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Cdt. Ardanius
Respect diplomatique : 85 28/04/1014 ETU 00:25 |
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Score : 6
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Kazunari Dolnarov Ardanius Kanagi, prince impérial, fils et premier héritier de l'Empereur Dellin Dolnarov Ardanius Katrov, souverain de la Fédération Impériale d'Ornald. C'est ce que les gens retenaient le plus souvent de lui. On le saluait de la même manière que l'on saluait son père, mais il ne voulait pas de tout ce respect. Cela l'agaçait plus qu'autre chose. Il avait quitté Ornald il y a un moment pour venir étudier sur Daï-Jōdo, la capitale de l'Empire du Soleil Rouge, dans la numéro deux, qui réunissait tout un complexe universitaire, sur ordre de son père. Ses camarades comme ses professeurs le voyaient comme il était, et non comme l'héritier d'un puissant empire. Il appréciait cela. Il était venu avec sa petite sœur, Miharu. Lorsqu'ils sont arrivés, elle restait la plupart du temps accrochée à son bras, elle était trop timide, trop peureuse. Elle avait peur de l'inconnu. Ils vivaient tous deux dans le même appartement, dans une cité universitaire à proximité de l'Académie. L'Académie, ce gigantesque bâtiment de soixante kilomètres dont le sommet se sépare en plusieurs tours, et donnant sur un magnifique paysage, un écosystème artificiel, un immense jardin. C'était surprenant de savoir qu'une telle végétation subsiste alors que Daï-Jōdo n'était autre qu'un immense triangle de deux-mille-six-cent kilomètres de hauteur flottant dans l'espace. Ce qui avait surpris Kazunari en arrivant à l'Académie, c'était la capacité des autres étudiants, tous habitants du Soleil Rouge, à s'instruire sur beaucoup de domaines à la fois. Ils étaient très ouvert, et également très sociable. Au final, il s'était fait une vie ici, mais ce n'était pas le cas de sa sœur, qui restait à longueur de temps enfermée dans sa chambre. Son communicateur clignota. Il se releva du sofa sur lequel il était jusque là assis, et s'approcha de la console. Il posa son index sur l'interrupteur, ouvrant un canal de discussion privé. Il reconnut la voix de Vladimir Vorlius, ministre chargé des affaires extérieurs d'Ornald, mais également et surtout ami proche de la famille impériale. -Kazunari ? -Monsieur Vorlius ? Qu'y a-t-il ? -Kazunari... C'est à propos de ton père. Peu de gens sont au courant, mais ton père a été pris dans un attentat la semaine dernière, une tentative d'assassinat. Nous pensons, et c'est même clair, qu'il s'agit de la Confrérie du Sun-Tzu. Ton père a été blessé, et apparemment il y avait du poison. Nous avons tout essayer afin de le retirer, et de stopper sa progression, mais rien n'a réussis. Il s'est trop vite propagé, la voix de Vladimir Vorlius s'embruma, de plus en plus triste, Kazunari, on ne sait pas ce que ce poison est capable de faire, mais étant donné les ambitions de la Confrérie du Sun-Tzu, il faut... il marqua une pause, hésitant, il faut t'attendre au pire. Sur ce, je suis désolé mais je dois te laisser. J'ai beaucoup de travail. Pour le moment ton père souhaite que tu restes à proximité de l'Empereur du Soleil Rouge. A bientôt. Il coupa la communication, et Kazunari se retrouva seul face au terminal, les yeux grands ouverts. Il réprima quelques larmes, passant la manche droite de sa chemise sur ses yeux. Il se retourna, et vit la tête rousse de sa sœur sortir de la porte de sa chambre entrouverte. -Miharu... ? Les yeux de cette dernière était humides, elle rentra la tête, et ferma la porte. Kazunari resta immobile un moment, puis il alla se coucher sur le sofa, posant son avant-bras sur ses yeux fermés. Les jours suivants, il reçut de nouveaux appels provenant d'Ornald, notamment sa mère, qui lui expliqua la situation. La rumeur s'était répandu sur la planète que l'Empereur était sur le point de mourir, cela avait provoqué des émeutes, difficilement réprimées. Dellin Ardanius avait par conséquent ordonné à ce que sa femme, Asuna Kanagi, soit envoyée sur Daï-Jōdo, elle était donc en cours de route. Cela faisait un moment qu'il était allongé, il finit par se redresser, restant un moment assis sur le sofa, puis il se leva et alla sur le balcon. Il regarda au loin l'immense bâtiment de l'Académie, soupirant légèrement. Soudainement, un couteau passa à quelque centimètres de sa tête à sa droite, allant percuter le mur derrière lui. Sur un toit en face, un homme tout de noir vêtu, le visage caché, court dans la direction du balcon, puis saute sur la rambarde de ce dernier, se campant devant Kazunari, un sabre de bonne manufacture dans la main droite. Un assassin.
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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 28/04/1014 ETU 01:19 |
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Score : 6
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L'assassin regarda Kazunari de façon implacable. Ce dernier demanda son identité, mais il n'obtint aucune réponse. Alors qu'il reculait, il le vit lever son sabre. Le jeune homme décida alors de lui faire face de façon très digne, et l'assassin s'apprêta à charger. Il s'arrêta cependant au moment où un bruit sourd retentit. Il se tourna vers la droite. Une voiture volante arrivait. Un homme en sauta, il était très grand, de carrure impressionnante, les cheveux blonds courts et portait des lunettes de soleil. Il n'était vêtu d'aucune armure, seul un uniforme standard du Soleil Rouge, mais avait à la main une arme énorme de près d'un mètre cinquante de long, ressemblant à la fois à un sabre et à une machette. Il tomba sur le toit alors que la voiture décrivait un cercle et fit face à l'assassin. Celui-ci chargea de façon rapide et silencieuse. L'homme aux lunettes de soleil n'eut qu'à tourner ses hanches le côté pour laisser passer son adversaire sans être touché. Il refit le mouvement dans l'autre sens en plaquant sa main sur le visage de l'assassin, ce qui eut pour effet de le projeter violemment au sol. Il envoya son arme frapper ce dernier dans une attaque latérale, mais celui-ci esquiva en roulant. Il se redressa plus loin. L'homme afficha un léger sourire et chargea à une vitesse impressionnante. Il découpa latéralement l'assassin en deux, qui ne vit rien venir. La voiture finit alors par se poser sur le toit tandis que l'homme essuya son arme. Plusieurs personnes se chargèrent de nettoyer et d'enlever le corps. L'homme s'approcha de Kazunari, légèrement choqué mais debout et droit, et le regarda. Il retira ses lunettes de soleil. Êtes-vous, Kazunari Ardanius ? Celui-ci acquiesça lentement. Désolé, pour le remue ménage, j'aurais voulu faire ça en finesse, mais... les circonstances m'ont obligé à agir vite. A la base, je devais juste venir vous chercher dans ce bâtiment. Passons... Il remit ses lunettes de soleil. Je m'appelle Sylen, je viens de la part du Shogun Kensei. Votre mère est arrivée. Je dois vous demander de venir avec moi, dans la partie trois de la station. Cette voiture devait vous y amener. Il m'a permit d'accéder au toît rapidement mais... Il ricana. Je pense qu'elle peut toujours remplir sa fonction. Je veux que deux personnes enquêtent sur cet assassin. Appelez la brigade de défense locale, mais que ça se fasse discrètement. Je ne veux pas de témoins. Allez, en voiture. La voiture décolla de la partie universitaire de la station, la partie 02. Celle-ci était immense, faisant plusieurs centaines de kilomètres de long. Pendant plusieurs minutes, la voiture offrit une vue imprenable sur l'académie, les écosystèmes artificiels gigantesques, les deux montagnes enneigées au centre et les dizaines de cités universitaires. Dai Jodo était immense, mais des voies rapides reliaient les quatre parties entre elles, ce qui permettait aux véhicules urbains et exceptionnellement aux véhicules militaires de se déplacer rapidement entre les différents secteurs. Bien sûr, dans chacune des quatre parties de la station, les véhicules pouvaient également se déplacer entre les bâtiments, mais cela limitait de fait leur vitesse à quelques centaines de kilomètres par heure. Heureusement, la voiture utilisée par Sylen était prioritaire, ce qui permit d'atteindre très rapidement la partie numéro trois, le centre de commandement. La voiture traversa différents complexes militaires et scientifiques avant d'atteindre enfin le palais impérial. Elle se posa sur un immense parking donnant une vue imprenable sur une montagne gigantesque d'un côté, et sur le palais, faisant presque la même taille de l'autre. Rapidement, Sylen, Kazunari et plusieurs guerriers progressèrent jusqu'à une immense salle où Kensei les attendaient. Celui-ci était assis sur un grand trône cristallin. Il se leva instantanément quand ils entrèrent. Bonsoir à vous, beau travail Sylen. Ravi de te voir Kazunari, navré cependant que ce soit en de telles circonstances. Ta mère est ici, et elle désire te parler de toute urgence. Elle est dans la pièce à côté, je t'en prie mon garçon, va la voir. Kazunari, après avoir salué Kensei, se dirigea vers la pièce indiquée. Il y entra alors, avant de découvrir sa mère, assise à une table, les larmes aux yeux, mais pleine de joie.
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Cdt. Ardanius
Respect diplomatique : 85 28/04/1014 ETU 21:34 |
Score : 3
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Asuna Kanagi se leva à la vue de son fils, et fondit en larme dans les bras de ce dernier. Elle répéta à plusieurs reprises le prénom de Kazunari, puis recula, contemplant la carrure de son fils, puis elle le convia à table, s'asseyant en face de lui. -Que je suis heureuse de te revoir. Mais... Plus important. Ton père va... probablement mourir. Il m'a dit de te dire que tu devais te préparer à lui succéder. Il resta inexpressif, malgré ses yeux humides, sa mère continua. -Sur Ornald, et même partout dans l'Empire il y a des émeutes, des révoltes. Ton père à charger ton oncle de calmer les évènements jusqu'à ce soit l'heure pour toi de... devenir empereur à la place de ton... père... Elle réprima de nouveaux sanglots, un silence pesant s'installa alors, laissant libre cours aux pensées de Kazunari. Son oncle, Nikolaï allait s'occuper de calmer les choses, c'était une bonne idée dans le sens où celui-ci était devenu secrétaire général de la CUNSPR, le parti unique de l'Empire, mais c'était moins une bonne idée si on prenait en compte le comportement opportuniste de son oncle. Plus important. Son père allait mourir. Un grand homme allait s'éteindre. Kazunari secoua la tête un moment. L'Empereur était invincible. Sa mère reprit : -Mais... Il y a quelque chose. Lorsque ton père et ton oncle se sont vu au Palais Impérial, il y avait quelque chose. Comme une... tension... Le prince ouvrit grand les yeux. Il avait oublié ce détail : Nikolaï détestait son frère. Au même moment. Ornald, Rovanius, Palais Impérial. Nikolaï s'approcha de la porte menant à la chambre de l'Empereur. Dix gardes cérémoniels, rien que ça, en gardait l'entrée. Les portes s'ouvrirent sur un grand appartement avec au fond, contre un mur, un grand lit à baldaquin parsemé de dorures et de tissus luxueux. Sur le rebord du lit était assis un homme en tenue de cérémonie militaire sur le point d'enfiler des bottes. Dehors, des clameurs retentissaient. -Pourquoi t'habilles-tu si luxueusement, mon frère ? Dans ton état, tu devrais rester couché. L'Empereur avisa d'un regards faible Nikolaï, et lui répondis entre deux quinte de toux. -Je veux saluer la foule une dernière fois. -Dans ce cas. Puis-je t'aider ? Il avait posé une question rhétorique car déjà il s'approchait de son frère afin de le prendre sous l'épaule afin de l'aider à marcher jusqu'au balcon. Il ouvrit la porte, et les clameurs retentirent de plus belle. Il lâcha son frère, qui posa ses mains sur la rambarde, regardant l'incroyable foule réunie dans la cour du Palais. On lui apporta un micro, et il prit la parole d'une voix faible. -Ornalais, ornalaises... Non. Frères, sœurs, car nous sommes tous unis par le même sang. Une rumeur circule selon quoi je serais entre la vie et la mort. En ai-je l'air ? La vérité, c'est que je suis malade, oui. Mais pas mort ! Tant que la vie circulera en vous, elle circulera en moi. Cependant, je-... Il ne pus finir sa phrase qu'il fut pris par une violente toux, il s'effondra sur la rambarde. Aussitôt, Nikolaï s'approcha, et le ramena à l'intérieur. -Mon frère. Il est peut-être temps d'arrêter tout cela. Dellin leva les yeux de manière interrogatif. -Arrêter quoi ? De diriger ? De mentir ? De tuer ? D'assassiner ? Je n'ai fait que ça toute ma vie, et tant que je vivrais et que je serais un dirigeant, je ne cesserais jamais de tuer des innocents. Tous dirigeants tue, ment, assassine. J'ai accepté ce destin parce que j'étais le seul à pouvoir mener un peuple à son apogée. -Justement. Il est temps pour toi de délaisser cette vie au profit de quelqu'un d'autre. Nikolaï glissa une main jusqu'à la garde du sabre de cérémonie qu'il gardait jusque là dans son fourreau, à sa ceinture, il la tira dans un long crissement d'acier. Dellin recula, tombant sur le lit, ouvrant de grands yeux horrifiés. -Lorsque tu répands la mort, tu es infaillible, mais lorsqu'il faut que tu fasses face à celle-ci, tu es faillible. -Que... Que fais-tu, Nikolaï ? S'écria l'Empereur d'une voix terrifiée. -Je prends la succession, mon frère. Sur ces mots, il pourfendit le coeur de Dellin Ardanius de son sabre. -Que tes yeux se ferment, tandis que les miens s'ouvrent. Il posa une main sur l'épaule du corps déjà sans-vie, et en retira son arme. Il sortis un mouchoir de sa poche droite qu'il passa le long du fil de son sabre, nettoyant le sang, après quoi il jeta le bout de tissu sur le cadavre de son frère. Il siffla, sept gardes cérémoniels sur dix entrèrent et nettoyèrent la pièce, les trois autres n'étant plus que des cadavres transpercés à l'entrée de la chambre. Il ouvrit la porte menant au balcon, et se retrouva devant la foule, prenant une expression désolée. -Peuple d'Ornald ! C'est avec une immense tristesse que je vous annonce que mon frère, l'Empereur, viens d'être terrassé par la maladie ! Un silence s'installa dans la cour. Nikolaï continua. -Lorsqu'il a expiré... Il prit une voix tremblante, mon frère m'a désigné comme étant son successeur. C'est avec une immense tristesse mais un immense honneur que j'accepte ce lourd fardeau qu'il a porté, seul, sur ses épaules pendant tant d'années. Que la paix soit de retour, et qu'elle règne sous l'égide indéfectible de notre puissant empire ! Il salua la foule, et entra à l'intérieur. L'un des gardes vint aussitôt le prévenir. -Votre Altesse, les émeutes les plus résistantes en Système Neuf ont mis en danger les gouvernements locaux. Ils ont dût être rapatriés. -Laissez cela en suspens. Le système Neuf n'est pas très important. -A vos ordres, je transmet l'information. Nikolaï regarda la foule depuis sa fenêtre, et il souris. Dans peu de temps, il allait se sacré Empereur de la Fédération Impériale d'Ornald, empereur d'un immense empire de plus de cent-cinquante planètes. Aussitôt fait, aussitôt l'information est arrivé à l'Empire du Soleil Rouge. On mis au courant la plupart des personnages importants du Secteur de la mort récente de l'Empereur Dellin Dolnarov Ardanius Katrov.
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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 29/04/1014 ETU 00:10 |
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Score : 3
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L'émission en cours s'arrêta, laissant place à autre chose. Mesdames et messieurs, nous sommes profondément navré d'interrompre votre programme, mais cette annonce est de la plus haute importante. Un énorme logo s'affichait sur l'holo-écran tandis que la musique retentissait. Le gros "HOLO IV" apparu alors, se rapprochant de plus en plus. Divers logos et éléments se mirent à tourner autours de celui-ci jusqu'à ce qu'un FLASH SPÉCIAL ne vint s'y s'additionner dans un bruit sourd. Une transition vint alors, éclipsant doucement le logo pour laisser place aux informations. Apparu un homme, l'air grave. Il s'agissait d'un présentateur, bien vêtu, il observait la caméra de façon sérieuse et droite. Mesdames et messieurs bonsoir. C'est avec une immense tristesse que notre secteur et la galaxie toute entière vient d'apprendre le décès de l'empereur d'Ornald Dellin Dolnarov Ardanius premier du nom... En effet, l'empereur vient s'éteindre suite à une longue et douloureuse maladie, sur le balcon de son palais, devant la foule. Son frère, Nikolaï Ardanius a été désigné comme régent, en attendant la réunion du conseil impérial. Nous retrouvons Jorin Densen sur place. Bonsoir Jorin. Bonsoir. C'est en effet ici que l'empereur Dellin Ardanius est décédé il y a de cela... Un messager ne fut pas nécessaire pour que la nouvelle parvienne à Kensei. Toute la galaxie pouvait le voir. Kensei resta assis, le regard vide, devant l'holo-écran. Les différentes personnes présentes dans la salle également. Un silence se fit pendant plus de vingt secondes. Kensei ferma ses yeux et respira fortement. Quand il les rouvrit, son regard fut implacable. C'est arrivé plus tôt que je ne le pensais. Dois-je aller les prévenir, Shogun ? Non. Pas encore, nous devons discuter... Hormis ma tristesse et la protection de la famille impériale, il y a autre chose de particulièrement dérangeant. Je n'ai aucune confiance en cet homme, Nikolaï, et j'ignore quelles seront mes relations diplomatiques avec Ornald, à présent. Vous craignez des problèmes, maître Kensei ? Evite le "maître Kensei". Officiellement, oui, mais en privé, Kensei suffira. Nous nous connaissons depuis longtemps, après tout. Comme vous voulez... Kensei. En effet. J'ai bien peur que Nikolaï Ardanius ne tente de faire assassiner la famille de mon défunt ami. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant que l'assassin que tu as tué, Sylen, soit de son fait. Cet enfoiré. Ce n'est qu'une possibilité. Quoi qu'il en soit, il est certain que Kazunari doit monter sur le trône, pour la stabilité du secteur. Je doute que son oncle l'accepte. Si nous amenons Kazunari sur Ornald, il se fera à coup sûr tuer. Je le pense aussi. Sauf si je vais avec lui. Je vous demande pardon ? Je vais me rendre aux funérailles de Dellin, et son fils viendra avec moi. Pour ce qui est de sa petite sœur et de sa mère, ça sera leur décision. Vous ne risquez pas de mourir, puisque votre esprit est... dans Excaella, et que votre corps peut-être changé, mais... Il y a un risque pour le prince. Impossible qu'un attentat terroriste puisse toucher mon vaisseau. Le seul danger, ça sera les forces d'Ornald. Et si elles attaquent, il y aura une guerre... une énorme guerre. Nikolaï est quelqu'un de dangereux, mais il n'est pas fou, pas au point de mettre sa nation en péril. C'est même un petit futé. Je crains qu'il ne soit nécessaire de l'écarter du pouvoir d'une façon ou d'une autre, mais de préférence de façon rapide et discrète. Que comptez-vous faire ? Vous n'allez quand même pas le tuer. Non. Je vais me comporter comme tout guerrier devrait le faire. Je vais laisser croire que je suis en position de faiblesse. Je vais le laisser penser qu'il peut agir, le laisser déployer son attaque en toute confiance, et réagir à ce moment là. J'aurais toute légitimité et il ne s'y attendra pas. Dois-je préparer une flotte, au cas ou ça tournerait mal ? Fais. Privilégies les frégates, et les kamikazes. Très bien. A présent... Je vais te laisser, Sylen. Je dois annoncer la nouvelle à la famille impériale, et leur expliquer la situation. Bonne chance... Merci. J'en aurais besoin.
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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 16/05/1014 ETU 18:50 |
Score : 4
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La flotte légère de Kensei approchait d'Ornald. L'accès avait été réglementé et Kensei devait lui-même attendre avant de pouvoir accéder à un quai d’amarrage dans le spatioport. Ornald était débordée, des gens partaient et revenaient sans cesse, mais Kensei suspectait l'attente qu'il subissait d'être voulue. Il s'éloigna du quai principal vers des appartements privés dans le gigantesque vaisseau. Une vue sur Ornald et tout ce qui se trouvait aux alentours était visible, lumineuse et grandiose. Il s'attarda quelques secondes sur le spectacle qui lui était offert, puis se laissa tomber sur un canapé et alluma l'holovision afin de connaître les nouvelles d'Ornald. ... approuvent aujourd'hui la décision d'accepter le régent Nikolaï Ardanius comme prétendant au trône qui devrait être couronné empereur dans les heures à venir. Nous avons donc Morian Jaan sur place. Alors, oui. Comme vous le voyez et l'entendez derrière moi, des réactions mitigées avec une très large part de partisans, mais beaucoup d'opposants aussi qui ne se privent pas de hurler leur désapprobation comme vous pouvez l'entendre en ce moment. L'envoyé spécial reçu une bouteille en pleine figure, et le plan revint sur le présentateur. Oh, il semblerait que nous ayons eu un petit problème technique, je vous propose de passer à l'autre grande information de la journée que nous venons d'apprendre pendant le reportage de Morian. En effet, feu l'empereur Dellin Ardanius vient d'être enterré, la cérémonie a eu lieu dans la plus grande discrétion. C'est ce à quoi tenait le régent, afin de... Kensei resta bloqué devant l'holovision durant quelques secondes, avant qu'il ne cligne des yeux, vérifie qu'il n'avait pas rêvé et se relève, le regard glacial. Il se dirigea d'un pas assuré vers le centre de commandement du vaisseau, ses pas résonnant dans les grands couloirs. Ils avaient enterré Dellin sans prévenir, hein ? Ils ne perdaient rien pour attendre. Capitaine, envoyez un message prioritaire de ma part à Nikolaï Ardanius, le prétendu prochain empereur. Dites qu'ils ont intérêt à faire vite et que c'est urgent. Cet enfoiré va m'entendre. Dois-je dire vos derniers mots, Shogun ? Inutile. Il l'entendra de façon plus polie, mais il comprendra exactement quand je lui dirait.
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