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Cdt. Novem
Respect diplomatique : 36 ![]() 15/10/1014 ETU 23:22 |
Score : 9
Détails
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J'ouvrais peu à peu les yeux. On pouvait voir la lueur du soleil traverser les carreaux de la pièces légèrement poussiéreuse. La pièce avait les allures de vieil bibliothèque. Elle n'était pas très grande mais juste assez pour ce dont elle servait ; de bureau. En rentrant en face derrière une large baie vitré en cadre bois ancien, un bureau cossus sur lequel figuré un plan de travail en cuir vert. Un fauteuil de cuir comme on peut en voir dans les vieux manoir dont l'assise était correctement rangé sous le bureau. Sur la droite une bibliothèque en bois encastré dans le mur avec un petit, mais toutefois large, canapé et une console se trouvait contre le mur. Malgré l'évolution de notre espèce sur les Humains j'avais toujours un goût pour les choses anciennes. En bref, je venais encore de m'endormir dans se bureau et ceci commençais à être une habitude depuis quelques temps. Je n'avais même plus de temps pour mes élève mais heureusement j'avais trouvé un bon remplaçant. Alors que je venais de me lever j'entendis frapper à la porte, lui proposant d'entrer j’aperçus mon plus grand prodige et ma plus grande création, mon fils, Tom. Père... Euh ! Professeur Novem. Dans quelques minutes tu as ta déclaration officiel à faire. Tu t'étais encore endormi ici avoue ? Oui oui, vous ne rêvez pas, mon fils m'a bien appelé Professeur. Ce serais trop long d'expliquer le pourquoi du comment, il y a juste une chose à se souvenir... Je suis le « Professeur » Novem. C'est ainsi que j'aime qu'on me prénomme. Bien sûr il arrive que d'autre chef d'état me nomme Commandant Novem mais bon j'en fait abstraction. Entre chef d'état ça peut se comprendre, entre père et fils vous vous dites que beaucoup moins mais c'est une chose que vous comprendrez en temps et en heure. Alors que je mettais ma veste je signifiais alors à mon fils : Nan pas du tout, je... Je préparais mon discours à la nation. Et oui je sais que c'est dans quelques minutes. Si tu savais alors, ou est ton discours ? … Dans ma tête, pas besoin de papier. Et que vois-je sur ton bureau ? N'est-ce pas un début de discours ? En effet, mon fils avait bien observé. J'avais laissé un début de discours sur mon bureau. Mais je n'allais, bien sûr, pas devant mes citoyens sans rien. Alors que mon fils me présenta la porte avec un légers sourire je lui rétorqua : Tu le sais que j'aime pas ça. J'ai l'impression que c'est toi qui a le contrôle. Va falloir me retirer se sourire de ton visage. Je le sais bien, mais c'est la seul façon de te faire avancer. … Et le pire c'est qu'il a pas tort. Finissant d'enfiler sa veste il suivit son fils qu'il le mena jusqu'au pupitre. Sortant enfin des couloirs je vis alors tout les citoyens de la capitale et plus encore devant moi. Même après plusieurs années passé à ce poste j'avais quand même une appréhension, normal je dirais. Je regardais mon fils qui me lâchait là, me faisant un signe de la tête confiant comme toujours. Déroulant le rouleau de papier que j'avais en main je le déplia et le posa sur le support. Je regardais, confiant à mon tour, le peuple qui m'avait miles fois soutenu : Peuple Gadmeers, si je suis ici devant vous aujourd'hui c'est parce que la grande nation qu'est la notre l'a voulu, normal. Je pus remarquer un léger sourire sur chacun des citoyens. Mais c'est aussi pour l'annonce que j'ai a vous faire. Cela fait maintenant plus de dix ans que j'occupe se poste et jamais je ne vous ai déçu. Aujourd'hui grâce au travail effectué par chacun de nous, nous vivons dans un état de paix. Notre capital est luxuriante et est un havre de paix. Les colonies nouvellement créée en pleine effervescence... Une pensais me traversa l'esprit. Malgré ça même si les chiffres n'était que des chiffres, le crime et la corruption avait augmentée depuis le dernier cycle. Les ressources détournés par ces facteurs son énorme. Même si le crime et la corruption avaient nettement baisser depuis le tout début j'avais une boule au ventre. La peur des émeutes, des agressions et d'un peuple qui se déchire. Ne pas leurs dire toute la vérité était une forme d'agression pour moi. Je regardais mon fils qui lui observais la foule souriant. Mais jetons un œil à notre passé oublié et regardons ensemble les astres qui nous entoure. N'oublions pas les milliers d'âmes qui ont donné leurs vie pour que nous en arrivions là. Une hérésie j'entends ? Pourquoi ça ? Pourquoi oublier nos actions passé, nos erreurs passé... Pour les commettre à nouveau ? Non, il en est absolument hors de question. Continuons de progresser ainsi en nous rappelant que même si notre passé et confus et plein absurdités... Qu'il soit possible qu'aujourd'hui et demain soit meilleurs parce que nous nous rappellerons. Vous connaissez mon credo ? Apprendre à bien penser, c’est apprendre à bien vivre. Pour que demain soit meilleurs apprenez avec le passé. Restons fier devant "notre" absurdité pour construire un monde meilleurs... Et beaucoup plus qu'une simple Utopie. Les citoyens se mirent à applaudir à la fin du discours. Merci. Je saisis mon papier et saluant la foule m’éclipsa dans les couloirs. Mon fils me rejoignit : T'avais raison mais j'ai pas besoin de faire en sorte de te contrôler, tu n'as pas lu le discours que je t'avais fait... Heureusement c'était ma liste de course. Regardant le papier je vis différente nom de produit du commerce. J'ai pas besoin de te contrôler, puisque tu as le contrôle. Les gens t'adorent ! Oui mais ce ne sera pas toujours comme ça. Un jours tout ça changera et plus vite qu'on ne le pense. L'univers n'est pas noir et vide pour rien Tom, ne l’oublies jamais. Mon fils me regardait partir sans rien dire.
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