Des cendres renaissent l'espoir, de l'obscurité ja

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Cdt. Kaitan Avery Respect diplomatique : 204 20/06/1014 ETU 16:41

Message édité - Score : 7 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 7 humour décapant : 0 role play intéressant : 0 Des cendre renaissent l'espoir, de l'obscurité jaillit l'utopie Dans l’immensité brillante du cosmos, nul mouvement ne semble percer à travers nos yeux éblouis par l’obscurité infinie, les minuscules points lumineux éclairant péniblement une nuit sans fin sont les seuls témoignages de l’existence d’objet dans ce vide absolue. Ici nous l’appelons mère, il est comme le ventre de nos femmes, contenant une vie imperceptible qui ne cesse de croitre, de se démultiplier et occupe un volume de plus en plus important, repoussant sans cesse les parois du savoir, du temps de l’impossible. Aujourd’hui la naissance est proche, jamais nous n’avons été aussi près de nous échapper du cocon protecteur de notre petite planète depuis des siècles. Nous instruments nous ont permis d’apercevoir de nouvelles formes de vie, d’établir de nouvelles communications et désormais nous savons. L’univers entier trépigne à l’idée de s’accroitre, rêve d’une expansion sans limite, le placenta de notre mère ne tiendra plus longtemps, nos timides envolées sont des coups de pied de plus en plus pressant dans ce ventre si étroit, l’espace nous appelle et nous ne serons certainement pas les derniers à sortir, nous aussi nous violons notre part de liberté. Notre peuple est issu d’une lignée ancienne, éteinte à son apogée, délaissé par un homme dont nous ignorons tout. Les cendres de l’empire dispersé ne nous ont jamais profité, et comme pour nous humilier, notre race a perdu la brume de son mystère, l’ombre de nos masques s’est dissipée en volutes dansantes. Tout cela fait partie d’un autre temps, oublié, renié, car de cela, nous ne parlons jamais. Aujourd’hui nous sommes fier et sans regret, nous regardons vers notre futur, et sur les fondations vierges de notre passé s’établira un empire millénaire que nul n’oubliera jamais. Dans l’hémicycle, un hologramme fébrile et grésillant apparu, un homme semblait occupé à faire divers réglages, ses gestes était maladroits et paniqués. Il releva soudainement la tête, jetant un regard non moins terrorisé à l’assemblée qui se tenait ici. -Vo… Votre excellence, la communication est établie Une voix profonde et calme jaillit de nulle part avant qu’une nouvelle silhouette commence à se dessiner dans l’hologramme. - Ote-toi de la vue de ces gens respectables, ils n’ont que faire d’un technicien dont l’incompétence n’est plus à démontrer. Sa voix changea de ton et se fit plus cérémonieuse Utopie, pardonnez mon intrusion et une entrée en scène aussi peu adroite, je me nomme Kaitan Avery, Monarque de la planète Novaldi et du Peuple Perdu, veuillez accepter mes plus sincères salutations. L’homme était grand et athlétique, son visage finement ciselé et ses goût vestimentaire raffinés jurait avec l’énorme cigare que l’homme portait régulièrement à se bouche, rejetant d’immenses panaches de fumé blanche. Seule sa coiffure quelque peu négligée s’accordait parfaitement a cette attitude, de longs favoris grisonnant courraient le long de ses joues et ses cheveux buns se dressaient en haut de son crâne. Kaitan marqua volontairement une longue pause avant de reprendre. Comme vous le constaterez vite par vous-même, je suis entouré de personnages assez atypique, si leur ton ou comportement vous semble décalés, ne vous en offusquez pas, mais conseillers savent faire la part des choses et sont des personnes excessivement compétentes, pour ma part je n’hésite pas à me salir les mains et à exprimer ce que je pense, vous serez surement amenés à me voir souvent ici ! Une musique vieillotte s'éleva au loin, des instruments d’un autre temps avaient entamé un rythme endiablé et un magistral éclat de rire, aussi puissant que dément accompagna le singulier orchestre, le nouveau venu salua élégamment l’assemblé, un sourire au coin des lèvres, et avant que la communication ne coupe, on pu apercevoir une coupe d’un alcool bleuté pétiller dans les mains de celui-ci, puis le hologramme disparu dans un épais nuage grisâtre, comme si les émanations de tabac avaient traversé le vide intersidéral pour constituer la première pierre d’un nouvel édifice à cet assemblée galactique.

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