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> Chroniques de Gor
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Cdt. Veshaï Tok Ahn
Respect diplomatique : 36 
23/04/1014 ETU 15:58 |
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Score : 4
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hrp: Chronique rp uniquement histoire de relater certaines annecdote, donc privé./hrp La nuit était froide, la lueur chaude et irisée de la lune rousse venait de disparaître tandis qu'Oulah la lune bleu pointait son nez bleu au sud. Bientôt la lande sombre se verrait parée de sa lueur blafarde, la lune des morts, c'est ainsi qu'on l'appelait et ce soir elle porterait bien son nom. Un bruit métalique attira l'attention de Ahn, là bas, en contre bas, protégés par l'obscurité pour quelques instants encore, ses hommes ôtaient les baches de camouflage de leurs chasseurs. Un sourire ravageur étira ses lèvres, cette nuit les clans marcheront sur Tahal et ceux qui lui résistaient ne seraient plus. Alors il pourrait chercher parmi les étoiles inconnues l'adversaire qui le terrasserait, espérant qu'il ne soit pas un lâche qui le prendrait en traître. Une main se posa sur son épaule, l'arrachant à sa rêverie. -C'est l'heure mon frère. -Je sais, ce soir nous gorgerons la terre du sang de nos ennemis, nos ancêtres vont se repaitre de leurs âmes torturées. Les yeux embrasés par une détermination farouche, il suivit son second jusqu'aux chasseurs. L'union des clans avaient été fous de se croire à l'abri derrière leurs murs et leur bouclier magnétique. Les bombardements seraient sans effet certes mais les corps humains pouvaient passer ce bouclier, de même que les faisceaux tracteurs qui permettraient à ses guerriers et à lui même de ralentir leur chute. Ils arriveraient près des portes de la cité si tout se déroulait comme prévu. Il ne resterait plus ensuite qu'à les ouvrir et alors ce serait la curée. Ahn attendait ce moment depuis sept mois déjà, sept mois que ces pleutres faisaient obstacle entre lui et ces cieux mystérieux où l'attendait une belle mort. Il se sangla sous le chasseur tout comme le reste du groupe d'assaut, il vérifia que son épée énergétique et son pistolet sonique soit bien sanglé. Arrivé sans arme au milieu d'ennemi ne serait pas bon pour son image, mais après tout, ces petits hommes ne pouvaient rien contre lui. Celui qui le tuerait demeurait là haut... Les moteurs des chasseurs vrombirent puis ils décollèrent, Ahn encaissa durement l'accelération malgré le champ de particule sensé le protéger de cet effet, les doctes allaient devoir travailler là dessus. Le voyage fut rapide et comme il l'avait prévu, les rayons de la lune des morts, pleine ce soir, avaient temporairement aveuglé les détecteurs de Tahal. Ces chiens le prenaient pour un barbare ignorant, il en aurait souri si il n'avait été sujet à l'accelération. Un signal sonore teinta à son oreille, une pression sur la commande des sangles plus tard, il se retrouva en chute libre aux côtés de ses frères d'arme. Ils se rejoignirent tant bien que mal pour former une boule humaine soudée, plus facile à repérer pour le faisceau tracteur du vaisseau poubelle. La DCA de Tahal commença à tonner autour d'eux, les chasseurs attiraient leurs tirs, servant de bouclier au tracteur. La boule passa à travers le bouclier énergétique à une vitesse folle, il ne restait plus qu'à croiser les doigts pour que les doctes ne se soient pas trompé dans leurs calculs et qu'ils ne se transformassent pas en tas de chair sanguinolant. Les hommes se sentirent ralenti dans leur chute, le plan fonctionnait, quelques uns succombèrent bien à des tirs et l'atterrissage, si on pouvait qualifier cette manoeuvre comme telle, fut rude. Ahn, encore sonné, évita, il ne sut comment, une décharge sonique, répliquant au jugé il entendit un corps s'affalé. Malgré sa vue brouillée, il aperçu les grandes portes de la cité, il zigzaga péniblement vers le poste de garde tout en secouant la tête pour chasser l'essaim d'abeille qui semblait vouloir y élir domicile. Quelques un de ses frères, manifestement plus frais qu'il ne l'était, avaient déjà engagé le combat avec les gardiens des portes. Le temps d'arriver au poste de garde, il avait retrouvé ses sens, ou du moins peu s'en fallait. Un détonateur sonique régla le problème du bunker et son épée fit le reste. Il regarda alors de l'autre côté de la grande porte en direction du poste jumeau. La grande porte ne pouvait être ouverte que si les deux commandes étaient actionnées en même temps. Heureusement, ses frères n'avaient pas rencontré plus de résistance que lui même, l'ennemi avait été trop confiant en ses défenses. La porte s'ouvrit et le sang inonda la ville, le sang mêlé de ses ennemis et de ses frères, le sien aussi mais peu. Quand, enfin, le Gor Ashen Vell s'agenouilla devant lui pour qu'il prenne sa vie, la bataille fut finie. Sans leur chef de clan, les rares survivants perdirent toute combativité, sacrifièrent aux lois ancestrales et se joignirent à lui. Dès à présent, il n'était plus Tok Ahn, mais Veshaï Tok Ahn, le seigneur de guerre, celui qui avait triomphé des cents clans de Gor et les avait unis. Tandis que la foule de guerriers scandait son nom dans la ville en flamme, Ahn regarda les étoiles et hurla son défi. Que son adversaire se tienne prêt, bientôt il serait à ses portes prêt à faire une offrande de sang, de chair et d'os.
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Cdt. Veshaï Tok Ahn
Respect diplomatique : 36
28/04/1014 ETU 14:22 |
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Score : 6
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Gor et la république. La salle des clans était vide à cette heure matinale, Ahn était assis sur les coussins en soie qui lui était réservés dans le cercle clanique. Il se curait soigneusement les ongles du bout de sa dague, la Chaman l'avait sérieusement sermoné sur l'image qu'il véhiculait de Gor dans la galaxie. "Nous ne sommes pas des barbares ignorants et sales" lui avait-elle dit avant de l'obliger à lui promettre que chaque prise de parole serait précédée d'un bain dans les règles. Depuis, une étrange odeur de propre le suivait partout, les chiens le suivaient au lieu de s'enfuir, quant aux guerriers, ils le regardaient étrangement. Il avait donc pris une grande décision, bain obligatoire pour tous et quotidiennement en plus, chien y compris!Ça leur apprendrait, les guerriers rechigneraient mais en apprenant que les bains pouvaient se faire à plusieurs avec de jolies esclaves, ils s'y plieraient, tout comme lui. Il suspendit son travail de curage lorsque des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Ahn s'assit en tailleur, déposa son pistolet sonique dans le trou formé par ses jambes et fit semblant de méditer. Il doutait que qui que ce soit dispute sa place mais on ne savait jamais surtout avec ces esclaves qui venaient d'autres mondes, ceux là n'avaient pas d'honneur. La porte s'ouvrit non pas sur une horde d'esclave assassin mais sur Taz son bras droit, accompagné de l'assemblée des clan au grand complet. Ahn leva un sourcil interogateur, leur présence aussi matinale et au grand complet ne pouvait signifier que des problèmes. Les chefs de clan le saluèrent tous à la Gorienne avant de prendre place dans le cercle sur leur coussin. Fen Thorak, en tant que doyen, prit la parole le premier. Sha Veshaï, nous sommes venu te parler de choses importantes. Ahn lui fit signe qu'il l'écouterait et l'acceptait comme porte parole. Le peuple gronde et se questionne, les nouveaux esclaves parlent sans cesse de leur régime politique, une certaine "république" qui rendrait les gens plus heureux et plus évolués. Les rumeurs disent même que la galaxie sera bientôt une république elle aussi et ce pour son plus grand bien. Les hommes et les femmes de Gor ne veulent pas être en reste ni passer pour des idiots devant la galaxie, peut être devrons nous faire quelque chose. Toi puissant Veshaï, qui a eu à faire aux autres peuples et à leur "république" éclaire nous, qu'est ce exactement? Ahn prit le temps de bien digérer toute cette tirade, ainsi les esclaves cherchaient à embrouiller les guerriers des clans?Il allait devoir y remèdier, un tour de passe-passe politique à la Quasarienne se révèlerait sans doute plus efficace qu'une exécution massive. Mes frères, de ce que j'ai pu en voir à l'assemblée galactique, une république est un régime dans lequel on parle beaucoup pour ne rien dire et où le plus fort a le dernier mot. C'est assez proche de notre système à quelque différences prêt. J'ai chargé nos doctes de se pencher sur la question pour ne pas avoir l'air d'un gros nigaud devant l'assemblée. Il en ressort que la principale caractéristique d'une république ce sont les "élections". Les chefs haussèrent les sourcils en un bel ensemble devant ce mot inconnu aux consonnances exotiques. Pour élir les chefs d'une république aucun combat à mort n'est nécessaire, chaque homme et femme de la nation écrit un nom sur un bout de papier. Celui qui a le plus de bout de papier avec son nom dessus remporte l'élection et devient le chef. Il y eut une grogne générale devant ces explications, Gor obéissait à des lois immuables qui toutes nécessitaient un combat ou presque. Les élections telles qu'elles étaient ne seraient jamais accptées sur Gor. Allons mes frères, un peu de calme, voici ce que nous allons faire, le peuple de Gor se fiche de la république, tout ce qu'il veut c'est le bonheur et la reconnaissance galactique comme étant un peuple normal et non une bande d'arrièré. Quant aux esclaves si on veut qu'ils se tiennent correctement, nous devons entretenir l'illusion qu'ils décident de quelque chose. Je propose donc d'organiser des élections, nous accueilleront un représentant esclave parmi nous, il nous aidera à les maintenir en laisse. Quelque soit les résultats nous nous maintiendrons en fonction. Les chefs, bien que réticents à l'idée d'accueillir un esclave en leur sein, reconnurent que l'idée était bonne. Le doyen de l'assemblée ne s'en leva pas moins pour une dernière question. Ton idée est bonne puissant Veshaï, mais qu'allons nous faire de tous ces bouts de papier?Ça en fera des milliards... Ahn se frotta la barbe tandis qu'il réfléchissait, puis, d'un seul coup, il claqua des doigts. Raz!Note donc le premier article de notre nouvelle constitution républicaine!Tous les votes devront être rédigés sur du papier gouvernemental T.D pour être valide! T.D Veshaï? Oui, Trop Doux sinon ça irrite le stromgue et aucun guerrier ne peut se battre correctement avec une irritation au stromgue! Là encore l'assemblée acquièsça devant ce raisonnement sans faille. Sur Gor la république était en marche, une marche droite et assurée, garantie sans irritation grâce aux rouleaux de papier "Trop Doux" de l'assemblée, qui fit d'ailleurs la fortune du gouvernement et qui permit de baisser les impôts. Que c'était beau le progrès social quand même.
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