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Cdte. Perséphone
Respect diplomatique : 473 ![]() 02/01/1015 ETU 15:52 |
Score : 8
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Un spectre hante Utopie ! Dans les caves d'une basilique millénaire, sous la grande esplanade d'Eleusis, deux hommes à la barbe grisonnante achèvent de mettre sous presse l'oeuvre de toute une vie. Ils sourient d'une saine fatigue, la sueur ruisselant sur l'écorce de leurs visages parcheminés. Les manches retroussées laissent apparaître des bras rompus au travail physique, et leurs mains épaisses, aux jointures blanchies par l'effort, se délassent au contact de cigares généreux dont la fumée odorante parfume les briques du sous-sol d'un parfum d'exotisme et d'espérance. Un cube radiophonique diffuse un hymne emprunté à la lointaine Confédération Rouge, dont les idées déferlent depuis peu sur les mondes de l'Entité Perséphone... Sur les premières pages sortant de presse, un titre éclatant accroche le regard pétillant des deux personnages. ✩ Proclamation de l'Intergalactique Socialiste ✩ Dans un coin de la pièce, une bille minuscule aux reflets aurifères observe. Le drone d'espionnage T-GR1LL3 enregistre la scène sous tous les angles et tous les supports. Et déjà, par-delà le néant stellaire, l'oculus rouge de l'Entité Perséphone perçoit le tumulte à venir... ...à suivre !
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Cdte. Alisa Dragunova
Respect diplomatique : 937 ![]() 05/01/1015 ETU 02:45 ![]() ![]() |
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Score : 6
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____________________________________________________________________________________________________________________________ CE SOIR AU CAFÉ DU CENTRE Le meilleur de la capitale ! ✩CAUSERIE DU KAMARADE✩ Passionnante ! SUR LES INÉGALITÉS SOCIALES ET LEURS CONSÉQUENCES SUR LA MASSE POPULAIRE D’ELEUSIS Parce qu’on en a gros ! VENEZ NOMBREUX ! Apportez vos bocks ! ☭ ____________________________________________________________________________________________________________________________ Un grand sourire s’étale sur les grosses joues du patron à la vue du monde qui occupe son café. La salle est comble, si bien que l’on a dû retirer tables et chaises pour permettre aux têtes, qui occupent toute la surface de la scène jusqu’à la porte, de toutes rentrer. La plupart de ce beau monde est faite d’ouvriers et d’ouvrières, de la racaille qui renâcle pour débourser le moindre sou. Mais pas un seul va-nu-pieds, hé ! ceux-là ont le droit de rester dehors. Quelques penseurs du dimanche habillés avec une élégance de messe sont accoudés au comptoir ; le patron a tenu à ce qu’ils soient proches de la pression et des bouteilles d’Astro-Pastis pour pouvoir étancher leur soif plus facilement. Et Dieu sait qu’ils ont tous soif, dans cette chaleur étouffante que le patron entretient en laissant les fenêtres fermées. Prolétaires et dandys du dimanche achèteront ainsi sans regard du prix. Le Kamarade est une mine d’or pour le Café du Commerce. Le voilà justement qui monte sur la scène. Toute la salle siffle, applaudit et acclame en levant le poing ; les beaux messieurs tapotent dans leurs mains. « Le Kamarade ». Personne ne le connaît dans la ville autrement que sous ce nom. Le Kamarade est sec comme une brindille, ce qui le fait passer pour plus grand que ce qu’il n’est. Ce n’est pas un de ces étrangers à l’accent à couper au couteau que l’on voit depuis peu. Il porte une chemise d’ouvrier qui n’a que le défaut d’être froissée avec soin et une casquette de travail. Il ne doit pas avoir plus de trente-sept ans, mais déjà son crâne est lisse et réfléchissant comme un miroir. Sa barbiche noire et pointue, sa petite moustache légèrement relevée, lui donnent un air malicieux. Il a le nez aquilin, les lèvres minces et des yeux en amande, verts, qui ne regardent jamais : ils fixent. Le Kamarade n’a pas une prestance d’hommes des foules, il a une main dans sa poche, l’autre qui tord sa casquette et les épaules voûtées ; mais quelque chose en lui accroît sensiblement l’atmosphère électrique de la salle. Son air est parfaitement neutre alors qu’il attend patiemment que la foule le laisse parler et que les techniciens. Cela dure cinq bonnes minutes. Alors le Kamarade s’avance jusqu’au bord de la scène et tout l’auditoire se tend vers lui pour ne pas rater une bribe de ce qu’il va dire. « Je vous remercie d’être venus aussi nombreux. Je suis votre Kamarade, et je vais vous parler des inégalités. Nous connaissons tous ces inégalités : même les occupants des tours d’ivoires les plus hautes ont conscience qu’il y a des riches et des pauvres. Et c’est vous, camarades, qui les subissez de plein fouet. Je ne peux rien vous apprendre sur ce qu’est une inégalité. Pourtant le nombre que vous êtes représente bien tout l’intérêt que portent les masses laborieuses aux questions des inégalités qu’elles connaissent si bien. Mais que veulent-elles apprendre de plus que ce qu’elles ne savent pas déjà ? Que cherchez-vous en venant ici, camarades ? Je vais vous le dire, moi. Vous cherchez leurs origines. Et moi, votre Kamarade, je vais les sortir de l’ombre de la résignation sociale afin que vous puissiez mieux les combattre ! » Une clameur s’élève, la foule commence à prendre goût à ce discours. L’air pue de la sueur des corps qui s’agitent, et puera davantage au cours de la soirée, mais le Kamarade poursuit. Le Kamarade est malin : il a commencé petit, et monte graduellement en intensité. Il débute par la question des salaires, puis prend à bras-le-corps la question de l’éducation ; il démonte la pauvreté et l’ignorance, l’une entretenant l’autre, maintenue exprès par un patronat tout-puissant, et révèle que tout ce que le Peuple prend pour des avantages sociaux ne sont que des hameçons auxquels le Peuple mord. On l’écoute, on vibre de l’entendre se déchaîner sur le Grand Capital, responsable de tous les maux d’Eleusis, sur la tyrannie des monarques, cause de tous les tracas du Secteur six. Et il est applaudi, le Kamarade, à tout rompre. On l’aime, on l’admire, on crie la révolte populaire et la pourriture des patrons qui s’engraissent sur le dos des pauvres gens. Et le patron du Café du Centre se frotte les mains en voyant sa caisse se remplir à vue d’œil de l’injustice sociale. « Notre combat — votre combat — ne fait que commencer, camarades ! Nous venons de publier le Manifeste de l’Intergalactique Socialiste que nous distribuons gratuitement à la sortie de ce café, mais nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin : il y aura plus de causeries, plus d’actions. Nous allons fonder un nouveau parti qui se fera le fer de lance de la Grande Lutte des Classes pour une société juste et équitable ! » Et pendant que le Kamarade répond aux questions de la foule qu’il autorise à le tutoyer, une femme, blonde avec les yeux bleus, est accoudée contre le mur du fond. Elle est seule, et a éconduit déjà trois hommes fins saouls qui n’ont pas remarqué son léger accent. Brusquement son récepteur à Com-X portatif se met à vibrer. Les consignes, enfin. Kamarade Kommissare, Le prochain meeting du Kamarade dans votre zone devra préciser le Manifeste vers les idées du Communisme Dragunovien et la figure du Très Glorieux Kamarade. Le futur Parti devra contacter les futurs Partis du Mahadad en vue d’une unification. Le soutien envers les Partisans au sein du Sultanat devra être affiché. N’oubliez pas que votre implication doit être invisible à leurs propres yeux.
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Cdt. Mehdi Al-Asadullah
Respect diplomatique : 24 ![]() 05/01/1015 ETU 23:21 |
Score : 3
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Sur les chaînes de télévisions et les sites religieux, le prêche du Saint-Jour est retranscrit en direct. Événement spécial : le Sheikh Hamid s'est déplacé jusqu'à la Mosquée Az-Zahra, se trouvant dans la majestueuse capitale d'Al-Omar, avec l'intention de prêcher la bonne parole ma sha Allah ! Sur les écrans, le Sheikh Hamid, radhiallahu 'anhu, était assis derrière un pupitre face aux fidèles qui étaient venu l'écouter. Il ajusta son micro et commença son prêche par les traditionnelles invocations.. « Louange à Dieu, nous Le glorifions, nous Lui demandons Son aide et implorons Son pardon. Nous croyons en Lui, et en Lui nous plaçons notre confiance. Nous cherchons protection auprès de Lui contre tout mal venant de nous-mêmes, et contre les méfaits de nos mauvaises actions. Celui que Dieu guide personne ne peut l'égarer, et celui que Dieu égare personne ne peut le guider. J'atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu, Le Seul et Unique méritant d'être adoré, c'est Lui qui te voit quand tu te lèves, et voit tes gestes parmi ceux qui se prosternent. C'est Lui vraiment, l'Audient, l'Omniscient. J'atteste que Muhammad et Al-Mamun sont les Prophètes de Dieu et Ses serviteur, les modèles parfait envoyés aux hommes et aux génies. J'atteste qu'ils sont bien les meilleurs des adorateurs, ainsi que les guides des pieux. Que les prières de Dieu et Ses bénédictions soient sur eux, ainsi que sur les membres de leur famille les purifiés, leurs compagnons les prosternés, et tous ceux qui les auront suivi jusqu'au Jour Dernier. Dieu a dit : « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse,et qui de ces deux là a fait répandre sur la terre beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Dieu au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Dieu vous observe parfaitement. » Dieu a dit : « Ô les croyants ! Craignez Dieu comme Il doit être craint. Et ne mourez qu'en pleine soumission. » Dieu a dit : « Ô vous qui croyez ! Craignez Dieu et parlez avec droiture afin qu'Il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Dieu et à Son messager obtient certes une grande réussite. » La parole la plus véridique est celle de Dieu, la meilleure guidée est la guidée de Muhammad, les pires des choses sont les nouveautés dans la religion, toute nouveauté dans la religion est une innovation, toute innovation est un égarement, et tous les égarements mènent au Feu. » Mes frères et sœurs, As'Salam wa'aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatu, Dans Al-Qu'ran Al-Karim, Sourate 2 Verset 161, Allah dit : « Inna allatheena kafaroo wamatoo wahum kuffarun olika 'aleyhim la'natu Allahi wa almalaikati wa alnnasi ajma'een ». Cela signifie « Ceux qui ne croient pas et meurent mécréants recevront la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les hommes. » Les mécréants sont parmi nous, et ceux-ci déplaisent à Allah. Leur parole déplaît à Allah, leurs agissements déplaisent à Allah ! Et aujourd'hui, ils gagnent en puissance ! Sur les mondes qui nous sont voisins, ils transmettent à leurs enfants Al-Koufr, la mécréance. Ils idolâtrent des personnes vivantes et pensent autrement que ce qu'Allah subhana wa ta'ala nous a ordonné ! Et ceux-ci cherchent votre destruction, ils cherchent à vous corrompre en diffusant leurs idées contraire à la Loi du Tout-Puissant ! Le Prophète Al-Mamun, salaLlahou aleyhi wa salam, a dit « Et viendra un jour de guerre et de désastre, les armées mécréantes. » Notre bien-aimée Prophète nous a prévenu ! Par Allah, celui-ci nous mettait en garde contre la menace qui pèse sur nous ! Ibn Bukhari, radhiallahu 'anhu, a rapporté que le Prophète a dit : « Ô vous qui croyez ! Il sera un temps, où le sang des mécréants devra couler et où leurs fautes devront être expiées. » wAllahi, il est certes évident qu'Il parlait des temps actuels ! Et wAllahi Il avait raison ! La corruption ronge Mahadad, elle vient à nos portes. Il faut pour la 'Oummah une foi ferme et implacable ! Ibn Al Qayyim, radhiallahu 'anhu, a dit : « Le cœur est fortifié par la crainte et l'évocation d'Allah ! » Alors, invoquez Allah ! Priez Allah ! Souvenez-vous d'Allah ! Parlez de Lui, de Sa Magnificence, de Sa Grandeur à ceux qui s'égarent et oublient... Car il est dit dans le Qu'ran « Et rappelle, car le rappel profite au croyant. » ! Rappelez vos frères et sœurs en Islam, rappelez les à la soumission à Allah ! La ilaha ila Allah ! La hawla wala quwata illa biLlah ! Dans la foule de fidèles, une jeune femme se leva. Elle était voilée, et ne laissait apercevoir que ses yeux. Elle prit un micro et questionna le Sheikh.. Ô Sheikh ! J'ai une question à te poser ! Notre belle Religion prône la paix et la tolérance, nous permettant selon les écrits sacrés de vivre en communauté même avec ceux qui ne partagent pas nos points de vues, car Allah nous a crées tel que l'on est. Alors pourquoi faites-vous l'apologie de la haine envers les mécréants ? La sœur ici présente vient de poser une question intéressante. Il est vrai que nous devons vivre en paix avec les autres, et leur laisser libre choix quant à leur culte... Mais, quand le mécréant devient oppressant, quand il abuse de l'hospitalité que vous lui offrez en diffusant des idées contraire aux nôtres... Que faites-vous à ce moment là ? Je cite Al-Qu'ran, Sourate 4 Verset 89, Allah a dit : « Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur ». Allah nous le dit, ils veulent notre destruction ! Ils veulent nous attirer dans les flammes d'Al-Jahannam ! Et surtout, même notre Prophète bien aimé nous l'incite ! Dans le Qu'ran, Sourate 8 Verset 65, il est écrit « O Prophète, incite les croyants au combat. » Qui es-tu, ma sœur, pour contredire cela ? Qui sommes-nous, 'Oummah, pour contredire cela ? J'espère, ya oukhty, que ceci répond à ta question. Par Allah, mes frères et sœurs, je vous incite à combattre de toutes les manières ! Apportez la bonne parole à ceux qui peuvent y croire, et tuez ceux qui refusent ! Et craignez Allah, car Allah égare et guide qui Il veut ! Et je terminerais avec ce verset, qui confirme ce que vous devez faire in sha Allah « Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s'ils cessent ils seront pardonnés car Allah observe bien ce qu'ils œuvrent. » A'oudoubiLlah mine Sheytan rajim As'Salam wa'aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatu. A la fin du prêche, on entendit l'appel à la prière. Les fidèles se levèrent, et la transmission se coupa.
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Cdte. Alisa Dragunova
Respect diplomatique : 937 ![]() 04/02/1015 ETU 22:33 ![]() ![]() |
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Score : 6
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Sur Al-Majida, le Souk Sectoriel du Mahadad, c’est jour de bazaar. Pour la population, la vie a repris un cours relativement normal depuis que les Moujahidines ont chassé les xenoï A’dataï. Même la nouvelle plaie des agitateurs communistes ne donne plus signe de vie. Et comme pour parfaire cette paix délicieusement paresseuse qu’Allah a offert à son peuple, le retrait total de l’Entité Perséphone s’est fait sans heurts, dans le plus grand calme qu’on aurait pu souhaiter. On peut faire ses emplettes ; on boit du thé en fumant la shisha à l’abri d’une terrasse ; les vieux peuvent s’asseoir sur un banc pour regarder les passants en mâchonnant des commérages ; les femmes, drapées mystérieusement dans leurs voiles colorés, font baisser les prix du mieux qu’elles peuvent : on ne craint plus rien, si ce n’est le soleil qui cuit la métropole nichée dans le désert. Omar Ben-Fakir est « marchand de n’importe quoi », c’est-à-dire que vous pourrez toujours trouver ce que vous cherchez dans sa boutique pourtant si petite. Vêtements, media légaux ou non, drogues et médicaments, couverts, mobilier, denrées alimentaires et objets électroniques… Il est connu pour ses prix exorbitants, qu’il rechigne toujours à baisser, et pour la qualité médiocre de ses produits ; mais comme il est le seul à disposer de ce dont chacun a besoin, son enseigne est devenue la plus fréquentée de tout Al-Majida. Mais personne ne l’apprécie, Omar, ce dont il n’a cure. Le bruit court même qu’il violente ses employés, et on les plaint, quand même ; mais qu’est-ce qu’on peut y faire ? Plus loin, au cœur du Souk, une immense tour de verre et de métal se dresse, mais elle est n’est rien à côté du palais du Sultan, cette flèche d’albâtre qui transperce les nuages que l’on peut voir non loin. Mais elle n’est pas négligeable, la tour de verre, puisque c’est là que se concentre le cœur du commerce intergalactique et de la contrebande du Mahadad : la bourse des valeurs d’Al-Majida. Le bâtiment n’est qu’un iceberg émergé. Ses sous-sols s’étalent sur plusieurs niveaux sous terre et abritent toute la plaie des brigands, sur lesquels le pouvoir ferme les yeux car, disons-le, ils lui permettent de ne pas avoir à gérer le guêpier de la Contrebande intergalactique. Dans les étages supérieurs, ceux qui s’élèvent au-dessus du sol, se trouve un autre type de brigands ; des brigands en col blanc. C’est dans ces lieux qu’à seize heures précises, heure où le flot de la foule remplit le Souk de bruit, d’odeurs et de corps, que cela se passe. Un homme entre dans l’enseigne d’Omar Ben-Fakir ; une femme entre dans le hall de la bourse des valeurs d’Al-Majida. Les détecteurs ne signalent rien. Ils s’avancent au milieu de ce qui leur semble deux colonies de fourmis. Personne ne les remarque, ni eux ni la légère bosse sous leurs vêtements, ni même lorsqu’ils sortent, lentement, une télécommande de leur manche. « LENIN AKHBAR ‼ » La seconde qui suit : une orgie de lumière et de son. ⁂ Sur le réseau cybernétique du Sultanat, une vidéo a été diffusée après le double attentat qui a fait au total quatre cent trois morts et cinq cent quatre-vingt-quinze blessés, selon les estimations officielles. On peut y voir un homme en tenue de combat, armé, avec un brassard rouge au bras droit et un turban noir qui ne laisse voir que ses yeux. Il est assis. Derrière lui, il y a un mur en béton gris sur lequel se détache un drapeau. Des lettres noires sont écrites sur son tissu de la couleur du sang : ! عمال العالم اتحدوا « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » Il prend la parole d’une voix pleine de colère, une voix de révolté. « J’atteste qu’il n’y a de Guide que Lénine et le Très Glorieux Camarade Alexei Dragunov est son Messager. Le Sultanat des Moujahidines s’est obstiné sur la voie du refus, celui d’écouter Ses revendications légitimes d’égalité. Il enferme et tue nos frères Partisans. Il propage partout la haine du Communisme, seule vraie doctrine qui puisse mener le Peuple Zafirite vers le Bonheur, et traîne le nom de Lénine (gloire à lui, il s’est élevé au-dessus de tout) dans la boue ! L’Armée des Travailleurs Zafirites répondra donc en conséquence en apportant le Châtiment du Peuple sur la tête des ennemis de l’Idéal Socialiste. Ils en ont déjà eu un aperçu cette après-midi dans l’antre de la Bête Capitaliste, Al-Majida. Deux symbole de l’oppression capitalo-théocratique, la bourse d’Al-Majida et l’échoppe de l’ennemi du Peuple Omar Ben-Fakir sont tombées aujourd’hui, et d’autres actions suivront si le Peuple n’est pas entendu, si les persécutions à l’encontre de nos frères ne cessent pas. Le Très Glorieux Camarade Dragunov (le Salut soit sur Lui) dit : “… une révolution violente est inéluctable…” Nous appelons le Peuple Zafirite, en vertu de ce message que le Très Glorieux Camarade Dragunov (le Salut soit sur Lui) nous a légués, à rejoindre les partisans de la Révolution, à prendre lui-même les armes contre Ses ennemis, à les tuer où qu’ils se trouvent, qui qu’ils soient. Car le Très Glorieux Camarade Dragunov (le Salut soit sur Lui) dit encore : “Tuez les ennemis du Peuple où que vous les trouviez.” Tuez-les tous, leur Allah reconnaîtra les siens ! Au Sultan Mehdi Al-Asadullah, maudit soit son nom, nous réclamons la libération de nos frères prisonniers et la levée de leurs condamnations à mort. Nous réclamons la reconnaissance immédiate et sans conditions du Parti des Travailleurs Zafirites : à bas le monopole des Moujahidines sur l’appareil d’État ! Nous réclamons des droits pour les Travailleurs : à bas la tyrannie sur les masses populaires ! Que le gouvernement des Moujahidines entende les paroles du Peuple et de Son bras armé, nous continuerons à faire les aux ennemis du Peuple ! » Cela, les communistes zafirites étaient déterminés à le faire. L’escalade de la violence débutait, et avec elle la déstabilisation du dernier bastion natal d’un Secteur.
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Cdt. Mehdi Al-Asadullah
Respect diplomatique : 24 ![]() 06/03/1015 ETU 17:20 |
Score : 3
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Sur toutes les chaînes de télévision zafirite, un discours exclusif du Sultan Al-Asadullah : « Bi idni Allahi ar-rahman, ar-rahim. Ya Al Muminine ! Voici la volonté de votre Seigneur qui s'accomplit ! La Religion Pure qui vous a été révélée par Al-Nabi Al-Mamun salaLlahou aleyhi wa salam arrive à son achèvement. L'Heure approche pour al-Kafirin, celle qui les conduira tous fi al-Jahannam in shâ Allah ! Vous avez été témoin des persécutions envers notre communauté : l'invasion des Sheyatin aleyhim tfou puis la révolution des apostats, les communistes. Ces signes ont été annoncés par notre bien-aimé Prophète, et l'un d'eux se réalise en ce moment dans nos villes : « Al-Hamid rapporte qu'Al-Mamun a dit : Parmi les signes précuseurs de la disparition des croyants, la division de ma Communauté en trois empires se faisant la guerre, dont seul l'un d'entre eux sera le véridique. » Subhâna'Allah ! La Vérité d'Allah sort de la bouche de Son Envoyé. Il désigne Al-Dawla Al-Islamiya Zafiri, le seul et unique état véridique. Celui qui dirigeait avec fierté le Sultanat Zafirite, mais malheureusement les traîtres tel que le Parti des Travailleurs Zafirites et les Rafidhites ont rejeté la Vérité, le premier préfère prêcher la suprématie ouvrière et l'autre renie notre Prophète et modifie nos nobles écrits. Prenez les armes, Ya Al Muminine, montrez à ces mécréants que personne ne contredit la religion du Très-Haut ! Ya Rabbi, accorde-nous la victoire et fais-nous tomber en martyr pour Ta cause ! Ne prenez pas peur devant eux, et craignez Allah ! ALLAHOU AKBAR ! ALLAHOU AKBAR ! SUBHANA DAWLA AL-ISLAMIYA ! » Suite à cela, le Sultan s'empressa d'envoyer un communiqué à l'Assemblée Galactique.. « Salam wa'aleykoum, La Première Confédération Rouge s'est impliqué dans les affaires de Mahadad alors qu'elle n'y avait pas été convié suite aux évènements. Ceux-ci vous diront que nous les avons convoqué pour demander de l'aide contre la menace A'dataï. Nous affirmons que cela est vrai, mais les termes de l'accord s'arrêtaient à ce point là. La menace étant partie depuis une cinquantaine de cycles au grand minimum, la présence confédérée rouge en Mahadad est illégitime. De plus, celle-ci s'est très rapidement mise à faire de la propagande pour rallier les sceptiques du Sultanat Zafirite et monter son parti en Mahadad. Leurs opérations criminelles furent un succès car le Parti des Travailleurs Zafirites est né, et une série d'attentats a eu lieu. Ils vous diront, encore une fois, qu'ils voulaient libérer le peuple du joug oppresseur de la tyrannie islamique. Nous nions ces faits, et avançons que le criminel tyran et oppresseur est bel et bien le PTZ qui se sert de la violence pour imposer son idéologie. Notre religion est très tolérante, des milliers de personnes ne l'ont pas adopté et pourtant ceux-ci vivent en paix. Tandis que les non-communistes finissent brûlés ou explosés. Ils nous accusent aussi de détenir de nombreux communistes dans nos prisons, ceci est véridique : tous ces communistes sont de près ou de loin liés à la majorité des attentats. J'appelle donc à la logique et au bon sens de tous les commandants, pour considérer la Première Confédération Rouge et son Parti des Travailleurs Zafirites comme un trouble dans l'ordre de Mahadad. Nous sommes en ce moment en train de combattre ce trouble, mais notre victoire est compromise par les Rafidhites, les extrémistes refusant la plus noble des Vérités, qui agissent contre nous en nous traitant d'hérétiques et en usant de la diplomatie pour persécuter nos fidèles. Par Allah, j'annonce que si l'État Islamique Zafirite tombe dans cette guerre, Mahadad n'est plus. En effet, si son propriétaire légitime meurt, ce territoire sacré redevient un territoire banal nommé « Secteur 6 ». Salam wa'aleykoum. » ☪Mehdi Al-Asadullah, IIème Sultan Zafirite, Al-Khalif du Clan Moujahid, reconquérant des terres moujahidines, descendant du Prophète Al-Mamun et leader d'al-jdid Jihad ☪
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