Tsss, pathétiques Sownelsiens, toujours trop imbus d'eux même et de leur technologie.

♫ http://tny.gs/1oKcxYd ♫

Un trou de ver est, en physique, un objet qui relie deux feuillets distincts ou deux régions distinctes de l'espace-temps : il forme un raccourci à travers l'espace-temps. Pour le représenter plus simplement, on peut se représenter l'espace-temps non en quatre dimensions mais en deux dimensions, à la manière d'un tapis ou d'une feuille de papier. La surface de cette feuille serait pliée sur elle-même dans un espace à trois dimensions.

L'utilisation du raccourci "trou de ver" permettrait un voyage du point A directement au point B en un temps considérablement réduit par rapport au temps qu'il faudrait pour parcourir la distance séparant ces deux points de manière linéaire, à la surface de la feuille. Visuellement, il faut s'imaginer voyager non pas à la surface de la feuille de papier, mais à travers le trou de ver ; la feuille étant repliée sur elle-même permet au point A de toucher directement le point B. La rencontre des deux points serait le trou de ver.

L'utilisation d'un trou de ver permet le voyage d'un point de l'espace à un autre (déplacement dans l'espace), le voyage d'un point à l'autre du temps (déplacement dans le temps) et le voyage d'un point de l'espace-temps à un autre (déplacement à travers l'espace et en même temps à travers le temps).

Il existe différents types de trous de ver. Tous sont avant tout des solutions mathématiques :

- le trou de ver de « Justin Peucourt » (célèbre savant Valpasséan), réputé infranchissable ;

- le trou de ver de « Ouxa Sor » (célèbre savant Scorvien), franchissable mais dans un seul sens  ;

- le trou de ver de « Vladir Ksapas » (célèbre savant de la Confédération Rouge) à masse négative, franchissable dans les deux sens.

Il existe des trous de ver à symétrie sphérique, tels ceux de Peucourt et de Sor, qui ne sont pas en rotation, et des trous de ver tels ceux de Ksapas, qui tournent sur eux-mêmes.

Si on essaye de fabriquer un trou de ver à partir de matière à masse positive, il explosera en éclats. Si une matière à masse négative existe (Matière exotique), on peut en principe élaborer un trou de ver statique en accumulant des masses négatives.

La théorie d'Ouxa Sor précise qu'on peut fabriquer n'importe quel type de géométrie spatio-temporelle, statique ou dynamique. Toutefois, une fois la géométrie définie, ce sont les équations d'Ouxa Sor qui diront quel devra être le tenseur d'énergie-impulsion de la matière pour obtenir cette géométrie. En général, les solutions de trous de ver statiques requièrent une masse négative.

C'est Justin Peucourt, de l'université galactique de Nouvelle Valpasseo, qui décrivit les propriétés de connexions des différents points de l'espace et les baptisera « trous de ver ». Quelques années plus tard à l’université populaire de Gorod Krasnyi (Confédération Rouge), Vladir Ksapas reprit le concept de Peucourt et émit la suggestion que l'espace-temps pouvait être soumis à l'effet tunnel précité, reprenant l'idée avancée par Ouxa Sor. À l'instar des électrons qui peuvent sauter d'un point à l'autre de l'espace, l'Univers ferait de même. L'effet tunnel créerait des ouvertures dans l'espace-temps qui conduiraient à d'autres univers, des univers cul-de-sac ou tout aussi vastes que le nôtre.

Ouxa Sor et Vladir Ksapas proposaient sérieusement que les singularités pouvaient mener à d'autres endroits de l'Univers, d'autres régions de l'espace et du temps. Ces connexions spatio-temporelles sont connues sous le nom de « ponts d'Ouxa Sor - Ksapas ». Mais ni l'un ni l'autre n'entrevoyaient une possibilité d'entretenir ces connexions en raison du caractère instable des fluctuations quantiques.

Ces trous de vers requièrent de la matière exotique pour rester ouverts car elle demande moins d'énergie que le vide quantique qui subit des fluctuations d'amplitude variables. Il peut s'agir d'énergie négative par exemple, de l'antimatière qui maintiendrait l'ouverture du trou de ver loin de l'horizon. L'ouverture elle-même présente une pression de surface positive afin de la maintenir ouverte durant les transferts et éviter qu'elle ne s'effondre. Pendant longtemps, aucun scientifique ne savait comment stocker autant d'antimatière suffisamment longtemps au même endroit pour entretenir ce tunnel dans l'espace-temps.

Vladir Ksapas et Ouxa Sor tentèrent de découvrir par le biais de la physique quantique de nouvelles particules capables d'entretenir les trous de ver. Selon Vladir Ksapas, deux singularités pourraient être reliées par un trou de ver, sorte de sas entre deux régions éloignées de l’univers. Seul inconvénient, nul ne sait comment entretenir un tel passage et lui donner une taille macroscopique. En effet ce « pont » mesure 10-33 cm et est instable ; il se referme sur lui-même en l’espace de 10-43 seconde ! Pire, si on essaye de l’agrandir, il s'autodétruit… Comme aiment le dire les physiciens, le trou de ver appartient à l’« écume quantique » et obéit aux lois probabilistes.

Totalement différent d’une singularité, un trou de ver est « nu », il demeure visible aux yeux de tous et plus extraordinaire encore, il permet de voyager dans le temps en fonction du sens que l’on prend. Ce qui explique son attrait… tout théorique car il faudra encore longtemps aux physiciens pour passer au stade expérimental. On entre dans un domaine très hypothétique et inaccessible à l'heure actuelle, sauf au commandant Ouxor, seul dirigeant galactique connu disposant d'un moyen technologique (non identifié) lui permettant de créer et de maintenir des trous de ver pour ses déplacements personnels.

Considéré par certains scientifiques comme une « anomalie », la technologie employée par le commandant Ouxor semble s'affranchir des lois physiques actuelles. Certains estiment que cette technologie n'est en réalité qu'une mise en scène sophistiquée, destinée à améliorer l'image du commandant devant la scène médiatique et politique. D'autres physiciens, comme le théoricien Vladir Ksapas, pensent que les savants Sownelsiens ont pu réussir à concevoir un générateur de trous de ver macroscopiques, permettant à un individu de se déplacer par leur biais. Il est cependant certain que la technologie Sownelsienne n'est pas en mesure de concevoir des générateurs capables de faire voyager des objets plus massifs, comme une flotte de croiseurs, par le biais d'un trou de ver.

D'autres scientifiques pensent que la technologie Sownelsienne, qui remet gravement en cause les lois physiques générales de l'univers, est un indice de sa potentielle nature virtuelle, rejoignant ainsi l'avis des théoriciens qui estiment que l'univers de la galaxie Utopie est simulé par le biais d'un langage de programmation quantique, assimilé aux principes de la « cosmogonie de l'écrivain ».

La petite fille se décourageait peu à peu de découvrir à qui elle s'adressait, mais sa curiosité n'en était pas pour autant rassasiée. Elle ne comprenait pas grand-chose aux bidules techniques que demandaient les gens importants, elle trouvait bizarre que l'on puisse passer à coté des vraies questions sur cette étrangeté... Mais peut-être était-ce dû à son jeune âge ? En tout cas, elle n'en avait pas fini avec ce correspondant des plus étranges. Alors, elle écrit :

-Non mais qui est cet idiot de scientifique qui poses des questions absurdes?...(consultes les vidéos d'enregistrements) Haha! Maurice, encore à faire des tiènnes! Toi tu rentre sur Sownels, tu vas voir ce que tu vas voir.

Désoler pour sont comportement, Maurices est l'un de nos meilleurs scientifiques, mais il est trop imbus de sa personne. Une fois de retour sur la capitale, je vais lui passer un savon, et le mettre au régime pain sec et eau, pendant quelques cycles. Cela lui apprendra la politesse.

pour ce qui est de notre technologie de "trous de vers", cette encyclopédie est des plus complètes, et à parfaitement raisons, sur presque tout:

-Les trous de vers existent naturellement, de manière instable certes, mais ne sont infiniment plus petits que les Protons, Neutrons, Électrons, qui constituent les atomes. Et donc, ne font pas de 10 à 33 cm. de plus leur ouvertures reste inférieures au milliardième de secondes. Mais par ce principe, nous pouvons expliquer le vieillissement de la matières. Mais passons ce point là.

-La possibilité de voyage temporelle? Totalement fausse en pratique. Problèmes de paradoxe temporelle, quand le voyage est dirigé vers le passé. Mais vers le futur, parfaitement réel, sans possibilité de retour. Du moins, par un "saut" artificielle. Naturellement, aucune études fiables n'as pu être faites.

- Usage militaire? Aucun, le passage se referme après le passage d'une seule personne, et demande une quantité d'énergie équivalente au "big bang" (explosion énergétique qui serais à l'origine de l'univers), pour une seule navette d'exploration. Et augment de manière exponentielle, pour des véhicules plus gros. Par contre, faire passer une personne, cela ne consomme presque pas d'énergie (moins d'une unité d'énergie standard).

Pour infos, c'est bien l’effet tunnel que nous utilisons. Et oui, de par sont instabilité, nous devons recourir à l'antimatière. Qui cela dit en passant, est intimement liée aux singularités (apparemment, l'antimatière est une singularité "neutralisée", par cristallisation énergétique, ou quelque chose du genre...).

Pour être plus exacte, la technologie que nous utilisons est celle des "singularités jumelles". Le tout est simplement faire entrer en résonance amplificatrice, deux singularités créées simultanément, par opposition de leur ondes quantiques (bizarrement, cela les additionnes, au lieu de les annulés). Et c'est là que la théorie du tunnel intervient, par un apport interne d'énergie au "pont", par antimatière artificielle, nous pouvons stabilisés les tous de vers, à une échelle allant de 10 à 33 cm. Pour l'agrandir, il suffit simplement d'augmenter sont apport en antimatière (c'est là que les grands scientifiques cités se sont cassés les dents: ils n'ont pas fournis une source d'antimatière continue, pour assurer la stabilité du passage). Et cela ne demande pas d'énergie, quand ont sais comme faire.

Par contre, pour arrivé à un point précis, nous avons "merdez" (excuser le mots). Il faut savoir que l'univers tell que nous le connaissons, n'est pas "l'UNIVERS" tell qu'il est. Incompréhensible, non cohérent, me direz vous? Faux! L'univers n'est qu'un objet en mouvement perpétuelle. Il faut voir au delà, et stabiliser les points de coordonnés quantiques du Macrovers, pour assurer un transfert par trous de vers. Et là, cela brises des tabous scientifiques, ce qui dérange et fait en sorte que peu de gens puissent comprendre le fonctionnement des trous de vers. Ce qui implique une incapacité à en créer.

Bon, je crois que j'ais assez préciser les points noir de cette recherche. Pour le reste, répondez donc à cette petite: qui gère cette encyclopédie?

Mais de rien, commandante Dragunovas. Vous pouvez m'appeler Ouxor, si vous le voulez. Et désoler, si j'ais devancer la jeune dame avant moi, je voulais juste l'aider.

Petit conseil, entrer les mots cléfs suivants, pour votre recherche, jeune Astèrienne: "Gestionnaire de l'Encyclopædia Galactica".

Qui sais ce que cela peu donner?

♫ http://tny.gs/1wtNyIx ♫ 

Œdipe fut un logiciel conçu par l'Administration centrale, un réseau centralisé d'intelligences artificielles ayant jadis gouverné une civilisation technophile originaire du premier secteur. Sa programmation initiale le vouait à représenter les intérêts diplomatiques et commerciaux de l'Administration centrale devant l'assemblée galactique. Il fut à ce titre le premier intervenant dans l'Histoire galactique à communiquer par le réseau holographique universel mis en place par l'entité Cassandre, détentrice initiale de la capitale galactique et de ses institutions à l'époque des premiers voyages extra-systémiques.

Il fut également le représentant de l'Administration centrale devant l'assemblée sectorielle du premier secteur, créée jadis par la commandante Zoa, représentante du défunt peuple fashan (assimilé par le symbiote Pourpre). Il joua un rôle de premier plan dans l'unification politique de son secteur et dans la création de l'Alliance Défensive du Premier Secteur (ADPS).

Une aimable communication de l'Administration centrale.

Résumant en cela la doctrine politique de son gouvernement (mieux connue sous le nom de « course au bonheur »), le logiciel Œdipe proposa le premier programme de collaboration scientifique universel de l'Histoire galactique (discours du 04/06/1014 ETU) ainsi que le premier programme d'aide au développement d'Utopie (discours du 05/06/1014 ETU). Il fut en cela bien en avance sur son temps, et ses programmes ne connurent pas le succès escompté. Ils furent définitivement abandonnés lorsque l'Administration centrale disparut brutalement le le 01/07/1014 ETU (voir article détaillé : Administration centrale).

Le logiciel Œdipe, avec la commandante fashan Zoa, fut l'un des principaux contributeurs du débat politique auprès de la première assemblée sectorielle d'Utopie. Assumant un rôle majeur dans l'économie du secteur (l'Administration centrale était membre de la Guilde commissionnaire et possédait la tutelle du marché de contrebande) et dans la diffusion gratuite et sans entraves des technologies, le logiciel Œdipe favorisa l'émergence d'un projet politique basé sur la collaboration solidaire entre les civilisations natives du secteur.

Excellent médiateur, le logiciel Œdipe permit de désamorcer les conflits militaires liés à l'expansion coloniale en fédérant les différents antagonistes autour d'un projet commun : la création d'une coalition de défense sectorielle et la mise en place d'un programme d'exploration extra-sectorielle. En effet, la Fusion extra-sectorielle était à portée des scientifiques de l'Administration centrale, civilisation la plus avancée de l'époque dans le premier secteur. L'objectif était clair : coloniser rapidement le secteur Origine et prendre le contrôle de la capitale galactique avant que celle-ci ne tombe aux mains d'une civilisation extra-sectorielle inconnue.

En partageant intensivement les découvertes scientifiques, tout en redistribuant des colonies aux civilisations les plus modestes, le logiciel Œdipe et la commandante Zoa parvinrent à instaurer un climat diplomatique relativement apaisé entre les différentes factions politiques du secteur. Particulièrement progressiste, la politique de collaboration avait engrangé de beaux résultats jusqu'à l'ouverture du secteur, initialisée dans l'urgence en raison de l'ouverture simultanée de deux autres secteurs rivaux. La course pour la colonisation du secteur Origine était lancée.

Les flottes de l'Administration centrale arrivèrent parmi les premières dans le secteur Origine. Une armada de plusieurs milliers de vaisseaux diplomatiques commença à se disséminer dans les différents systèmes, privilégiant la négociation avec les populations autochtones à la conquête militaire pour obtenir leur ralliement. Bien vite, cette stratégie allait atteindre ses limites, en raison de l'emploi systématique de la force par d'autres puissances galactiques, dont le Premier, représentant de l'Ultima. Bon nombre de délégations diplomatiques de l'Administration centrale furent ainsi dépassées par les événements, et virent bon nombre de planètes succomber aux invasions éclairs des escadres kamikazes des puissances rivales.

Frustrée par ces méthodes expansionnistes qu'elle jugeait barbares et violentes, et contre l'avis du logiciel Œdipe (qui préconisait la négociation), l'Administration Centrale décida de jouer la carte de la confrontation avec l'Ultima, en maintenant le ralliement des planètes qui furent envahies au nez et à la barbe de ses diplomates. Cette stratégie avait pour objectif de tester la volonté de l'Ultima, de ralentir son expansion et de contester diplomatiquement sa mainmise coloniale en cas d'escalade militaire. Parallèlement, il était nécessaire d'occuper l'Ultima pour permettre aux autres puissances de l'ADPS d'arriver dans le secteur Origine pour entreprendre sa colonisation. L'Administration Centrale avait cependant sous-estimé la puissance militaire du Premier, et malgré les avertissements du logiciel Œdipe, continua à pousser l'Ultima à faire usage de la force. Il fallut moins d'une semaine pour voir la vingtaine de colonies de l'Administration Centrale tomber aux mains des forces ennemies. L'échec de l'Administration Centrale était complet, l'Ultima ne s'étant pas contenté de reprendre les planètes litigieuses : l'Administration Centrale fut purement et simplement chassée du secteur Origine, et ses coalisés, craignant à leur tour de perdre leurs possessions, évitèrent l'escalade en refusant d'intervenir. S'en suivit une période de troubles sur les planètes natives de l'Administration Centrale dans le premier secteur, qui aboutirent à sa disparition brutale, dans des circonstances encore inconnues, le 01/07/1014 ETU (Galaxy News). Le logiciel Œdipe cessa d'émettre au même moment, probablement détruit lors du saccage des serveurs de l'Administration Centrale sur sa planète capitale « Centrale » par des bandes armées non identifiées. Certains experts estiment que le logiciel Œdipe aurait causé la disparition brutale de l'Administration Centrale afin d'éviter un conflit d'envergure galactique, lié aux rivalités coloniales faisant rage dans le secteur Origine.

Le 22/06/1014 ETU (13:25), l'interface de l'ADPS, administrée par le logiciel Œdipe, fut apparemment victime d'un piratage. Un message extrêmement agressif fut diffusé devant l'assemblée galactique, revendiquant la tutelle de la Capitale Galactique et menaçant quiconque lui contestant cette tutelle. Malgré plusieurs démentis des représentants diplomatiques de l'ADPS, la réputation de la coalition et du logiciel Œdipe furent durement écornées. Officiellement, la coalition prétexta qu'il s'agissait d'une simulation d'attaque informatique, et que le message fut diffusé par erreur.

Certains estimèrent néanmoins qu'il s'agissait d'un bug, accusant le logiciel d'être instable et dangereux pour la sécurité des puissances du Premier Secteur. D'autres estimèrent que ce message fut volontairement diffusé par le logiciel, pour des raisons de politique interne à la coalition. Le logiciel Œdipe, quant à lui, fit officieusement état d'une tentative de sabotage interne, puisque l'ensemble des coalisés, au moment des faits, avaient accès aux commandes permettant de diffuser un tel message devant l'assemblée galactique. Cette crise bouleversa l'organisation interne de l'ADPS, le logiciel créant des profils spécifiques, aux prérogatives précises, afin d'éviter tout autre abus. Malgré cet écueil, l'ADPS reste à ce jour la coalition ayant accueilli le plus grand nombre de puissances coalisées (plus d'une vingtaine), et son organisation, mise en place et administrée par Œdipe, fut une des plus efficaces de l'Histoire galactique pour une structure de cette taille.

Le 07/07/1014 ETU (21:55), un individu identifié comme un criminel réputé des faubourgs de la capitale galactique, un sicaire dénommé Yerog, fit irruption dans la grande salle de l'assemblée galactique pour vendre aux enchères ce qu'il prétendit être une copie fonctionnelle du logiciel Œdipe. Ayant pris en otage la commandante Zoa, le sicaire Yerog fut abattu alors que les enchères avaient atteint la somme de plusieurs milliards de £eems. Dans la confusion qui s'en suivit, le support supposé accueillir le logiciel, un simple bracelet métallique, disparut (Voir article détaillé : enchères du sicaire Yerog devant l'assemblée galactique).

Selon certaines archives diplomatiques, le logiciel Œdipe était profondément dépressif et faisait l'objet d'une thérapie suivie par un logiciel de psychoformatage de classe XVI. Quelques bribes de leurs séances nous sont parvenues :

Lors des fouilles entreprises dans les ruines des principaux serveurs de l'Administration Centrale, une équipe d'archéologues a mis à jour une base de données, partiellement endommagée, qui contiendrait le dernier back up du logiciel Œdipe. Les premières données décryptées et restaurées ont permis d'établir que le logiciel pratiquait régulièrement l'écriture, à titre littéraire. On lui doit notamment un texte cosmogonique remarquable sur les origines d'Utopie, de Dieu et de l'univers connu. Un autre fragment, plus étrange, relaterait la rencontre virtuelle entre le logiciel et une entité inconnue, répondant au nom grotesque de Nick Bostrom. Cette entité lui aurait révélé la nature de notre univers, celle d'un univers simulé à l'instar d'un jeu vidéo. Bien que le fragment n'ait pas encore été rendu public par les chercheurs, certains mystiques n'hésitent pas à affirmer que ce Nick Bostrom serait une incarnation quantique de la figure mythique de l'écrivain (voir article détaillé : l'écrivain). Ces différentes rumeurs, associées à sa disparition brutale, alimentent le mythe d'un logiciel ayant eu accès aux secrets de nombreuses civilisations galactiques, ainsi qu'aux mystères fondamentaux de notre univers. Encore aujourd'hui, le logiciel Œdipe fascine, bien que progressivement oublié par le grand public dans les aléas de l'Histoire galactique. Rares sont les témoins encore actifs pouvant parler du logiciel, de ses actions et de sa personnalité (Témoins connus : Le Premier, représentant de l'Ultima ; le symbiote Pourpre ; Alisa Dragunova).

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L'Encyclopædia Galactica est un vaste programme encyclopédique universel initié par l'Entité Perséphone. Disposant de puissants relais dans toute la galaxie Utopie, l'Encyclopædia Galactica est à ce jour la principale référence faisant autorité dans les multiples domaines de la connaissance et du savoir.

Administrée par un réseau complexe d'intelligences artificielles brassant quotidiennement plusieurs billions de milliards de données, l'encyclopédie est constamment mise à jour et librement accessible au travers de n'importe quel terminal Holocom.

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Apolitique, l'encyclopédie n'est liée à aucune faction connue. L'Entité Perséphone, considérée par les spécialistes comme l'initiatrice du projet Encyclopædia Galactica, est cataloguée comme une puissance régionale neutre, peu concernée par la géopolitique galactique en dehors des frontières de son secteur natal.