression..."
Elles prirent le chemin qui menait au palais, s'arrêtant ça et là pour contempler quelques uns des spécimens de plantes carnivores que leur hôte semblait particulièrement affectionner. Elles franchirent les imposantes portes de l'édifice sous le regard tantôt inexpressif, tantôt figé dans des attitudes de souffrance et d'horreur des statues démesurées qui ornaient le hall. Lorsqu'elles pénètrèrent dans la pièce où les réjouissances avaient lieu, les trois femmes s'immobilisèrent en même temps, observant ce lieu pour le moins étrange.
"waaaaah... T'as vu les fontaines,Vermeil ? Comment elles sont trop claaaaaaaasses ! Tu crois que je peux en faire tenir une dans ma corvette ?"
"Moi elles m'ouvrent l'appetit... Toutes sortes d'appetits d'ailleurs..."
"Faites moi penser à regarder dans la tête de cet homme à l'occasion. Je suis sûre qu'il y aurait matière à étudier."
Avisant Carole qui devisait en compagnie de Napthalène et Mackiavely à proximité d'un des buffets, Vice s'élança vers eux d'une démarche sautillante.
"Ils sont là-bas ! Venez !"
Elle sauta littéralement sur le petit groupe, pris un instant pour retrouver son équilibre et se tourna immédiatement vers son hôte.
"Carole, chaton, il faut absoooooooolument que tu me donnes le nom de ton décorateur ! Et je ne supporterai pas une réponse négative. Garder pour soi un tel trésor de créativité ! Et moi qui pensais qu'on était copains..."
Vide s'approcha d'un pas plus mesuré avant de s'incliner imperceptiblement.
"Commandants. Bonsoir."
Et sans plus de cérémonie, elle tourna les talons, sans doute à la recherche d'un coin isolé, où elle pourrait observer le déroulement de la soirée sans être dérangée.
Vermeil s'avança à son tour. Elle gratifia Naphtalène d'un sourire bienveillant avant de lui lancer :
"Salut frangine !"
Elle se tourna ensuite vers le maître des lieux qui du se contenter d'un :
"Carole."
Appuyé d'un bref hochement de tête. Enfin, elle posa rapidement les yeux sur son comparse militaire, impeccable dans son uniforme.
"Soldat.
De notre côté tout s'est passé comme prévu. On s'est rammassées une saloperie de tempête systèmique en plein milieu des combats mais bon, ça rajoute du piquant... Sinon on est prêtes à en remettre une couche dans les heures qui viennent, histoire que Osiris soit bien sûr qu'on est pas de son côté. Bon et où est-ce que vous en êtes ? C'est quoi le topo ?
Naphtalène, si t'es d'humeur partageuse, c'est le moment de sortir les cigares et de s'en jeter un petit."
Cdt. Carole
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22/05/1014 ETU 09:18
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[Hrp] Attention ça peut faire bizarre [/Hrp]
Les festivités étaient terminées depuis bien longtemps, mais voilà plus de trente cycle qu'aucun nettoyage n'avait été fait dans le palais, les restes du banquet offraient au regard les carcasses éventrées et moisies, recommençant à prendre vie. Les fontaines continuait de se déverser sans interruption, éclaboussant les abords de giclées rougeâtre, tâchant le marbre blanc déjà souillé de sang coagulé.
Carole pénétra dans la pièce en trottinant, les bruits de ses talons heurtant le sol, rythmés par les claquements de cravache administrés par Vice, juchée sur ses épaules.
Le cortège s'immobilisa brusquement au centre de la pièce, Carole tomba à genou faisant culbuter Vice, qui se laissa choir au milieu des détritus. Se saisissant nonchalamment d'un reste d'avant bras partiellement rongé, elle déclara d'un ton boudeur :
« Pffff ! J'comprends plus rien… Déjà que toi quand tu causes je capte un mot sur cinq, alors Monsieur Trou Noir avec ses histoires d’œufs ignorants qui excusent des bœufs j'avoue que j'suis complètement larguée. »
Ambiance conseillée :https://www.youtube.com/watch?v=3GCtIezVX9M
Carole écoutait Vice se plaindre d'une oreille distraite, observant les cœurs qu'elle traçait dans les flaques de sang séché du bout du doigt du bras. Afin d'ajouter une touche au romantisme de la situation, il amorça le mécanisme des fontaines, qui se remirent à vomir des écorchés hurlant à l'agonie.
« Ne nous préoccupons pas plus de tes carences intellectuelles ni de ce procès, tu ne serais pas à même d'appréhender convenablement les subtilités des objections que j'envisage, des vices de procédure possibles, et de la nécessité pour l'accusation de promulguer des sentences envisageables. Et vice versa.
Gné ? Verser quoi ? Apacompri... T'as soif ?  Sinon pour les procédures possibles, je comprend pas bien ce que t'as en tête, mais je suis ouverte au nouvelles expériences. »
Cdte. L'Ire
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22/05/1014 ETU 09:19
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Vice délaissa le membre amputé qu'elle empoignait – trop mou – pour porter son attention sur Carole – déjà plus consistant -. Allongé sur le tapis, poisseux de sang et de fluides en décomposition, il ondulait langoureusement dans sa direction. Les subtils relents, la douce mélopée des râles, l’hypnotisant ondoiement de ce corps juvénile. Elle n'avait qu'une envie, trouver refuge dans les bras virils de ce mâle dans la force de l'âge.
Arrivant enfin à la hauteur de Vice, Carole se saisit du bras esseulé, et le jeta en direction des plantes carnivores : « Pas de bras, pas de chocobras »
« J'ai quelques chose à t'imposer, si tu le veux bien. Que dirais-tu de jouer à un petit jeu ? »
A ces mots, Carole fît apparaître un parchemin ceint d'un ruban vermeil, qu'il tendit religieusement à la jeune femme.
Vice se saisit délicatement du rouleau entouré d'un tissu jade et en fît une rapide lecture.
« AHAAAAN! Va falloir quelques accessoires... »
L'un des battant de l'imposante double porte d'obsidienne s’entrebâilla dans un grincement délicieusement angoissant, découvrant la silhouette sans visage – tout aussi délicieuse – au volant d'un transpalette. Celui-ci déposa au pied du charmant couple un mannequin vêtu d'une armure identique à celle qu'aurait portée une certaine sœur, d'un certain ordre, gouvernoresse d'un certain Saint-Secteur si elle s'était dévouée à un sacerdoce d'inchasteté.
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Le début des réjouissances marqua l'activation du cassandroscope, témoin immobile, spectateur condamné, greffier contraint à filmer les plus abjectes déviances.
« VIL HERECTIQUE ! TU SUBIRAS MON INFLEXIBLE JUGEMENT ! »
[…]
« Oui, j'ai pêché, asperge-moi d'absolution ! »
[…]
« LA PORTE DE TON IMPIETE CEDERA FACE AU PILIER DE MA FOI ! CRAINS L'INEBRANLABLE GLAIVE DE MON DIEU ! »
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