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Cdt. Zed
Respect diplomatique : 54 19/03/1014 ETU 18:35 |
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Score : 5
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C’était une belle soirée sur Carionna, planète mère de ce système, berceau du consortium des grandes civilisations de ce secteur. Ses souvenirs le hantaient. Il gardait la mémoire de ces douces accalmies du soir, où la moiteur étouffante de la journée laissait place à une brise campagnarde emplie de l'odeur suave des cultures chauffées par le soleil. c’était la saison chaude. Le vent doux caressait les blés dans la lueur rougeoyante du soleil. Derrière eux, la ferme de son père les accueillait comme souvent pendant ces weekends aux journées longues qui renfermaient la clé d’un bonheur addictif et non monnayable. Malgré ce calme monacale et cette douceur ambiante, il ne pouvait s’enlever de la tête les images de son père travaillant dans le jardin de cette ferme, bricolant ça et là, hélant les animaux de sa voix profonde. Voila maintenant neuf mois qu’il était décédé dans d’étranges circonstances à la suite d’une chasse archéologique, balbutiant sur son lit de mort des paroles inaudibles dans un langage inconnu. Un mot revenait souvent dans ses élucubrations divinatoires « ∂SH∂ »… Avec le retour des beaux jours, Zed revenait pour la première fois à la ferme depuis la mort de son père. Comme chaque année il était accompagné de son propre fils Merle, mais aussi de son bon ami Deryl qui avait amené son fils Leo. Merle: Tu viens Leo ? on va faire le tour des animaux. Leo: Ouai !Je vais prévenir mon père, qu’il ne s’inquiète pas, Et après on pourra chercher la cachette de la ferme ? J'suis sur que ton grand père renfermait plein de trucs trop géniaaal ! Dit Merle, tu l’aimais ton grand père ? Je sais pas trop.. Tu sais je l’ai pas vraiment connu, je le voyais que pendant la saison chaude. Mais bon il était marrant, il me faisait faire tout plein d’énigmes. Il me demandait mon avis quand il était bloqué dans ses recherches archéologiques, mais je sais pas vraiment pourquoi ! j’y connais rien moi ! Moi mon grand père je l’ai pas connu.. Zed: Tu sais Merle non plus n’a pas vraiment connu son grand père. Il n’était plus le même homme ces dernières années. Allez donc jouer les enfants, on vous appellera pour le diner. Quelques minutes passèrent dans la tiédeur ambiante, Zed était bien. Hors du temps, il oubliait même ses soucis avec sa femme, ses problèmes de succession, et même sa montre hypersophistiquée ne savait lui faire prendre conscience de ses impératifs temporels. Deryl : Bon mon pauv’ Zed faut que tu te ressaisisses ! Il fut tiré violemment de sa pause cognitive, par le ton de Deryl qu’il connaissait si bien. L’heure des discussions entre hommes était arrivée. Allait-il être à la hauteur ? Il ne savait plus quoi faire. Fuir ? Une pause ? oui, c’est bien de cela une pause ! Il fallait partir, tout oublier… pour un temps. Mon vieux qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi ?! Prend tes couilles, qu’elle disent toutes ‘si grosses’, à deux mains et met les sur la balance des responsabilités. Zed dirigea vaguement ses yeux vers lui, sans se rehausser sur sa chaise, comme pour signifier qu’il déniait entendre ce qu’il lui disait. Mais je sais pas enfin ! Tu t’es vu à fuir tout tes problèmes ? Toutes tes obligations ? Je sais pas quoi ! Parle moi ! Si ça va pas avec Doriane, quitte la ! Et qu’on en parle plus ! C’est pas comme si tu manquais de femmes autour de toi. ……………Hmm…mmhh……………….C’est compliqué…. Tu ne comprends pas… Tu vas arrêter de rêvasser jeune homme, tu vas prendre tes problèmes un par un. et tu vas me surmonter tout ça. Et que comptes-tu faire au sujet de l’empire commercial qu’a construit ton père sur cette planète ? Si tu reprends les rênes tu deviendrais l’homme le plus puissant de la planète... Je sais que c'est pas facile avec ton fils non plus.. Alors laisse le moi quelques semaines, sors toi les doigts et commence par aller voir 'ta femme', dit lui combien d'fois tu l'as trompé et …. C’en était trop Zed sortit de ses gonds, il sauta pied à terre, et tapant du point sur la table, il déversa un flot de paroles empreintes de tristesse, de culpabilité et de rage. Trente minutes plus tard, il quittait la ferme en direction du spatioport le plus proche. Ça y'est il se sentait plus libre déjà. Seul oui, il avait besoin d'être seul. Désormais plusieurs chemins se dessinaient devant lui.
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Cdt. Jo
Respect diplomatique : -1 19/03/1014 ETU 18:58 |
Score : -1
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Un jeune garcon se posa avec son spider sur la piste de l'assemblée galactique. Les moteurs encore chaud il se précipita au micro de l'enceinte pour y faire son discours Je lui ai rien fait moi à léo le fédéré. voulez vous bien lui demander de me rendre mes planètes commandant ZED , vous en prit. On est tous dans le même secteur et il serai mieux de s'entraider la main dans la main. Je suis un commerçant comme vous commandant ZED, comment pouvez vous me faire cela apres que je vous ai acheté une planete déjà à moi. J'en appel aux autres commandant et au commandant ZED de bien vouloir arreter le conflit dans mon secteur. Je vous remerci de m'ecouter cher ami.
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Cdt. Zed
Respect diplomatique : 54 19/03/1014 ETU 19:15 |
Score : 0
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Ce message a été supprimé durant la partie.
hrp/.. RP personnel... Jo merci de faire vos requêtes sur le conseil du secteur./hrp
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Cdt. Leo
Respect diplomatique : 227 21/03/1014 ETU 13:34 |
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Score : 3
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Leo avait 15 ans quand la guerre éclata, plongée par la dictature, rongée par le despote, dévorée par les famines qui devenaient de plus en plus fréquentes. Eparpillés sur la planète-mère, les familles rustres et pauvres ne pouvaient réunir leurs forces. Ils étaient tous sur leur garde, dans l'attente de voir les vaisseaux de l'Imperium et ses troupes noires débarquer chez eux, pour leur arracher enfants et jeunes hommes. La propulsion spatiale, folie du Grand Comte, était lancée alors que les plus démunis vivaient dans la misère. L'exploitation était proportionnellement corrélée à l'étendue sans fond d'inégalités entre les franges des gardes de l'oppression, avides d'extension, et son propre peuple. Dans les deux semaines qui suivirent le décret planétaire, c'est à la porte de Deryl que les longues robes noires, casques vitreux teintés et longue dague laser vinrent taper. Il voulait enlever le gamin. Deryl, un peu trop frêle, n'avait pu résister. Il paya de sa vie son amour pour son fils, naturellement, mais ne puis plus rien pour lui, hormis le souvenir d'un homme d'une culture et d'une intelligence rare. Ainsi que l'adresse d'un vieux bastion et de quelques amis sur la planète voisine du Consortium, qu'il avait pris en note quelques lunes auparavant. Le jour de cet enlèvement, sa mémoire reste floue. Cogné rapidement à la tête, il se remémore, obsédé, seulement les cris stridents d'agonies, avant de se réveiller dans une antichambre de béton, froide. Il n'avait jamais mis les pieds dans une geôle ou même un bâtiment de l'Etat autrefois. Claustrophobe et déboussolé, il ne pouvait imaginer même être encore un point dans le paysage de la planète. Sans lumière, sans oxygène ouvert, sans vue vers les étoiles, il était comme dans une boîte de pétris qui pouvait bien flotter dans l'espace. Il y passa trois ou quatre jours, sans nourriture, sans visite, sans sourire à part ce mur si épais et si peu réconfortant qui le narguait et l'écrasait. Son père voyait en lui une maturité exacerbée, une finesse et une rapidité d'esprit. Aussi l'avait-il mis au courant de la situation politique depuis son plus jeune âge. Il ne devait pas oublié, il devait même pouvoir comprendre. Comme si, en lui, il avait fait reposer des espoirs bien plus grands que ses épaules encore chétives. Après tout, ce n'était qu'un gosse. Brun, les yeux bleus, les pommettes saillantes, un petit gars de la campagne, fils d'un paysan aux très fertiles terres. Un beau jeune homme si l'on veut, et un ennemi de l'Etat. Essentiellement pour son nom de famille, par revanche d'un bras de force que son grand-père avait pu mettre au gouvernement de l'époque, possédant quelques vaisseaux et d'un vaste terrain. Un murmure. Il s'approche de la porte de fer, ultime passage et barrage de sa cellule. Il se sentait encore le courage de mettre à profit son expérience au corps-à-corps apprise déjà depuis plusieurs années. Mais... Une petite fenêtre s'ouvre et un taxer projette le jeune homme au sol. Et la porte s'ouvre enfin. Il ne discerne pas bien les deux visages, mais les deux grand hommes qui rentrent ont l'air enjoué. Le fils de l'autre là… Celui de Fabrio. On s'occupe de lui ? Amène-le plutôt. Ils prirent Leo par les deux bras, toujours étourdis, comme un vulgaire animal. Son estomac criait fort et Leo ne pouvait plus que balbutier de ses lèvres sèches. Les deux hommes firent mine de ne pas l'entendre. Il fut transporté dans une autre cellule. Un homme seul au milieu de la pièce. La pièce ronde, et les lunettes rondes, il devait être dans un bureau pour tel chic dans un endroit pareil. Le regard perçant, le visage rondelet, il avait tout d'un petit bonhomme inoffensif, ce qui entraîna une vive méfiance de Leo lorsque les deux gardes lui passèrent les menottes et lui lièrent les chevilles. Non ! Ne me laissez pas là ! Pas avec lui, lança-t-il. N'aies craintes jeune garçon. Je veux juste te poser des questions. Les deux gardes sortirent. Il prit un petit bâtonnet noir dans la merde. Vois-tu, j'ai déjà connu ton père, et ton grand-père. Sais-tu ce qui se passe actuellement ? Leo fit un hochement de tête. Vous exterminez tout le monde ? Haha. Tu es amusant. Que vois-tu de moi ? Un de ces monstres. Il se fit plus agressif, et pencha sa tête face à Leo. Regarde moi bien. Ecoute moi bien. Que sais-tu des relations de ton père avec la civilisation voisine. Avait-il donc des contacts avec Zed ? Se rendait-il souvent à Carionna ? Le suivais-tu dans ses voyages ? L'homme savait que Leo ne répondrait pas. Leo savait que l'homme savait qu'il ne répondrait pas. Il eu un sursaut de recul avant même que l'homme ne dégaine de stylo-laser. Il l'approcha de l'oeil gauche de Leo et appuya sur le bouton. Un écho de souffrance gigantesque, enfantine, emplit la si petite pièce. Il ne pouvait bouger ni se débattre, sinon il y perdait le cerveau. S'il ne perdait pas déjà la tête en s'arrachant les yeux.
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