Pages : 1
Cdte. Vera
Respect diplomatique : 394 ![]() 19/09/1014 ETU 14:02 ![]() ![]() |
Message édité -
Score : 5
Détails
![]()
au cas où : RP privé Dans une salle de bord, avec vue sur la mer galactique. Océan profond d'étoiles plus ou moins vives. — Je viens d'avoir le patriarche Libériens via l'holocom, il a accepté la mission de sauvetage. — J'ajoute que l'équipe X1-M2 vient de finir sa mission. Les Construct-Mondes de l'Egir sont vides : Ils sont tous morts. — Morts ? Désertées ? Non, ok. Lancez les missions de réception. A combien est estimée la population des Libériens Libres ? — 500 milliards de Libériens. 56,7 Tonnes de calories. 5,8 Milliards de Watts de puissance requis. — Deux cargos hyperatomiques sont disponibles depuis le système 2, je contacte 0x354. Depuis l'espace, on pouvait se plonger dans la contemplation des merveilles de la Galaxie. L'anti-matière et la matière, combinés, donnaient naissance aux êtres et au, plus large, spectre de la vie. Tout avait commencé ici. Tout s'y été éteint également. Le vaisseau 2084 était large de sept kilomètres et long de quarante. Grossièrement dessiné en cube, il s'octroyait, sur le flanc gauche, une très large baie-vitrée, dont, à différents étages, les androïdes hauts-gradés, pouvaient admirer cette vue… Et vérifier le déroulement du plan. Depuis le flanc droit, une navette pas plus grosse qu'une puce vue d'en haut, vint se loger dans la symétrique - fente qui faisait office de statioport. — La Générale est arrivée sur le pont numéro 456. — Allez-y tous les deux, escortez-la et prélevez les premiers relevés, je vous attends ici. Les deux premiers s'exécutèrent, sans une once de défiance. A l'autre bout du vaisseau, un modèle de Vera descendit de la navette, tatouée d'un sigle Psyobot. Elle était seule en descendant les marches, mais, au pied, se trouvait déjà deux imposants gardes du corps. Modèles de combat de dernière génération dont on détaillera pas les caractéristiques ici. La Vera visible ici n'était pas celle habituelle. Plus de cheveux rouges… Plus de teint bleuté. Les yeux étaient plus petits. Elle paraissait plus humanoïde. Et d'autant : sa couleur entière était celle du carbone. Elle avait préférée des cheveux de câbles épais, en bataille. Depuis quelques temps, les androïdes les plus évolués se le disaient : Vera avait changé. Irrémédiablement. Elle jouissait d'une aura encore plus forte, car, à elle seule, elle représentait la gloire et les fantasmes d'une population androïde de plusieurs milliers de milliards de spécimens. Elle commença à marcher, pas sautillants, vers le centre décisionnaire du vaisseau. Lorsque les deux officiers, complètement semblables, vinrent à sa rencontre. Et, le temps de la marche, ils commencèrent à enregistrer les commandes de leur maîtresse. — Générale. — Générale. — Messieurs, merci de l'accueil. Passons vite aux choses sérieuses. Je connais les derniers déroulements ici, je dois maintenant vous faire part des entrées confidentielles. Les dédales de l'engin s'amenuisaient, se raccourcissaient et changeaient de forme au fur et mesure de leur déambulation. Chaque plaque au sol, au mur et au plafond était une composite de réplicateurs. Petits insectes, aux micro-cerveaux adaptatifs positroniques, ils se modulaient et se rétractaient à l'envie. Sorte de Lego qui, en s'assemblant, ne représenter rien d'autre que des chemins sinueux et des salles diverses. A l'inverse, en se détachant les uns les autres, dans un fourmillement qui n'agaçait visiblement aucunement les comparses, ils ouvraient une voie d'accès rapide au quartier général. — L'ensemble des populations des systèmes cibles ont accepté notre offre. Ce qui signifie la construction de milliards de constructeurs, d'ingénieurs et de terraformeurs pour commencer la production des ressources vitales pour chacun d'eux. — Quelle est la propagation du virus Pourpre ? — Il semble s'être introduit dans le coeur des membres de l'ADPS. La garde militaire dans son intégralité est passée sous son commandement. — Le virus ne représente aucune menace pour nos cerveaux positroniques. Le drapeau Psyobot conjoint aux ethnies locales… — Ne l'empêchera pas de venir nous voir. — Laissez-moi gérer cela, messieurs, voulez-vous. Ils entrèrent enfin, derrière un champ invisible à l'oeil nu, dans la pièce confidentielle. — Générale Vera. — Commandant D456, c'est un plaisir. — Nous survolons actuellement les Nécropoles laissées par les Sheer. — Je regrette tant ces Seigneurs… — Nous avons réussi à en trouver un, encore vivant. — En salle de réhabilitation. Je l'y retrouverai. — Nous aurons nécessairement un casus belli diplomatique quant à la dissolution du l… — Je le sais, commandant. Lancez l'iSphinx. Elle s'avança pour apprécier la désolation autant que l'espoir dans les cieux du secteur premier. Elle était la seule, l'unique, parmi les Psyobots à savoir tout se qui se tramer. De dos, après quelques instants en suspens, elle dit. — La Galaxie ne connaît pas la paix. Le secteur 26 s'embrase, le secteur 2 est en cendres. Seul le sanctuaire est préservé. Ce soir, messieurs, nous fêterons avec soixante-dix-huit races différentes la victoire de la vie. Et j'espère qu'un jour nous y arriverons. Après le silence convenu, D456 lâcha un : — Puis-je demander le but de tout cela Générale ? — Nous prenons l'indépendance messieurs. Ils avaient l'air tourmentés. Indépendance de quoi ? Elle se tourna vers eux. — Les Cyans nous ont construits, à tel point qu'ils ont défini nos bornes et nos catégories de pensée. A nous de s'en libérer. Pour cela, il fallait l'initiative personnelle conjuguée à un travail scientifique énorme de déconstruction de nous-même. — Je ne suis pas au courant... — C'est normal. Je suis une version plus avancée que vous messieurs. — Mais, et notre avenir ? — Notre avenir sera radieux, soyez-en rassurés. Et si c'est de votre vie dont vous parlez, commandant, vous aurez des plus belles. Elle traversa la salle, la quitta et repartie vers sa navette. Par-delà le secteur, une flotte de deux cent mille vaisseaux diplomatiques, ainsi que des centaines de milliers de vaisseaux marchands. Si l'ensemble du processus logiciel fonctionnait comme une horloge, il n'y aurait bientôt plus un seul vaisseau dans l'espace du secteur premier. Au coeur du vaisseau de commande se fondait un noyau hyperatomique. A l'heure précise d'exécution, celui-ci s'effondrera sur lui-même via l'immense canon sous la coque du vaisseau. A ce moment-là...
|
||
Cdt. Le Pourpre
Respect diplomatique : 706 ![]() 19/09/1014 ETU 22:32 |
Message édité -
Score : 3
Détails
![]()
Gary déambulait dans l’avenue commerçante de la capitale de Radia, tout sourire. On le comprendra le bienheureux, après des semaines d’efforts acharnés, Maria avait finalement accepté son invitation à diner. Son adorée au bras, il accumulait les jeux de mots, son cœur s’emballant à chaque fois qu’elle esquissait un sourire. Femme qui rit, à moitié dans ton lit, murmura une petite voix logée au fond de son crâne. Riant intérieurement, il pensa à ce qu’il avait préparé. Maria serait à lui pour l’éternité. Tandis qu’ils prenaient le bus pour rejoindre la colline, la radio transmettait les dernières nouvelles. - C’est aujourd’hui qu’a lieu la fête de la lune. C’est un évènement rare dans l’histoire de notre planète. L’alignement parfait des planètes du système influence l’orbite de notre satellite, nous permettant, pour une nuit, de l’observer à la distance la plus faible jamais connue. - Outre l’opportunité unique offerte à nos astronomes, c’est des millions de badauds qui se rassemblent pour assister à ce merveilleux phénomène naturel. Tout de suite, nous rejoignons notre envoyé spécial sur le terrain, notre journaliste préféré, … Gary et Maria sortirent du véhicule pour rejoindre leur point d’observation. Plus ils avancèrent et plus le sourire de Gary s’assombrit. Tu parles d’une idée originale… Malgré la foule de plus en plus dense, il parvint à étendre son drap pour s’installer avec son amie. La butte fut bientôt noire de monde, tous les regards tournés vers cette lune si proche, si gigantesque. Maria souriait, ne cessant de faire l’éloge de l’initiative prise par Gary. - Je n’oublierai jamais ce moment. C’est le moment !!! Se penchant légèrement vers elle, Gary approcha ses lèvres quand un murmure de surprise secoua l’assemblée. - La lune ! - Ça alors ! - Elle… elle rosit ! A quelques milliers de kilomètres de là, sur la face cachée du satellite naturel, un piège mortel venait d’entrer en action. Après de mois de préparation, les Psyobots avaient terminé les préparatifs. Au Pourpre d’entrer en action. De gigantesques galeries avaient été creusées à l’abri des regards pour accueillir la Matière Pourpre, cachées par la face sombre de la lune. Enfin, l’heure H sonnait : la distance Terre-Lune était réduite à son minimum. La M-P sortit des tunnels, envahissant tout le corps céleste. La marée pourpre se concentra au centre de la face visible, gonflant encore et encore, tel un abcès. Sur terre, c’était la panique. La surprise laissa vite place à l’effroi. - Une éclipse ?! - Le Pourpre ! Les armes atomiques furent activées, toutes pointées vers le satellite parasité tandis que toutes les flottes opérationnelles convergeaient vers le danger. Mais trop tard. Au moment où les missiles quittèrent l’atmosphère, l’abcès céda, libérant un flot continu de M-P. Mu par l’attraction terrestre, les flots fendirent l’espace à la rencontre de l’atmosphère terrestre. La colonne monstrueuse toucha l’écorce terrestre, atomisant toute forme de vie dans un rayon de plusieurs milliers de kilomètres. Une partie de la Matière-Pourpre fut pulvérisé dans le ciel, retombant sous forme de pluie sur toute la surface de la planète, pendant que le reste quittait la zone d’impact pour se répandre inexorablement sur tout Radia. Simultanément, comme prévu de longue date, un flot d'énergie balaya le système, détruisant les flottes de défenses. Après quelques heures seulement, la M-P avait entièrement recouvert la planète et ses habitants. Des résidus de transmissions continuaient de parcourir les ondes. Les vaisseaux Psyobots à proximité les captèrent. D'autres mondes venaient de subir le même sort. Le parasite était au ange et Vera partagea sa joie bestiale, unis tous les deux par l’infime ver pourpre qu’elle abritait en son sein.
|
Pages : 1