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Cdte. L'Ire
Respect diplomatique : 314 
28/06/1014 ETU 19:50 |
Score : 6
Détails
Rp privé. Chroniques Berserk Première partie : La Naissance d'un Empire ambiance musicale conseillée https://www.youtube.com/watch?v=3GCtIezVX9M Secteur A, septième système, monde d'origine des Berserks, -13 ETU. Les lourds battants de la chambre royale se referment sur lui. C'est un homme de haute stature, large d'épaules avec un torse aux proportions démesurées. Son regard vif balaye la pièce, détaille rapidement les meubles de facture modeste. Un sourire éclaire momentanément ses traits. Le voila roi. Le sourire se mue en grimace. Un roi parmi tants d'autres. Roi d'une terre aride, désolée et limitée. Roi d'une bande de soudards stupides et sans ambition. Toute son enfance il a révé de cet instant, du moment où il renverserait enfin son faible de père. Mais le vide qui règne en lui n'est toujours pas comblé. Au contraire, sa voracité s'en trouve exacerbée, il veut plus, toujours plus. Il ecrasera les autres clans. Il s'accaparera leurs terres et tous plieront l'échine. Ceux qui refuseront ne trouveront que mort et désolation. Désolation. Ce mot résonne au plus profond de son âme. Désolation, conquérant. Désolation, premier Empeureur Berserk. Désolation est tiré de ses rêveries par les violentes crampes qui lui vrillent l'estomac. Il ne comprend toujours pas ce qui l'a poussé à dévorer son père. Sur le moment, cela lui paraissait évident. Maintenant, il a oublié. Il entrouve la porte de la chambre et lance aux gardes en faction d'une voix rocailleuse : "Des femmes et du vin." Après un instant, la porte s'entrebaille pour laisser passer une silhouette encapuchonée qui transporte une imposante jarre de terre cuite. Sans un mot, Désolation s'empare du récipient et boit à long traits. Le liquide vermeil atténue peu à peu le goût de chair et de sang qui s'accrochent à ses papilles. Sa barbe maculée de sang le démange. Il se nettoie rapidement dans la cuvette en bronze remplie d'eau qui trône dans un coin de la pièce. Il se tourne à nouveau vers la femme qui n'a pas bougé depuis qu'elle a prénétré dans la chambre. Il s'approche d'elle, un sourire prédateur au coin des lèvres et une lueur de vice dans le regard. Il se défait de son pagne et soulève la capuche qui masque le visage de la prostituée. A suivre. Secteur A, septième système, planète Désolation, 1014 ETU ambiance musicale conseillée https://www.youtube.com/watch?v=2bosouX_d8Y Une salle du laboratoire de recherche cognitif et comportemental a spécialement été amménagée pour l'occasion. D'un coté de la pièce, l'ensemble des archives berserks a été réunis. De l'autre, spectromètres, traducteurs, séquenceurs adn, nanoscopes, bref, tout instrument suceptible de servir. Si Vide avait été capable de ressentir quoi que ce soit, elle serait au comble de l'exitation. Un autre peuple de la galaxie connaissait L'Æsir. Le champ de possibilité que cela ouvait été tout bonnement incroyable. L'hypothèse la plus probable étant une ascendance commune. Elle repensa aux derniers mots de la Mère : "Trouvez vos soeurs, réunissez les aspects et recherchez l'origine." Vide aurait volontier disséqué et analysé chaque atome de ces femmes de l'Hégémonie à la recherche de réponses. Cependant, le premier édit de l'Edda de la Sororité était sans équivoque : La sororité est aboslue. Tes Soeurs tu respecteras, protègeras et honnoreras . Nul outrage ne sera toléré car c'est dans la sauvegarde de leur corps et de leur âmes que tu trouveras le salut. Tout était fin près. Ne manquait plus que la présence de la Sybille.
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Cdte. Mélopée
Respect diplomatique : 281 
07/07/1014 ETU 22:22 |
Message édité -
Score : 3
Détails
http://www.youtube.com/watch?v=J3PPOuuep7Q Codex de Gynée Dernière partie: Diaspora apocalyptique Galaxie inconnue, coordonnées introuvable -2014 ETU Sur l'esplanade du plus grand Temple d'une antique ville aux dimensions cyclopéenne, une créature féminine et indubitablement humanoïde, malgré un regard vieux comme le temps effrayant, fait face à un million de ses congénères, amassées devant le bâtiment religieux, toutes muettes devant les mots de ce qui semble être leurs chef religieux. La créature est vêtue d'une robe rouge et d'une torque d'or torsadée, elle marche pieds nues, et hormis son étrange visage éloignée des canons de beautés humain, le mot désirable viendrait à l’esprit de n'importe quel homme contemplant l'étrange entité à la peau dorée, ou du moins d'un ocre étrangement scintillant. Un ciel de bronze cauchemardesque pèse sur les habitants de ce monde depuis des cycles, accompagné d'un vent sinistre charriant une odeur de pourriture tenace. Les message en provenance des possessions planétaires de l'Empire indiquent tous une agitation cosmique hors du commun, en prévision d'un cataclysme de niveau Galactique, et pourquoi pas Universel. "La Création s'écroule en tout sens, des comètes au plus petit insecte, du fond du cosmos jusqu'au cœur des mondes s'agitent les ombres. Les Astres parlent mes Soeurs, et bien qu'ici, la Ruine deviendra bientôt la Norme, amenant avec elle Mort, Chaos et Désolation, notre heure n'est pas venue. La perfection de notre grande oeuvre, ce sentier d'or, de plénitude et de joie emprunté depuis des cycles, l'infinie grâce de notre culture, tout cela doit survivre, survivre pour croître à nouveau, croître pour vaincre et enfin régner. Il n'y à pas de Vice, seulement le plaisir, Le plaisir Vermeil et chaud, celui de la Sororité absolue. Les archétypes et aspects de notre Hiérocratie perdureront à travers les ages, et nos sœurs futures déclencheront une Ire Sanglante qui sonnera comme uneMélopée d'extase semblable aux gémissement de la Mère, enfantant l'Univers pour emplir un Vide sinistre. De la même manière, essaimons à travers les mondes, trouvons d'autres humanoïdes compatibles avec nos génomes, car malgré l'atrocité masculine, nous auront besoin d'eux pour faire perdurer nos lignées. Dans milles mondes et de milles manières, offrons la Sororité aux femmes qui, de part les étoiles, méritent la Lumière de nos pensées. Ces mots sont absolus, fait de vérités et de certitudes pures, des mots forts, fait pour durer jusqu'à la fin de toutes choses." Une vive clameur résonnant comme un coup de tonnerre précéda un mouvement de foule incroyable, aux allures de délire absurde, vague coup d'épée dans l'eau pour chasser quelques imparables prophéties, par la joie l'ivresse et l'oubli. Tel aurait été l'allure de la présente scène, n'eut été l'étrange et indéfinissable Lien qui semblait unir le million de personnes amassé devant le Temple, qui dans son agitation, semblait pourtant refléter une union globale plus vivace que tout liens de sang. Secteur A, septième système orbite basse du monde "Désolation" centre de commandement du Croiseur "Matriarche" 1014 ETU La Sybille, entourée de deux acolytes et d'une Prêtresse du Lien, l'étrange culte de l'Hégémonie, lisait pour la énième fois l'ordre de mission de sa Matriarche. D'une pâleur extrême, son fin visage était encadrer d'une chevelure d'un noir profond descendant jusqu'au rein en une épaisse cascade. Sa robe gris anthracite de fil pourpre était cette fois ci rehaussé du Talisman de la Mère, une relique d'argent et de grenats datant de l'antiquité de l'histoire de Vestige Le Vaisseau approché de la destination, mais elle se devait de remplir son rôle à la perfection. A son poignet, un bracelet de stockage de données allait se charger de transmettre l'essentiel de l'histoire de son peuple. Sa propre personne ferait office d'initiations aux rites et coutumes de l'Hégémonie, tandis que ses deux acolytes était des scribes émérite formaient à la linguistique et à la philologie. Le programme de comparaison culturelle total, qui allait être amorcer dès sa rencontre avec Vide, devait mettre en lumière les incompréhensibles similitudes entre les deux nations membre du Quasar, pour déterminer si une origine commune était possible, en vue de travaux de recherches et d'explorations. Une vestale se présenta devant la jeune femme. "Sérénissime Sibylle, nous allons bientot atterrir en Désolation, une navette nous déposera au laboratoire du palais de l'Ire." Une fois débarquer, la représentante de l'Hégémonie monta à bord de la navette, qui filait à travers les rues couvertes d'immondices de la cité ruche, capitale de Désolation. Au dessus de la ville, le gigantesque palais de l'Ire emplissait l'horizon, grotesque édifice, tant par la taille déraisonnable et la combinaison d'architecture baroque et moderne, alliance de la pierre et du verre au profit d'une grandeur plus éloquente que tout discours. Le véhicule rentra par l'une des entrées secondaires du siège gouvernementale, et deux guerrière accueillir les Dynastes chaleureusement, il se trouvait que la Vestale accompagnant le cortège avait combattu avec l'une des deux berserks lors de la guerre contre Léo. La petite troupe avança sans bruit dans les couloirs désert qui conduisait au laboratoire de recherche cognitif et comportemental. Une fois devant la pièce, la Sybille se détache du groupe, rester quelques pas en arrière, et rentra dans la pièce. "Vide, je suis la Sybille de Vestige et de l'Hégémonie, dirigeante du Lien, l'unique culte des Dynastes. Conformément aux dires de Mélopée, je suis venue à vous, pour qu'ensemble, nous puissions enfin entamer ce long travail résultant de la conversation du banquet des réfugiés. Je suis impatiente de travailler de concert avec votre propre personne, et sachez que je mettrai l'ensemble de mes compétences au service de cette impérieuse tâche." Elle marqua une petite pause, le temps de connecté le bracelet de stockage au terminal des Archives Berserks. Vide n'avait absolument pas bouger durant le court monologue, ce qui n'était pas pour déplaire à la Sybille, qui pouvait contempler à loisir le regard débordant d'une intelligence glacée de son interlocutrice. Elle décida de s’asseoir en face de la dirigeante, tout en lui renvoyant un regard identique, irradiant la même aura de réflexions inhumaines. Elle déploya ensuite d'un geste quantité d'informations sur la projection holographique murale, textes, images, et vidéos nécessaire à son exposé préliminaire. Le visage de Vide se dérida en un sourire étrange, que la Sybille arborait déjà. A suivre...
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