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Cdt. Le Bibliothécaire
Respect diplomatique : 45 21/04/1014 ETU 15:21 |
Score : 14
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Faisant face à la grande baie vitrée de son centre de commandement orbitale, le Bibliothécaire était plongé dans la contemplation du cosmos. Il savait que les vitres et les hublots constituaient des points faibles dans la structure d'un engin militaire, point faible dont les cybernétiques pouvaient se dispenser, aussi aucun de ses bâtiments, militaires ou civils, ne possédaient de surfaces vitrées, sauf son QG. Il aurait pu le remettre à jour pour retirer cette faiblesse de conception mais, il y avait quelque chose de fascinant dans la contemplation de l'univers auquel même son esprit intégralement mathématique n'était pas insensible. Surtout depuis qu'ils avaient reçu des transmissions provenant d'autres planètes. La vie extra-Miskatonic était hautement probable mais il n’aurait pas penser en rencontrer si vite. Toute une nouvelle culture non, une multitude de nouvelles cultures à découvrir ! Mais aussi une multitude de nouvelles guerres absurde et dangereuse pour la sauvegarde des données... Une cybernétisation a envisagé... Non, pas pour l'instant du moins, la puissance milliaire Miskatonic était trop faible pour toute intervention. ------------ #unité-314 *objectif atteint* // *Bibliothécaire*, cette unité vient d'atteindre le lieu *Assemblée Galactique*. // ------------ #Bibliothécaire // Alors l'unité-314 représentera *Université Miskatonic* a *Assemblée Galactique*. // ------------ L'unité-314, androïde humanoïde recouvert d'un long manteau sombre, venait de rejoindre une des salles de l'Assemblée galactique, afin de représenter son peuple aux yeux de la galaxie. ------------ #unité-314 *présentation* // Cette unité salut l’entité *Assemblée Galactique* de la part de l'entité *Université Miskatonic* et *Bibliothécaire*. Nous espérons pouvoir établir une entente cordiale avec tous les peuples représenter malgré le faible pourcentage de chance d'y arriver. Il sera intéressant d'étudier les cultures présentes et l'histoire de cette galaxie. // ------------ L'unité-314 se mit ensuite en retrait afin de se connecter au réseau de l'assemblée pour suivre les débats en cours.
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Cdt. Le Bibliothécaire
Respect diplomatique : 45 22/04/1014 ETU 15:40 |
Score : 3
Détails
L'unité-314 venait de finir la mise en place d'une connexion entre la toile d'information de l’assemblée et le réseau Miskatonic. -------------------------------------------- *recherche et collecte des connaissances* #unité-314 // *Commandants*, nous dédions cette salle a la collecte de connaissances. Toute oeuvre : [Histoire] - [Poésie] - [Récit] - [Récit de bataille] - [Guide stratégique] - [Archives] - [Charte] - [Cuisine] - [Ect...] que vous voudriez partager avec *l’Université Miskatonic* ou archiver dans la *Bibliothèque Miskatonic*, pourra nous être communiquer via cette salle. Merci de votre attention. // --------------------------------------------
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Cdt. Veshaï Tok Ahn
Respect diplomatique : 36 26/04/1014 ETU 20:48 |
Score : 6
Détails
L'émetteur video d'Ahn s'alluma, son image en pied se matérialisa dans la salle. Il semblait propre pour une fois, sans doute venait-il de prendre son bain hebdomadaire et ni sang ni tripe ne décoraient saillamment ses fourrures, il avait dû les laver en même temps vraissemblablement. Il se frappa le torse du poing avant de tendre la main paume ouverte vers le Bibliothécaire. Sha...salutations, vous semblez bien seul tas de ferraille. Une autre voix, féminine celle là, hors du champ vid s'exprima dans une langue gutturale. Apparemment le traducteur galactique ne fonctionnait que pour celui qui utilisait l'émetteur holographique. Une conversation entre Ahn et cette voix s'engagea. Mais c'est ce qu'il est. [charabia incompréhensible et guttural dont le ton était dur si tant était que l'on puisse en juger.] Une insulte?Vous croyez?Mais pourtant c'est un tas de ferraille pour moi et pour lui je suis un sac à viande. Pas d'insulte là dedans. [Le ton s'adoucit.] Vous avez peut être raison Chaman. Ahn fit de nouveau face au Bibliothécaire. On me dit que tas de ferraille peut être pris pour une insulte, nous autre Gorien nous définissons par ce que nous sommes. Dans cet esprit "tas de ferraille" venant de ma bouche est un simple état de fait, mais dans un esprit de concorde j'utiliserai dorénavant Bibliothécaire. Le dernier mot fut prononcé avec force articulation tandis qu'Ahn regardait sans doute la Chaman histoire d'avoir le dernier mot, la peste soit de cette bonne femme. Bref, je viens vous faire part d'un rite qui fait également office de sanction judiciaire sur Gor: La course au poêlon. Lorsqu'un homme marié faute avec une autre femme, la tradition veut que sa femme puisse demander le recour à ce rite particulier. Si le conseil clanique accepte alors la course a lieu. On dresse un parcour sommaire avec des clotûres en bois à l'endroit choisit par l'assemblée du clan, la tâche du mari consiste à faire le parcour jusqu'au bout. Il est à noter que si il vient à en sortir il sera battu à mort par toutes les femmes du clan présentes et armées de leur poêlon et les Goriennes y excellent, croyez moi. Le mari donc se présente sur la ligne de départ et court comme un dératé, en effet sa femme, armée de son poêlon, le poursuit tout le long du parcourt. C'est un rite assez festif, la plupart du temps les spectateurs lancent des fruits et des légumes sur l'un ou l'autre. Dernière difficulté du parcour, juste avant la ligne d'arrivée attend la belle mère, elle aussi armée, que le mari, si il tient à la vie, devra éviter. Si le mari s'en sort, il pourra épouser la deuxième femme et faire un ménage à trois. Si il se fait rattraper, il finit avec de beaux bleus et devra accueillir sa belle mère à vie dans son logis. Inutile de dire que les hommes de Gor sont très fidèles à leur femme, ou très prudent...
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Cdt. Le Bibliothécaire
Respect diplomatique : 45 26/04/1014 ETU 21:58 |
Score : 5
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*analyse... réponse* #unité-314 // Oh... Intéressant. Il est toujours passionnant de de découvrir *coutume inconnu*. Cette coutume sera *mémoriser* + *stoker* dans *Bibliothèque Miskatonic*. Nous rechercherons *extrait vidéo* de cette coutume pour plus d'information. En ce qui concerne votre remarque *tas de ferraille*, nous ne somment pas conçu pour ressentir *insulte*. Ceci dit, vu la complexité d'un corps cybernétique, *tas de ferraille* il semble réducteur. Autant que *sac a viande* concernant la complexité d'un corps organique. //
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Cdt. Carole
Respect diplomatique : 342 13/05/1014 ETU 22:39 |
Score : 8
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[Archives d'origines inconnues] Docteur A.F.Colvert concernant le patient : Edouard "Carole" Tullier Rapport n°1 : Voilà plusieurs semaines que l'on m'a demandé de me pencher exclusivement sur ce cas. Mes prédécesseurs n'ayant pas cru bon de me transmettre le moindre rapport "pour ne pas aiguiller mon analyse" selon leurs propres termes, je fus forcé de suivre ce patient sans aucune information préalable. Au premier abord, je pensais être en présence d'un intéressant mais néanmoins classique délire d'interprétation, le patient passant une grande partie de son temps à évoluer au sein d'un univers imaginaire où il se mettait en scène avec un grand nombre de protagonistes, ces personnages semblant lui permettre, à travers de nombreuses et complexes interactions, d'exorciser ses pulsions, d'assouvir un besoin de reconnaissance, et de résoudre des conflits intérieurs. Je décelais parmi ses délires quelques figures "classiques", une entité que le patient nomme "Quasar" possède toutes les caractéristiques de l'image paternaliste, une instance dirigeante immuable, promulguant conseils et réprimandes, ainsi que "l'Ire", regroupant trois personnalités féminines aux caractères distinct que j'eu tôt fait d'analyser sous l'angle de rapports conflictuels avec la mère durant la prime jeunesse du patient. Je précise que n'ayant à ce jour toujours pas accès au dossier du patient, toutes ces remarques ne peuvent être corroborées par des faits, j'espère sincèrement pouvoir comparer ces données à celles que nous possédons sans doute déjà dans les plus brefs délais. Ces éléments mis bout à bout ne sont pas sans m'évoquer un enfant, qui jouerait avec nombre d'éléments faisant parti de son imaginaire (dans un univers débordant de figures propres à la culture populaire). La principale différence avec l'enfant jouant et mettant en scène ses jouets, c'est sa faculté d'analyse intacte, cela valant aussi bien pour le patient que pour "Carole" (ce nom sera désormais utilisé pour parler du double fantasmé du patient), rien de bien étonnant dans ce type de pathologies mais le caractère morbide de Carole, ainsi que sa tendance à assouvir ses pulsions sadiques et meurtrières appuierait l'hypothèse selon laquelle le patient aurait toujours des tendances œdipiennes, cela expliquerait censément l'amoralité de l'équivalent fictif du patient. Un point étrange a cependant retenu mon attention : Carole présente tous les symptômes de l'hypomanie (l'existence d'un trouble bipolaire restant à définir) tandis que le patient en est exempt. En parallèle, un détail me fit remettre en question l'idée du délire d'interprétation. Dans cet univers et comme je l'ai déjà mentionné, le patient s'attribue, lorsqu'il parle de lui (de son double imaginaire évoluant dans cet univers) le nom de "Carole" auquel et fréquemment associé l'adjectif "fou", cela laissant à penser que le patient à conscience (avec toute la réserve que l'on peut appliquer à ce terme dans son usage psychiatrique) du caractère fictif de son rôle dans cet univers et de tous les personnages avec lesquels il interagît. Cette impression semble se confirmer chaque fois que "Carole" se présente comme "créateur de l'univers" puisque cette fois encore, le patient ne présente pas les symptômes de la névrose obsessionnelle. Un dernier élément n'a pas manqué de retenir mon attention, le nom de la galaxie, "rédemption", semble tout à fait symptomatique de la perception du patient pour son univers fictif (le patient semblant savoir ce qu'il recherche à travers cette étrange quête intérieure). Il s'avère délicat de pousser plus loin cette analyse sans données supplémentaires, mais constater que le patient, dans sa pathologie, semble avoir conscience de son état de démence permet d'envisager la possibilité d'une rémission, le "retour" à la réalité s’avérerait facilité par le détachement que "Carole" à pour "son univers". En parallèle,le patient semble même jouer de sa situation de semi-conscience pour attribuer à Carole des propriétés divines, (immortalité, miracles..). Dans mon prochain rapport, je tenterai d'établir un recensement exhaustif des figures présentes, merci de transmettre au directeur qu'il me faudrait un assistant de toute urgence. Rapport rédigé le [données confidentielles], pour l'institution [données confidentielles].
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Cdt. Le Bibliothécaire
Respect diplomatique : 45 22/05/1014 ETU 21:54 |
Message édité -
Score : 2
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#unité-314 *archivage* // Suite a *pane de réseau* nous avons mis plus de temps que prévue a [archiver] ce dossier. Ces document sont maintenant sous la protection de *Universités Miskatonic*. [Merci de votre confiance]
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Cdte. Jadie Ignita
Respect diplomatique : 299 23/05/1014 ETU 02:36 |
Score : 4
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« _________________________________________________Ⅻ__________________________________________________________ _________________________________⚜DE MARTYRIS CVLTVS⚜____________________________________ Un élément central dans la Foi de la Vraie Doctrine de Dieu est ce que les sujets de la Sainte Théocratie nomment le “Culte des Martyrs”. L’appellation de “culte” est impropre, voire hérétique pour les serviteurs du Seigneur les plus zélés. Le seul culte est à Dieu, Unique et Tout-Puissant, qui par Sa Miséricorde bénit Ses fidèles et par Sa Haine châtie les méchants. Gloire éternelle soit rendue à Son Nom ! Cependant nous nous en tiendrons ici à l’appellation du vulgaire qui, bien qu’il en existe d’autres — “Révération des Martyrs”, “Honneur aux Martyrs”… —, est la plus répandue. Le “Culte des Martyrs” est une forme non pas de vénération ou d’adoration — dont Dieu seul a l’apanage —, mais de révération de la figure des “Martyrs”. Mais qu’est-ce qu’un Martyr ? Ils sont du commun des mortels ; ou plutôt le furent : ils sont ceux qui firent l’acte suprême dans la vie d’un croyant, le sacrifice de leur vie pour l’amour du Seigneur. Est-il besoin de dire à quel point cet acte est beau, noble au plus haut des degrés ? Qu’on songe à ces Bienheureux qui, au Ciel, se remémorent leurs derniers instants : sur le champ d’honneur ils portent l’épée et le mitrailleur, la Mort et le Feu suivent chacun de leurs pas pour s’abattre sur les hérétiques ; quand vient leur fin ils tombent, et leurs dernières pensées, leurs derniers mots vont au Père Éternel. Tout homme ou femme, vieillard ou enfant, humain ou alien, se peut voir attribué l’honneur de devenir Martyr : il suffit qu’il soit combattant de Dieu. Les Frères et Sœurs des Ordines Militares — comme par exemple l’Ordo Ignis Sancti que dirige l’héroïque Jadie Ignita —, les civils désireux de pourchasser l’hérésie où elle se trouve ; tout être prenant les armes au nom du Seigneur est un jour appelé à mourir sur un champ de bataille. Chacun d’entre eux est béatifié et canonisé à sa mort : les Martyrs sont Saints et Bienheureux, car ils ont connu la plus merveilleuse des destinées, la plus enviables des morts. “Mieux vaut mourir pour le Seigneur que vivre pour soi-même.” Cependant le nombre des Martyrs est si grand qu’ils ne sont distingués dans les honneurs publics : ils sont considérés comme un tout uni, à la manière des morts d’une fosse commune. Ainsi, une statue de Martyr les personnifie tous ; et c’est pour cette raison que l’on n’en trouvera nulle qui soit semblable à une autre par toute la Théocratie. Cependant, dans les honneurs privés, un sujet qui a un Martyr parmi ses êtres chers peut très bien le révérer individuellement. Le “Culte des Martyrs” est donc un savant mélange qui englobe les morts comme totalité et comme individus tout à la fois, selon les circonstances. La prépondérance du “Culte des Martyrs” dans la société de la Sainte Théocratie, derrière la Personne Sacrée de Dieu, s'explique simplement : fréquentes y sont les Croisades, nombreux les sacrifices de Ses fidèles ! Cette place va in extenso de pair avec celle de la mort. Force usages gravitent autour d’elle, car elle est la chose la plus suprême, la plus parfaite, que Dieu ait créée. N’est-ce pas elle qui apporte la Délivrance pour le Pur et le Châtiment pour l’impur ? Ce pan de la culture de la Sainte Théocratie sera abordé dans le chapitre suivant. On prie pour les Martyrs dans les messes et les cérémonies — ou même au foyer —, on les invoque pour se donner du courage, on érige des statues dans tous les édifices religieux, on les peint, on compose pour eux… ils sont même passés dans plusieurs expressions parmi tous les registres. Il convient de préciser, pourtant, que jamais prière n’est adressée aux Martyrs. L’on prie Dieu pour qu’ils demeurent à Ses côtés, ils sont invoqués car font figure d’exemple pour ceux qui sont restés, ils sont représentés pour inspirer au spectateur le sentiment de Foi par leur héroïsme, &c. Nul Miracle ne puit être attribué aux Martyrs, en ce qu’ils ne sont que Ses Créatures. Prier les Martyrs, les mettre à la même place de Dieu, est impiété — pis encore, hérésie majeure ! Honni celui qui commet un tel péché ! Celui-là est puni avec la plus grande des sévérités : publiquement bastonné, roué, fessé, brûlé sur le bûcher, […] » Le chapitre s’étale sur trente pages d’une liste de tortures et de modes d’exécutions plus affreux les uns que les autres avant de s'achever sur ces mots : « MEMENTO MARTYRIBUS SED SOLI DEO GLORIA » Extrait du Cultura & Mores in Sancto Theokratio du Frère Archiviste Theophilius Amadeus, Chapitre Ⅻ — « De Martyris Cultus. » (« Du Culte des Martyrs ») — ; traduit de la langue noble par celui-ci à l’usage du vulgaire.
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Cdt. Le Bibliothécaire
Respect diplomatique : 45 23/05/1014 ETU 03:02 |
Score : 2
Détails
#unité-314 // Passionnant ! Notre premier [document] sur *tradition religieuse*. Nous vous promettons *archivage* + *protection* de ce [document]. - [merci de votre confiance] -
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Pages : 1