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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 26/06/1014 ETU 00:52 |
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Score : 6
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Le bruit des bombes commençait à cesser. Après l'apocalypse, des soldats défilaient dans les rues, accompagnés de mécas et de chars d'assaut, leur assurant une domination maximale. Des étendards rouges, au couleurs de l'Empire Solaire Écarlate étaient déjà dressés, alors que les soldats d'Ornald qui s'étaient rendus étaient désarmés et rassemblés en groupes de prisonniers. A l'attention de la population, des messages de propagande étaient envoyés dans les rues, diffusés depuis les chars ou les hauts-parleurs urbains piratés, afin d'éviter toute rébellion et de rassurer les civils. Peu à peu, le calme revenait. Un seul endroit restait cependant en proie au chaos: le palais impérial. En son sein, le sang continuait à couler. L'ascenseur montait, inlassablement, les coups de feux des étages inférieurs devenant de moins en moins audibles jusqu'à disparaître. La lumière avait été coupée, mais les mécanismes de l'ascenseur marchaient encore, certainement une réserve de secours. L'énorme cité de Rovanius était visible et descendait lentement tandis que l'ascenseur continuait son ascension. Fumante et grise, la ville semblait mourir, frappé de toutes parts comme le fut Ornald depuis plusieurs heures déjà, l'attaque ayant commencé en début de matinée. Kensei était couvert de sang. Immobile et droit, accompagné de plusieurs soldats en armure intégrale noire et rouge, équipés de sabres et d'armes à feu, il observait le spectacle de désolation, jusqu'à ce que la cabine ne soit plongée dans l'obscurité. Silence, pendant plusieurs minutes, qui semblaient être des siècles. Une lumière discrète mais visible dans l'obscurité apparu, indiquant que la salle finale était proche. Tenez-vous prêts. Alors que l'ascenseur se stabilisait, les portes s'ouvrirent et les coups de feu commencèrent. Très vite, les soldats de l'Empire Solaire se dispersèrent dans la pièce et firent un véritable carnage à coup de sabres. Kensei menait les troupes, et les différentes pièces furent vidées et franchies, écarlates autant au sol que sur les murs, ce qui remplaçait à la perfection les drapeaux de l'Empire. Enfin, la porte des appartements de Nikolaï furent atteintes. Kensei se posa devant elles, et poussa un long soupir, le sabre à la main, ses guerriers attendant son signal. Que justice soit faite. Mort à l'assassin, mort à l'usurpateur.
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Cdt. Ardanius
Respect diplomatique : 85 26/06/1014 ETU 02:04 |
Score : 5
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Le Maréchal d'Empire Alexandre Korsakov, considéré comme l'homme le plus fidèle et le plus courageux d'Ornald, un militaire de génie, connu pour sa générosité auprès des habitants des bas-quartiers, se tenait à l'intérieur des appartements de l'Empereur, accompagné d'un peloton de gardes cérémoniels et de grenadiers. La pièce, un salon luxueux recouvert de dorures, était silencieuse, pas un son n'était audible, hormis les quelques coups de feu qui retentissaient encore dans la pièce contiguë, mais qui cessèrent rapidement. Alexandre empoigna le pommeau doré de son sabre cérémoniel, il le dégaina lentement et le leva au-dessus de sa tête, la longue lame effilée étendue vers le plafond. -Zaryadka ! Hurla-t-il d'une voix puissante et solennelle. Au son de ce mot en alystrien, les dix grenadiers faisant face aux portes de l'appartement chargèrent leurs longs fusils. Le Maréchal reprit : -Pod pritselom ! Ils placèrent leurs fusils en joug, visant les portes. -DA ZDRAVSTVUYET ORNALD ! S'écria-t-il, aussitôt suivis des vingt gardes. Les portes s'ouvrirent lentement... -STROL'BA ! Les fusils des grenadiers firent feu. -CHREZMERNO ! LA GARDE MEURT, MAIS NE SE RENDS PAS ! Les dix gardes cérémoniels derrière les grenadiers chargèrent alors, baïonnettes en avant, en direction des portes. Le Maréchal s'élança lui aussi à la tête du peloton et croisa le fer avec le Shogun Kensei. Alors que le combat faisait rage dans le salon des appartements impériaux, Nikolaï était allongé sur son immense lit à baldaquin, observant sa dernière trouvaille, ramassée sur un cadavre, il ne pouvait plus s'empêcher de sourire. Vladimir Vorlius, recroquevillé dans un coin de la pièce jurait sans s'arrêter, et les deux gardes cérémoniels restants étaient prêts, les baïonnettes affutées. La pièce était vide de toute décoration, ne restait plus que le grand drapeau ornalais, le lit et la table de chevet sur laquelle était posée un vieux revolver ne contenant qu'une unique balle...
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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 26/06/1014 ETU 03:22 |
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Score : 5
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Les guerriers écarlates n'étaient que cinq, contre vingt soldats d'Ornald. La bataille fit rage et les appartements furent saccagés. Les explosions dévastèrent les meubles, alors que les épéistes évitaient balles et baïonnettes. Kensei affrontait Korsakov à l'épée. Son adversaire était particulièrement brillant, il chassait le sabre de Kensei dés que celui-ci frappait. Pourquoi défendre ce chien ? Le maréchal para la lame de façon violente, serrant les dents. Il repartir à la charge en hurlant. Je préfère mourir que me rendre ! Kensei laissa la lame à double-tranchant glisser contre son sabre. Au vu des circonstances, vous rendre serait préférable. Korsakov érafla les poignets de Kensei, qui recula vivement. Mon devoir est de me battre jusqu'à la mort. Il s'apprêta à frapper de toute ses forces d'une attaque de haut en bas. Soyez sûr de recevoir tous les honneurs, maréchal. Kensei trancha alors les poignets du Maréchal qui écarquilla les yeux. Avant qu'il ne puisse pousser un cri, le sabre lui trancha la gorge, la tête resta accrochée au cou, mais le maréchal s’effondra au sol. Kensei donna un coup dans le vide, le sang se répandant sur les murs déjà souillés et maculés de rouge. Il se tourna vers ses guerriers. Ils avaient éliminé les gardes impériaux, mais l'un d'eux était tombé. Gardez sa tête propre, elle mérite d'être respectée. Pour notre compagnon tombé, il recevra les plus grands honneurs nécessaires. Hâtons-nous, nous devons finir tout ceci. Bien, Shogun. Le groupa entra alors dans la dernière pièce, là où se trouvait Nikolaï.
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Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 26/06/1014 ETU 20:35 |
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Score : 4
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( Ardanius était banni de l'assemblée, je vais finir ce rp seul. ) Un guerrier posa doucement la main sur la porte, alors que deux autres visaient, s'apprêtant à répliquer en cas d'attaque. La porte s'ouvrit doucement et le dernier combat eu lieu, les deux gardes cérémoniels ornalais tombèrent rapidement. Nikolaï observait Kensei fixement, tenant un revolver dans les mains. Il pointa sur celui-ci contre son crâne, et afficha un sourire sadique. NON ! Le coup de feu parti, et Nikolaï laissa retomber le revolver de sa main sans vie. ESPÈCE DE LÂCHE ! VERMINE ! Comment oses-tu, après avoir fait tant d'horreurs ?... Kensei était fou de rage. Il se tourna vers Vladimir Vorlius, qui tentait de se faire tout petit. Il le saisit par le col et le plaque contre le mur, de façon menaçante. Mais je... je... Vous, vous allez immédiatement envoyer un message sur la planète sommant la reddition, et vous signerez le document officiel. Vous sommerez également les membres de l'Etat Major de se rendre. Si vous n'obéissez pas, vous serez exécuté. D'a... d'accord... Conservez le corps de ce chien de Nikolaï, je lui réserve une petite surprise post-mortem. A vos ordres. Kensei s'approcha du balcon, et observa la ville, en ruines. Son sentiment de rage n'était pas passé, mais des millions de soldats étaient dans les rues, et le regardait. Doucement, il leva son sabre au ciel, alors qu'une acclamation impressionnante retentit alors. Ornald était tombée.
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