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Plongée dans le Savoir Absolu

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Cdt. Archiviste A'Suult
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12/05/1014 ETU 18:36
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L’Eden d’Alexandre est une météorite abritant un des projets les plus insensé de l’Univers ; l’Encyclopédie Galactique. Creusée à dans la roche, l’immense bibliothèque est uniquement composée de livres. Des plus lointaines terres connues, les moines expéditionnaires envoient toutes sortes de supports de données. Inlassablement, des moines copistes retranscrivent ces données sur de magnifiques ouvrages. Il s’agit d’une tache titanesque mais essentielle pour protéger le savoir de l’Univers et essayer de trouver un moyen d’éviter l’Apocalypse. Tous les moines, dévoué corps et âme à leur mission considère que la connaissance est le meilleur moyen d’éviter l’Apocalypse ou du moins, d’en limiter les effets.
L’Eden d’Alexandre est un endroit secret. Il n’est pas la propriété d’un monde, ni d’un gouvernement, ni même d’un peuple. Il n’est même pas la propriété des moines qui y vivent. Il est destiné à chaque être vivant, chaque individu s’intéressant à son existence. Mais il s’agit aussi d’un endroit secret, dissimulé pour le protéger de la folie humaine et dont seule une poignée d'élus à connaissance. Il appartient à tous est n’est pourtant la possession que d’un ordre : L’Ordre des Encyclopédistes.
L’Archiviste A’Suult est un moine copiste. Il a dédié sa vie à la transcription du savoir. Ce qu’il préfére, c’est découvrir les supports que des peuples lointains utilisaient. C'est d'ailleurs sa spécialité. L'étude, la compréhension des mécanismes et la conservation des supports.
Ce matin là, il avait reçu une étrange petite boite, d’un noir profond avec une belle gemme sur le couvercle. La boite semblait hermétique fermée. Une note l’accompagnait. « Trouvée sur Iliai Prime, le chef local m’assure qu’il s’agit d'un support mémoriel d'une civilisation maintenant disparue. Je n’ai pas encore réussi à la faire fonctionné ». La boite était toute petite, à peine plus grande qu’un paquet de cigarette.
A’Suult l’inspecta sous toutes ses coutures, avant de passer par mégarde le doigt sur la gemme. Il fut comme foudroyé.
Il n’était plus dans la bibliothèque, il ne se sentait même plus dans son corps. Il était maintenant témoin de ce qu’une civilisation inconnue avait choisi de conserver, ce qui était important à ses yeux.
Cdt. Archiviste A'Suult
Respect diplomatique : 23

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14/05/1014 ETU 19:27
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Tome 1 : La Régression
Il y a très longtemps, très loin, dans un immense vaisseau de colonisation.
La Première Révolte : Nous étions humains
JOURNEE 7822 : Journal du Capitaine Bartholomew Grace, sur le Vaisseau de Colonisation Renown.
Nous continuons la route définie par le Capitaine Forester avant sa maladie. Nous avons dépassé depuis maintenant longtemps l’Univers observable et pour l’instant, nos instruments ne détectent aucune planète habitable. Nous continuons notre avancée par petits bons en hyperespace.
Le stock d’eau et de nourriture nous permet de vivre encore normalement et le système de recyclage du vaisseau fonctionne de manière optimum. Il n’y a, à ce jour, aucun problème d’intendance.
Aujourd’hui, j’ai été obligé de mettre aux arrêts le Député Traun, qui continue ses activités politiques et crée une atmosphère d’insurrection. Après l’attaque qui nous a séparés du convoi de Migration, nous sommes maintenant seuls et je ne peux tolérer aucune agitation.
Une vague inquiétante de crimes a déferlée sur le vaisseau. Des hommes et femmes de toutes conditions ont été retrouvés assassiné, une marque noire de main sur le visage. Tous ces crimes ont eu lieu la nuit dernière. J’ai chargé le sergent Bush de diriger l’enquête. Je connais son efficacité et espère que nous pourrons vite traduire ces monstres en justice.J'attends encore son rapport.
FIN DE L’ENREGISTREMENT
Un peu plus tôt dans la journée...
Il régnait une chaleur moite dans les ponts inférieurs du vaisseau. Le sergent Bush, accompagné quelques gros bras de la police, s’enfonçait profondément dans le labyrinthe de tentes et de parois en acier qui constituait cette partie du vaisseau. D’après toutes vraisemblances, c’est ici que les premiers crimes avaient été perpétrés. Il s’agissait d’un endroit particulièrement sordide où la drogue, l’oisiveté et la violence régnaient en maîtres.
Les habitants avaient été les derniers à embarquer avant la Chute. Ils étaient montés quasiment de force et le capitaine n’avait pas eu le cœur de les condamner à une mort certaine. Au début, ils avaient été utiles à la communauté, mais peut être parce qu’ils avaient senti qu’ils n’étaient pas à leur place, ils s’étaient renfermé et avaient isolés les deux derniers ponts du reste du vaisseau. Descendre dans les entrailles du vaisseau c’était comme se rendre dans un bidonville, où d’autres règles s’appliquent. Un sorte de monde parallèle, cohabitant tant bien que mal avec le reste du vaisseau.
Le sergent Bush était un dur. Il avait maté des insurrections sur d’autres vaisseaux de la Migration et avait pris suffisamment de coup pour que chaque membre de son corps laisse apparaître de belles cicatrices. Pour autant, le sergent Bush n’était pas un homme violent. Il ne recherchait pas le conflit et essayait toujours d’apaiser la situation. A la fois diplomate et homme d’action, le sergent Bush avait gagné le respect de la population et de ses pairs.
Ils arrivèrent sur les lieux du crime. Une petite cabane aussi sale et encombrée que toutes les autres. La seule différence résidait sans doute dans les trois corps allongés sur le sol avec, sur le visage les empruntes de mains qu’on aurait trempé dans le charbon. La famille entière était réunie : le père, la mère et la jeune fille. Tous trois avaient été égorgés et ils reposaient dans une unique mare de sang. En dehors de cette sinistre scène, aucune trace de violence, aucune tache de sang. On pourrait croire qu’on avait allongé la famille avait de les tuer, et qu’elle s'était laissé faire.
Bush s’éclaircit la gorge et se tourna vers les inspecteurs déjà présents :
« Messieurs, que s’est il passé ?
- C’est très difficile à dire Sergent. Une première analyse des lieux montre qu’il n’y a pas eu bagarre ici. Aucun des corps ne montre de meurtrissures, autres que les entailles à la gorge. Nous avons prélevé du sang de chaque corps et l’analyse toxicologique initiale est négative. Nous allons bien sur continuer les investigations à la caserne.
- Faites vite ».
Le sergent était pressé. Dans cette partie du vaisseau, la situation pouvait à tout moment dégénérer. Bush n'avait pris qu'un petit nombre de policiers avec lui, pour des questions de discrétion et de rapidité. Il était déjà arrivé que des contingents plus importants furent bloqués dans les ruelles par des tirs de trafiquants locaux.
Déjà les badauds commençaient à se réunir autour de l’abri. Les gens se bouclaient pour mieux voir et Bush sentait que l’atmosphère était en train de changer.
Il ne fallu par longtemps pour que le petit attroupement de curieux devienne une immense masse d’individus braillant, s’invectivant et se bousculant.
Bush avait peur que l’agacement se transforme en vindicte à l’encontre des représentants de l’autorité. Isolés comme ils étaient, ils ne pouvaient espérer aucune aide… Il était déjà arrivé que des patrouilles soient attaquées et que l’on retrouve plus tard leur corps abandonné au milieu d’une ruelle.
Alors que Bush surveillait la foule, un homme un peu trop curieux s’approcha des policiers chargés de maintenir le périmètre et fut repoussé brutalement. Dans son recul, il fit tomber un vieil homme. Il n’en fallu pas plus pour exacerber la colère de la foule. En quelques secondes, les policiers furent débordés de toute part. Ils étaient maintenant obligés de se défendre avec toutes leurs armes, mais face à la masse de la foule, cela n'était pas suffisant.
Les insultes et les coups pleuvaient de toute part. Noyé par une vague de violence, les policiers tombèrent rapidement.
Les locaux les plus rapides rentraient déjà dans le taudis où se tenait Bush. le sergent les attendait à l’intérieur, sa matraque électrique à la main.
Lorsque le premier homme surgit, il le faucha immédiatement d'un coup dans le genou, suffisamment fort pour le faire décoller à plus d’un mètre du sol. De nouveau, des insurgés entraient dans la petite pièce. Certains d'entre eux étaient armés de petites armes blanches.
Ils ne semblaient pas porter attention au corps de l’homme étendu inconscient. Bush les attendait de pied ferme, mais il ressentait au creux de son ventre une douleur, celle causée la peur.
Sa situation était mauvaise, il le savait. Se faire piéger par une foule violente était ici le risque majeur, le cauchemar de ceux qui ici représentent l’autorité. Bush n'avait nulle part par où s'enfuir et le peu de policiers présents essayaient déjà de sauver leur propre vie.
Encore, des hommes entraient dans la cabane… Le sergent savait qu'il allait passer un mauvais quart d'heure…
Cdt. Archiviste A'Suult
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18/05/1014 ETU 23:12
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Les coups pleuvaient de toute part. Le sergent se défendait tant bien que mal, mettant au tapis beaucoup de ses assaillants, mais toujours plus se précipitaient sur lui.
Il frappait de toutes ses forces. Sa matraque fusait en de large mouvement horizontaux, tuméfiant et cassant tout ce qui avait le malheur d'être sur son chemin. Bush savait jouer de la matraque. Il frappait les mâchoires, les genoux et les poignets. Il fallait qu'en un coup ses assaillants soient hors de combat. Il devait économiser son énergie, c'était le plus important. Son cœur battait à la chamade, il était en sueur et commençait à perdre en lucidité. Il était dans une mauvaise situation.
Un géant entra dans le taudis.
Bush, en tant que militaire avait l'habitude des costauds. Lui-même n'était pas un modèle réduit, mais cet homme était impressionnant. Bush était particulièrement interpellé par les yeux d'un bleu glacial de l'homme. Il avait des yeux de tueur et le regard froid de celui qui considère la vie d'autrui comme insignifiante. L'homme avait une sorte de machette à la main. Les autres assaillants reculèrent, trop content que le problème posé par cet agent de la police militaire soit enfin réglé par cet homme fort.
L'homme s'approcha de Bush. Les deux combattants tournaient l'un autour de l'autre. Ils se jaugeaient et essayaient de prévoir les premières attaques. Ce fut le géant qui attaqua en premier.
Sans fioriture, sans feinte, il lança sa première attaque.
Une attaque directe, rapide, au niveau de cou. Un geste efficace et précis. La main de l'homme n'avait pas tremblée, son regard ne l'avait pas trahi. Il était visiblement plus qu'une montagne humaine, c'était un vrai guerrier. Bush para le coup au dernier moment et lança son poing libre contre le plexus cœliaque. Ce fut comme frapper une plaque de métal. Ses doigts entrèrent dans sa paume et les articulations craquèrent. Déjà l'homme portait un coup de revers, au niveau du torse de Bush. Le sergent s'était trop engagé dans la riposte et ne pu reculer à temps pour éviter le coup. Il sentit la lame trancher sa chair et ses muscles au niveau de son pectoral droit. Bush tituba en arrière, parant avec difficulté une nouvelle attaque.
Devant la force de l'homme, Bush devait changer de stratégie. Il devait se montrer plus agressif et moins calculer ses gestes. Il saisit sa matraque à deux mains et frappa la mâchoire de l'homme. Il destina un second coup au visage de son adversaire. Même si Bush lui avait cassé le nez et mis une bonne partie de son visage en bouillie, il s'était beaucoup trop exposé. La machette était entrée dans ses chairs jusqu'à ses côtes et le géant l'avait saisi à la gorge et était en train de la broyer. Bush subissait maintenant sans défense les coup. In extremis, Bush se défit de l'étreinte. II planta son pouce dans l'œil de son adversaire et lui mit un coup de pied dans l'entre-jambe. Bush reprenait le dessus, il frappait maintenant au visage son adversaire.
Alors que l'homme était sur le point de s'effondrer, Bush lui porta un violent coup à l'arrière du crâne. Lorsqu'il sentit la matraque s'enfoncer dans la tête de l'homme, le sergent su que c'était fini.
Il s'effondra en même temps que son ennemi, grièvement blessé.
Cdt. Archiviste A'Suult
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24/05/1014 ETU 14:12
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Bush reprenait conscience avec difficulté. Le voile noir devant ses yeux mettait du temps à s'estomper et il ressentait de vives douleurs un peu partout. Il se sentait mal, à peine conscient. Son corps était comme au ralentit et il sentait ses muscles et ses organes peser en lui. Chaque pensée, chaque respiration, chaque battement de cœur était comme un violent effort, un effort instinctif pour sa survie alors que son corps ne voulait plus se battre. Sa tête, tout comme le reste du corps lui faisait affreusement mal.
Bush ne savait pas où il était. Il arrivait à percevoir quelques lumières, quelques ombres mais tout était flou. Les sons environnants raisonnaient dans son crâne et l’esprit de Bush n’arrivait pas à identifier leur origine. L'unique éclairage se trouvait dans une autre pièce et l'endroit où il se trouvait était plongé dans la pénombre.
Sans même s'en rendre compte, il sombra de nouveau dans l'inconscience.
Le sergent se réveilla avec plus de facilité. Lentement il pût tourner la tête et voir qu'il était dans une petite pièce, toute sombre. Un seul coup d'oeil aux murs, il comprit qu’il s'agissait d'un des taudis des ponts inférieurs.
Les personnes qui l'avaient transporté avaient pris la peine de l'installer sur un vrai matelas. Bush se doutait qu'ici, un matelas était une chose rare, presque un bien de valeur. Il était évident que l'on avait pris soin de lui. D'ailleurs, il y avait des pansements sur ses plaies et des onguents sur le reste du corps. Avec difficulté il leva le bras gauche et vit qu'on avait recousu une de ses plaies avec soin. Il se rendit compte avec stupeur et plaisir qu’il n’était pas attaché.
De toute manière, il n'aurait pas pu aller bien loin. Il avait mal absolument partout.
Du coin de l’œil, il aperçu une silhouette. Une enfant était assise dans un coin de pièce. Elle l'observait en silence.
Il essaya de lui lancer un bonjour sympathique mais tout ce qui sorti de sa gorge fut un grognement rauque suivi d'une quinte de toux sèche. L'enfant s'enfuit. Bush maugréait "Et bien bravo. Toujours autant de savoir faire avec les gamins."
Il entendu des bruits des pas. Plusieurs personnes venaient vers lui. Bush était incapable de fuir. Il attendit donc leur arrivée, en espérant qu'il n'était pas retenu par des personnes mal intentionnées. Il arrivait parfois que des militaires se fassent enlever ici. Les gangs essayaient alors d'obtenir la libération des leurs ou de l'argent. Mais la politique du vaisseau était toujours la même. Tout faire pour tenter de récupérer l'otage, mais ne jamais céder au chantage. Le résultat aussi était souvent le même, une opération militaire dans laquelle otage et preneurs d'otage trouvaient la mort.
En plus de l'enfant, deux hommes et une femme entrèrent dans la petite pièce. Un des hommes s'approcha de lui, lui tendant un verre d'eau. Bush le bu doucement, évitant de s'étouffer.
"Chut, ne bougez pas. Voilà... C'est bien d'être calme. Vous avez été mis dans un piteux état. Il ne faut pas que vous bougiez pendant les prochains jours, surtout ne pas bouger. Je vais tacher de vous trouver de bons tranquillisants."
Il y avait quelque chose d'inquiétant dans la voix de cet homme, comme s'il ne retenait qu'avec difficulté sa folie.
"- Merci. Qui êtes vous?
- Oh, ne me remerciez pas moi, remerciez mon frère. C'est lui qui vous à sauver, moi je vous ai simplement remis en état. Vous étiez dans un sale état… Oui, beaucoup de travail pour moi.... Mais j'en dis trop! Toujours trop! Ce n’est pas à moi de vous parler, mon frère répondra à vos questions."

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